CH647964A5

CH647964A5 - Procede de decoupage a la presse et dispositif pour sa mise en oeuvre.

Info

Publication number: CH647964A5
Application number: CH3288/82A
Authority: CH
Inventors: Masateru Tokuno; Tetsuya Sawada
Original assignee: Rengo Co Ltd
Priority date: 1981-05-29
Filing date: 1982-05-27
Publication date: 1985-02-28
Also published as: DE3217038A1; MX160053A; ATA190482A; NL190230C; IT8221550A0; NL8202172A; FR2506658B1; GB2099745A; AT381470B; JPS6017701B2; ZA822971B; NZ200482A; GB2099745B; IT1190844B; FR2506658A1; AU8426982A; CA1175340A; SE8203307L; NL190230B; SE443321B

Description

L'invention se rapporte à un procédé et à un dispositif pour le découpage à la presse, de flans ou ébauches, par exemple de panneaux ondulés en fibres, de carton, de flans métalliques ou de pièces en matière plastique ou analogues, suivant une forme désirée.

En ce qui concerne les panneaux de fibres ondulés, deux types de dispositifs à matrice de découpage sont connus, à savoir, les types à rotation pour le découpage en continu, et les types à plaques planes, pour le découpage par intermittence. Les premiers permettent d'obtenir des rendements élevés, du fait de leur fonctionnement continu, mais n'offrent pas une bonne précision de découpage, en raison du glissement qui se produit entre le flan et le dispositif de coupe. De plus, le montage des lames sur un découpeur rotatif est compliqué et coûteux. Les seconds assurent une très bonne précision de découpage, tout en permettant un montage aisé de la lame sur une plaque plane. Le rendement est toutefois faible, en raison du fonctionnement intermittent, et la lame a tendance à se déformer en raison d'une plus grande résistance au découpage.

On connaît (par exemple, par la publication du brevet japonais N° 56-16039) un dispositif à matrice de découpage qui utilise une lame se présentant sous la forme d'une plaque plane, et qui découpe les flans ou ébauches en continu. Son fonctionnement est illustré schématiquement aux fig. 1A à 1C. Une unité de coupe 1, en forme de plaque plane, comprenant une lame et une monture de lame, est opposée à une enclume 2, en forme de plaque plane, l'ébauche B étant amenée entre ces éléments. Ces éléments ont leurs extrémités avant montées pivotantes sur des bielles 4 et 5 et leurs extrémités 5 arrière montées pivotantes et coulissantes sur des bielles commandées 4' et 5'. La face supérieure de l'enclume 2, se trouvant du côté de la lame, est légèrement convexe.

Comme représenté à la fig. 1B, la bielle 4 de l'unité de coupe 1 est décalée avec un retard d'un angle 0, par rapport à la droite verticale io -C, tandis que la bielle 4' est en avance du même angle. Cela est également valable pour les bielles 5, 5' de l'enclume 2. Lorsque les bielles 4, 4' sont entraînées en rotation dans un même sens, et les bielles 5, 5' dans le sens opposé, en tournant toutes à la même vitesse angulaire, le point de contact entre l'unité de coupe et l'enclume se 15 déplace d'une extrémité à l'autre, comme représenté aux fig. 1A à 1C. De cette façon, un ensemble de découpage comprenant l'unité de coupe 1 et l'enclume 2 découpe une ébauche, suivant la forme désirée, durant un cycle de fonctionnement.

Dans le cas où les bielles 4 et 5 sont en avance, et les bielles 4' et 20 5' en retard, le point de contact se déplace dans le sens opposé à celui précédemment mentionné. De plus, l'unité de coupe 1 et l'enclume 2 peuvent avoir leurs extrémités avant montées pivotantes et coulissantes sur les bielles commandées 4 et 5, et leurs extrémités arrière montées pivotantes sur les bielles d'entraînement 4' et 5'. On 25 dispose ainsi au total de quatre combinaisons possibles, suivant les bielles qui sont réglées en avance et les bielles se trouvant côté entraînement. Dans chacune de ces combinaisons, l'ensemble de découpage peut découper une pièce pendant son cycle de fonctionnement.

