CH702421A2 - Mouvement d'horlogerie muni d'une alarme vibrante. - Google Patents

Mouvement d'horlogerie muni d'une alarme vibrante. Download PDF

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CH702421A2
CH702421A2 CH19982009A CH19982009A CH702421A2 CH 702421 A2 CH702421 A2 CH 702421A2 CH 19982009 A CH19982009 A CH 19982009A CH 19982009 A CH19982009 A CH 19982009A CH 702421 A2 CH702421 A2 CH 702421A2
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Jean-Jacques Born
Cedric Nicolas
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Swatch Group Res & Dev Ltd
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    • G04HOROLOGY
    • G04BMECHANICALLY-DRIVEN CLOCKS OR WATCHES; MECHANICAL PARTS OF CLOCKS OR WATCHES IN GENERAL; TIME PIECES USING THE POSITION OF THE SUN, MOON OR STARS
    • G04B5/00Automatic winding up
    • G04B5/02Automatic winding up by self-winding caused by the movement of the watch
    • G04B5/10Automatic winding up by self-winding caused by the movement of the watch by oscillating weights the movement of which is not limited
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    • GPHYSICS
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    • G04BMECHANICALLY-DRIVEN CLOCKS OR WATCHES; MECHANICAL PARTS OF CLOCKS OR WATCHES IN GENERAL; TIME PIECES USING THE POSITION OF THE SUN, MOON OR STARS
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Abstract

L’invention concerne un mouvement d’horlogerie (1) comprenant une source d’énergie (36) couplée à une masse oscillante par une première chaîne cinématique pour le remontage automatique du mouvement (1) le mouvement d’horlogerie (1), étant caractérisé en ce que la source d’énergie (36) est également couplée à un dispositif d’actionnement (41) et un élément vibrant par une deuxième chaîne cinématique (4) pour former un mécanisme d’alarme vibrante pouvant être déclenché à un horaire prédéterminé. Dans une forme de réalisation préférée, l’élément vibrant est la masse oscillante. L’invention concerne également une montre comprenant un boîtier et un tel mouvement d’horlogerie.

Description

[0001] L’invention concerne les mouvements d’horlogerie comportant des mécanismes d’alarme ou de réveil, et en particulier de tels mouvements à remontage automatique comportant de tels mécanismes d’alarmes vibrantes, ces mouvements étant destinés à équiper des montres-bracelets, des montres de poche ou analogues.
[0002] Une montre bracelet commercialisée par la société Jaeger Lecoultre sous la référence «Master Grand Réveil» comprend un mécanisme de réveil permettant à une alarme de se déclencher automatiquement à un horaire prédéfini par l’utilisateur. Cette fonction réveil est assurée par un mécanisme relié au mouvement qui comprend un barillet indépendant, un système de réglage permettant de programmer l’heure de sonnerie, un système de déclenchement relié au rouage de finissage du mouvement et actionnant le réveil à l’heure prévue, et d’une sonnerie pour avertir le porteur. La sonnerie comprend d’une part un timbre sur lequel un marteau vient frapper afin de générer un signal sonore et d’autre part des moyens faisant vibrer la montre sans générer de signal sonore audible. Un commutateur permet de sélectionner le déclenchement soit d’une alarme sonore, soit d’une alarme silencieuse vibrante.
[0003] Une telle montre présente cependant des inconvénients. En effet, le mécanisme de réveil nécessite une source d’énergie supplémentaire, et comprend des éléments spécifiques au mode de fonctionnement du mécanisme en mode d’alarme silencieuse qui augmente la complexité et l’encombrement de la structure. De plus l’amplitude de la vibration est limitée.
[0004] La présente invention a pour but principal de remédier à un ou plusieurs de ces inconvénients de l’art antérieur susmentionné en fournissant un mouvement d’horlogerie à remontage automatique utilisant avantageusement l’énergie stockée par le barillet d’un mouvement de base à remontage automatique pour actionner un mécanisme d’alarme.
