CH702795B1 - Système d'affichage d'une information horaire de période T comprenant N secteurs pour pièce d'horlogerie. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un système d’affichage pour pièce d’horlogerie mécanique ou électromécanique d’une information horaire de période T, comprenant N secteurs (10) répartis régulièrement dans un plan et comprenant chacun des portions d’affichage de x types distincts, lesdits secteurs (10) étant répartis selon des directions radiales autour d’un centre géométrique. Chaque secteur (10) est mobile en rotation autour de son axe longitudinal et occupe une position angulaire fixe en référence au centre géométrique. Un dispositif d’entraînement est agencé de manière à faire pivoter un secteur (10), pour rendre visible à intervalle de temps de T/(xN), l’une seulement des portions d’affichage, le dispositif d’entraînement agissant consécutivement sur lesdits secteurs (10) x fois par période.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un système d’affichage de l’heure pour une pièce d’horlogerie mécanique ou électromécanique, ainsi qu’un mécanisme permettant de réaliser ce système.

Etat de la technique

[0002] Dans l’horlogerie mécanique, l’heure est le plus couramment indiquée au moyen d’une aiguille qui se déplace en regard d’une graduation. Ce mode de lecture est tellement intégré dans nos habitudes que le cerveau humain peut lire l’heure même en l’absence de graduation.

[0003] On connaît également des affichages digitaux, dans lesquels l’heure est affichée par des chiffres, apparaissant dans un guichet. Ces affichages mettent généralement en œuvre des disques, ou des prismes entraînés en rotation par le mouvement.

[0004] Naturellement, les montres électroniques ont pu proposer des affichages variés, susceptibles d’être mis en œuvre aisément avec des écrans à cristaux liquides, par exemple. Notamment, en allumant et en éteignant des segments, certaines montres reproduisent les déplacements d’une aiguille. A priori, ces affichages ne peuvent être transposés aisément dans une montre mécanique.

[0005] On connaît des pièces d’horlogerie mécanique qui proposent des plots montés à rotation, proposant différentes faces d’affichage. Par exemple, le document WO 2008/144 948 propose un mode de réalisation permettant de simuler le déplacement d’une aiguille d’affichage. Pour ce faire, des plots sont disposés comme le sont habituellement les index d’affichage d’une pièce d’horlogerie. Le plot correspondant à l’information à afficher présente une surface spécifique, tandis que les autres plots présentent une surface uniforme. Par exemple, le plot signifiant l’information présente une face d’une couleur particulière, tandis que les autres plots présentent une autre couleur. Au passage à l’heure suivante, le plot spécifique actif pendant l’heure précédente est actionné, pour présenter la même couleur que les autres plots. Simultanément, le plot actif pendant la nouvelle heure est également actionné pour présenter une couleur spécifique. Ainsi, dans ce mode de réalisation, les plots sont actionnés au moins deux fois par période, et le résultat obtenu est identique à celui du déplacement d’une aiguille.

[0006] La présente invention a pour but de proposer un nouveau système d’affichage de l’heure pour montre mécanique ou électromécanique.

Divulgation de l’invention

[0007] De façon plus précise, l’invention concerne un système d’affichage tel que proposé à la revendication 1. Un mode de réalisation particulier fait l’objet de la revendication 2.

Brève description des dessins

[0008] L’invention apparaîtra en détails à la lecture de la description qui suit, faite en référence au dessin annexé dans lequel: <tb>La fig. 1<SEP>est une vue de dessus d’un affichage selon l’invention, <tb>les fig. 2 , 3 et 4<SEP>montrent différents plans du mécanisme, en vue de dessus, les fig. 3 et 4 illustrant le même plan, à deux moments du cycle de fonctionnement, <tb>les fig. 5 et 6<SEP>illustrent, dans deux plans différents, une variante du mécanisme selon l’invention

Mode(s) de réalisation de l’invention

[0009] Dans la présente demande, en l’absence d’autres précisions, le terme «heure» doit s’entendre de manière limitative, c’est-à-dire qu’il s’agit seulement de l’heure et non pas de l’heure courante, qui implique l’heure et la minute du temps courant.

