CH703615B1 - Pièce d'horlogerie munie d'un mécanisme de répétition ou de sonnerie et d'un mécanisme d'alarme. - Google Patents

Abstract

La présente invention a pour objet une pièce d’horlogerie, notamment une montre bracelet, comprenant un mécanisme de sonnerie ou de répétition, un mécanisme de déclenchement dudit mécanisme de sonnerie ou de répétition, un mécanisme d’alarme et un mécanisme d’activation (37) permettant d’activer ledit mécanisme d’alarme. Le mécanisme d’alarme commande le mécanisme de sonnerie ou de répétition pour sonner à une heure préalablement déterminée une indication horaire correspondant à ladite heure.

Description

[0001] La présente invention se rapporte aux pièces d’horlogerie munies d’un mécanisme de répétition ou de sonnerie et d’un mécanisme d’alarme.

[0002] On connaît des pièces d’horlogerie munies d’un mécanisme de grande sonnerie, de répétition des quarts, des demi-quarts ou des minutes tels que décrits par exemple dans l’ouvrage «Les montres compliquées» de François Lecoultre aux Editions Horlogères.

[0003] On connaît également des pièces d’horlogerie comportant des mécanismes de réveil ou d’alarme telles que celle décrite dans l’ouvrage «Théorie d’horlogerie» édité par la Fédération des Ecoles Techniques. De tels mécanismes de réveil ou d’alarme comprennent traditionnellement un mécanisme de sonnerie d’alarme, un dispositif de mise à l’heure permettant à l’utilisateur de choisir l’heure à laquelle doit sonner le mécanisme d’alarme, un mécanisme d’activation du mécanisme d’alarme pour activer et/ou désactiver le mécanisme d’alarme et un mécanisme de déclenchement pour actionner le mécanisme de sonnerie d’alarme à l’heure préalablement réglée. En général, le mécanisme de sonnerie d’alarme comprend au moins un marteau frappant un timbre et en particulier, la sonnerie d’alarme est toujours la même quelle que soit l’heure prédéterminée et ne transmet aucune autre information que celle que ladite heure est arrivée.

[0004] Le but de la présente invention est de réaliser une pièce d’horlogerie munie d’un mécanisme de répétition ou de sonnerie et d’un mécanisme d’alarme.

[0005] Le présente invention a pour objet une pièce d’horlogerie, notamment une montre bracelet, comprenant un mécanisme de sonnerie ou de répétition, un mécanisme de déclenchement dudit mécanisme de sonnerie ou de répétition, un mécanisme d’alarme, un mécanisme d’activation permettant d’activer ledit mécanisme d’alarme, caractérisée par le fait que le mécanisme d’alarme commande le mécanisme de sonnerie ou de répétition pour sonner à une heure préalablement déterminée une indication horaire correspondant à ladite heure.

[0006] La particularité de la pièce d’horlogerie munie d’un mécanisme de sonnerie ou de répétition et d’un mécanisme d’alarme selon l’invention est de sonner l’heure qu’il est (heure(s), quart(s) et/ou minute(s) selon le type de la sonnerie) au lieu d’un signal d’alarme quelconque comme dans les dispositifs d’alarme traditionnels. Lorsque l’heure affichée par la pièce d’horlogerie comprenant un mécanisme de sonnerie ou de répétition et un mécanisme d’alarme selon l’invention est identique à l’heure du mécanisme d’alarme préalablement réglée, le mécanisme d’alarme se déclenche et sonne l’heure qu’il est. Ainsi, le signal d’alarme dépend de l’heure d’alarme préalablement réglée.

[0007] Les dessins annexés illustrent schématiquement et à titre d’exemple une forme d’exécution d’une pièce d’horlogerie munie d’un mécanisme de sonnerie ou de répétition et d’un mécanisme d’alarme selon l’invention. <tb>La fig. 1<SEP>est une vue de face d’une pièce d’horlogerie selon l’invention. <tb>La fig. 2<SEP>illustre le mécanisme de sonnerie ou de répétition de la pièce d’horlogerie illustrée à la fig. 1 selon une forme d’exécution de l’invention. <tb>La fig. 3<SEP>illustre le mécanisme d’alarme destiné à équiper la pièce d’horlogerie illustrée à la fig. 1 . <tb>La fig. 4a<SEP>illustre le train d’engrenage reliant le mouvement de la pièce d’horlogerie illustrée à la fig. 1 au mécanisme d’alarme illustré à la fig. 3 . <tb>La fig. 4b<SEP>est une vue en coupe du train d’engrenage illustré à la fig. 4a . <tb>La fig. 5a<SEP>illustre le mécanisme de réglage de l’heure du mécanisme d’alarme illustré à la fig. 3 . <tb>La fig. 5b<SEP>est une vue en coupe du mécanisme de réglage illustré à la fig. 5a . <tb>La fig. 6a<SEP>illustre le mécanisme de sonnerie illustré à la fig. 2 et le mécanisme d’alarme illustré à la fig. 3 lorsque ledit mécanisme d’alarme est désactivé. <tb>La fig. 6b<SEP>illustre le mécanisme de sonnerie illustré à la fig. 2 et le mécanisme d’alarme illustré à la fig. 3 lorsque ledit mécanisme d’alarme est activé. <tb>La fig. 6c<SEP>illustre le mécanisme de sonnerie illustré à la fig. 2 et le mécanisme d’alarme illustré à la fig. 3 au déclenchement du mécanisme d’alarme. <tb>La fig. 6d<SEP>illustre le mécanisme de sonnerie illustré à la fig. 2 et le mécanisme d’alarme illustré à la fig. 3 une fois que le mécanisme d’alarme a sonné.