[0005] La présente invention a également pour but de fournir un mouvement d’horlogerie à remontage automatique comportant un mécanisme d’alarme vibrante silencieuse utilisant avantageusement des éléments du mouvement et permettant de produire une vibration de forte amplitude.
[0006] Un autre but de l’invention est de fournir un mouvement d’horlogerie comprenant un tel dispositif d’alarme présentant une conception particulièrement simple et peu coûteuse à mettre en œuvre dans le mouvement.
[0007] A cet effet l’invention concerne un mouvement d’horlogerie 1 comprenant une source d’énergie 36 couplée à une masse oscillante 2 par une première chaîne cinématique 3 pour le remontage automatique du mouvement 1, le mouvement d’horlogerie 1 étant caractérisé en ce que la source d’énergie 36 est également couplée à un dispositif d’actionnement 41 et un élément vibrant 42 par une deuxième chaîne cinématique 4 pour former un mécanisme d’alarme vibrante pouvant être déclenché à un horaire prédéterminé.
[0008] Le mécanisme d’alarme vibrante obtenu présente l’avantage d’être simplifié et de ne pas requérir de source d’énergie dédiée. Il en résulte un gain de place pour loger d’autres modules dans le boitier de la montre, comme par exemple un module chronographe, sans nécessiter d’augmentation du calibre de la montre. Par ailleurs, l’utilisation de la masse oscillante comme élément vibrant selon un mode de réalisation préférentiel de l’invention procure des vibrations d’une plus grande amplitude qu’avec un élément vibrant traditionnel, d’une part, et diminue d’autre part parallèlement le nombre de pièces à monter, tout comme le fait de réutiliser de nombreuses pièces du rouage de remontage, selon une autre variante préférentielle. Il en résulte un assemblage plus facile et une diminution des coûts de fabrication pour une montre comportant un tel mouvement.
[0009] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront clairement de la description ci-après, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: <tb>- la fig. 1<sep>est une vue de dessus du mouvement de la fig. 1 formant une alarme vibrante selon un mode de réalisation préférentiel de l’invention, en coupe au niveau du pignon de masse; <tb>- la fig. 2<sep>est une vue de dessus du dispositif selon le mode de réalisation préférentiel de l’invention, avec la masse oscillante assemblée; <tb>- la fig. 3<sep>est une vue en coupe du dispositif selon la ligne lll-lll de la fig. 2;
[0010] La fig. 1 représente une vue de dessus d’un mouvement d’horlogerie 1 d’une montre bracelet selon une variante préférentielle de l’invention. Le mouvement d’horlogerie 1 proposé associe un mécanisme d’alarme vibrante à un mouvement d’horlogerie comprenant un mécanisme de remontage automatique, connu en soi de l’homme du métier. Ce mécanisme de remontage automatique du mouvement 1 utilise la rotation d’une masse oscillante 2 - visible plus loin sur les fig. 2 et 3 pour stocker de l’énergie mécanique dans un barillet 36 par l’intermédiaire d’un rouage 31, 32, 34 constituant une chaîne cinématique 3 qui engrène sur le pignon de masse 21 de la masse oscillante 2 - représentée sur la fig. 2-lequel forme une roue dentée. Grâce au décalage du centre de gravité de la masse oscillante 2 par rapport à son axe de rotation, qui est aussi celui du pignon de masse 21, les mouvements du poignet de l’utilisateur induisent une rotation de cette masse oscillante 2 par rapport au boîtier de la montre; cette rotation de la masse oscillante 2 entraîne celle de la roue à rochet 33 du barillet 36, à la sortie de la chaîne cinématique 3. La rotation de la roue à rochet 33 remonte le ressort à l’intérieur du barillet 36 et stocke ainsi de l’énergie mécanique qui sera distribuée vers un rouage de finissage 7, non représenté sur cette figure mais visible sur la fig. 3, qui engrène sur les dents du barillet 36. Selon le mode de réalisation préférentiel illustré sur la fig. 1, ce mécanisme de remontage est du type à remontage dans un seul sens, grâce à une roue inverseuse 31 classique, telle que décrite par exemple aux pages 35-37 de l’ouvrage «La montre Suisse à remontage automatique» de B. Humbert, et dont le fonctionnement sera expliqué plus loin. Les mobiles 32 et 34 sont des mobiles de réduction comportant chacun une roue et un pignon solidaires et coaxiaux, ils visent à établir un rapport d’engrenage adéquat pour ajuster la vitesse de rotation à obtenir à la sortie du rouage 3 en fonction de celle du pignon de masse 21. Les roues et pignons de tous les mobiles du rouage sont illustrés par la fig. 3, qui permet de bien visualiser l’engrenage des différents éléments les uns sur les autres.
