CH701221A1

CH701221A1 - Procédé de fixation d'une corne sur une carrure de boîte de montre.

Info

Publication number: CH701221A1
Application number: CH00862/09A
Authority: CH
Inventors: Patrick Falcy
Original assignee: Mecasertis S A
Priority date: 2009-06-05
Filing date: 2009-06-05
Publication date: 2010-12-15
Also published as: CH701221B1

Abstract

L’invention concerne un procédé de fixation d’une corne (6) sur une carrure (1) de boîte de montre, selon les étapes suivantes: a) formation d’une mortaise (3) dans la surface latérale extérieure (2) de la carrure (1), b) perçage d’au moins un trou (5) sur une des surfaces inférieure (4) ou supérieure de la carrure (1) débouchant dans ladite mortaise (3), c) formation à l’extrémité (11) de la corne (6) destinée à venir en contact avec la carrure (1) d’un tenon (6) de même équarrissage que la mortaise ( 3 ), d) perçage d’au moins un trou (9) dans le tenon (8) à une position correspondant au trou (5) percé à l’étape b, de sorte que lors l’assemblage les deux trous (5, 9) forment un logement continu, e) introduction du tenon (6) dans la mortaise (3) et introduction et fixation d’une cheville (10) dans le logement formé par les trous (5, 9) de la carrure (1) et du tenon (6).

Description

[0001] La présente invention concerne un procédé de fixation d’une corne sur une carrure de boîte de montre ainsi qu’une boîte de montre dont la carrure est munie des cornes fixées selon ce procédé.

[0002] Pour attacher un bracelet à une montre-bracelet, il existe plusieurs méthodes dont la plus courante consiste à former deux paires attaches bracelet ou cornes dépassant de la carrure de la montre. Une méthode pour la formation des cornes est l’étampage lors de la formation de la carrure et dans ce cas la carrure est constituée d’une pièce unique avec les cornes. Cependant, ce type de pièce ayant une forme complexe rend le travail de finition, notamment le polissage, difficile. Une autre solution souvent utilisée consiste à souder les cornes sur la carrure après les avoir fabriquées et éventuellement polies individuellement. Néanmoins, cette solution présente aussi des inconvénients car il faut souder avec minutie les cornes aux bons endroits et ensuite il faut faire ou refaire le polissage. On arrive donc pratiquement à la même situation qu’avec la méthode d’étampage.

[0003] L’invention propose un procédé de fixation d’une corne sur une carrure de montre permettant de pallier les inconvénients susmentionnés.

[0004] Le procédé selon l’invention est caractérisé par les étapes suivantes: a) formation d’une mortaise dans la surface latérale extérieure de la carrure, b) perçage d’au moins un trou sur une des surfaces inférieure ou supérieure de la carrure débouchant dans ladite mortaise, c) formation à l’extrémité de la corne destinée à venir en contact avec la carrure d’un tenon de même équarrissage que la mortaise, d) perçage d’au moins un trou dans le tenon à une position correspondant au trou percé à l’étape b, de sorte que lors l’assemblage les deux trous forment un logement continu, e) introduction du tenon dans la mortaise et introduction et fixation d’une cheville dans le logement formé par les trous de la carrure et du tenon.

[0005] Les avantages de ce procédé sont les suivants: la carrure de la boîte de montre avec ses mortaises et trous ainsi que les quatre cornes sont fabriquées et finies individuellement, ce qui permet d’économiser de la matière par rapport à un étam-page d’une carrure avec cornes intégrées. La formation des mortaises est précise. Il n’y a pas de travail de finition sur une pièce complexe (carrure avec cornes). La fixation des cornes par introduction des tenons dans les mortaises correspondantes suivie de l’introduction des chevilles dans les logements formés par les trous de la carrure et des tenons est facile et précise. Aucun travail de finition n’est nécessaire après cette fixation.

[0006] D’autres caractéristiques concernant des perfectionnements du procédé sont revendiquées dans les revendications dépendantes.

[0007] L’invention concerne aussi une boîte de montre dont la carrure est munie des cornes fixées sur la carrure selon le procédé de la présente invention.

[0008] L’invention sera décrite plus en détail à l’aide des figures annexées.

[0009] La fig. 1 est une vue en perspective d’une carrure de boîte de montre selon l’invention;

[0010] La fig. 2 est une vue en perspective éclatée montrant une carrure de montre avec les cornes et le fond.

