CH692720A5 - Ensemble de maintien du pratiquant sur une planche de snowboard - Google Patents

Description

  



  La présente invention est du domaine des snowboards et concerne plus particulièrement un ensemble de maintien du pratiquant pour la fixation des deux chaussures du sportif sur la planche de snowboard. 



  Le brevet américain US-4 294 460 au nom de Kirsch montre par exemple l'utilisation de platines pour le pied sur des skis de descente. La platine décrite dans le brevet US-4 294 460 constitue un raccord de liaison (un par ski) disposé entre chaque fixation de ski et la surface supérieure du ski correspondant. La platine pour le pied du brevet US-4 294 460 a pour but d'éviter la transmission au sportif par les fixations de ski des contraintes de mouvement qui sont occasionnées lorsque le ski se tord longitudinalement et latéralement au cours de son usage normal. De telles contraintes seraient normalement transmises par les fixations aux chaussures de ski et, éventuellement, aux membres du skieur, ce qui est très inconfortable pour lui. 



  La platine pour pied du brevet US-4 294 460 est une plaque rectangulaire faite d'un matériau suffisamment rigide pour permettre le montage correct de la fixation de ski. Cette platine a sensiblement la même largeur que celle du ski et est légèrement plus longue que la distance entre la partie avant et la partie arrière de la fixation de chaque ski. Chaque platine du brevet US-4 294 460 reçoit la partie avant et la partie arrière des fixations de ski à la surface supérieure du ski correspondant et est fixée de manière élastique sur la surface supérieure du ski, en utilisant une combinaison d'éléments de fixation rigides et de matériau flexible.

   La platine du brevet US-4 294 460 agit comme un simple absorbeur de chocs dans le but d'amortir la transmission des mouvements de contrainte générés par le ski, permettant ainsi d'éliminer tout inconfort en résultant pour le sportif. 



  La pratique du snowboard, quoique similaire sous certains aspects, est pourtant très différente de celle du ski de descente traditionnel. La différence la plus importante est l'utilisation d'une planche unique plus large qu'un ski en lieu et place des deux skis de descente étroits, contrôlables indépendamment. 



  Puisque les jambes du sportif sont toutes deux reliées à la même planche, il est évident que celui-ci va transmettre un moment de flexion à la planche de snowboard lorsqu'il effectue les différents mouvements en relation avec ce sport. Les skis de descente sont flexibles et ploieront au cours de leur usage. Pourtant comme chaque jambe du skieur de descente est isolée mécaniquement de l'autre, les skieurs de descente ne transmettront aucune torsion ou flexion importante à l'un des skis par le mouvement du corps et des jambes au cours de l'utilisation normale des skis. Le mouvement de chaque jambe du skieur de descente n'est pas dépendant des mouvements de l'autre jambe et il a la liberté de diriger son ski sans restriction dans la plupart des cas.

   Le manque de point fixe de bras de levier (par rapport auquel une jambe pourrait impartir une flexion) autre que la surface de la neige, évite à chaque ski de descente d'être tordu ou fléchi. Au contraire, pour permettre les divers mouvements associés à la pratique du snowboard, le sportif doit agir sur sa planche sensiblement comme sur un skateboard. Certains mouvements pour tourner (et les mouvements de pratique du snowboard en général) soit obligent le pratiquant à plier la planche, soit ont pour résultat de plier la planche par rapport à son axe longitudinal central. Ce fléchissement ou distorsion de la planche force la planche, qui est normalement plate, à prendre une forme courbe, soit concave ou convexe.

   C'est une courbure convexe à la base de la planche de snowboard que l'on cherche à obtenir (c'est-à-dire que la surface supérieure de la planche a une forme concave et la surface inférieure une forme convexe). Il est pourtant courant pour le pratiquant de snowboard d'obtenir une distorsion concave (courbée vers le haut vers le sportif) entre ses pieds. La courbure ou distorsion convexe fait que la planche de snowboard a un comportement imprévisible lors d'un mouvement pour tourner, particulièrement aux vitesse élevées. Au cours d'un tour, si la planche peut prendre une courbure concave entre les pieds du sportif, la partie du bord de la planche se lève par rapport à la surface de la neige, ce qui a pour effet que la planche de snowboard glisse hors du tour. 



