CH677509A5 - - Google Patents

Description

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Description

La présente invention se rapporte à une machine à coudre comprenant un boîtier présentant un bras inférieur, un bras supérieur, une colonne réunissant ces bras et dans le bras supérieur duquel une barre-aiguille est montée coulissante et un levier tire-fil est monté oscillant, des moyens pour entraîner cette barre-aiguille et ce levier tire-fil selon des mouvements alternatifs respectifs synchrones et des moyens de guidage du fil entre une bobine d'alimentation et une aiguille portée par la barre-aiguille, définissant une trajectoire de ce fil qui coupe une portion de la trajectoire du levier tire-fil pour permettre l'entraînement dudit fil selon au moins un sens de déplacement du levier tire-fil.

On a déjà proposé dans le document JP-U 61151 681 un système d'enfilage dans lequel le tire-fil comporte une ouverture de préhension du fil et une rampe adjacente à un canal d'entrée de cette ouverture de préhension. Ce tire-fil est entraîné en un mouvement oscillant en synchronisme avec le mouvement coulissant alternatif de la barre-aiguille. Un passage contenant la trajectoire du tire-fil est ménagé dans le bras supérieur du boîtier de la machine pour permettre à l'ouverture de préhension du fil de sortir du boîtier. Des moyens de guidage du fil servent à maintenir une section de ce fil à travers le passage de sortie du guide-fil, dans la trajectoire de la rampe adjacente au canal d'entrée, de sorte que, lorsque le tire-fil est déplacé vers le fil, la rampe le rencontre et le fait glisser sur elle en l'écartant de sa trajectoire jusqu'à ce qu'il pénètre dans l'ouverture de préhension par le canal d'entrée. Un prolongement disposé en face du canal d'entrée de l'ouverture de préhension empêche la sortie intempestive du fit. Ce tire-fil permet donc l'introduction automatique du fil par le simple fait qu'il est guidé à travers te passage de sortie du guide-fil et s'étend par conséquent transversalement à sa trajectoire.

Si l'introduction du fil dans l'ouverture de préhension du tire-fil est automatique, il n'en est pas de même pour les moyens de guidage du fil, conduisant le fil de la bobine d'alimentation à l'aiguille de la barre-aiguille. En effet, plusieurs guides-fils sont disposés le long du passage du fil et notamment à l'endroit où le fil change de direction pour descendre vers l'aiguille. Après avoir été guidé dans un canal de guidage horizontal le long de laquelle est disposé un serre-fil, le fil quitte le canal et doit être introduit dans un guide de retenue avant d'être amené dans un canal vertical comportant des organes de guidage dans lesquels ce fil doit être introduit. Par conséquent, l'enfilage du fil, hormis ce qui se rapporte au tire-fil, reste assez traditionnel et demeure donc un travail minutieux nécessitant en particulier une bonne vue de la part de l'opérateur. De plus cet enfilage constitue également une source d'erreurs fréquentes.

On a également proposé dans le brevet US 3 347195 un système d'enfilage simplifié dans lequel la bobine d'alimentation du fil est disposée contre la face arrière de la machine et la face supérieure du boîtier de la machine est traversée par un canal transversal permettant d'amener le fil vers la face avant, le serre-fil étant logé le long de ce canal transversal. Le reste de l'enfilage est traditionnel, le fil devant notamment être introduit dans une ouverture du levier tirefil.

Il a également été proposé d'entraîner le fil par un tire-fil sans que celui-ci ne le saisisse. Grâce à ce mode d'entraînement du fil, un simple levier est suffisant et il n'est dès lors plus nécessaire d'introduire le fil dans l'ouverture du levier guide-fil. Des mécanismes de ce genre sont décrits dans le document DE-A1 809 863 ainsi que dans le document EP-A1 0 251 633. Comme dans le cas des autres solutions susmentionnées, le fil doit encore être passé dans des guides-fils en raison de changements de directions brusques de ia trajectoire du fil.

Le but de la présente invention est de simplifier davantage encore cette opération d'enfilage.