[0011] Comme représenté sur la fig. 2, la masse oscillante 2 est montée à rotation sur un support 5 fixé à une platine 6, elle-même fixée dans le boîtier de la montre. La roue d’inversion 31 est également montée à rotation sur le support 5, qui présente des découpes adéquates de sorte que le pignon de masse 21 de la masse oscillante 2 s’engrène avec une première denture 311 de la roue d’inversion 31, tandis qu’une deuxième denture 312 de la roue d’inversion 31 s’engrène avec la roue du mobile de réduction 32. Ces premier et deuxième mobiles, non visibles sur la fig. 2, sont visibles sur la fig. 3. La roue d’inversion 31 forme une «roue libre»: dans un premier sens de rotation de la masse oscillante 2, la première denture du premier mobile 311 de la roue d’inversion 31 est accouplée à la deuxième denture du deuxième mobile 312 de cette roue d’inversion, alors que dans le deuxième sens de rotation de la masse oscillante 2, la première denture 311 de la roue d’inversion 31 est désaccouplée de la deuxième denture 312. La roue inverseuse consiste en un système à cliquet comprenant des tenons sur lesquels sont montés des bras 313 fixés sur le premier mobile 311, partiellement visibles sur la fig. 1 et visibles également sur la vue en coupe de la fig. 3- tandis que des butées sont formées à la périphérie du deuxième mobile 312, qui est aussi solidaire d’un moyeu en étoile sur son axe de rotation. Les bras du cliquet 313 coopèrent avec le moyeu et les butées (non visibles sur la fig. 1) de telle sorte qu’elles entraînent en rotation le deuxième mobile pour le sens de rotation S1 de la masse oscillante 2, et décliquètent dans le sens de rotation inverse S2.
[0012] Le mobile de réduction 32 engrenant avec la roue inverseuse 31 est monté à rotation par rapport au support 5; il comprend un pignon 322 et une roue de réduction 321, visibles tous deux sur la fig. 3. La roue de réduction 321 s’engrène avec une roue 341 d’un autre mobile de réduction 34, aussi appelée roue entre-rochet, montée à rotation sur un pont 35 solidaire de la platine 6. La roue 341 engrène avec la roue à rochet 33 qui permet de remonter le ressort du barillet 36.
[0013] Comme illustré sur la fig. 3, qui constitue une coupe selon la ligne lll-lll de la fig. 2, la roue à rochet 33 du barillet 36 est montée à rotation par rapport au pont 35, mais solidaire en rotation par rapport au moyeu du barillet 36, et qui engrène avec le pignon 342 du deuxième mobile de réduction 34 pour le remontage automatique du mouvement. Toutefois, un remontage manuel du barillet 36 est également possible par l’intermédiaire de la roue de remontage 371, qui engrène également avec la roue à rochet 33. La roue de remontage 371 est montée à rotation par rapport au pont 35 et peut être mise en rotation par l’utilisateur qui veut effectuer un remontage manuel de la montre par actionnement d’une tige ou d’une couronne munie d’une molette de préhension extérieure 372. L’énergie stockée dans le ressort (non illustré) du barillet 36 peut par conséquent être obtenue soit grâce à la rotation de la masse oscillante 2, soit par remontage manuel, le dispositif de remontage manuel 37 étant formé par la molette 372 et la roue de remontage 371. Cette dernière est cachée sur la fig. 2par la masse oscillante 2.