  De manière idéale, la distorsion concave dans la longueur de la planche de snowboard impartie par le sportif devrait être réduite ou éliminée sans empêcher la flexion convexe désirable de la planche ou toute autre flexion longitudinale de la planche causée par le terrain enneigé. Le pratiquant devrait être relié rigidement à la planche pour assurer une réponse rapide aux manÖuvres, alors que la planche ne devrait pas subir les mouvements indus du skieur, tels que des mouvements créant la distorsion longitudinale concave décrite précédemment. 



  En raison des différents mouvements impartis par le sportif et les besoins physiques en résultant placés sur l'équipement, les platines pour pied du brevet 4 294 460 discutées plus haut, bien qu'elles puissent permettre d'absorber certains chocs, ne sont pas utilisables sur une planche de snowboard. Tout d'abord, l'utilisation des platines du brevet 4 294 460 n'empêcherait pas la flexion longitudinale indésirable (concave) de la planche décrite précédemment. Secondement l'absorption des chocs due aux platines de ce brevet ne pourrait pas seulement amortir les vibrations et oscillations de haute fréquence entre la planche de snowboard et son pratiquant, mais amortirait d'autant la réponse rapide du sportif. Ainsi le contrôle dynamique de sa planche par le pratiquant serait diminué de manière importante. 



  Le brevet américain 4 741 550 accordé à Dennis décrit un système de fixation pour planches de snowboard dans lequel chacun des souliers du sportif est relié à sa fixation propre par un montage élastique. De manière similaire à ce qui a été décrit pour le brevet américain 4 294 460, les montages élastiques du brevet 4 741 550 isolent les mouvements des chaussures par rapport à la planche. Cet arrangement réduit le temps de réponse à chacun des mouvements du sportif et limite le degré de flexion et de torsion qui peut être imparti à la planche au cours de son utilisation mais ne peut pas amortir ou réduire la distorsion longitudinale indésirable décrite plus haut. 



  Ainsi un objet de la présente invention est de fournir un ensemble de maintien du pratiquant sur une planche de snowboard apte à réduire la flexion longitudinale concave de la planche induite de manière indésirable par le sportif sans réduire pour autant la flexion convexe de la planche sur la neige ou sa faculté de répondre au sportif. 



  Selon la présente invention, l'ensemble de maintien du pratiquant sur une planche de snowboard limite la flexion longitudinale concave de la planche en réponse aux mouvements du sportif tout en autorisant la torsion ou flexion convexe en réponse au contact avec la neige. L'ensemble de maintien comporte:

   une plaque de montage allongée présentant une partie avant, une partie arrière et une partie centrale reliant les parties avant et arrière qui sont espacées l'une de l'autre dans une direction longitudinale parallèle à l'axe longitudinal de ladite planche de snowboard, et qui sont fixées à la planche par des moyens de fixation aptes à fixer au moins l'une desdites parties avant ou arrière de manière flexible et déplaçable dans ladite direction longitudinale, afin de permettre un mouvement longitudinal limité entre la plaque de montage et la planche lorsque celle-ci fléchit dans une configuration convexe;

   une première fixation de chaussure de snowboard fixée à ladite plaque de montage directement au-dessus de ladite partie avant et une seconde fixation de chaussure de snowboard fixée à ladite plaque de montage directement au-dessus de ladite partie arrière. 