[0010] Sur la fig. 1 , le système d’affichage selon l’invention est mis en œuvre dans une montre bracelet. Pour indiquer l’heure, douze secteurs 10 sont répartis régulièrement côté cadran. Les secteurs 10 sont répartis selon des directions radiales autour d’un centre géométrique, qui définit, de préférence, le centre de la montre. Les secteurs 10 sont de forme oblongue et pointent dans les directions habituelles des graduations permettant de lire l’heure sur un cadran 11, chaque secteur 10 étant donc séparé de 30° de son voisin.

[0011] Chaque secteur 10 est partagé en une première 12a et une deuxième 12b portions d’affichage distinctes. Plus précisément, les portions 12a et 12b se distinguent par leur apparence, qui est de préférence contrastée, comme on le comprendra plus loin. Il peut s’agir de différence de couleur, de traitement de surface, de décoration ... Les portions 12a et 12b sont séparées par un plan parallèle au cadran 11 qui contient l’axe longitudinal des secteurs 10 et qui, avantageusement, définit les portions de manière égale.

[0012] Chaque secteur 10 est monté mobile en rotation autour de son axe longitudinal, pour être entraîné par un dispositif d’entraînement qui sera décrit ultérieurement. Cependant, chaque secteur 10 occupe une position angulaire fixe en référence au centre géométrique.

[0013] Dans le mode de réalisation proposé au dessin, les secteurs 10 sont disposés par-dessus le cadran 11. Ce dernier peut présenter des zones de contraste 14 en regard des secteurs 10, afin que ceux-ci soient mieux visibles. Ces zones de contraste 14 peuvent être d’une couleur contrastée par rapport aux secteurs 10. Elles peuvent, en outre, être réalisées en relief, sous forme de creusures. Avantageusement, les creusures permettent que le niveau du cadran 11 soit situé sensiblement au milieu des secteurs 10. Cela participe à améliorer le découpage visuel des secteurs 10.

[0014] Grâce au mécanisme qui sera décrit ci-après, les secteurs 10 sont agencés de manière à ce que seule une des deux portions d’affichage 12a et 12b soit visible par un utilisateur. Ainsi, une première position illustrée sur la figue 1 montre que tous les secteurs 10 affichent leur première portion d’affichage 12a, en l’occurrence, une portion claire. Cette position correspond à midi. Un premier secteur 10, positionné à 1h, c’est-à-dire à 30° dans le sens des aiguilles d’une montre par rapport à la position verticale correspondant à 12h, est pivoté par le système d’entraînement de manière à ce que la deuxième portion d’affichage 12b soit visible, cette deuxième portion étant foncée. Cette position correspond à 13h (fig. 2 ). Puis, une heure après que le premier secteur a été actionné, un deuxième secteur 10 positionné à 2h est pivoté de manière à afficher la deuxième portion d’affichage. Cette position correspond à 14h. Ainsi de suite, les secteurs 10 successifs sont pivotés, jusqu’à ce que la deuxième portion d’affichage 12b de chacun soit visible, cette position correspondant à minuit.

[0015] Le cycle se poursuit de manière similaire, le premier secteur 10 positionné à 1h est pivoté par le système d’entraînement de manière à ce que la première portion d’affichage 12a claire soit à nouveau visible. Cette position correspond à 1h. Puis, une heure plus tard, le deuxième secteur 10 positionné à 2h est pivoté de manière à afficher la première portion d’affichage 12a. Cette position correspond à 2h. Ainsi de suite, les secteurs 10 successifs sont pivotés, jusqu’à ce que la première portion d’affichage de chacun soit visible, cette position correspondant à la position de la fig. 1 .