30 Un tel dispositif de coupe ne permet pas d'obtenir une précision de découpage entièrement satisfaisante, du fait que la vitesse angulaire des bielles 4 et 5 côté entraînement est constante, alors que la composante horizontale (Vj, V2 et V3) de la vitesse périphérique à l'extrémité des bielles varie comme représenté à la fig. 2. La courbe S 35 indique, comme cela est connu, que la composante horizontale varie sensiblement suivant une cosinusoïde. La vitesse de l'unité de coupe 1 et de l'enclume 2 se comporte donc ainsi, alors que la vitesse de l'ébauche est constante. La composante horizontale de la vitesse de l'unité de coupe 1 et de l'enclume 2 ne coïncide donc pas avec la 40 vitesse de l'ébauche. Si le rayon de rotation des bielles est important ou si les ébauches sont minces, la différence de ces deux vitesses ne pose pas de problème, bien que la précision de découpage ne soit toutefois pas satisfaisante.

Si des ébauches qui ne sont pas aussi minces sont découpées sans 45 qu'une telle différence de vitesse soit corrigée, celles-ci peuvent être arrachées ou endommagées et la lame peut être ébrêchée. En outre, les ébauches ne seront pas découpées à la forme voulue.

Pour remédier à ces inconvénients, on peut recourir à différentes méthodes, dans lesquelles la vitesse d'amenée des ébauches durant le 50 découpage est synchronisée mécaniquement ou électriquement avec la vitesse de l'unité de coupe et de l'enclume. Toutefois, ces méthodes nécessitent l'emploi de dispositifs relativement complexes.

L'invention a pour but de fournir un procédé et un dispositif pour le découpage à la presse, de flans ou ébauches, dans lequel la 55 vitesse de l'ébauche peut être plus facilement synchronisée avec la composante horizontale de vitesse de l'unité de coupe et de l'enclume, sans qu'il soit nécessaire de recourir à des dispositifs ou agencements compliqués.

Ce but est atteint, conformément à l'invention grâce au procédé 60 défini à la revendication 1. L'ébauche dispose d'une certaine liberté de mouvement, par rapport à l'unité d'alimentation des ébauches, durant le découpage, afin d'absorber les différences de vitesse précitées.

La fig. 3 illustre un concept de base de l'invention. L'unité de 65 préhension immobilisant l'ébauche peut être libre de se déplacer, par rapport à l'unité d'entraînement, d'une faible distance AX au cours du découpage ou l'ébauche elle-même peut être libre de se déplacer par rapport à l'unité de préhension montée fixe sur le dispositif

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d'avance des ébauches, d'une faible distance AY au cours du découpage.

Les avantages de l'invention ressortiront de la description ci-après, qui est faite, à titre d'exemple et en référence au dessin annexé, sur lequel:

— les fig. 1A à 1C sont des vues schématiques illustrant le mode de fonctionnement d'un dispositif de découpage conventionnel;

— la fig. 2 est un diagramme illustrant le vecteur vitesse des bielles;

— la fig. 3 est une vue illustrant un concept de base de l'invention;

— la fig. 4 est une vue, en coupe verticale, de l'ensemble du dispositif de découpage conforme à l'invention;

— la fig. 5 est une vue de côté, en coupe verticale, de l'unité de découpage;

— la fig. 6 est une vue en plan de l'unité de la fig. 5;

— la fig. 7 est une vue partielle, en plan, de l'ensemble de préhension des ébauches;

— la fig. 8 est une vue en coupe, suivant Vili-VIII de la fig. 7;

— la fig. 9 est une vue en coupe, suivant IX-IX de la fig. 7 ;

— la fig. 10 est une vue en coupe, suivant X-X de la fig. 7;

— la fig. 11 est une vue de côté d'une partie du dispositif d'entraînement des ébauches, montrant de quelle manière l'ébauche est fixée;

— la fig. 12 est une vue de côté d'une autre partie du dispositif d'entraînement des ébauches, illustrant de quelle manière l'ébauche est dégagée;

— la fig. 13 est une vue partielle, en plan, d'une variante de l'ensemble de préhension des ébauches.