  La brève description qui précède, ainsi que d'autres objets, traits et avantages de la présente invention seront compris de manière plus complète grâce à la description détaillée qui va suivre d'une forme d'exécution préférentielle de l'invention, donnée à titre d'exemple en se référant aux dessins annexés dans lesquels:

   
 
   la fig. 1 est une vue de dessus d'un ensemble de maintien pour snowboard (représenté partiellement) dans une forme d'exécution préférentielle de l'invention, 
   la fig. 2 est une vue latérale de l'ensemble de maintien de la fig. 1, 
   la fig. 3 est une vue latérale à une échelle agrandie, montrant des détails d'une plaquette d'écartement et d'un coussinet de support selon une variante préférentielle, 
   la fig. 4 est une vue en coupe de l'ensemble de maintien pris selon la ligne 4-4 à la fig. 2, et 
   la fig. 5 est une vue latérale agrandie montrant des détails d'une plaquette d'écartement et d'un coussinet de support, dans une autre variante de l'invention. 
 



  Dans les fig. 1 et 2 on a représenté partiellement une planche de snowboard 10 de construction conventionnelle comportant une partie avant 12 et une partie arrière 14, un axe longitudinal central 16 et un axe transversal central 18, un axe de fixation avant 20, un axe de montage avant 21, un axe de fixation arrière 22 et un axe de montage arrière 23. Des fixations de chaussures conventionnelles (non représentées), peuvent être montées sur une plaque de montage 28 (décrite en détail plus bas), pour être dirigées le long des axes de fixations avant et arrière 20 et 22 respectivement. Les fixation sont montées de manière à pouvoir être réglées en rotation par rapport à un point défini par l'intersection de l'axe longitudinal 16 et des axes de fixation avant 20 et arrière 22 respectivement.

   De plus la plaque de montage 28 est soumise à une flexion résultant des couples 48, 48 produits par rapport aux axes avant et arrière 24 et 26 et résultant des efforts du sportif pour contrôler la planche de snowboard, ainsi qu'un couple 46 (voir fig. 4). Les axes verticaux avant 24 et arrière 26 sont tous deux situés le long de l'axe longitudinal central 16 et des axes de montage avant 21 et arrière 23 et sont perpendiculaire à la surface de la planche 10. Les axes avant 24 et arrière 26 définissent en partie un plan longitudinal vertical 25 (voir fig. 4) par l'axe central longitudinal. 



  La plaque de montage 28 est reliée à la surface supérieure de la planche 10. La plaque de montage 28 comporte un axe longitudinal 16, une surface inférieure 32 et une surface supérieure 34 et de préférence elle est de forme allongée avec une partie avant 13 et une partie arrière 15 arrondies, reliées par une partie centrale plus étroite. La plaque de montage 28 est de construction laminée dans un bois composite pelliculaire ou une mousse et est de préférence légèrement arquée vers le haut (surface convexe vers le haut), à partir de la planche 10, comme représenté à la fig. 2. Le long de la surface inférieure 32 de la plaque de montage 28, on prévoit des bords biseautés 36 pour assurer un dégagement par rapport à la planche quand la plaque de montage 28 ou la planche 10 fléchit par rapport à l'axe longitudinal 16.

   La partie médiane de la plaque de montage 28 est suffisamment rigide pour limiter la mouvement de flexion de la partie avant 12 par rapport à la partie arrière 14 par rapport à l'axe transversal central 18. 



  La plaque de montage 28 est de préférence fixée à la planche 10 en quatre points de liaison, en utilisant tout type de moyens de fixation 40 appropriés, tels que vis ou écrous comme représentés à la fig. 3. Deux points 37 et 39 sont situés le long de l'axe de fixation avant 20 alors que deux autres points 37 et 39 sont situés le long de l'axe de fixation arrière 22. Des trous 38 sont prévus aux emplacements desdits points de liaison. Les trous sur la gauche de la fig. 1 sont légèrement oblongs pour autoriser la flexion de la planche 10 par rapport à la plaque de montage 28. Entre la surface inférieure 32 de la plaque de montage 28 et la planche 10, on dispose le long des deux axes de fixation 20 et 22 un coussinet 42 et une plaquette rigide 44 d'écartement.