[0008] Une forme d’exécution particulière d’une pièce d’horlogerie munie d’un mécanisme à répétition ou de sonnerie et d’un mécanisme d’alarme selon l’invention est illustrée par les figures et sera décrite en détail à titre d’exemple dans ce qui suit.

[0009] Dans cette forme d’exécution particulière, le mécanisme de sonnerie illustré à la figure 2 est un mécanisme à répétition minutes, c’est-à-dire une sonnerie à la demande de l’heure courante, du quart courant et des minutes courantes. Ledit mécanisme de répétition minutes est en tout point traditionnel. Un barillet de sonnerie est relié cinématiquement de manière connue à un régulateur de vitesse via un petit rouage de sonnerie dont seul le pignon du régulateur de vitesse 1 est visible sur les figures. Le régulateur de vitesse peut être constitué par un échappement à ancre ou par un volant inertiel par exemple. Le barillet de sonnerie est également relié cinématiquement de manière traditionnelle à un axe de fusée 2 pivoté sur une platine de répétition (non illustrée) et tend à entraîner ledit axe de fusée 2 en rotation dans le sens anti-horaire, lors de la sonnerie (soit de la remontée des pièces des quarts et des minutes et de la crémaillère).

[0010] Un rochet des heures 4 comportant à sa périphérie douze dents triangulaires pointues est entraîné de manière traditionnelle par l’axe de fusée 2 et coopère avec une levée des heures (non illustrée) destinée à soulever de manière traditionnelle un gros marteau (non illustré) frappant un timbre grave (non illustré).

[0011] Le mécanisme de répétition minutes présente encore une crémaillère 5 articulée sur la platine de répétition comportant un secteur denté 5a engrenant avec un pignon de crémaillère 6 (seule une partie de la denture dudit pignon est visible sur les figures) entraîné par l’axe de fusée 2 lors de la sonnerie. La crémaillère 5 présente en outre un bras palpeur 5b venant s’appuyer sur les échelons d’un limaçon des heures 7 afin de déterminer le nombre d’heures à sonner.

[0012] Le mécanisme de répétition minutes comporte également une pièce des quarts 8 articulée sur la platine de répétition et comportant sur son pourtour deux séries de trois dents: la première série 9 est destinée à entraîner une première levée des quarts soulevant un petit marteau frappant un timbre aigu et la seconde série 10 est destinée à entraîner une seconde levée des quarts soulevant le gros marteau frappant le timbre grave (les levées, les marteaux et les timbres ne sont pas illustrés). L’entraînement de la pièce des quarts 8 se fait traditionnellement par un pignon des quarts (non illustré) coaxial à l’axe de fusée 2 et coopérant avec la denture intérieure 11 de la pièce des quarts 8. Le pignon des quarts est monté libre en rotation sur l’axe de fusée 2 et est lui-même entraîné par un doigt des quarts 12 solidaire du rochet à canon (non illustré) entraîné par l’axe de fusée 2 lorsque ledit doigt coopère avec une goupille d’entraînement chassée dans le pignon des quarts. La pièce des quarts 8 présente encore un bras palpeur 8a qui vient s’appuyer sur les échelons d’un limaçon des quarts 14 ajusté sur le tigeron de la chaussée 15 du mouvement de la pièce d’horlogerie afin de déterminer le nombre de quarts à sonner. Le limaçon des quarts 14 porte une goupille qui à chaque tour de la chaussée 15 fait avancer d’une dent une étoile à douze branches 16 portant le limaçon des heures 7. Enfin, sur la pièce des quarts 8, est traditionnellement pivoté le crochet des minutes 17.

[0013] Le mécanisme de répétition minutes comporte enfin une pièce des minutes 18 articulée sur la platine de répétition sur le même axe que la pièce des quarts 8 et comportant sur son pourtour un premier secteur denté 19 de quatorze dents destinées à entraîner une levée des minutes 20 soulevant le petit marteau. La pièce des minutes 18 comporte un deuxième secteur denté 21 coopérant traditionnellement avec le crochet des minutes 17 porté par la pièce des quarts 8 pour l’entraînement de la pièce des minutes 18. La pièce des minutes 18 comprend encore un bras palpeur 18a qui vient s’appuyer sur les échelons d’un limaçon des minutes 22 ajusté au-dessus du limaçon des quarts 14 sur le tigeron de la chaussée 15 afin de déterminer le nombre de minutes à sonner.