[0014] Le mouvement 1 selon l’invention comprend également un mécanisme d’alarme vibrante, qui utilise la même source d’énergie 36 que celle du mouvement automatique 1, ainsi qu’une chaîne cinématique 4 pourvue d’un dispositif d’actionnement 41, visible sur les fig. 1et 2, et un élément vibrant 42. Le dispositif d’actionnement 41 du dispositif d’alarme vibrante est formé selon la variante illustrée par un cliquet 411 et un ressort 412 qui permettent de verrouiller le barillet 36 en rotation en dehors des horaires d’alarme grâce à la compression du cliquet 411 sur la denture d’un des mobiles du rouage 4 par l’intermédiaire du ressort 412, mais de libérer cette denture précisément lors du déclenchement de l’alarme à un horaire déterminé, de préférence réglable par l’utilisateur. Lorsque l’alarme se déclenche à un horaire prédéfini, le cliquet 411 pivote pour libérer la denture d’un des mobiles du rouage de la chaîne cinématique 4 et ainsi restituer l’énergie stockée dans le barillet 36. Un dispositif de commande, non représenté, permet de faire pivoter le cliquet 411 entre une position de verrouillage, en dehors de l’horaire l’alarme, et une position de dégagement durant l’horaire d’alarme.
[0015] Selon le mode de réalisation préférentiel illustré par les fig. 1 à 3, l’élément vibrant 42 du mécanisme d’alarme vibrante est la masse oscillante 2. Cet élément est par conséquent référencé 2/42 sur les fig. 2 et 3pour indiquer que le même élément structurel correspond à deux éléments logiques distincts. Cette configuration permet de maximiser l’amplitude des vibrations sans requérir d’élément additionnel au mouvement, et ainsi économiser de la place. La masse oscillante 2 est tour à tour menante ou menée lorsqu’elle agit comme élément vibrant 42. L’élément vibrant 42 du mécanisme d’alarme vibrante, formé par la masse oscillante 2, est destiné à générer une vibration détectable au poignet de l’utilisateur; lorsque la montre repose sur une surface dure, les vibrations générées par le mécanisme d’alarme feront sautiller la montre ce qui provoquera un bruit lors des chocs avec cette surface.
[0016] La source d’énergie utilisée pour alimenter le mécanisme d’alarme vibrante et le rouage de finissage 7, constituée par le barillet 36 commun aux deux chaînes cinématiques 3 et 4, est ici purement mécanique Toutefois, il est possible d’envisager une autre source d’énergie, par exemple électrique ou électromécanique, pour alimenter le dispositif d’alarme vibrante de l’invention, et/ou l’affichage normal de l’heure. Il est par exemple possible d’appliquer l’invention à un mécanisme de type ETA Autoquartz, dans lequel l’énergie mécanique de la masse oscillante est utilisée pour alimenter une génératrice, couplée à un accumulateur qui fournit de l’énergie électrique à un moteur de type Lavet.
[0017] Selon le mode de réalisation préférentiel illustré sur les fig. 1 à 3, les première et deuxième chaînes cinématiques 3,4 ont au moins un élément en commun en dehors du barillet 36. Selon la variante illustrée, tous les éléments de la chaîne cinématique 3, à savoir la roue inverseuse 31, et les roues de réduction 32,34 sont également communes à la chaîne cinématique 4 remontant du barillet 36 à la masse oscillante 2, qui est l’élément vibrant 42 du mécanisme d’alarme. En d’autres termes, selon le mode de réalisation illustré, les chaînes cinématiques 3 et 4 sont identiques, de telle sorte que tous les mobiles de la chaîne de remontage automatique peuvent être réutilisés par le mécanisme d’alarme vibrante sans requérir de mobile additionnel. On pourra toutefois remarquer que, contrairement à un mécanisme de remontage usuel, il n’y a pas de cliquet disposé sur la roue de couronne 37 afin de permettre le stockage de l’énergie dans le barillet 36. Ce cliquet a été remplacé par le cliquet 411, agissant ici sur la roue inverseuse 31, mais qui pourrait également agir, selon d’autres variantes non représentées, sur n’importe quel élément du rouage de la première chaîne cinématique 3 de remontage, comme par exemple la roue de rochet 33, ou l’une ou l’autre de roues de réduction 32,34. Le cliquet 411 selon l’invention a par conséquent une double vocation: hormis le déclenchement du mécanisme d’alarme vibrante, il agit sur le mécanisme de remontage pour permettre le stockage de l’énergie dans le barillet 36, et remplace ainsi un cliquet traditionnel de barillet.