   La plaquette d'écartement est de préférence en métal, tel l'aluminium, et est disposée adjacente à la surface supérieure de la planche 10. Le coussinet 42 est de préférence en une matière élastique absorbant les chocs telle que le caoutchouc. Le coussinet élastique 42, positionné entre la plaquette d'écartement 44 et la plaque de montage 28 donne un certain amortissement par rapport à la planche 10 et permet au skieur de donner aisément une courbure convexe à la planche 10 sans restriction dans un mouvement tournant serré. De plus l'assemblage de montage entre la plaque de montage et la planche évite de manière importante à la planche de fléchir longitudinalement entre les parties avant et arrière de manière concave dans une direction vers la surface supérieure de la plaque de montage 28. 



  En se référant à la fig. 5, on a représenté une autre variante de système de fixation utilisée pour fixer la plaque de montage 28 sur la planche 10. Ici la plaque de montage 28 est fixée sur la surface supérieure de la planche 10 par un moyen de fixation 40, ici une vis. Le coussinet 42 est maintenant positionné dans un dégagement approprié 50 logé dans la surface supérieure de la plaque de montage 28. Dans le coussinet 42 on dispose une rondelle métallique 52 destinée à faciliter la distribution des forces appliquées. Cet arrangement, de manière similaire à celui représenté à la fig. 3 et discuté précédemment, comporte une plaquette 44 rigide d'écartement située entre la planche 10 et la plaque de montage 28.

   Entre la plaquette d'écartement 44 et la plaque de montage 28, on dispose un écarteur en forme de champignon 54, de préférence en un matériau rigide tel qu'un métal. L'écarteur 54 est positionné avec son côté arrondi disposé contre la plaquette d'écartement 44. Des ouvertures appropriées dans la rondelle 52, le coussinet 42, la plaque de montage 28, l'écarteur 54 et la plaquette d'écartement 44 sont alignées pour recevoir le moyen de fixation 40, qui coopère avec une ouverture taraudée pratiquée dans la planche. L'arrangement représenté à la fig. 5 est similaire au point de vue fonctionnel à celui de la fig. 3, sauf qu'un espace plus haut est prévu entre la planche 10 et la plaque de montage 28, ce qui permet une courbure convexe plus importante de la planche 10. 



  La plaque de montage 28 est de préférence construite pour favoriser une courbure convexe légère contrôlée et uniforme de la planche 10 par rapport à son axe longitudinal 16 par rapport au sportif, tout en évitant toute flexion concave indésirable par rapport à l'axe central transversal 18 et en particulier aux environs de la plaque de montage 28 et sous le poids du pratiquant (entre les pieds de celui-ci). Ceci permet de maintenir la planche dans une forme convexe désirée qui facilite l'application du poids du skieur sur les bords de la planche 10, spécialement les bords intérieurs d'un tour. La plaque de montage 28 permet effectivement au pratiquant de snowboard de fléchir la planche uniquement de manière convexe, et empêche toute flexion concave (en quelque sorte ondulée ou en forme de vague) le long de l'axe longitudinal et entre les pieds du skieur. 



  Comme on le remarquera à la fig. 2, les couples 48 appliqués simultanément à chaque extrémité de la plaque de montage 28 auront pour effet de donner la courbure convexe désirée de la planche 10. Les couples 48, 48 appliqués simultanément à chaque extrémité de la plaque de montage 28 pourraient, s'ils n'étaient pas empêchés par la plaque de montage 28, créer une courbure concave indésirable de la planche 10. 



  Les couples latéraux 46 de la fig. 4 seront transmis à la planche et l'inclineront pour appliquer le poids du sportif sur ses bords. Ainsi la plaque de montage 28 non seulement évite un mouvement de flexion concave indésirable le long de l'axe transversal central 18, comme décrit plus haut, mais permet également une distribution régulière du poids et de la force du sportif le long du bord de la planche 10, quelle que soit la position de celui-ci. La distribution du poids et de la force peut ainsi être aisément contrôlée par la position relative et l'orientation des plaquettes d'écartement 44 sur la planche 10. 