Dans la description qui suit, le mot aval se rapporte au côté d'évacuation des ébauches (à gauche sur la fig. 4), et le mot amont, au côté approvisionnement de ces ébauches (à droite sur la fig. 4).

La fig. 4 illustre l'ensemble du dispositif à matrice de découpage selon l'invention, lequel comprend un bâti 10, un groupe ou unité de découpage 11, un dispositif d'entraînement des ébauches 12, un dispositif d'approvisionnement des ébauches 13, un dispositif d'évacuation des ébauches 14 et un groupe moteur 28.

Le dispositif d'approvisionnement 13, prévu en amont de l'unité de découpage 11, comporte un pousseur 16, adapté de manière à se déplacer suivant un mouvement alternatif, au moyen d'un excentrique 15. Il fonctionne en synchronisation avec le dispositif d'entraînement 12, afin d'effectuer l'approvisionnement en ébauches B par intermittence, l'une après l'autre. Le dispositif d'évacuation 14 des ébauches comprend une bande transporteuse, prévue en face de l'unité de découpage 11 et destinée à évacuer les ébauches découpées provenant du dispositif d'amenée 12, lorsqu'elles tombent de ce dernier.

Comme représenté aux fig. 5 et 6, l'unité de découpage 11 comprend une unité de coupe 1, en forme de plaque plane, et une enclume 2, de forme identique, opposée à l'unité 1, les ébauches étant amenées entre la lame et l'enclume. L'unité de lame et l'enclume ont leurs extrémités aval et amont montées pivotantes sur les bielles, respectivement 4,4' et 5, 5'. Cette disposition est la même que dans l'agencement connu, représenté aux fig. 1A à 1C.

Comme on le voit à la fig. 5, l'unité de coupe 1 présente une monture 17 à la lame plate et une lame 18 montée de façon amovible sur la partie inférieure de la monture. Cette monture comporte une rainure de guidage 19 à l'extrémité amont, de chaque côté, destinée à recevoir un coulisseau 20. Les bielles amont 4' sont montées pivotantes sur les coulisseaux 20. L'enclume 2 est de forme analogue à celle de l'unité de coupe et comporte des rainures de guidage 19' recevant des coulisseaux 20'. Sa surface supérieure 21 faisant face à la lame est légèrement convexe.

Les bielles 4,4', 5 et 5' ont le même rayon de rotation et sont clavetées sur les arbres porteurs de roues dentées, respectivement 22, 22', 23,23', de même diamètre et de même nombre de dents, et qui sont entraînés par une roue dentée motrice 27, par l'intermédiaire de roues dentées montées folles 24,24', 25, 25' et 26. De cette façon, les bielles 4, 4' de l'unité de coupe tournent dans le même sens, indiqué par la flèche, et les bielles 5, 5' de l'enclume tournent en sens inverse.

Dans l'état représenté à la fig. 5, les bielles aval 4 de l'unité de coupe sont en retard d'un angle 0 par rapport à la droite verticale -t, tandis que les bielles amont 4' sont en avance du même angle. Il y a donc une différence de phase de 2 0 entre les bielles 4 et 4'. Il y a également une différence de phase similaire entre les bielles 5, 5' de l'enclume 2.

Du fait que l'unité de coupe 1 et l'enclume 2 sont entraînées par les bielles 4,4', 5 et 5' ainsi disposées, et que l'enclume présente une face supérieure convexe 21, l'unité de coupe et l'enclume seront entraînées de façon que la lame 18 vienne en contact avec la surface convexe 21 de l'enclume en un point, ledit point de contact se déplaçant d'une extrémité à l'autre (de l'amont vers l'aval, dans la forme d'exécution préférée). Les ébauches B seront ainsi découpées suivant la forme désirée. La lame 18 peut être prévue de manière à s'étendre sur presque toute la longueur de la monture 17 ou sur seulement une partie de celle-ci.