[0018] Selon une variante préférentielle de l’invention, le mécanisme d’alarme vibrante qui utilise la même chaîne cinématique que celle du remontage du mouvement, entraîne la masse oscillante 2 formant l’élément vibrant 42 du mécanisme d’alarme dans le sens de rotation «libre», c’est-à-dire n’actionnant pas le remontage du mouvement. Lorsque l’énergie emmagasinée dans le barillet 36 est libérée par le cliquet 411, les éléments du rouage 31, 32, 33, 34 de la première chaîne cinématique 3 sont entraînés dans le sens inverse de celui observé lors du remontage du barillet par la masse oscillante 2 lorsque ces mêmes éléments sont considérés comme faisant partie de la deuxième chaîne cinématique 4. En effet, tandis que la première chaîne cinématique 3 actionne depuis le pignon de masse 21 la roue inverseuse 31, dont la rotation du premier mobile 311 entraîne celle du deuxième mobile 312, engrenant la première roue de réduction 32, puis la roue entre-rochet 34 et enfin la roue de rochet 33 pour remonter le ressort du barillet 36 pour un sens de rotation S1 du pignon de passe, la deuxième chaîne cinématique part de la roue de rochet 33 en sens inverse vers la roue entre-rochet 34 puis la roue de réduction 33 vers la roue inverseuse 31, qui entraîne cette fois le premier mobile 311 depuis le deuxième mobile 312 pour finalement engrener sur le pignon de masse 21, entraîné dans un sens de rotation S2 opposé à S1. La réflexion ci-dessus s’applique également à la roue de couronne 371, qui est entraînée dans un premier sens de rotation lors du remontage du mouvement 1 et dans un sens opposé lors que la roue de rochet 33 libère l’énergie du «barillet vers l’éléments vibrant 42 formé par la masse oscillante 2.
[0019] La vue en coupe du mouvement selon la fig. 3, illustrant une variante préférentielle de l’invention selon laquelle les deux chaînes cinématiques 3 et 4 sont confondues, permet de mieux visualiser l’engrenage des différents éléments du rouage commun à ces deux chaînes cinématiques 3,4. On peut ainsi voir le rouage partant de la masse oscillante 2 et engrenant sur le premier mobile 311 de la roue inverseuse 31, qui entraîne le deuxième mobile 312 et le pignon 314 coaxial à ce deuxième mobile 312, qui lui-même engrène avec le mobile de réduction 32, dont le pignon 322 situé au-dessus de la roue 321 engrenée entraîne en rotation la roue 341 du deuxième mobile de réduction 34, dont le pignon 342 inférieur engrène avec la roue à rochet. 33, laquelle remonte le ressort du barillet 36. L’énergie est libérée vers le rouage de finissage 7, tandis que le cliquet de retenue d’énergie dans le barillet 36, formé selon l’invention par le cliquet 411 de déclenchement du mécanisme d’alarme vibrante, n’est pas représenté, pour des questions de lisibilité. On distingue également la platine 6 sur laquelle sont placés tous les éléments du rouage ainsi que le pont 35 et le support 5 de la masse oscillante 2. Le même rouage 33, 342, 341, 322, 321, 314, 312, 311, 21 est utilisé en sens inverse depuis la roue de rochet 33 pour actionner la rotation de la masse oscillante agissant comme élément vibrant 42. La chaîne cinématique 4 permettant de transformer l’énergie du barillet 36 en rotation de la masse oscillante 2 remonte le même rouage 3 que celui utilisé pour le remontage du barillet 36. Il n’est ainsi pas nécessaire de placer un autre rouage partant de la denture du barillet 36 en série au rouage du finissage 7 pour le mécanisme d’alarme vibrante selon l’invention.