[0016] Avec un tel système d’affichage, le lecteur perçoit parfaitement l’heure affichée et lit très aisément l’information fournie. De plus, ce système permet de donner l’heure sur un format vingt-quatre heures, avec un affichage jour-nuit combiné. En outre, l’affichage suggère une idée de la notion de temps passé.

[0017] Nous allons maintenant décrire en référence aux fig. 2 à 4 , une première variante du dispositif d’entraînement permettant de faire pivoter les secteurs 10. Les secteurs 10 et le dispositif d’entraînement sont avantageusement disposés sur un bâti de type modulaire, bien qu’il soit également possible de les intégrer au mouvement. Comme le montre la fig. 2 , chaque secteur 10 comporte une tige 16, disposée selon l’axe longitudinal et portant, à son extrémité, un premier pignon 18. Le bâti est muni d’éléments de guidage assurant le maintien et le positionnement des tiges 16 et des secteurs 10.

[0018] Le premier pignon 18 est en prise avec un deuxième pignon 20, faisant partie d’un mobile 21 monté sur le bâti. Les premier 18 et deuxième 20 pignons sont ainsi disposés perpendiculairement et leur engrenage est avantageusement conique.

[0019] Le mobile 21 comporte également une roue 22, solidaire du deuxième pignon 20. Pour chaque secteur 10, un ressort-sautoir 24 coopère avec la roue 22, de manière à assurer son positionnement. Le ressort-sautoir 24 pourrait également coopérer avec l’un des pignons 18 ou 20, mais la denture de la roue 22 étant plane, comme on le comprendra ci-après, la coopération avec le ressort-sautoir 24 est plus favorable.

[0020] La roue 22 est agencée pour coopérer avec une crémaillère 26, située dans le plan de la roue 22. Cette dernière est dimensionnée de manière à ne coopérer simultanément qu’avec un seul mobile 21. La crémaillère 26 avance par saut et coopère avec un seul mobile 21 à chaque saut, selon un angle permettant au secteur 10 d’effectuer une rotation instantanée de 180°, c’est-à-dire que le pivotement des secteurs 10 se fait de manière rapide, comme le comprend parfaitement l’homme du métier.

[0021] Pour effectuer ce saut, la crémaillère 26 est montée solidaire sur une étoile 28 de douze dents, positionnée par un sautoir 29. Ce dernier permet de positionner l’étoile 28 et la crémaillère 26, en aidant la crémaillère 26 à terminer son déplacement et en assurant que le secteur 10 pivote précisément de 180°.

[0022] L’étoile 28 est entraînée par un accumulateur d’énergie, permettant d’entraîner l’étoile 28 et la crémaillère 26 par saut. Cet accumulateur d’énergie comporte une deuxième roue 30, entraînée par un mouvement horloger, et une came 32 liée en rotation avec jeu avec ladite deuxième roue 30. Plus précisément, la came 32 et la roue 30 sont libres sur leur axe. La came 32 comporte une fenêtre circulaire 34, dans laquelle s’engage un ergot 36 solidaire de la roue 30. Ainsi, la came 32 peut prendre de l’avance sur la roue, comme illustré sur la fig. 4 . Puis, lorsque la roue 30 a rattrapé la came 32, l’ergot 36 est en appui sur la paroi de la fenêtre circulaire 34 et la came 32 et la roue 30 sont solidaires en rotation.

[0023] La came 32 comporte au moins deux becs 38, l’un étant susceptible de coopérer avec l’étoile 28, tandis que l’autre peut agir sur un deuxième ressort-sautoir 40 que comporte l’accumulateur d’énergie. Dans l’exemple, la came 32 comporte deux becs 38 et elle est entraînée à raison de un tour toutes les deux heures. Au dessin, elle est entraînée depuis la roue des heures 37, deux fois plus petite que la roue 30. Naturellement, l’étoile 28 est indépendante de la roue des heures 37.