A cet effet, cette invention a pour objet une machine à coudre selon la revendication 1 ainsi qu'un procédé d'enfilage du fil dans l'aiguille et dans Je crochet d'un levier tire-fil d'une telle machine, tel que décrit dans la revendication 6,

Les dessins annexés illustrent, à titre d'exemple, une forme d'exécution des deux objets de la présente invention:

Les fig. 1 à 4 montrent une machine à coudre selon l'invention respectivement en élévation, en plan et, dans des vues latérales, droite et gauche en se référant à la fig. 1;

La fig. 5 est une vue partielle, correspondant à celle de la fig. 1, dans une autre position de certains éléments;

La fig. 6 est une vue similaire à celle de la figure 4, à plus grande échelle et avec arrachement partiel du boîtier de la machine;

La fig. 7 est une vue, à plus grande échelle, d'un détail de la partie gauche de la fig. 2;

La fig. 8 est une coupe selon Vili—VIII de la fig. 7;

Les fig. 9a à 9d montrent le tire-fil dans quatre positions de travail (capture et tirage du fil).

La machine représentée au dessin (fig. 1 à 4), comporte un socle 1 sur la partie droite duquel se dresse une colonne 2 portant deux bras 3 et 4, dont celui occupant la position inférieure, 3, contient notamment un capteur de boucle et son mécanisme de commande, tous deux non représentés, et dont le bras supérieur, 4, porte une barre à aiguille 5 et son mécanisme d'entraînement 6, partiellement représentés, un ensemble tendeur de fil 7, dont les particularités structurelles seront illustrées en détail par la suite, un dispositif 8 de réglage de la tension du fil f et son poulet de commande 9 (fig. 2), un volant 10 et un bobineur 11 associé à ce volant (fig. 3).

Les faces supérieure et latérale gauche (fig. 2 et 4) du boîtier de la machine sont creusées par un canal rectiligne 12, s'étendant dans le sens longitudinal du boîtier, approximativement dans le plan médian du bras 4.

Comme on le voit distinctement sur la fig. 8, ce canal présente une section ayant la forme générale d'un V dont le fond est partiellement circulaire. On

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remarquera, en outre, que le dispositif de réglage de la tension du fil 8 est disposé à l'intérieur de ce canal 12, plus précisément par la portion active des platines de serrage du fil qu'il comporte.

Le boîtier de la machine représenté présente éga- 5 lement un second canal, 13, s'étendant dans un plan transversal et communiquant avec le canal 12, à l'extrémité droite de celle-ci (fig. 2), creusée tant sur une partie de la face supérieure de la colonne 2 du boîtier que sur la face postérieure de celle-ci, jus- 10 qu'au voisinage du volant 10 et du bobineur 11 déjà cités. La section du canal 13 est de forme similaire à celle du canal 12.

Les canaux 12 et 13 servent en effet au passage du fil prélevé d'une bobine d'alimentation 14 vers 15 l'aiguille 5a fixée à l'extrémité de la barre 5, respectivement vers le bobineur 11 selon que l'on désire utiliser la machine représentée pour coudre ou, au contraire, pour bobiner une canette, non représentée, disposée sur le bobineur. 20

A cet effet, la colonne 2 comporte un logement 2a, accessible au travers d'une ouverture 2b (fig. 3 et 5), le long du bord inférieur de laquelle est monté articulé un portillon 15 susceptible d'être conduit manuellement dans deux positions limites, l'une, bascu- 25 lée, représentée en trait plein sur la fig. 5, livrant accès au logement 2a de la colonne 2, l'autre, de repos dans laquelle le portillon obture l'ouverture 2b. Un cliquet 16, fixé le long du bord supérieur du portillon 15, assure le maintien de celui-ci en position de 30 fermeture du logement 2a, en coopération avec un tenon, non représenté, fixé à proximité du bord supérieur de l'ouverture 2b.

Le portillon 15 fait corps avec un socle 17 pour un support de bobine 18 se dressant parallèlement au 35 portillon 15. Un disque amovible 19, fixé à l'extrémité supérieure du support 18, permet d'assurer un débi-tage régulier du fil de la bobine 14 lors de la couture ou du bobinage d'une canette. Lors du fonctionnement de la machine, le portillon 15 est en position 40 verticale, de fermeture du logement 2a de la colonne 2; il n'est conduit dans sa position basculée (fig. 5) que lorsqu'il s'agit de remplacer la bobine 14 par exemple.