Le dispositif d'entraînement des ébauches 12 sera maintenant décrit. Il comporte deux chaînes sans fin 30 se déplaçant à vitesse constante à l'intérieur du bâti 10 (fig. 6), autour d'une pluralité de roues-guides à chaîne 31 et d'une roue motrice 32 à chaîne (fig. 4). Des unités de préhension des ébauches 33 s'étendent entre deux chaînes 30, à intervalles fixes (fig. 4 et 6).

En se référant aux fig. 7 à 10, chaque ensemble de préhension 33 comprend un support 34 fixé à une chaîne 30, de chaque côté de la matrice de découpage, et un coulisseau 35 monté sur le support 34, de manière à pouvoir coulisser dans le sens de déplacement de la chaîne. Le coulisseau 35 présente une plaque de guidage 36 formant une saillie latéralement. La plaque de guidage est disposée dans une rainure 37 formée dans le support 34, de manière à pouvoir coulisser sur une courte distance AX suffisamment longue pour absorber la différence entre la vitesse de l'unité d'entraînement des ébauches et la composante horizontale de vitesse de l'unité de coupe 1 et de l'enclume 2 durant le découpage. Le support 34 est muni d'un bras 38 à son extrémité aval. Un ressort 39 est maintenu entre ce bras 38 et le coulisseau 35, de manière à pousser ledit coulisseau vers l'arrière.

Deux barres 40,41 sont montées sur les coulisseaux 35 et s'étendent entre eux. La barre amont 40 est montée en rotation, la barre aval 41 étant montée sans pouvoir tourner. Une pluralité de pièces de fixation 42, constituées par des ressorts plats, sont fixées à distance entre elles, sur la barre aval 41.

Chaque pièce de fixation 42 est incurvée en un point adjacent à son extrémité fixe, son extrémité libre s'étendant vers l'amont, au-dessus de la barre tournante 40 (fig. 9). La pièce de fixation est supportée élastiquement en sa partie médiane par un support de fixation 43, fixé à la barre tournante 40. Un ensemble de pièces de fixation 42 comprend plusieurs groupes. Dans la forme d'exécution représentée, il est prévu deux groupes comprenant chacun trois pièces de serrage (fig. 6). Dans chaque groupe, un support élastique 45 d'un ressort de rappel 44 de la barre tournante 40 est fixé sur la barre 41. La barre 40 s'étend, tout en pouvant tourner, à travers les supports élastiques 45.

Un bras-support 47 portant un galet de came 46 est monté sur la barre rotative 40, à chaque extrémité de celle-ci, à un angle réglable, de telle façon que la barre tourne lorsque le galet de came 46 est engagé par des cames plates 54, 56 qui seront décrites ultérieurement. Chaque ressort de rappel 44 monté sur la barre rotative 40 est maintenu entre le support élastique 45 et un élément d'engagement 50 solidaire de la barre 40.

Plusieurs plaques-supports 51 sont montées fixes sur la barre rotative 40, chacune entre les extrémités contiguës des supports de serrage 43. Les plaques-supports 51 portent chacune une pièce de fixation 52 à leurs extrémités, lesdites pièces 52 coopérant avec les pièces de fixation 42 sur la barre 41, de manière à serrer l'ébauche B entre elles, en fonction de l'élasticité des pièces de fixation 42. L'extrémité amont de chaque plaque-support 51 forme une surface de contact contre laquelle l'ébauche vient prendre appui lorsqu'elle est serrée (fig. 9).