[0011] A la fig. 1 est représentée une carrure de boîte de montre de forme annulaire. La carrure 1 peut aussi avoir toute autre forme, usuelle ou pas, telle qu’une forme rectangulaire, ovale, trapézoïdale, etc.... Sur la surface latérale extérieure 2 quatre mortaises 3 sont formées. De préférence autour de l’extrémité extérieure des mortaises 3, des creusures 4 sont formées permettant de recevoir les extrémités des cornes, de même équarris-sage, qui viendront s’y loger. Sur la surface inférieure 4 de la carrure quatre trous 5 sont formés débouchant dans les mortaises 3. Le nombre des trous par mortaise peut être de deux ou plus en fonction des dimensions de la carrure et des cornes. Les trous 5 peuvent aussi être formés sur la surface supérieure de la carrure.

[0012] A la fig. 2 on voit la carrure 1, les cornes 6 et le fond 7 de la boîte. Chaque corne 6 est munie à son extrémité 11 qui sera en contact avec la carrure 1 d’un tenon 8 de même équarrissage que la mortaise 3 dans laquelle il viendra prendre place. Le tenon 8 est muni d’un trou 9 qui viendra à la suite du trou 5 de la carrure 1 formant un logement continu. L’extrémité 11 de la corne 6 a une forme de même équarrissage que la creusure 4 de la mortaise 3 permettant à la corne 6 de se loger parfaitement au contact de la carrure 1. En introduisant le tenon 8 dans la mortaise 3 l’extrémité 11 du tenon rentre aussi dans la creusure 4 ce qui assure un positionnement précis de la corne 6. Ensuite on introduit dans les trous 5 et sa continuité 9 une cheville 10 ce qui permet d’assurer la fixation de la corne 6 sur la carrure 1. La cheville 10 peut être tout élément permettant d’assurer la tenue du tenon 8 dans la mortaise 3 mais de préférence une vis 10. Si la cheville 10 est une vis, les trous 5 ou 9 ou les deux sont taraudés. De préférence le trou 9 est conique et l’extrémité de la vis 10 aussi permettant de bien pousser au fond de la mortaise 3 le tenon 8. S’il y a plusieurs trous 5 par mortaise alors il y aura aussi le même nombre de trous 9 sur le tenon 8.

[0013] En fonction de la boîte de montre et du modèle, le fond 7 couvre les vis 10 ce qui évite un dévissage intempestif.

[0014] La carrure 1 et les cornes 6 étant usinées et polies avant leur montage aucun travail de finition n’est nécessaire. Si l’une ou l’autre corne est endommagée on peut la changer facilement.

Claims

1. Procédé de fixation d’une corne (6) sur une carrure (1) de boîte de montre, caractérisé par les étapes suivantes: a) formation d’une mortaise (3) dans la surface latérale extérieure (2) de la carrure (1), b) perçage d’au moins un trou (5) sur une des surfaces inférieure (4) ou supérieure de la carrure (1) débouchant dans ladite mortaise (3), c) formation à l’extrémité (11) de la corne (6) destinée à venir en contact avec la carrure (1) d’un tenon (6) de même équarrissage que la mortaise ( 3 ), d) perçage d’au moins un trou (9) dans le tenon (8) à une position correspondant au trou (5) percé à l’étape b, de sorte que lors l’assemblage les deux trous (5, 9) forment un logement continu, e) introduction du tenon (6) dans la mortaise (3) et introduction et fixation d’une cheville (10) dans le logement formé par les trous (5, 9) de la carrure (1) et du tenon (6).

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le ou les trous (5) de la carrure (1) sont munis d’un taraudage et que la cheville (10) est une vis.

3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le ou les trous (9) du tenon (6) sont munis d’un taraudage de préférence conique, que et que la cheville (10) est une vis.

4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le ou les trous (5) de la carrure (I) sont munis d’un taraudage, que le ou les trous (9) du tenon (6) sont munis d’un taraudage de préférence conique et que la cheville (10) est une vis.

5. Procédé selon l’une des revendications 1 à 4 caractérisé par le fait que le ou les trous (5) de la carrure (1) sont formés sur la surface inférieure (4) et que lors du montage de la montre le fond (7) vient couvrir les têtes des chevilles (10).

6. Procédé selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait autour de l’extrémité extérieure de la mortaise (3) on forme une creusure (4) en équarrissage avec la surface de contact (II) de la corne (6) avec la carrure (1) dans laquelle vient se loger l’extrémité (11) de la corne (6).

7. Boîte de montre dont la carrure est munie de cornes, caractérisée par le fait que lesdites cornes sont fixées sur la carrure selon le procédé de l’une des revendications 1 à 6.