Dans sa partie supérieure, la paroi du logement 45 2a présente une ouverture 2c, mettant en communication ce logement et le fond du canal 12, respectivement 13, et sur les bords desquels sont fixés deux renvois de fil 20a et 20b, respectivement.

D'autres renvois similaires 20c et 20d (fig. 1), 50 respectivement 20e et 20f (fig. 3), permettent d'assurer un guidage correct du fil f prélevé de la bobine 14 à l'intérieur du canal 12, respectivement du canal 13, jusqu'à une bride aiguille 21, dans le premier cas, et à toute canette qui serait placée sur le 55 bobineur 11, dans le second.

En ce qui concerne le passage du fil f dans le canal 12, ce fil doit en effet être tout d'abord conduit entre les platines de serrage du dispositif tension 8, à un niveau permettant d'assurer le meilleur fonc- 60 tionnement possible de ses platines, il doit, de plus, se présenter au droit d'une ouverture 22 pratiquée à l'extrémité gauche, au dessin (fig. 1, 2 et 7) du canal 12 de façon à pouvoir être saisi, au passage, par l'ensemble tendeur de fil 7, de la manière décrite 65

ci-après en vue d'être «tiré» par celui-ci pour assurer, lors de la couture, l'alimentation en fil de l'aiguille 5a de la machine.

L'ensemble tendeur de fil 7 comporte un levier tire-fil 23 que forme la branche gauche (fig. 1) d'une tige coudée en U, articulée par sa portion Intermédiaire 24 dans deux paliers 25a et 25b solidaires du bâti de la machine. La branche droite 26 de cette tige est engagée à coulissement dans une ouverture correspondante que présente un plot 27 pivoté à l'extrémité d'un bras 28 câlé sur un arbre 29. Cet arbre est celui destiné à la commande du mouvement axial alterné de la barre-aiguille 5, mouvement obtenu par un cinématisme intermédiaire non représenté au dessin.

Les deux branches 23 et 26 de l'ensemble tendeur du fil ne sont pas coplanaires, la branche 23 occupant, vue de la face avant de la machine, une position en retrait par rapport à la branche 26 telle que, lorsque celle-ci occupe sa position basculée la plus en avant, la branche 23 est placée comme indiqué en trait plein sur la fig. 6. L'axe 23* correspond à la position arrière maximum dans laquelle peut être conduite la branche 23: dans ce cas, en même temps, la branche 26 occupera une position angulaire correspondant sensiblement à la position avant maximum de la branche 23 (en trait plein au dessin).

A son extrémité libre, le tire-fil que constitue la branche 23 est coudé de manière à former une sorte d'œillet 23a auquel fait suite une partie rectili-gne 23b, elle-même suivie par une portion coudée 23c, formant «crochet», à l'extrémité duquel fait suite une partie 23d, formant «rampe», comportant trois sections dont une première, partant du bord de l'ouverture du crochet 23c, sensiblement parallèle à la portion terminale de l'œillet 23a, délimite avec celui-ci un canal 23e, dont une seconde section s'étend parallèlement à la branche supérieure du crochet, et dont la troisième va, en s'écartant de ce crochet, jusqu'à un niveau inférieur à celui de la branche du crochet solidaire de la partie 23b du crochet.

Il convient de préciser que la longueur de l'espace enveloppé par les branches du crochet est de plusieurs fois supérieure au diamètre du fil le plus gros susceptible d'être utilisé par la machine à coudre décrite. Elle peut par exemple être de cinq à sept fois ce diamètre. De plus, la longueur du crochet, la distance séparant l'extrémité ouverte du crochet et la partie 23b citée ci-dessus, ainsi que l'écartement du canal d'accès délimité par cette partie et par la. «rampe» 23d sont sensiblement égales et aussi fonction du diamètre maximum du fil à coudre.

En faisant référence aux figs 7 et 8, on voit que, de part et d'autre de l'ouverture 22, la machine représentée est munie de deux lames-ressort 28a et 28b fixées par une extrémité sur le bord droit, au dessin, du canal 12 et dont l'autre extrémité est insérée dans le fond de section circulaire de ce canal, en contact avec celui-ci.

