L'objet de la présente invention est un support anatomique pour personnes sujettes à des douleurs dorsales au niveau des vertèbres lombaires.
Très souvent, ces douleurs sont dues à des positions assises prolongées, dans lesquelles la courbure naturelle de la colonne vertébrale est perturbée au niveau des vertèbres lombaires. La pression sur les disques entre ces vertèbres, due au poids de la partie supérieure du corps (tête, bras, thorax), n'est alors plus répartie uniformément sur ces disques. Certaines de leurs parties sont ainsi soumises à des pressions excessives, surtout si les muscles du tronc sont relâchés. Dans ces conditions, les parties trop comprimées des disques intervertébraux subissent un débordement du à l'écrasement, qui cause des douleurs. Les personnes les plus exposées sont toutefois celles qui sont assises sur un siège de véhicule, car aux effets néfastes décrits des pressions s'ajoutent, dans une proportion importante, ceux qui résultent des secousses du véhicule.
L'invention vise à combattre ce défaut, tout au moins en partie, en soutenant mécaniquement une partie du haut du corps d'une personne assise sur un siège de véhicule. Le support défini par la revendication 1 arrive à ce résultat.
Les formes spéciales d'exécution définies par la revendication 2 permettent à la personne qui a quitté les bras d'appui, pour l'une ou l'autre raison, de reprendre sa position sans se heurter contre l'extrémité de l'un ou l'autre de ces bras. Elle peut aussi renoncer momentanément a utiliser le support selon l'invention.
Celles définies par la revendication 3 permettent un réglage aisé de la hauteur des bras d'appui.
Quant à celles définies par la revendication 4, c'est l'écartement des bras d'appui qu'elles permettent de régler.
Celles définies par la revendication 5 ont l'avantage d'assurer un appui particulièrement souple des aisselles.
Enfin, celles définies par la revendication 6 facilitent l'installation du support dans un véhicule.
Une forme d'exécution du support anatomique selon l'invention est représentée schématiquement et à simple titre d'exemple au dessin annexé, dans lequel:
la fig. 1 en est une vue de profil,
la fig. 2 en est une vue de face, et
la fig. 3 est une coupe d'une partie de la fig. 1, à plus grande échelle.
Le support représenté comprend deux montants tubulaires 1, 2, qui sont approximativement verticaux. Chacun de ces montants comprend une pièce tubulaire supérieure 1a, 2a, une pièce tubulaire inférieure 1b, 2b et une barre pleine 1c, 2c, de section circulaire. Les barres 1c, 2c ont leurs extrémités engagées dans les pièces tubulaires 1a, 1b; 2a, 2b et fixées rigidement à ces pièces. Les extrémités supérieures 3 des montants 1, 2 sont en forme de crosse, de manière à assurer la suspension de ces montants 1, 2 au dossier d'un siège, par exemple de voiture automobile. Un manchon 4, taraudé aux deux extrémités, est vissé sur les bouts 5, 6 des deux montants 1, 2. Il permet de régler l'écartement de ces montants 1, 2 en fonction de la largeur du dos de la personne à laquelle le support est destiné.
Les bouts 5, 6 des montants 1, 2 et le manchon 4 constituent une traverse 7 rigide, qui maintient les parties supérieures 3 des montants 1, 2 à une distance bien déterminée l'une de l'autre.
Les extrémités inférieures des montants 1, 2 sont reliées entre elles par une traverse 8 flexible. L'ensemble, constitué par les deux montants 1, 2 et les deux traverses 7, 8, forme un cadre rigide, lorsque la longueur de la traverse 7 a été convenablement ajustée.
Un bras d'appui 9, 10 est monté sur chacun des deux montants 1, 2. Chacun des bras 9, 10 comprend un élément rigide 11, constitué par un barreau (fig. 3). L'elément 11 est surmonté d'une pièce d'appui 12, qui est garnie d'un coussin 13 de matière compressible, par exemple en mousse. Deux ou plusieurs ressorts 14 soutiennent la pièce 12 au-dessus de l'élément 11. L'ensemble de chaque bras 9, 10 est entouré d'une enveloppe 15, de préférence en cuir.
Les éléments 11 sont soudés chacun à une pièce 16, en forme de manchon, qui est engagée sur l'un des montants 1, 2 par l'intermédiaire de garnitures antifriction 17, par exemple en nylon. Au lieu d'une fixation rigide entre les éléments 11 et les pièces 16, l'homme du métier pourrait aisément prévoir un mécanisme de liaison entre ces deux pièces, qui permette de faire varier l'angle entre un bras et son montant. La pièce 16 est mobile à frottement doux, sans jeu, axialement et rotativement sur le montant 1, 2 correspondant.