[0014] Le mécanisme de répétition minutes décrit ci-dessus comporte encore un mécanisme de déclenchement traditionnel commandé par l’utilisateur au moyen d’un bouton de commande 23 présent sur la boîte 90 de la pièce d’horlogerie. Le fonctionnement de ce mécanisme à répétition minutes, en particulier le déclenchement à la demande de la répétition minutes, est en tout point traditionnel et ne sera pas décrit plus en détail ici.

[0015] La pièce d’horlogerie selon l’invention comprend encore un mécanisme d’alarme permettant de déclencher automatiquement la répétition minutes à une heure prédéterminée.

[0016] Le mécanisme d’alarme illustré à la fig. 3 comprend une roue de déclenchement 24 reliée cinématiquement à la roue des heures 25 du mouvement de la pièce d’horlogerie. Cette liaison cinématique sera décrite plus loin. Une came d’arrêt 26 et une came de déclenchement 27 solidaires l’une de l’autre sont montées coaxiales à la roue de déclenchement 24 et sont entraînées en rotation par ladite roue de déclenchement 24 au moyen d’une goupille 28 chassée dans la came de déclenchement 27 et traversant un trou 29 pratiqué dans la roue de déclenchement 24. La came d’arrêt 26 et la came de déclenchement 27 comportent en outre chacune une encoche 26a, 27a.

[0017] Le mécanisme d’alarme comprend encore une bascule de déclenchement 30 articulée sur la platine de répétition. La bascule de déclenchement 30 présente à une de ses extrémités un doigt de déclenchement 31 coopérant avec un volet 32 pivoté sur la platine de répétition. Le volet 32 porte un indicateur 33 visible à travers un guichet 34 du cadran 35 de la pièce d’horlogerie et indiquant l’état actuel du mécanisme d’alarme: activé ou non. Cet indicateur 33 peut être constitué par exemple des termes «on» et «off» tels qu’illustrés dans les fig. 3 et 6a à 6d désignant respectivement l’état où le mécanisme d’alarme est activé et l’état où le mécanisme d’alarme est désactivé.

[0018] La bascule de déclenchement 30 comprend encore une dent de déclenchement 36 destinée à coopérer avec la came de déclenchement 27.

[0019] La bascule de déclenchement 30 est actionnée par une bascule de commande 37 manœuvrable par l’utilisateur au moyen par exemple d’un bouton poussoir 38 présent sur la boîte 90 de la pièce d’horlogerie. Les mouvements de la bascule de déclenchement 30 sont limités par une vis de positionnement 39 vissée dans la platine de répétition et traversant un trou oblong 40 de ladite bascule 30.

[0020] Le mécanisme de sonnerie comprend encore une bascule d’arrêt 41 pivotée sur la platine de répétition coaxialement à la vis de positionnement 39 limitant les mouvements de la bascule de déclenchement 30. La bascule d’arrêt 41 comprend un premier bras 42 coopérant avec la came d’arrêt 26 et un second bras 43 à l’extrémité duquel est articulé un ressort 44.

[0021] Le mécanisme d’alarme comporte finalement une bascule de blocage du petit rouage de sonnerie 45 articulée sur la platine de répétition et portant une goupille de blocage 46 coopérant dans certaines positions avec le ressort 44 de la bascule d’arrêt 41. La bascule de blocage du petit rouage de sonnerie 45 porte également un ressort de blocage 47 coopérant avec le pignon du régulateur de vitesse 1 du petit rouage de sonnerie pour bloquer ledit petit rouage et donc le mécanisme de répétition minutes.

[0022] La liaison cinématique entre la roue de déclenchement 24 et la roue des heures 25 du mouvement de la pièce d’horlogerie comprenant le mécanisme de répétition minutes et d’alarme selon l’invention va maintenant être décrite en détail en référence aux fig. 4a et 4b .

[0023] La roue des heures 25 pivotée au centre du mouvement est traditionnellement entraînée en rotation dans le sens horaire par le mouvement de la pièce d’horlogerie. Elle est en prise avec un renvoi d’alarme 48 lui-même en prise avec une roue 49 d’un différentiel 50. Le différentiel 50 comprend en outre un mobile d’entrée 51 comportant un pignon d’entrée 51a solidaire d’une roue d’entrée 51b et porté coaxialement par la roue de différentiel 49 et un mobile de sortie 52 comportant un pignon de sortie 52a solidaire d’une roue de sortie 52b et pivoté coaxialement à la roue de différentiel 49. Ladite roue 49 porte un satellite 53 comprenant une roue supérieure de satellite 53a en prise avec le pignon d’entrée 51a du différentiel 50 et une roue inférieure de satellite 53b en prise avec le pignon de sortie 52a du différentiel 50. Enfin, la roue de sortie 52b du différentiel 50 engrène avec la roue de déclenchement 24 du mécanisme d’alarme.