La lame 28a et la lame 28b sont suffisamment souples pour en obtenir la flexion simplement en appliquant le fil sur leur face supérieure et en exer3

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çant, des doigts, une légère poussée verticale sur ce fil.

Elles servent essentiellement à assurer que, une fois le fil f inséré dans le canal 12, au moins la portion de ce fil située, à chaque instant, au droit de l'ouverture 22 ne puisse s'échapper de ce canal.

II est en effet indispensable que cette condition soit remplie pour que, toutes les fois qu'un fil est déroulé de la bobine 14 pour être amené vers la bride-aiguille 21 en le passant dans le canal 12, au travers du dispositif de tension 8-9, au droit de l'ouverture 22, puis autour des renvois 20c et 20 d, le tire-fil 23 soit à même de saisir, de lui-même, ce fil de la manière décrite ci-après en se référant aux figs 9a à 9c, en le faisant pénétrer à l'intérieur du crochet 23c.

En effet, et ainsi qu'on le voit distinctement sur la fig. 6, la longueur du tire-fil 23 et la dimension de ses parties 23a à 23d sont choisies telles que la distance séparant l'axe longitudinal moyen du corps du crochet 23c et l'axe d'articulation du tire-fil sont distants l'un de l'autre d'une valeur correspondant sensiblement à la distance moyenne séparant la partie du canal 12 de section circulaire et le même axe d'articulation ci-dessus. En outre la course du tire-fil 23 est choisie telle que, à l'extrémité droite de celle-ci, dans laquelle ce tire-fil est représenté en trait plein, le crochet du tire-fil occupe pratiquement une position centrée par rapport à l'axe de translation du fil f.

Il est à remarquer que le crochet 23c du tire-fil peut pénétrer dans le canal 12 pour atteindre cette position centrée grâce à là présence de l'ouverture 22 déjà citée.

Les quatre figures 9a à 9d montrent, dans le détail, comment le tire-fil procède pour saisir le fil 7 et le faire passer dans l'ouverture de son crochet.

Lorsque le tire-fil est basculé en direction F (fig. 9a), de sa position extrême gauche vers sa position extrême droite, le fil qui vient d'être introduit dans le canal 12 occupe une position correspondant sensiblement à celle illustrée dans les fig. 7 et 8.

Avant d'atteindre la position extrême droite du tire-fil, la rampe 23d vient en contact avec le fil f et le repousse vers le haut, au dessin, par glissement sur la rampe elle-même au fur et à mesure que le levier continue de se déplacer dans le sens F pour aller au-delà de la portion occupée sur ia fig. 9a.

Comme le fil f est dans un état tendu, entre le dispositif 8 et la bride aiguille 21, le fait de l'écarter de sa position d'équilibre fait que ce fil est soulevé par la rampe 23d associée au crochet 23c du tire-fil, le fil exerçant sur celui-ci une légère poussée dirigée vers le fond du canal 12. Ainsi, lorsque au terme de son glissement sur la rampe 23d, le fil f vient se trouver en face du canal 23e délimité par cette rampe et par l'œillet 23a, (fig. 9b) ce fil pénètre naturellement dans ce canal et, de là, dans l'ouverture du crochet 23c, de manière à revenir dans sa position initiale, de repos (fig. 8). Le tire-fil 23 occupe alors une position correspondant à sa position extrême droite (fig. 6).

Dès l'instant où ce tire-fil commence à retourner vers sa position extrême gauche (fig. 9c), le fil f vient alors se placer au fond du crochet du tire-fil et celui-ci n'a plus qu'à continuer sa course en direction opposée à F; la machine à coudre est alors prête à la couture (fig. 9d).

Bien entendu, un résultat identique pourrait être obtenu en remplaçant le tire-fil décrit par une tige comportant, à son extrémité, un crochet et une rampe associée à celui-ci venus d'une seule pièce avec la tige, par exemple par étampage d'une plaquette.

De plus, l'ensemble décrit permet la réalisation d'une machine à coudre dans laquelle il n'est plus nécessaire d'enfiler le fil dans un œillet du tire-fil avant de la passer dans la bride-aiguille.