Un mécanisme de verrouillage 18 bloque la pièce 16 axialement sur le montant 1, 2 correspondant. Ce mécanisme 18 comprend une crémaillère 19 taillée dans chacune des barres 1c, 2c, un organe de commande 20, qui peut être moulé en matière synthétique, et un verrou 21. Ce dernier est en forme de douille. Il présente un nez 22 dont le profil correspond à l'interstice entre deux dents de la crémaillère. Un fort ressort 23, logé dans le verrou 21 et prenant appui contre le fond d'un trou borgne 24 de l'organe 20, presse le verrou 21 contre le montant correspondant, de manière à engager et maintenir le nez 22 au fond de la denture de la crémaillère 19. A cet effet, le verrou 21 passe à travers une fenêtre allongée 25, découpée dans la pièce 16.
L'organe 20 est maintenu axialement en place autour de la pièce 16 par deux circlips 26. Un ressort 27, nettement plus faible que le ressort 23, est armé entre l'organe 20 et la pièce 16, de manière à faire basculer le bras 9 aussi bien que le bras 10 autour des montants respectifs, à partir de la position de service, représentée en traits pleins en fig. 2, vers l'extérieur du cadre 1, 2, 7, 8, jusqu'à ce que ces bras 9, 10 soient pratiquement en opposition l'un avec l'autre, en position escamotée, représentée en traits mixtes dans cette même fig. 2. A partir de la position de service jusqu'à la position escamotée, les bras 9, 10 tournent par conséquent d'environ 90 DEG autour des montants 1, 2. Pendant ce mouvement, le verrou 21 maintient l'organe 20 immobile. La fenêtre 25 a naturellement une longueur suffisante pour permettre les mouvements décrits des bras 9, 10.
Pour régler la position des bras 9, 10 le long des montants 1, 2, il suffit d'actionner l'organe 20 en rotation autour du montant correspondant, de manière à faire sortir le verrou 21 latéralement de la denture de la crémaillère 19. Cette opération est facilitée par le fait que l'organe 20 a sa face externe moletée. Afin que le nez 22 du verrou 21 ne se mette pas en travers avant de reprendre sa place dans la crémaillère 19, un prisonnier 28 empêche le verrou 21 de tourner dans l'organe 20.
L'installation du support décrit dans un véhicule est aisée. Il suffit, à cet effet, de poser les parties supérieures 3 des montants 1, 2 sur le dossier d'un siège. Quant à la traverse flexible 8, on peut la faire passer derrière ce siège.
En variante, la traverse 8 pourrait être remplacée par une paire de crochets latéraux et une sangle élastique. Chaque crochet serait fixé à l'extrémité inférieure d'un montant 1, 2 et destiné à s'appliquer contre un bord du siège du véhicule, sous l'effet de la sangle, qui tendrait à rapprocher l'une de l'autre ces extrémités des montants 1, 2.
La personne qui veut se servir du support décrit, règle la hauteur des bras 9, 10 de façon que le haut de son corps repose sur ceux-ci. Des essais ont montré qu'en appuyant avec une quinzaine de kilogrammes sur les bras 9, 10, on obtenait un soutien notoire des vertèbres lombaires, sans effet désagréable. De plus, ce support incite la personne qui s'en sert à se tenir droite.
The object of the present invention is an anatomical support for people prone to back pain in the lumbar vertebrae.
Very often these pains are due to prolonged sitting positions, in which the natural curvature of the spine is disturbed in the lumbar vertebrae. The pressure on the discs between these vertebrae, due to the weight of the upper part of the body (head, arms, thorax), is then no longer evenly distributed over these discs. Some of their parts are thus subjected to excessive pressure, especially if the muscles of the trunk are relaxed. Under these conditions, the overly compressed parts of the intervertebral discs overflow due to crushing, which causes pain. The most exposed persons are, however, those who are seated in a vehicle seat, because to the harmful effects described pressures are added, in a significant proportion, those which result from the tremors of the vehicle.
The invention aims to combat this defect, at least in part, by mechanically supporting a part of the upper body of a person seated in a vehicle seat. The medium defined by claim 1 achieves this result.
The special embodiments defined by claim 2 allow the person who has left the support arms, for one or the other reason, to resume his position without bumping against the end of one or the other of these arms. It can also temporarily abandon the use of the support according to the invention.
Those defined by claim 3 allow easy adjustment of the height of the support arms.
As for those defined by claim 4, it is the spacing of the support arms that they make it possible to adjust.
Those defined by claim 5 have the advantage of ensuring a particularly flexible support of the armpits.
Finally, those defined by claim 6 facilitate the installation of the support in a vehicle.