[0020] La variante préférentielle du mouvement d’horlogerie selon l’invention contient de plus un dispositif de limitation de durée d’actionnement d’alarme 43, qui fixe un seuil maximal de prélèvement de l’énergie au barillet 36 alimentant à la fois le rouage de finissage 7 et le mécanisme d’alarme vibrante, de telle sorte que le déclenchement ce dernier n’ait pas d’influence néfaste sur le bon fonctionnement du mouvement en n’altérant pas ainsi sa réserve de marche de manière trop néfaste.
[0021] Comme illustré sur la fig. 1, ce dispositif de limitation de durée d’actionnement d’alarme 43 comprend selon une variante préférentielle de l’invention une roue 432 qui engrène avec un des éléments de la deuxième chaîne cinématique 4, comme par’ exemple la roue de réduction 32, commune aux deux chaînes cinématiques 3,4 selon la variante illustrée, et un deuxième cliquet 431 qui engrène avec cette roue 432. Toutefois, lorsque le dispositif de limitation de durée d’actionnement d’alarme 43 engrène avec un élément commun à la chaîne cinématique de remontage 3 et la deuxième chaîne cinématique du mécanisme d’alarme vibrante 4, comme c’est le cas pour le mode de réalisation illustré, on doit s’assurer qu’il est inactif lors du remontage du barillet 36 par ladite masse oscillante 2 et bloquant lors du déclenchement de l’alarme. Ceci pourrait être réalisé par un agencement particulier du deuxième cliquet 431 et de l’encoche dans la roue 432, par exemple avec des formes obliques pour ne permettre Pencliquetage que dans un seul sens.
[0022] Un inconvénient du mécanisme de limitation selon la variante décrite ci-dessus est qu’il permet certes d’établir une borne supérieure de la durée d’alarme, mais jamais de borne inférieure. Il est ainsi tout à fait possible que le cliquet 431 se trouve très près de l’encoche lors du déclenchement de l’alarme, et que dans cette configuration l’alarme soit stoppée quasiment immédiatement après son déclenchement. C’est pourquoi, selon une variante non illustrée, la roue 432 pourrait également être constituée de deux mobiles couplés en rotation similairement à une roue inverseuse, le premier mobile étant solidaire de l’encoche dans laquelle viendrait se loger le cliquet 431, tandis que le deuxième mobile engrènerait avec un des éléments communs aux deux chaînes cinématiques 3,4, comme par exemple la roue de réduction 32. Si le mobile de la roue 432 engrenant avec les chaînes cinématiques est agencé de telle sorte qu’il décliquète lors du remontage du barillet 36, il sera alors entraînant lors de l’actionnement de l’alarme et il suffira de provoquer le décliquetage du cliquet 431 lors du déclenchement de l’alarme pour permettre le débloquage de la roue de limitation 432. De cette façon, la rotation de la roue de limitation 432 serait non seulement limitée, mais égale en permanence à une et une seule révolution complète de cette roue de limitation 432 lors du déclenchement de l’alarme. Ainsi, la durée de l’alarme serait identique pour chaque déclenchement d’alarme, la durée de l’alarme étant alors uniquement déterminée par le nombre de dents de la roue de limitation 432.
[0023] On pourrait ainsi configurer par ailleurs les rapports d’engrenage des différents éléments des chaînes cinématiques 3, 4, en combinaison avec le mécanisme de limitation de durée de l’alarme 43 et en particulier le nombre de dents de la roue de limitation 432, de telle sorte que le fonctionnement de l’alarme soit limité à un tour de barillet 36 ou toute autre unité déterminée par l’homme du métier correspondant à une énergie suffisante pour générer des vibrations pendant une durée suffisante, de l’ordre d’une dizaine de secondes, sans pour autant vider indûment le barillet 36 en lui prélevant une énergie trop importante. Cette énergie peut également correspondre à une fraction de tour de barillet ou un nombre donné de tours de barillet, selon que le constructeur du mécanisme privilégie la durée de l’alarme au détriment de la réserve de marche restante. On pourra à cet effet considérer que l’utilisateur d’une montre munie d’un mécanisme d’alarme vibrante selon l’invention aura toujours tendance à remonter sa montre à chaque fin de mécanisme d’alarme, de telle sorte que même un arrêt de la montre après le déclenchement de l’alarme ne serait pas dommageable pour son utilisateur.