[0024] Les becs 38 comportent deux faces, l’une 38a progressive, pour soulever régulièrement le ressort, et une autre 38b, plus abrupte, pour recevoir l’action du deuxième ressort-sautoir 40 et agir sur l’étoile 28, comme on le détaillera ci-après. Pour éviter que le deuxième ressort-sautoir 40 frotte en permanence sur la came 32, une butée 42 est agencée de manière à limiter la course du ressort-sautoir 30, de sorte qu’il n’entre au contact de la came 32 qu’au niveau des becs 38.

[0025] Concrètement, la roue 30 entraîne, dans son mouvement, la came 32 qui soulève le deuxième ressort-sautoir 40 par la face 38a de l’un de ses becs. L’autre bec 38 avance entre deux dents de l’étoile 28, sans action sur elle. Avant un saut, le mécanisme est dans la position représentée sur la fig. 3 .

[0026] Lorsque le ressort franchit la pointe du bec 38, il retombe brusquement sur la face 38b du bec et restitue soudainement l’énergie accumulée, ce qui fait avancer instantanément la came 32. Dans ce déplacement, le deuxième bec fait avancer l’étoile 28 et la crémaillère 26 effectue son saut, qui permet de faire pivoter un des secteurs 10. Ensuite, la deuxième roue 30 poursuit son déplacement et rattrape la came 32. Le bec qui a actionné l’étoile 28 va soulever le deuxième ressort-sautoir 40 tandis que l’autre bec va actionner l’étoile 28 pour faire pivoter le secteur 10 suivant.

[0027] Ainsi est obtenu un dispositif d’entraînement pour actionner successivement les différents secteurs 10 du système d’affichage et obtenir un changement de la couleur des secteurs 10, chaque secteur 10 étant pivoté de manière instantanée.

[0028] Une deuxième variante du mécanisme d’entraînement est proposée aux fig. 5 et 6 . Les éléments communs aux deux variantes reprennent les mêmes numéros de référence. L’agencement des secteurs 10 est identique entre les deux variantes, avec la tige 16, disposée selon l’axe longitudinal et portant, à son extrémité, le premier pignon 18 en prise avec le deuxième pignon 20.

[0029] L’accumulateur d’énergie proposé est également identique à celui de la première variante.

[0030] La deuxième variante diffère de la première par les moyens de transmission de l’énergie de l’accumulateur aux secteurs 10 et par les moyens de positionnement de ces secteurs. Selon cette variante, ces deux fonctions sont réalisées par un mobile unique de transmission et de positionnement 50. Ce mobile 50 comporte une étoile 28 similaire à celle déjà décrite dans la première variante, c’est-à-dire qu’elle reçoit l’énergie transmise par la came 32 et qu’elle est positionnée par le sautoir 29, qui participe également à l’entraînement du mobile 50.

[0031] Le mobile 50 comporte encore, solidaire et coaxial de l’étoile 28, une planche 52 d’entraînement et de positionnement des secteurs 10. Cette planche 52 est comparable à une roue dentée, qui ne comporterait qu’un secteur denté 54, jouant la fonction de la crémaillère 26, par exemple comprenant deux dents consécutives, le reste de la périphérie de la roue étant circulaire, c’est-à-dire dépourvue de dent, définissant une surface sensiblement à mi-hauteur par rapport aux dents. Le secteur denté 54 est positionné et dimensionné pour engrener avec les roues 22 des différents secteurs 10. Plus précisément, lors d’un saut, la planche 52 étant entraînée comme le secteur 26 de la première variante, le secteur denté ne coopère qu’avec la roue 22 d’un seul secteur 10. En outre, la course du secteur denté et les rapports d’engrenage entre le secteur denté 54 et la roue 22 sont définis pour que le secteur 10 effectue précisément la rotation voulue, en l’espèce de 180°.