De ce fait, l'enfilage proprement dit du fil débité d'une bobine d'alimentation se limite, avec la machine à coudre décrite, à passer le fil dans le canal 12, en l'introduisant entre les platines de serrage du dispositif de tension du fil 8, et sous les lames élastiques 28a et 28b, de la manière déjà décrite, puis en le conduisant autour des renvois 20c et 20d vers la bride aiguille 21, pour être ensuite enfilé dans le chas de l'aiguille. Cette opération est à la fois simple, rapide et sûre: elle ne nécessite aucun enfilage particulier au travers d'œillets.

On relèvera encore que, dans la machine décrite le tire-fil se meut toujours à l'intérieur du boîtier de la machine d'où un fonctionnement plus sûr et rationnel de ce tire-fil.

L'invention n'est, bien entendu, pas limitée à ce qui a été représenté ou décrit: en particulier, on comprendra que la canal 12 ne doit pas forcément se trouver sur la face supérieure du bras supérieur de la machine. Elle pourrait fort bien être ménagée sur la face antérieure ou postérieure de ce bras, par exemple, ou ne s'étendre que sur une partie de la longueur du bras.

Par ailleurs, lorsque le boîtier de la machine décrite est réalisé par assemblage de deux ou plusieurs coquilles, la ou les canaux décrits pourraient être obtenues par juxtaposition des bords de jonction de ces coquilles, auxquels on donnerait individuellement le profil d'une moitié du canal désiré.

Claims (6)

Revendications

1. Machine à coudre comprenant un boîtier présentant un bras inférieur (3), un bras supérieur (4), une colonne (2) réunissant ces bras et dans le bras supérieur (4) duquel une barre-aiguille (5) est montée coulissante et un levier tire-fil est monté oscillant, des moyens (26, 27, 28, 29) pour entraîner cette barre-aiguille (5) et ce levier tire-fil (23) selon des mouvements alternatifs respectifs synchrones, et des moyens de guidage du fil (12) entre une bobine d'alimentation (14) et une aiguille (5a) portée par la barre-aiguille (5), définissant une trajectoire de ce fil (f) qui coupe une portion de la trajectoire du levier tire-fil pour permettre l'entraînement dudit fil selon au moins un sens de déplacement du levier tire-fil (22), caractérisée par le fait que les-dits moyens de guidage sont constitués par un canal continu (12 et 13) s'étendant sur au moins une partie de la face supérieure et de la face latérale du bras supérieur (4) adjacente à la barre-aiguille (5), de part et d'autre d'une ouverture (22) débouchant dans ledit canal.

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2. Machine à coudre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que ledit boîtier comporte au moins deux coquilles avant et arrière qui, une fois assemblées, ménagent une ligne de jonction dont les portions adjacentes desdites coquilles sont conformes de manière à délimiter ledit canal (12).

3. Machine à coudre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que des languettes élastiques de retenue (28a, 28b) du fil sont disposées dans ledit canal, de part et d'autre de l'ouverture traversée par le levier tire-fil, ces languettes étant solidaires d'un coté du canal (12) par une de leurs extrémités et s'étendant à travers celui-ci, des moyens coopérant avec leur extrémité libre pour autoriser leur fléchissement sous l'effet d'une sollicitation dirigée vers le fond du canal mais s'oppose à une sollicitation dirigée en sens inverse.

4. Machine à coudre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'une des extrémités dudit canal de guidage (12) est adjacente à une ouverture de communication (2c) avec un logement (2a) ménagé dans le boîtier et destiné à recevoir la bobine d'alimentation en fil (14).

5. Machine à coudre selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le boîtier présente un canal de guidage du fil (13) s'étendant entre le logement (2a) destiné à recevoir la bobine d'alimentation du fil (14) et un dispositif de bobinage de canettes (11).

6. Procédé d'enfilage du fil dans l'aiguille et dans le crochet d'un levier tire-fil d'une machine à coudre selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on prélève une section de fit de ladite bobine d'alimentation (14), en ce qu'on place cette section de fil dans ledit canal continu (12 et 13), en ce qu'on conduit l'extrémité libre de la section de fil à proximité de l'aiguille (5a) et l'insère dans le chas de cette dernière et, enfin, en ce qu'on amène ledit tire-fil (23) à portée d'une portion intermédiaire de ladite section de fil en vue de saisir ce fil par son crochet de préhension.

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