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Du fait que l'unité de préhension 33 demeure sollicitée vers l'amont par le ressort 39 prévu à chaque extrémité de celle-ci, dans le coulisseau 35, sa position est stable, en dépit de l'existence de l'intervalle ou distance précitée AX pour le libre déplacement. La position de l'unité de préhension 33 ne varie pas par rapport à la chaîne 30, excepté durant le découpage.

La position de découpage pour chaque ébauche est stable, du fait que les ébauches viennent s'appliquer contre la surface à l'extrémité arrière des plaques-supports 51, et que la position de l'unité de préhension elle-même est stable.

En se référant à la fig. 11, une came plate 54 présentant un profil incurvé 55 est montée sur l'arbre 53 de chaque roue à chaîne de guidage 31, de chaque côté, à un angle réglable. Lorsque le galet de came 46 est engagé par la came plate 54 à son profil incurvé 55, la barre 40 tourne dans le sens de la flèche, comme représenté aux fig. 8 et 9. En même temps, les plaques-supports et les pièces de fixation 52 tournent dans le même sens, cependant que les pièces de fixation 42 sont relevées par le support 43, de sorte que les pièces 42 et 52 se trouvent en position ouverte représentée à la fig. 11, en traits mixtes. L'ébauche B est amenée dans l'espace libre ainsi formé entre les pièces de fixation 42 et 52. Lorsque le galet de came 46 quitte le profil incurvé 55, les ressorts de rappel 44 de la barre 40 ramènent cette dernière à sa position initiale, de sorte que l'ébauche est serrée entre les pièces 42, 52.

En se référant à la fig. 12, une came plate 56 présentant un profil incurvé 57 est prévue à l'amont de la roue à chaîne motrice 32, de chaque côté du dispositif de coupe. Lorsque le galet de came 46 est engagé par le profil incurvé 57, les pièces de fixation 42 s'éloignent des pièces de fixation 52, permettant ainsi à l'ébauche de tomber sur le dispositif d'évacuation des ébauches 14.

L'unité de découpage 11, le dispositif d'amenée des ébauches 12 et le dispositif d'approvisionnement 13 sont entraînés par une unité motrice commune 28 (fig. 4), par l'intermédiaire d'une transmission par chaîne et roues dentées et d'arbres de transmission 29, 29', de manière à synchroniser l'avance des ébauches et le découpage.

Comme on le voit à la fig. 2, la composante horizontale de vitesse de l'unité de coupe 1 et de l'enclume 2 augmente progressivement à partir de Vj au temps tl5 au début du découpage, pour atteindre la vitesse maximale V2 au temps t2, et pour décroître ensuite progressivement en V3 au temps t3, à la fin du découpage.

Si la vitesse de l'ébauche, c'est-à-dire la vitesse du dispositif d'amenée des ébauches 12, est présélectionée à la valeur Vj, qui est la composante horizontale au début du découpage, la composante horizontale de vitesse de l'unité de coupe 1 et de l'enclume 2 est plus élevée que la vitesse du dispositif d'amenée 12, durant la première moitié a du découpage. Du fait que l'ébauche B est engagée entre l'unité de coupe 1 et l'enclume 2 durant le découpage, l'ébauche pousse l'unité de préhension 33 vers l'avant, à rencontre de la sollicitation du ressort 39, dans le faible intervalle précité AX. En d'autres termes, l'unité de coupe 1 et l'enclume 2 poussent l'unité de préhension 33 à travers l'ébauche, à l'encontre du ressort 39, du fait que la composante horizontale de sa vitesse est plus élevée que la vitesse de l'unité d'amenée des ébauches 30 durant le découpage. Le ressort 39 absorbe la différence entre la vitesse de l'ébauche (c'est-à-dire la vitesse de l'unité d'amenée) et la composante horizontale de vitesse de l'unité de coupe et de l'enclume.

