CH677250A5

CH677250A5 -

Info

Publication number: CH677250A5
Application number: CH3740/88A
Authority: CH
Inventors: Rene-Andre Beck
Original assignee: Bsa Ingenieurs Conseils
Priority date: 1988-10-07
Filing date: 1988-10-07
Publication date: 1991-04-30
Also published as: JPH02217552A; FR2637640A1; DE3933490A1; DE3933490C2; US4982549A; FR2637640B1

Description

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Description

La présente invention se rapporte à des éléments préfabriqués en béton armé munis de moyens d'accouplement, ainsi qu'à un procédé d'accouplement bout à bout de ces éléments.

Pour l'assemblage bout à bout d'éléments préfabriqués en béton armé, par exemple en vue de la fabrication de mâts ou de colonnes, on connaît et on utilise actuellement plusieurs techniques, parmis lesquelles on peut mentionner:

- la soudure des armatures par recouvrement; cette technique nécessite un espace important entre les extrémités des éléments à assembler, espace qui doit ensuite être comblé par coulage d'un gros volume de béton, ce qui rend impossible l'opération sur le chantier;

- l'utilisation de cônes mâles et femelles qui s'emboîtent; cette technique est coûteuse et surtout conduit à un affaiblissement de la section du au diamètre plus petit du cône;

- la fixation au moyen de brides métalliques solidaires de l'armature; cette technique est également coûteuse, relativement difficile à réaliser et impliquent une diminution de la section efficace.

Le but de cette invention consiste par conséquent à remédier aux inconvénients des techniques connues précitées; ce but est atteint par l'élément en béton armé, objet de l'invention, qui est tel que défini dans la revendication 1.

Un autre objet de cette invention consiste en un procédé d'accouplement bout à bout des éléments en béton armé selon l'invention, procédé présentant (es caractéristiques définies dans la revendication 2.

Le dessin annexé illustre l'invention schématique-ment et à titre d'exemple.

La fig. 1 est une vue en coupe longitudinale de Pextremité de deux éléments en béton armé selon l'invention en position préaccouplée bout à bout.

La fig. 2 est une vue en coupe selon la ligne l-I de la figure 1.

La fig. 3 est une vue agrandie d'un détail de la fig. t, en positron complètement accouplée.

La fig. 4 est une vue en coupe d'une application particulière des éléments selon l'invention comme colonnes pour structure de bâtiment.

Sur le dessin annexé (fig. 1 à 3) sont représentées, à titre d'exemple, les extrémités de deux colonnes cylindriques A, B réalisées en béton centrifugé ou vibré. Dans la paroi 1 de chaque colonne A, B sont noyées de fabrication des armatures métalliques longitudinales principales 2a, 2b et secondaires 3, de même que des fils de frette 4 disposés autour desdites armatures 2a, 2b, 3.

D'autre part, lors de la fabrication de la paroi 1 par centrifugatîon ou vibration du béton, des éléments de forme, par exemple en «Sagex», sont disposés dans le moule, de manière à former dans ladite paroi 1 des alvéoles 5 ouvertes à la périphérie tant sur la face frontale que sur la face latérale de la paroi 1. Les alvéoles 5 sont disposées de telle sorte qu'elles correspondent à l'emplacement de l'extrémité de certaines tiges 2a métalliques de l'armature principale, plus particulièrement d'une tige sur deux, c'est-à-dire de manière alternée avec une tige 2b complètement noyée dans le béton (voir fig. 2).

De plus, comme illustré sur la fig. 1, les tiges 2a qui débouchent dans les alvéoles 5 sont coupées de manière à être en retrait par rapport à l'extrémité de la paroi 1, alors que les tiges 2b qui sont complètement noyées dans la paroi t de béton sont maintenues à leur longueur initiale, c'est-à-dire faisant saillie à l'extrémite frontale de ladite paroi 1.

Pour l'assemblage bout à bout des deux colonnes A, B, il convient de les disposer horizontalement ou verticalement dans le même alignement, et en prenant soin de les orienter anguiairement de telle sorte que les portions de tiges métalliques 2b faisant saillies frontalement d'une des colonnes viennent s'introduire dans les alvéoles 5 de l'autre colonne, et réciproquement, en vue de les fixer l'une à l'autre par soudure. Avant la mise bout à bout des deux colonnes A, B, la surface frontale des paroi 1 peut être munie d'un matériau de collage, par exemple un mortier.