[0024] De plus comme illustré sur les fig. 1 , 4b et 5b , une aiguille d’alarme 54 est chassée sur le mobile d’entrée 51 et coopère avec une graduation 55 présente sur le cadran 35 de la pièce d’horlogerie pour indiquer l’heure d’alarme réglée par l’utilisateur.

[0025] En fonctionnement normal du mouvement de la pièce d’horlogerie, le couple délivré au mobile 51 n’est pas assez élevé pour contrer la friction due au lanternage dudit mobile d’entrée 51 et par conséquent, ledit mobile d’entrée 51 est bloqué. Par conséquent, la roue des heures 25 tournant dans le sens horaire entraîne le renvoi d’alarme 48, la roue de différentiel 49, le satellite 53, le pignon de sortie 52a, la roue de sortie 52b et la roue de déclenchement 24. Les rapports d’engrenage sont tels que pour deux tours de la roue des heures 25 (soit vingt-quatre heures) la roue de déclenchement 24 fait un tour dans le sens horaire.

[0026] Le mécanisme d’alarme comprend encore un mécanisme de réglage illustré aux fig. 1 , 4a et 5a permettant à l’utilisateur de régler l’heure d’alarme. De manière traditionnelle, la pièce d’horlogerie selon l’invention comprend un mécanisme de mise à l’heure. Ledit mécanisme est actionnable par l’utilisateur via une tige de remontoir 58 commandée par une couronne de mise à l’heure 56 présente sur la boîte 90 de la pièce d’horlogerie et placée dans une première position axiale.

[0027] De manière connue, une tirette 80 pivotant en A est engagée par une première 80a de ses extrémités dans une rainure de la tige de remontoir 58. La seconde extrémité 80b de la tirette 80 commande une première bascule de mise à l’heure 81 engagée dans la rainure d’un pignon coulant 82. La position de la tirette 80 est assurée par le ressort sautoir de tirette 83. La seconde extrémité 80b de la tirette 80 commande également une seconde bascule de mise à l’heure 84 pivotée en B et dont une extrémité porte une goupille 84a se déplaçant dans une ouverture oblongue 85 d’une troisième bascule de mise à l’heure 86. La troisième bascule de mise à l’heure 86 pivotée en C porte un premier renvoi de mise à l’heure 87 en prise avec le niveau inférieur d’un second renvoi de mise à l’heure 88 à deux niveaux.

[0028] En tirant la tige de remontoir 58 pour déplacer la couronne de mise à l’heure 56 dans une seconde position axiale illustrée à la fig. 5a , la tirette 80 fait pivoter la première bascule de mise à l’heure 81. Le pignon coulant 82 glisse sur la tige de remontoir 58 et engrène alors avec le premier renvoi de mise à l’heure 87. Simultanément, la tirette 80 fait pivoter la seconde bascule de mise à l’heure 84 qui commande la troisième bascule de mise à l’heure 86 qui en pivotant amène le second renvoi de mise à l’heure 88 au contact d’un troisième renvoi de mise à l’heure 59 qui engrène avec un quatrième renvoi de mise à l’heure 60 lui-même en prise avec un cinquième renvoi de mise à l’heure 61. Ce dernier renvoi 61 engrène avec la roue d’entrée 51b du différentiel 50. Ainsi, dans cette seconde position axiale de la couronne de mise à l’heure 56, l’utilisateur peut tourner ladite couronne 56 et régler l’heure à laquelle doit sonner l’alarme.

[0029] Lors du réglage de l’heure du mécanisme d’alarme, le couple délivré au mobile d’entrée 51 est plus grand que la friction due au lanternage dudit mobile d’entrée 51 ce qui permet de faire tourner ledit mobile d’entrée 51. Ainsi, lorsque l’utilisateur tourne la couronne de mise à l’heure 56 dans sa seconde position axiale dans le sens horaire, l’aiguille d’alarme 54 tourne dans le sens horaire, entraînée par le rouage décrit ci-dessus. Lorsque l’aiguille d’alarme 54 fait un tour dans le sens horaire, la roue de déclenchement 24 tourne dans le sens antihoraire d’un tour également. La roue des heures 25 est bloquée de manière traditionnelle durant l’opération de mise à l’heure du mécanisme d’alarme.

[0030] Le fonctionnement du mécanisme d’alarme et du mécanisme de répétition minutes selon l’invention va maintenant être décrit en détail en référence aux fig. 6a à 6d .

[0031] Dans un mécanisme de sonnerie ou de répétition classique, lors du déclenchement de la sonnerie, à la demande ou au passage, les pièces des minutes 18, des quarts 8 et la crémaillère 5 sont libérées et viennent instantanément prendre les informations sur leur limaçon respectif (22, 14, 7) et ainsi sonner l’heure affichée par la pièce d’horlogerie comprenant ledit mécanisme de sonnerie ou de répétition lors de la remontée de ces pièces par la fusée.