Egalement, durant la dernière moitié ß du découpage, l'unité de préhension 33 est contrainte de progresser d'une faible distance déterminée par rapport à l'unité d'amenée des ébauches, du fait que l'ébauche est encore engagée par la lame et l'enclume. Les périodes de temps requises pour la première et la dernière moitié dépendent de l'épaisseur de l'ébauche, du rayon de courbure de la surface supérieure 21 de l'enclume 2, et de quel côté l'unité de coupe et l'enclume sont entraînées.

Une fois le découpage achevé, l'ébauche est dégagée de la lame et de l'enclume, de sorte que l'unité de préhension 33 reprend sa position initiale, sous l'effet de la force élastique du ressort 39. Le ressort fonctionne de manière à limiter le déplacement du coulisseau 35 et,

par conséquent, de l'unité de préhension par rapport à l'unité d'amenée des ébauches, et également de manière à les ramener à leur position initiale après leur déplacement sollicité. A cet effet, il sera nécessaire de déterminer convenablement la constante élastique du 5 ressort 39.

Comme on le comprendra d'après ce qui précède, l'ébauche est amenée par l'unité d'entraînement 12, le bord avant de l'ébauche étant saisi par l'unité de préhension 33 jusqu'à ce que commence le découpage. Durant le découpage, l'ébauche est engagée par la lame io et l'enclume, déplaçant l'unité de préhension 33 vers l'avant, à l'encontre de la force de rappel du ressort 39, du fait que la vitesse de la lame et de l'enclume est plus grande que celle du dispositif d'amenée. Il s'ensuit que même si la vitesse de ce dispositif d'amenée n'est pas égale à la composante horizontale de vitesse de l'unité de coupe et de 15 l'enclume durant le découpage, cela ne pose aucun problème, du fait que l'unité de préhension n'est pas immobilisée, mais peut se déplacer par rapport au dispositif d'amenée.

Bien que, dans la forme d'exécution précitée, la vitesse de l'unité d'entraînement ou d'amenée 12 soit réglée d'avance à la valeur Vlf 20 qui est la composante horizontale de vitesse de l'unité de coupe et de l'enclume au temps tl5 au commencement du découpage, elle peut être réglée à la valeur prédéterminée V2, au temps t2, lorsque la composante horizontale présente la valeur maximale. Dans ce cas, le ressort 39 et l'intervalle étroit AX sont prévus à l'arrière du coulis-25 seau 35, comme représenté à la fig. 13, au lieu de se trouver à l'avant, comme dans la première forme d'exécution. Durant la première moitié du découpage, la composante horizontale de vitesse de l'unité de coupe et de l'enclume est inférieure à la vitesse de l'unité d'amenée 12. Il s'ensuit que l'unité de préhension 33 est tirée par 30 l'ébauche qui est engagée par la lame et l'enclume, se déplaçant ainsi vers l'arrière, dans le faible intervalle AX, tout en comprimant le ressort 39. Par ce déplacement, la différence de vitesse est absorbée, comme dans la première forme d'exécution.

Cette seconde forme d'exécution peut être utilisée même si les 35 ébauches n'ont pas la rigidité ou la ténacité habituelle, du fait que uniquement une force de traction agit sur ces ébauches.

Par contre, dans la première forme d'exécution, il est nécessaire que les flans ou ébauches ne soient pas souples ou flexibles, du fait qu'ils doivent pousser l'unité de préhension sans être déformés. Ce 40 dispositif pourra être appliqué, par exemple, dans le cas de panneaux de fibres ondulés.

Le ressort 39 peut être remplacé par un élément élastique, par exemple en caoutchouc.

L'unité de préhension 33 peut être remplacée par tout autre 45 agencement formant un support, de type connu, par exemple, du type d'alimentation à tige, dans lequel l'ébauche est fixée par une pluralité de tiges ou de crampons.