[0024] Selon ce mode de réalisation utilisant un mécanisme de limitation de durée de fonctionnement d’alarme 43, pour lequel on souhaite que le mécanisme ne soit actionné que pendant une durée correspondant à une seule rotation de la roue 432 de limitation, il serait nécessaire de coupler le deuxième cliquet 431 de limitation de la durée d’alarme au premier cliquet 411 de verrouillage du mécanisme d’alarme vibrante. En effet, si l’un ou l’autre de ces cliquets 411,431 n’est pas libéré, il sera impossible se restituer l’énergie du barillet 36 vers la masse oscillante 2 formant l’élément vibrant 42 du mécanisme d’alarme vibrante. Un tel couplage pourra être réalisé par une tige 44 solidaire des deux cliquets 411,431 représentée sur la figure 1. L’homme du métier comprendra toutefois que cette caractéristique de couplage pourra être réalisée indépendamment du choix de la durée maximale d’activation de l’alarme, en particulier si cette durée est simplement bornée mais pas nécessairement toujours égale, comme par exemple si la roue de limitation 432 n’est constituée que d’un seul mobile et avec un Pencliquetage asymétrique, c’est-à-dire passant pour le remontage du barillet 36 par la masse oscillante 2, mais bloquant pour l’enclenchement du mécanisme d’alarme vibrante dans le sens inverse de la même chaîne cinématique 3,4.
[0025] L’homme du métier comprendra que les variantes décrites ci-dessus sont données à titre d’exemple et ne doivent en aucun cas être interprétées comme limitatives. L’invention concerne également une montre, par exemple une montre bracelet, comprenant un boîtier, et un mouvement d’horlogerie selon l’un des modes de réalisation décrits précédemment logé dans ledit boîtier.
LISTE DES REFERENCES
[0026] <tb>1<sep>Mouvement <tb>2<sep>Masse oscillante <tb>21<sep>Pignon de masse <tb>211<sep>Axe de rotation du pignon de masse <tb>3<sep>Chaîne cinématique pour le remontage automatique <tb>31<sep>Roue d’inversion <tb>311<sep>Premier mobile de la roue d’inversion <tb>312<sep>Deuxième mobile de la roue d’inversion <tb>313<sep>Cliquets fixés sur le premier mobile de la roue d’inversion <tb>314<sep>Pignon du deuxième mobile de la roue d’inversion <tb>32<sep>Premier mobile de réduction <tb>321<sep>Roue du mobile de réduction <tb>322<sep>Pignon du mobile de réduction <tb>33<sep>Roue à rochet du barillet 36 <tb>34<sep>Deuxième mobile de réduction (roue entre rochet) <tb>341<sep>Roue du deuxième mobile de réduction <tb>342<sep>Pignon du deuxième mobile de réduction <tb>35<sep>Pont solidaire de la platine <tb>36<sep>Barillet du mouvement automatique <tb>37<sep>Mécanisme de remontage manuel du barillet 36 <tb>371<sep>Roue de couronne pour le remontage du barillet 36 <tb>372<sep>Tige de remontage du barillet 36 <tb>4<sep>Chaîne cinématique pour le mécanisme d’alarme vibrante <tb>41<sep>Dispositif d’actionnement de l’alarme vibrante <tb>411<sep>Cliquet <tb>412<sep>Ressort <tb>42<sep>Elément vibrant du mécanisme d’alarme vibrante <tb>43<sep>Dispositif de limitation de la durée d’actionnement de l’alarme vibrante <tb>431<sep>Roue de limitation de la durée d’actionnement de l’alarme vibrante <tb>432<sep>Cliquet de limitation de la durée d’actionnement de l’alarme vibrante <tb>44<sep>Tige de couplage des cliquets 411,431 <tb>5<sep>Support de la masse oscillante <tb>6<sep>Platine <tb>7<sep>Rouage de finissage

Claims (15)

1. Mouvement d’horlogerie (1) comprenant une source d’énergie (36), ladite source d’énergie (36) étant couplée à une masse oscillante (2) par une première chaîne cinématique (3) pour le remontage automatique 5 dudit mouvement (1); ledit mouvement d’horlogerie (1) étant caractérisé en ce que ladite source d’énergie (36) est également couplée à un dispositif d’actionnement (41) et un élément vibrant (42) par une deuxième chaîne cinématique (4) pour former un mécanisme d’alarme vibrante pouvant être déclenché à un horaire prédéterminé.