[0032] De manière générale, le mécanisme d’alarme de la présente invention déclenche la sonnerie de la même manière. L’activation du mécanisme d’alarme entraîne le déclenchement du mécanisme de sonnerie et les pièces des minutes 18, des quarts 8 et la crémaillère 5 sont alors libérées. Cependant, le mécanisme d’alarme est conformé pour bloquer le mécanisme de sonnerie et en particulier retenir lesdites pièces des minutes 18, des quarts 8 et la crémaillère 5 avant qu’elles n’entrent en contact avec leur limaçon respectif (22, 14, 7). Lesdites pièces ne sont libérées à nouveau que lorsque l’heure affichée sur la pièce d’horlogerie correspond à l’heure d’alarme préalablement réglée au moyen du mécanisme de réglage du mécanisme d’alarme.

[0033] Plus précisément, lorsque le mécanisme d’alarme est désactivée comme illustré à la fig. 6a , l’indicateur 33 «off» du volet 32 est visible à travers le guichet 34 du cadran 35 de la pièce d’horlogerie. De plus, la bascule de déclenchement 30 est maintenue par un sautoir 62 dans une position de repos dans laquelle la dent de déclenchement 36 de ladite bascule 30 n’est pas en contact avec la came de déclenchement 27. Le sautoir 62 coopère avec ladite bascule 30 via un premier flanc 63 de son extrémité 64 en contact avec une goupille de retenue 65 chassée dans la bascule de déclenchement 30. D’autre part, la bascule d’arrêt 41 est en appui contre la came d’arrêt 26 et un premier bras 66 de la bascule de déclenchement 30 maintient le ressort-lame 44 de la bascule d’arrêt 41 pour empêcher ledit ressort-lame 44 d’entrer en contact avec la goupille de blocage 46 de la bascule de blocage du petit rouage de sonnerie 45.

[0034] La came d’arrêt 26 et la came de déclenchement 27 sont quant à elles entraînées en rotation dans le sens horaire par la roue de déclenchement 24 qui est elle-même entraînée par la roue des heures 25.

[0035] Toujours lorsque le mécanisme d’alarme est désactivé, les pièces des minutes 18, des quarts 8 et la crémaillère 5 sont également dans une position de repos. La pièce des minutes 18, dans cette position de repos, coopère avec la bascule de blocage du petit rouage de sonnerie 45 par l’intermédiaire d’une de ses extrémités en forme de crochet 67 agissant sur la goupille de blocage 46 de ladite bascule de blocage 45 pour bloquer le pignon du régulateur de vitesse 1 et donc le petit rouage de sonnerie.

[0036] Dans cette configuration où le mécanisme d’alarme est désactivé, lorsque l’utilisateur commande le déclenchement de la répétition minutes au moyen du bouton de commande 23 présent sur la boîte 90 de la pièce d’horlogerie, la pièce des minutes 18 entre autre est libérée par le mécanisme de déclenchement de la sonnerie et va venir prendre l’information sur le limaçon des minutes 22. Ce faisant, le crochet 67 de la pièce des minutes 18 libère la goupille de blocage 46 de la bascule de blocage du petit rouage de sonnerie 45. D’autre part, le premier bras 66 de la bascule de déclenchement 30 retenant toujours le ressort 44 de la bascule d’arrêt 41 pour empêcher tout contact entre ledit ressort 44 et la goupille de blocage 46 de la bascule de blocage du petit rouage 45, ladite bascule 45 pivote dans une position où le ressort de blocage 47 ne bloque plus le pignon du régulateur de vitesse 1. Le petit rouage de sonnerie est ainsi débloqué et la sonnerie peut sonner.

[0037] Une fois l’heure d’alarme réglée au moyen du mécanisme de réglage décrit précédemment, l’utilisateur peut activer le mécanisme d’alarme au moyen du bouton poussoir 38 présent sur la boîte 90 de la pièce d’horlogerie. La fig. 6b illustre la configuration des pièces du mécanisme d’alarme et de sonnerie selon l’invention une fois le mécanisme d’alarme activé.

[0038] La pression sur le bouton poussoir 38 actionne la bascule de commande 37 qui fait pivoter la bascule de déclenchement 30 de sa position de repos (fig. 6a ) dans une position intermédiaire (fig. 6b ). La bascule de déclenchement 30 est maintenue dans cette position intermédiaire par le sautoir 62 qui coopère maintenant avec la goupille de retenue 65 de la bascule 30 par un second flanc 68 de son extrémité 64. En pivotant, ladite bascule de déclenchement 30 entraîne par son doigt de déclenchement 31 le volet 32 et ce faisant l’indicateur 33 «on» devient visible par le guichet 34 du cadran 35 de la pièce d’horlogerie.

[0039] Dans cette position intermédiaire de la bascule de déclenchement 30, la dent de déclenchement 36 de ladite bascule 30 est au contact de la came de déclenchement 27.