[0032] Après le saut et pour les autres secteurs n’ayant pas été actionnés, la périphérie circulaire dépourvue de dent de la planche 52, offre une surface d’arrêtage permettant de positionner et de maintenir en place les secteurs 10. En effet, cette surface est agencée de sorte que deux dents de la roue 22 viennent en appui simultané sur ladite surface, bloquant ainsi la rotation de la roue 22 et positionnant ainsi le secteur 10. Ce système est très avantageux, en supprimant les sautoirs 24, ce qui simplifie le système et diminue l’énergie nécessaire au saut.

[0033] A partir de ces systèmes, l’homme du métier peut envisager différentes variantes. Notamment, l’entraînement des différents secteurs 10 pourrait se faire de manière traînante, chaque secteur 10 devenant progressivement clair ou foncé, la progression permettant de lire les minutes écoulées dans l’heure, un peu à la manière d’une montre à une aiguille. On notera que, dans l’exemple proposé, l’affichage de la minute est réalisé par un disque disposé au centre du cadran 11, le disque étant entraîné de manière trainante en regard d’un index.

[0034] On peut également envisager de disposer les différents secteurs 10 sous un cadran, muni de fentes percées radialement de manière à laisser apparaître les secteurs 10. Dans un tel cas, en fonction de la dimension des fentes, les secteurs 10 peuvent être munis d’un nombre de portions d’affichage plus grand que deux, offrant alors davantage de souplesse au niveau des possibilités d’affichage. On pourrait également apposer sur chacune des portions d’affichage le chiffre correspondant à l’heure affichée.

[0035] D’autres variantes sont encore possibles. On peut ainsi afficher les minutes au moyen de douze secteurs représentant chacun des tranches de cinq minutes, ou de six secteurs représentant chacun des tranches de dix minutes, les heures peuvent alors être affichées par disque, au centre du mouvement, à la place des minutes dans l’exemple proposé ci-dessus. Un entraînement traînant des secteurs peut alors permettre une lecture précise des minutes, dans les intervalles de cinq minutes séparant deux rotations complètes de secteurs. Un système semblable peut être utilisé pour indiquer les mois de l’année. On pourra encore envisager d’implémenter deux niveaux différents pour afficher, au moyen de deux séries de secteurs, deux informations différentes. Naturellement, ces informations ne sont pas nécessairement affichables en douze secteurs, d’autres fractions étant possibles. Ainsi, plus généralement, le système d’affichage selon l’invention, peut être utilisé pour afficher une information horaire de période T, comprenant N secteurs 10 comprenant chacun des portions d’affichage de x types distincts, le dispositif d’entraînement étant agencé de manière à faire pivoter un secteur 10, pour rendre visible à intervalle de temps de T/(xN), l’une seulement des portions d’affichage distincts. En effet, qu’il s’agisse d’un entraînement traînant ou instantané, lorsque le système d’entraînement a terminé d’actionner un secteur, c’est-à-dire tous les T/(xN) temps, seule une portion d’affichage de ce secteur est visible. Le dispositif d’entraînement agit consécutivement sur les différents secteurs, mais x fois par période, de sorte que la durée est de 2T/x pour rendre visibles puis invisibles N portions d’affichage d’un type distinct. Cela vaut pour des secteurs fractionnés en deux ou plus portions d’affichage. Cet affichage permet ainsi de donner, outre l’information visée, une information supplémentaire sur la durée. Cette information est perçue de manière subjective, par la proportion des secteurs de couleur différente. Il s’agit d’une information différente de l’information horaire ponctuelle donnée par un affichage traditionnel, tel qu’une aiguille ou par un affichage reproduisant le déplacement d’une aiguille.

[0036] L’homme du métier pourra encore proposer un dispositif d’entraînement rétrograde, agencé pour revenir brusquement dans une position initiale déterminée. Ainsi, à partir de cette position initiale dans laquelle la première portion d’affichage des secteurs est visible, le dispositif d’entraînement actionne un à un les secteurs et les fait pivoter à intervalle déterminé, afin d’afficher l’information horaire voulue. Lorsque tous les secteurs ont été retournés et présentent leur deuxième portion d’affichage, le dispositif d’entraînement revient brusquement à sa position initiale, de sorte que tous les secteurs affichent à nouveau la première portion d’affichage.