  Bien que l'on ait proposé ici une forme d'exécution préférentielle de l'invention à titre d'exemple, l'homme de l'art notera que de nombreuses additions, modifications et substitutions sont possibles, en plus de celles discutées spécifiquement précédemment, sans sortir du cadre et de l'esprit de l'invention telle que définie dans les revendications annexées. Par exemple, la plaque de montage n'a pas obligatoirement une forme d'os de chien, mais pourrait avoir une autre forme la rendant plus flexible ou plus résistante en son milieu. Ceci pourrait être réalisé en contrôlant l'épaisseur de la partie médiane ou la rigidité relative du matériau utilisé dans la partie médiane et les parties terminales.

   On peut également prévoir que la planche elle-même incorpore directement de fabrication (peut-être en laminé) la plaque de montage 28, de telle sorte que la planche fonctionne comme décrit plus haut sans qu'il soit nécessaire d'utiliser une plaque de montage indépendante.

Claims (12)

1. Ensemble de maintien du pratiquant sur une planche de snowboard, comportant: une plaque de montage allongée (28) présentant une partie avant (13), une partie arrière (15) et une partie centrale reliant les parties avant et arrière qui sont espacées l'une de l'autre dans une direction longitudinale parallèle à l'axe longitudinal (16) de ladite planche de snowboard (10), et qui sont fixées à la planche (10) par des moyens de fixation (40) aptes à fixer au moins l'une desdites parties avant ou arrière de manière flexible et déplaçable dans ladite direction longitudinale, afin de permettre un mouvement longitudinal limité entre la plaque de montage et la planche lorsque celle-ci fléchit dans une configuration convexe;

une première fixation de chaussure de snowboard fixée à ladite plaque de montage (28) directement au-dessus de ladite partie avant (13) et une seconde fixation de chaussure de snowboard fixée à ladite plaque de montage (28) directement au-dessus de ladite partie arrière (15).

2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que la largeur de ladite plaque de montage (28) est plus faible dans ladite partie centrale que dans les parties avant (13) et arrière (15).

3. Ensemble selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite plaque de montage (28) comporte au moins un trou oblong (38) s'allongeant dans une direction parallèle à l'axe longitudinal (16).

4.

Ensemble selon la revendication 1 ou 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un coussinet élastique (42) disposé sur l'une des faces de la plaque de montage (28) et au moins une plaquette d'écartement rigide (44) disposée entre la plaque de montage (28) et la planche (10).

5. Ensemble selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit coussinet élastique (42) est adjacent à la plaque de montage (28) et ladite plaquette d'écartement (44) est adjacente à la planche de snowboard (10).

6. Ensemble selon la revendication 4, caractérisé en ce ledit coussinet élastique (42) est disposé dans un dégagement (50) de ladite plaque de montage.

7. Ensemble selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit coussinet élastique (42) comporte une rondelle métallique (52).

8.

Ensemble selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un écarteur (54) disposé entre la plaquette d'écartement (44) et la plaque de montage (28), l'écarteur (54) ayant au moins une surface d'appui en forme de dôme.

9. Ensemble selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite plaque de montage (28) est fixée à ladite planche de snowboard sur un axe transversal de fixation avant (20) et sur un axe transversal de fixation arrière (22), chacun desdits axes de fixation avant et arrière comportant au moins deux points de liaison (37 et 39) distants l'un de l'autre, et un coussinet élastique avant et un coussinet élastique arrière étant disposés entre ladite planche de snowboard (10) et ladite plaque de montage (28) et entre lesdits points (37 et 39), respectivement sur lesdits axes de fixation avant et arrière.

10.

Ensemble selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite plaque de montage (28) comporte un trou (38) en chacun desdits points de liaison (37 et 39), lesdits trous (38) étant destinés à recevoir lesdits moyens de fixation (40), au moins l'un desdits trous étant ledit au moins un trou oblong.

11. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation (40) sont agencés de manière à restreindre tout mouvement latéral de la plaque de montage (28) par rapport à la planche de snowboard (10).

12. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites première et seconde fixations de chaussure sont disposées respectivement selon un premier (21) et un second (23) axes de montage qui sont dans une direction autre que l'axe longitudinal (16) de la planche de snowboard.