[0040] Simultanément, l’activation du mécanisme d’alarme actionne le mécanisme de déclenchement du mécanisme de sonnerie qui entraîne la libération des pièces des minutes 18, des quarts 8 et de la crémaillère 5. Cependant, ces pièces sont retenues par la bascule de déclenchement 30 dans sa position intermédiaire avant d’entrer en contact avec leur limaçon respectif 22, 14, 7. Pour ce faire, la pièce des minutes 18, la pièce des quarts 8 et le doigt des quarts 12 comportent chacun une cheville de retenue désignées dans les figures par 18b, 8b et 12a respectivement.

[0041] En position intermédiaire de la bascule de déclenchement 30, un second bras 69 de ladite bascule 30 coopère avec la cheville de retenue 12a du doigt des quarts 12 pour bloquer ledit doigt 12 en rotation dans le sens horaire, ce qui entraîne le blocage de la rotation du pignon de crémaillère 6 et donc l’arrêt de la chute de la crémaillère 5. Dans cette même position intermédiaire de la bascule de déclenchement 30, une goupille des quarts 70 chassée dans la bascule de déclenchement 30 coopère avec la cheville de retenue 8b de la pièce de quarts 8 pour retenir la chute de celle-ci. Finalement, la bascule de déclenchement 30 présente un doigt de retenue 71 qui, dans la position intermédiaire de la bascule de déclenchement 30, coopère avec la cheville de retenue 18b de la pièce des minutes 18 pour bloquer la chute de ladite pièce des minutes 18.

[0042] A l’activation du mécanisme d’alarme, la pièce des minutes 18 en tombant libère la goupille de blocage 46 de la bascule de blocage du petit rouage de sonnerie 45. Cependant, dans la position intermédiaire de la bascule de déclenchement 30, le premier bras 66 de ladite bascule 30 n’est plus en appui contre le ressort 44 de la bascule d’arrêt 41 qui est donc libéré et vient en appui contre la goupille de blocage 46 de la bascule de blocage du petit rouage de sonnerie 45, maintenant celle-ci dans une position où elle bloque le pignon du régulateur de vitesse 1 et donc le petit rouage de sonnerie.

[0043] La bascule de déclenchement 30 retient les pièces des minutes 18, des quarts 8 et la crémaillère 5 dans une position où les bras palpeurs respectifs 18a, 8a, 5b desdites pièces ne sont pas dans le chemin de leur limaçon respectif 22, 14, 7 qui doivent pouvoir continuer à tourner entraînés qu’ils sont par le mouvement de la pièce d’horlogerie.

[0044] Quant à la roue de déclenchement 24, lorsque le mécanisme d’alarme est activé, elle est toujours entraînée en rotation dans le sens horaire par la roue des heures 25 du mouvement de la pièce d’horlogerie et entraîne donc en rotation dans le sens horaire la came de déclenchement 27 et la came d’arrêt 26.

[0045] Dans cette forme d’exécution, lorsque le mécanisme d’alarme est activé, le mécanisme de sonnerie ne peut pas être déclenché, ni à la demande ni au passage.

[0046] Le déclenchement du mécanisme d’alarme va à présent être décrit en détail en référence à la fig. 6c .

[0047] Au moment du déclenchement du mécanisme d’alarme, c’est-à-dire lorsque l’heure affichée par la pièce d’horlogerie correspond à l’heure d’alarme préalablement réglée, la dent de déclenchement 36 de la bascule de déclenchement 30 et le premier bras 42 de la bascule d’arrêt 41 tombent chacun dans leur encoche respective 27a, 26a de la came de déclenchement 27 respectivement de la came d’arrêt 26. De préférence, les cames d’arrêt 26 et de déclenchement 27 ainsi que la roue de déclenchement 24 sont conformées pour que la bascule de déclenchement 30 et la bascule d’arrêt 41 tombent simultanément dans leur encoche 27a, 26a de la came de déclenchement 27 respectivement de la came d’arrêt 26.

[0048] En tombant dans l’encoche 27a de la came de déclenchement, la bascule de déclenchement 30 pivote de sa position intermédiaire vers une position basse dans laquelle elle ne retient plus les pièces des minutes 18, des quarts 8 et la crémaillère 5.

[0049] Plus précisément, dans la position basse de la bascule de déclenchement 30, le second bras 69 de la bascule de déclenchement 30 ne bloque plus le doigt des quarts 12 via la cheville de retenue 12a, le pignon de crémaillère 6 est donc libéré et est entraîné en rotation dans le sens horaire par la crémaillère 5 qui poursuit donc sa chute sous l’impulsion de son ressort. De même, la goupille des quarts 70 de la bascule de déclenchement 30, dans sa position basse, n’est plus dans le chemin de la cheville de retenue 8b de la pièce des quarts 8 qui poursuit également sa chute sous l’impulsion de son ressort. Finalement, la cheville de retenue 18b de la pièce des minutes 18 est également libérée par le doigt de retenue 71 de la bascule de déclenchement 30 lors de sa chute en position basse et la pièce des minutes 18 reprend sa chute sous l’impulsion de son ressort.