Bien que, dans ces deux formes d'exécution, l'unité de préhension 33 immobilisant l'ébauche soit en mesure de se déplacer par 50 rapport à l'unité d'entraînement ou d'avance 12, elle peut être maintenue fixe par rapport à cette unité et, dans ce cas, l'ébauche est agencée de manière à se déplacer d'une faible distance AY (fig. 7) par rapport à ladite unité de préhension, par une sélection appropriée de la force de serrage entre les pièces de fixation 42 et 52. Dans 55 un tel agencement, l'ébauche peut glisser entre les pièces 42 et 52, de manière à absorber toute différence entre la vitesse de l'unité d'entraînement et la composante horizontale de vitesse de l'unité de coupe et de l'enclume. En d'autres termes, l'agencement peut être conçu de façon que, durant le découpage, l'ébauche soit amenée par 60 la lame et l'enclume et non par l'unité de préhension, du fait que la force de serrage exercée par les pièces 42 et 52 est préalablement réglée de manière à être inférieure à la force d'engagement exercée par la lame et l'enclume.

Bien que, dans chacune des formes d'exécution décrites, les ébau-65 ches soient serrées par les pièces de serrage durant le découpage,

elles peuvent être dégagées de l'unité de préhension, sensiblement au même moment où commence le découpage, au moyen du mécanisme de dégagement représenté à la fig. 12. Dans ce cas, les ébauches sont

amenées uniquement par engagement par la lame et l'enclume durant le découpage, après quoi, elles tombent sur le transporteur. du dispositif d'évacuation des ébauches.

Il ressort de ce qui précède que, conformément à l'invention, l'ébauche est maintenue tout en autorisant une certaine quantité de

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mouvement limitée, par rapport au dispositif d'avance ou d'entraînement des ébauches, de manière à absorber la différence entre la vitesse de ce dispositif d'avance et la composante horizontale de vitesse de l'unité de coupe et de l'enclume. Cet agencement permet 5 d'obtenir une haute précision de découpage.

R

4 feuilles dessins

Claims

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1. Procédé de découpage à la presse d'ébauches alimentées une à une au moyen d'une lame et d'une enclume opposées, les ébauches étant amenées entre les deux, par l'intermédiaire d'une unité d'alimentation des ébauches, la surface de l'enclume faisant face à la lame ayant une forme convexe, la lame et l'enclume étant synchronisées entre elles de telle manière qu'elles viennent mutuellement en contact en un point se déplaçant d'une extrémité à l'autre de celles-ci, afin de découper l'ébauche, caractérisé en ce que l'on supporte les ébauches tout en autorisant une quantité limitée de déplacement relatif par rapport à l'unité d'alimentation, de façon que, durant le découpage, les ébauches soient amenées en étant engagées par la lame et l'enclume, et non par l'unité d'alimentation des ébauches.

2. Dispositif pour la mise en œuvre du procédé selon la revendication 1, comprenant des moyens de découpage comportant une lame et une enclume opposées, des moyens de liaison et de transmission pour l'entraînement de la lame et de l'enclume en synchronisation, de telle manière qu'elles viennent mutuellement en contact en un point se déplaçant d'une extrémité à l'autre de celles-ci, la surface de l'enclume faisant face à la lame ayant une forme convexe, des moyens d'alimentation des ébauches présentant une paire de transporteurs à bande sans fin, un transporteur étant prévu de chaque côté de la matrice de découpage, et une pluralité d'unités supportant les ébauches, montées transversalement sur les transporteurs et entre eux, en vue d'assurer l'alimentation des ébauches à travers les moyens de découpage, caractérisé en ce que les unités supportant les ébauches sont agencées de façon à autoriser une quantité limitée de déplacement des ébauches par rapport aux moyens d'alimentation.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les unités supportant les ébauches sont montées sur les transporteurs à bande sans fin, de manière à pouvoir être déplacées par rapport au transporteur dans un intervalle déterminé.

4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les unités supportant les ébauches sont montées fixes sur les transporteurs à bande sans fin.

5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que chacune des unités supportant les ébauches est montée sur les transporteurs à bande sans fin, par l'intermédiaire d'une paire de coulis-seaux, chacun de ces coulisseaux étant sollicité vers l'aval ou vers l'amont, par un élément élastique.