2. Mouvement d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément vibrant (42) dudit mécanisme d’alarme vibrante est ladite masse oscillante (2).
3. Mouvement d’horlogerie selon la revendication précédente, ladite deuxième chaîne cinématique (4) ayant au moins un élément 5 commun avec ladite première chaîne cinématique (3).
4. Mouvement d’horlogerie (1) selon l’une des revendications précédentes, ladite source d’énergie étant un barillet (36) pouvant être remonté à l’aide d’un mécanisme de remontage manuel (37).
5. Mouvement d’horlogerie (1) selon la revendication 2, ledit mécanisme d’alarme vibrante étant verrouillé en rotation par un premier cliquet (411) en dehors des horaires d’alarme, et libéré en rotation lors du déclenchement de l’alarme.
6. Mouvement d’horlogerie (1) selon l’une des revendications 4 ou 5, ledit premier cliquet (411) agissant sur un des éléments du rouage (31, 32, 33, 34) de ladite première chaîne cinématique (3).
7. Mouvement d’horlogerie (1) selon l’une des revendications précédentes, ladite deuxième chaîne cinématique (4) étant identique à la première chaîne cinématique (3).
8. Mouvement d’horlogerie selon la revendication 7, l’énergie emmagasinée dans la source d’énergie (36) actionnant les éléments du rouage (31, 32, 33, 34) de la chaîne cinématique (3,4) dans le sens inverse de celui observé lors du remontage de ladite source d’énergie (36) par ladite masse oscillante (2).
9. Mouvement d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il contient de plus un dispositif de limitation de durée d’actionnement d’alarme (43).
10. Mouvement d’horlogerie selon la revendication 10, ledit dispositif de limitation de durée d’actionnement d’alarme (43) comprenant une roue (432) engrenant avec ladite deuxième chaîne cinématique (4) et un deuxième cliquet (431) engrenant avec ladite roue (432).
11. Mouvement d’horlogerie selon l’une des revendications 9 ou 10, ledit dispositif de limitation de durée d’actionnement d’alarme (43) engrenant avec un élément commun à ladite première chaîne cinématique (3) et ladite deuxième chaîne cinématique (4), et étant caractérisé en ce que ledit dispositif de limitation (43) est inactif lors du remontage de ladite source d’énergie (36) par ladite masse oscillante (2) et bloquant lors du déclenchement de l’alarme.
12. Mouvement d’horlogerie selon l’une des revendications 9 à 11, lorsqu’elles dépendent de la revendication 5, ledit deuxième cliquet (431) étant couplé audit premier cliquet (411) de verrouillage dudit mécanisme d’alarme vibrante.
13. Mouvement d’horlogerie selon l’une des revendications 9 à 12, lorsqu’elles dépendent de la revendication 4, les rapports d’engrenage de la deuxième chaîne cinématique (4) et le mécanisme de limitation de durée d’actionnement d’alarme (43) étant configurés de telle sorte que l’énergie utilisée pour le fonctionnement de l’alarme soit limité à un tour de barillet (36).
14. Mouvement d’horlogerie selon l’une des revendications 9 à 13, lorsqu’elles dépendent de la revendication 4, la durée d’actionnement de l’alarme correspondant à une durée déterminée par un et un seul tour de la roue de limitation (432) dudit mécanisme de limitation de durée d’actionnement d’alarme (43).
15. Montre comprenant un boîtier et un mouvement d’horlogerie (1) selon l’une des revendications précédentes logé dans ledit boîtier.
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