[0050] Les pièces des minutes 18, des quarts 8 et la crémaillère 5 finissent donc leur chute et leur bras palpeur respectif 18a, 8a, 5b viennent prendre de manière traditionnelle les informations sur leur limaçon respectif 22, 14, 7.

[0051] Simultanément, la bascule d’arrêt 41 pivote également entraînée qu’elle est par la chute de son premier bras dans l’encoche 26a de la came d’arrêt 26. Ce pivotement de la bascule d’arrêt entraîne le ressort 44 qui s’écarte de la goupille de blocage 46 de la bascule de blocage du petit rouage de sonnerie 45. Ainsi libérée, ladite bascule de blocage 45 pivote dans une position où le ressort de blocage 47 ne bloque plus la rotation du pignon du régulateur de vitesse 1 du petit rouage.

[0052] Le petit rouage ainsi libéré peut alors remonter de manière traditionnelle les pièces des minutes 18, des quarts 8 et la crémaillère 5. En remontant, lesdites pièces des minutes 18 et des quarts 8 et le rochet des heures 4 entraîné par l’axe de fusée 2 actionnent leurs levées respectives qui soulèvent les marteaux qui frappent alors les timbres pour sonner l’heure qu’il est et donc le signal d’alarme.

[0053] La fig. 6d illustre le mécanisme de répétition minutes et le mécanisme d’alarme selon l’invention juste après la sonnerie du mécanisme d’alarme.

[0054] Une goupille de remontage 72 chassée sur la pièce des minutes 18 coopère avec la bascule de déclenchement 30 pour faire remonter celle-ci de sa position basse à sa position de repos lorsque la pièce des minutes 18 est elle-même remontée dans sa position de repos par le mécanisme de sonnerie. En remontant, le doigt de déclenchement 31 de la bascule de déclenchement 30 entraîne le volet 32 et l’indicateur 33 «off» devient visible à travers le guichet 34 du cadran 35 de la pièce d’horlogerie.

[0055] Lors de la remontée de la bascule de déclenchement 30, la goupille de retenue 65 de ladite bascule 30 est repassée sur le premier flanc 64 de l’extrémité 63 du sautoir 62. Une fois remontée, la bascule de déclenchement 30 est maintenue par ledit sautoir 62 dans une position de repos décrite précédemment dans laquelle la dent de déclenchement 36 n’est pas en contact avec la came de déclenchement 27.

[0056] Simultanément, en remontant, la pièce des minutes 18 revient au contact via son crochet 67 de la goupille de blocage 46 de la bascule de blocage du petit rouage de sonnerie 45 et ladite bascule 45 pivote à nouveau dans une position où elle bloque la rotation du pignon du régulateur de vitesse 1 du petit rouage de sonnerie et donc celui-ci.

[0057] La roue de déclenchement 24 quant à elle poursuit sa rotation dans le sens horaire et entraîne donc les cames d’arrêt 26 et de déclenchement 27. De par la rotation de la came d’arrêt 26 et la forme de l’encoche 26a de ladite came 26, le premier bras 42 de la bascule d’arrêt 41 sort de ladite encoche 26a tout en restant au contact de la came d’arrêt 26. La bascule d’arrêt 41 pivote donc et le ressort 44 tend à se rapprocher de la goupille de blocage 46 de la bascule de blocage du petit rouage de sonnerie 45. Cependant, la bascule de déclenchement 30 ayant repris sa position de repos le premier bras 66 de ladite bascule vient au contact du ressort 44 pour empêcher celui-ci d’entrer en contact avec la goupille de blocage 46 de la bascule de blocage 45.

[0058] Le mécanisme d’alarme est ainsi désactivé et tous les éléments du mécanisme de répétition minutes et du mécanisme d’alarme ont retrouvé leur position de repos illustrée à la fig. 6a . La répétition minutes peut à nouveau être déclenchée à la demande par l’utilisateur.

[0059] La présente forme d’exécution a été décrite ci-dessus à titre d’exemple non limitatif.

[0060] On réalise ainsi une pièce d’horlogerie munie d’un mécanisme de sonnerie ou de répétition et d’un mécanisme d’alarme permettant de sonner l’heure à une heure préalablement réglée. En particulier et avantageusement, le mécanisme d’alarme peut venir sous la forme d’une plaque additionnelle qui est assemblée sur un mouvement d’horlogerie comprenant un mécanisme de sonnerie ou de répétition traditionnel.