Pour faciliter et rendre cette opération de soudure plus efficace, on utilise de préférence un manchon métallique 6, dans lequel les deux extrémités des tiges 2a, 2b à souder sont introduites avec jeu, et qui présente une ouverture 6' pour permettre l'accès des extrémités à souder au dispositif de soudage. Cette technique de soudure faisant appel à l'utilisation d'un manchon de positionnement est déjà connue, en elle-même.

Comme illustré sur la fig. 3, le matériau de soudure 7 permet de fixer les extrémités des tiges 2a, 2b bout à bout et dans le manchon 6; puis, on procède au remplissage des alvéoles 5 par coulage de béton 8, de manière à protéger de la corrosion la liaison ainsi formée et surtout à procéder à une opération de finissage de la surface externe du mât ainsi réalisé pour que cette liaison ne soit pratiquement plus visible de l'extérieur. Bien entendu, il est possible d'utiliser comme matériau de remplissage et de finissage un autre matériau que le béton, par exemple une résine synthétique.

Un des avantage du procédé selon l'invention consiste en ce que, du fait que la zone de liaison subit un chauffage important, les tiges métalliques de l'armature sont tout d'abord allongées, puis se rétractent lors du refroidissement; ceci tend à créer une sorte de précontrainte qui améliore la qualité de l'accouplement. Pour faciliter ce phénomène, les portions des tiges 2a, 2b située dans le béton avant de déboucher dans l'alvéole 5, respectivement avant de sortir frontalement de la paroi 1, c'est-à-dire les portions qui vont subir un chauffage important, sont préalablement revêtues d'une couche de vernis protecteur destiné à favoriser le «coulissement» d'allongement et de rétraction du métal dans le béton. Ce vernis utilisé peut être par exemple une peinture au Zn, du type «Gaivazinc».

Le procédé selon l'invention est relativement facile à exécuter et est peut coûteux par rapport aux techniques connues. De plus, il peut être réalisé tant en usine que directement sur le chantier, et

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conduit à un résultat fiable sans aucun affaiblissement de la section et avec une utilisation optimale de celle-ci.

Dans le cas d'un assemblage en usine, par exemple pour la réalisation d'un mât, on disposera de préférence les colonnes à accoupler en position horizontale, et on utilisera une tige de fixation disposée axialement à l'intérieur des colonnes à assembler bout à bout, et serrée à ses deux extrémités contre les extrémités libres des colonnes.

Pour un assemblage sur le chantier, on appliquera la technique de préférence en position verticale, la colonne supérieure étant posée et maintenue sur la colonne inférieure au moyen par exemple d'une grue.

Enfin, selon une application particulière de l'invention, illustrée schématiquement sur la figure 4, on peut utiliser avantageusement le procédé d'accouplement selon l'invention pour réaliser des colonnes A, B et A', B' destinées à être utilisées dans la structure porteuse d'un bâtiment. Dans ce cas, la liaison C, C entre les deux parties de chaque colonne est complètement noyée dans la dalle horizontale D, ce qui permet d'obtenir une diminution de la longueur de flambage desdites colonnes.

Claims

Revendications

1. Elément préfabriqué en béton armé, caractérisé par le fait qu'il comporte à au moins une de ses extrémités des alvéoles venues de fabrication à sa périphérie, ces alvéoles étant ouvertes tant sur la face latérale que sur la face frontale dudit élément, et par le fait que des tiges métalliques longitudinales de l'armature débouchent dans lesdites alvéoles, dont l'extrémité libre est en retrait de l'extrémité de l'élément, d'autres tiges de l'armature disposées entre lesdites alvéoles faisant saillies au-delà de l'extrémité de l'élément.

2. Procédé d'accouplement bout à bout de deux éléments préfabriqués en béton armé selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'on dispose dans le même alignement les deux éléments avec les deux extrémités comportant des alvéoles l'une contre l'autre, la position angulaire relative des deux éléments étant telle que les tiges métalliques d'armature faisant saillie au-delà de l'extrémité de l'un des éléments soient introduites dans les alvéoles de l'autre élément, et réciproquement, puis qu'on procède à la soudure des tiges métalliques ainsi mises bout à bout à l'interieur des alvéoles.

3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé par le fait qu'on introduit préalablement sur les tiges disposées à l'intérieur des alvéoles des manchons de positionnement présentant une ouverture destinée à la soudure.

4. Procédé selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé par le fait qu'après la soudure, on remplit les alvéoles avec du béton.

5. Application du procédé selon la revendication 4 à la réalisation d'une structure de bâtiment, caractérisé par le fait que le remplissage des alvéoles est réalisé simultanément au coulage d'une dalle de béton au niveau de l'accouplement des éléments préfabriqués destinés à les supporter.

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