Claims (13)

1. Système d’affichage d’une information horaire de période T, comprenant N secteurs (10) répartis régulièrement dans un plan et comprenant chacun des portions d’affichage de x types distincts, lesdits secteurs (10) étant répartis selon des directions radiales autour d’un centre géométrique, caractérisé en ce que chaque secteur (10) est mobile en rotation autour de son axe longitudinal et occupe une position angulaire fixe en référence au centre géométrique, et en ce qu’un dispositif d’entraînement est agencé de manière à faire pivoter un secteur (10) pour rendre visible, à intervalle de temps de T/(xN), l’une seulement des portions d’affichage, le dispositif d’entraînement agissant consécutivement sur lesdits secteurs (10) x fois par période, de sorte que la durée est de 2T/x pour rendre visibles puis invisibles N portions d’affichage d’un type distinct.

2. Système d’affichage selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’information horaire indiquée est l’heure, et en ce que T = 24h et N = 12.

3. Système d’affichage de l’heure selon la revendication 2, caractérisé en ce que x = 2 et en ce que ledit plan partage lesdits secteurs (10) en une première (12a) et une deuxième (12b) portions d’affichage distinctes, et en ce que le dispositif d’entraînement est agencé de manière à faire passer, à chaque heure, la première et la deuxième portion d’affichage d’un secteur d’un côté et de l’autre dudit plan.

4. Système d’affichage selon l’une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que lesdites premières (12a) et deuxièmes (12b) portions d’affichage sont égales et les secteurs (10) effectuent une rotation de 180° à chaque pivotement.

5. Système d’affichage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif d’entraînement est de type instantané.

6. Système d’affichage selon la revendication 5, caractérisé en ce que le dispositif d’entraînement comporte un accumulateur d’énergie et une crémaillère (26) agencée pour avancer par saut sous l’action de l’accumulateur, ladite crémaillère (26) étant positionnée et dimensionnée de manière à ne coopérer qu’avec un secteur (10) à chaque saut.

7. Système d’affichage selon la revendication 6, caractérisé en ce que l’accumulateur d’énergie comporte une roue (30) entraînée par un mouvement horloger, une came (32) liée en rotation avec jeu avec ladite roue, un ressort-sautoir (40) coopérant avec la came (32) de manière à emmagasiner de l’énergie et à la restituer soudainement pour faire avancer la came (32).

8. Système d’affichage selon la revendication 7, caractérisé en ce que la came (32) est agencée pour agir chaque heure sur une étoile (28) de douze, solidaire de la crémaillère (26).

9. Système d’affichage selon la revendication 6, caractérisé en ce que la crémaillère (26) est agencée à la périphérie d’une planche (52), le reste de la périphérie de la planche étant circulaire, c’est-à-dire dépourvue de dent, définissant une surface d’arrêtage.

10. Système d’affichage selon l’une des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que chaque secteur (10) est solidaire d’un premier pignon (18), en prise avec un deuxième pignon (20), ledit deuxième pignon (20) faisant partie d’un mobile (21) agencé pour coopérer avec la crémaillère (26).

11. Système d’affichage selon les revendications 9 et 10, dans lequel ledit mobile (21) comporte également une deuxième roue (22), caractérisé en ce que ladite surface d’arrêtage est agencée de sorte que deux dents de la deuxième roue (22) viennent en appui simultané sur ladite surface, bloquant ainsi la rotation de la roue (22) et positionnant ainsi le secteur 10.

12. Système d’affichage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits secteurs (10) sont disposés sur un cadran (11) comportant des zones de contraste (14) disposées en regard desdits secteurs (10).

13. Système d’affichage selon la revendication 12, caractérisé en ce que lesdites zones de contraste (14) sont réalisées en relief.