Claims (8)

1. Pièce d’horlogerie, notamment montre bracelet, comprenant un mécanisme de sonnerie ou de répétition (1–22), un mécanisme de déclenchement dudit mécanisme de sonnerie ou de répétition, un mécanisme d’alarme (24–48), un mécanisme d’activation (37, 38) permettant d’activer ledit mécanisme d’alarme, caractérisée par le fait que le mécanisme d’alarme (24–48) commande le mécanisme de sonnerie ou de répétition (1–22) pour sonner à une heure préalablement déterminée une indication horaire correspondant à ladite heure.

2. Pièce d’horlogerie selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le mécanisme d’alarme comprend un mécanisme de réglage de l’heure d’alarme (48–61) permettant à l’utilisateur de régler l’heure à laquelle le mécanisme d’alarme commande le mécanisme de sonnerie ou de répétition pour sonner une indication horaire correspondant à ladite heure; un mécanisme de déclenchement de l’alarme (24, 30, 26, 27, 41) actionné par le mécanisme d’activation (37, 38), ledit mécanisme d’activation actionnant simultanément le mécanisme de déclenchement du mécanisme de sonnerie ou de répétition, et ledit mécanisme de déclenchement de l’alarme (24, 30, 26, 27, 41) étant entraîné par la roue des heures (25) de la pièce d’horlogerie pour bloquer ledit mécanisme de sonnerie ou de répétition (1–22) une fois déclenché mais avant d’avoir sonné et ne libérer ledit mécanisme de sonnerie ou de répétition que lorsque l’heure affichée par la pièce d’horlogerie correspond à l’heure préalablement réglée par l’utilisateur au moyen du mécanisme de réglage de l’heure d’alarme (48–61).

3. Pièce d’horlogerie selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le mécanisme de déclenchement de l’alarme comprend une première bascule (30) pivotée sur une platine de la pièce d’horlogerie et actionnée par le mécanisme d’activation (37, 38) du mécanisme d’alarme pour coopérer avec une première came (27) entraînée en rotation par la roue des heures (25) de la pièce d’horlogerie, ladite came (27) déterminant une première position de la première bascule (30) dans laquelle ladite bascule bloque le mécanisme de sonnerie ou de répétition (1–22) une fois déclenché par le mécanisme de déclenchement lui-même actionné par le mécanisme d’activation (37, 38) du mécanisme d’alarme et une seconde position de la première bascule (30) dans laquelle ladite bascule ne bloque plus le mécanisme de sonnerie ou de répétition.

4. Pièce d’horlogerie selon la revendication 3, caractérisée par le fait que la première came (27) comprend une encoche (27a) déterminant la seconde position de la première bascule (30) dans laquelle elle ne bloque plus le mécanisme de sonnerie ou de répétition, et par le fait que la position angulaire de ladite came au moment de l’activation du mécanisme d’alarme via le mécanisme d’activation est réglée par le mécanisme de réglage de l’heure d’alarme (48–61).

5. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le mécanisme de sonnerie ou de répétition est un mécanisme de répétition minutes comprenant entre autre une crémaillère (5) pivotée sur une platine et dont le secteur denté (5a) est en prise avec un pignon de crémaillère (6) entraîné par un axe de fusée (2) relié cinématiquement à un barillet de sonnerie, une pièce des quarts (8) pivotée sur une platine et entraînée par un doigt des quarts (12) entraîné par l’axe de fusée (2), une pièce des minutes (18) pivotée sur une platine sur le même axe que la pièce des quarts (8) et entraînée par celle-ci et un petit rouage de sonnerie (1) reliant cinématiquement le barillet de sonnerie à un régulateur de vitesse de sonnerie, le mécanisme de déclenchement du mécanisme de répétition minutes entraînant l’axe de fusée (2) en rotation et par conséquent la crémaillère (5), la pièce des quarts (8) et la pièces des minutes (18).

6. Pièce d’horlogerie selon les revendications 4 et 5, caractérisée par le fait que la première bascule (30) dans sa première position déterminée par la première came (27) retient la crémaillère (5), la pièce des quarts (8) et la pièce des minutes (18), bloquant ainsi l’axe de la fusée (2) et le mécanisme de répétition minutes après son déclenchement.

7. Pièce d’horlogerie selon la revendication 5, caractérisée par le fait que le mécanisme d’alarme comprend un mécanisme de blocage du petit rouage de sonnerie actionné par le mécanisme d’activation de l’alarme permettant de bloquer le petit rouage une fois le mécanisme d’alarme activé et coopérant avec le mécanisme de déclenchement de l’alarme pour libérer le petit rouage lorsque l’heure affichée par la pièce d’horlogerie correspond à l’heure d’alarme préalablement réglée.

8. Pièce d’horlogerie selon la revendication 7, caractérisée par le fait que le mécanisme de blocage comprend une seconde bascule (41) coopérant avec une seconde came (26) coaxiale et solidaire de la première came (27), ladite seconde came (26) étant conformée pour que, dans la première position de la première bascule (30), la seconde bascule (41) bloque le petit rouage de sonnerie tandis que dans la seconde position de la première bascule (30), la seconde bascule (41) ne bloque plus le petit rouage de sonnerie.