An embodiment of the anatomical support according to the invention is shown schematically and simply by way of example in the appended drawing, in which:
fig. 1 is a side view thereof,
fig. 2 is a front view thereof, and
fig. 3 is a section through part of FIG. 1, on a larger scale.
The support shown comprises two tubular uprights 1, 2, which are approximately vertical. Each of these uprights comprises an upper tubular part 1a, 2a, a lower tubular part 1b, 2b and a solid bar 1c, 2c, of circular section. The bars 1c, 2c have their ends engaged in the tubular parts 1a, 1b; 2a, 2b and rigidly fixed to these parts. The upper ends 3 of the uprights 1, 2 are in the form of a stick, so as to suspend these uprights 1, 2 from the back of a seat, for example of a car. A sleeve 4, tapped at both ends, is screwed onto the ends 5, 6 of the two uprights 1, 2. It makes it possible to adjust the spacing of these uprights 1, 2 according to the width of the back of the person to whom the support is intended.
The ends 5, 6 of the uprights 1, 2 and the sleeve 4 constitute a rigid cross-member 7, which maintains the upper parts 3 of the uprights 1, 2 at a well-determined distance from one another.
The lower ends of the uprights 1, 2 are interconnected by a flexible cross member 8. The assembly, constituted by the two uprights 1, 2 and the two crosspieces 7, 8, forms a rigid frame, when the length of the crosspiece 7 has been suitably adjusted.
A support arm 9, 10 is mounted on each of the two uprights 1, 2. Each of the arms 9, 10 comprises a rigid element 11, constituted by a bar (fig. 3). The element 11 is surmounted by a support piece 12, which is lined with a cushion 13 of compressible material, for example made of foam. Two or more springs 14 support the part 12 above the element 11. The assembly of each arm 9, 10 is surrounded by an envelope 15, preferably made of leather.
The elements 11 are each welded to a part 16, in the form of a sleeve, which is engaged on one of the uprights 1, 2 by means of anti-friction linings 17, for example made of nylon. Instead of a rigid attachment between the elements 11 and the parts 16, a person skilled in the art could easily provide a connection mechanism between these two parts, which makes it possible to vary the angle between an arm and its upright. The part 16 is movable with gentle friction, without play, axially and rotatably on the corresponding upright 1, 2.
A locking mechanism 18 blocks the part 16 axially on the corresponding upright 1, 2. This mechanism 18 comprises a rack 19 cut in each of the bars 1c, 2c, a control member 20, which can be molded in synthetic material, and a lock 21. The latter is in the form of a socket. It has a nose 22 whose profile corresponds to the gap between two teeth of the rack. A strong spring 23, housed in the lock 21 and bearing against the bottom of a blind hole 24 of the member 20, presses the lock 21 against the corresponding amount, so as to engage and hold the nose 22 at the bottom of the toothing of the rack 19. For this purpose, the latch 21 passes through an elongated window 25, cut out in the part 16.
The member 20 is held axially in place around the part 16 by two circlips 26. A spring 27, significantly weaker than the spring 23, is armed between the member 20 and the part 16, so as to tilt the arm 9 as well as the arm 10 around the respective uprights, from the service position, shown in solid lines in FIG. 2, towards the outside of the frame 1, 2, 7, 8, until these arms 9, 10 are practically in opposition to each other, in the retracted position, shown in dashed lines in this same fig . 2. From the service position to the retracted position, the arms 9, 10 therefore rotate about 90 DEG around the uprights 1, 2. During this movement, the latch 21 keeps the member 20 stationary. The window 25 naturally has a length sufficient to allow the described movements of the arms 9, 10.
To adjust the position of the arms 9, 10 along the uprights 1, 2, it suffices to actuate the member 20 in rotation around the corresponding upright, so as to release the lock 21 laterally from the teeth of the rack 19. This operation is facilitated by the fact that the member 20 has its knurled outer face. So that the nose 22 of the bolt 21 does not get across before resuming its place in the rack 19, a prisoner 28 prevents the bolt 21 from turning in the member 20.
The installation of the support described in a vehicle is easy. For this purpose, it suffices to place the upper parts 3 of the uprights 1, 2 on the back of a seat. As for the flexible cross member 8, it can be passed behind this seat.
Alternatively, the cross member 8 could be replaced by a pair of side hooks and an elastic strap. Each hook would be fixed to the lower end of an upright 1, 2 and intended to be applied against an edge of the vehicle seat, under the effect of the strap, which would tend to bring these ends of uprights 1, 2.
The person who wants to use the support described, adjusts the height of the arms 9, 10 so that the upper part of their body rests on them. Tests have shown that by pressing with around fifteen kilograms on the arms 9, 10, one obtains a noticeable support of the lumbar vertebrae, without unpleasant effect. In addition, this support encourages the person using it to stand up straight.