CH633723A5

CH633723A5 - Fixation de securite pour ski.

Info

Publication number: CH633723A5
Application number: CH1149279A
Authority: CH
Inventors: Georges Pierre Joseph Salomon
Original assignee: Salomon & Fils F
Priority date: 1978-12-28
Filing date: 1979-12-28
Publication date: 1982-12-31
Also published as: FR2445157A1; US4457533A; FR2445157B1; US4583757A; DE2949866A1

Description

La présente invention concerne une fixation de sécurité pour ski destinée à maintenir l'une des extrémités d'une chaussure, tandis que l'autre extrémité de la chaussure est retenue par une fixation d'un type classique connu en soi, notamment une talonnière.

On connaît déjà des fixations dans lesquelles la mâchoire est appliquée directement ou indirectement sur une pièce d'appui fixée au ski s'étendant sensiblement perpendiculairement à celui-ci, et comportant deux lignes d'appui latérales disposées respectivement de part et d'autre du plan de symétrie longitudinal du ski, de manière que la mâchoire puisse pivoter tantôt sur l'une des lignes d'appui, tantôt sur l'autre contre l'action du système élastique.

La présente invention concerne des perfectionnements apportés aux fixations du type cité ci-dessus et a pour objet une fixation comportant un organe de maintien destiné à maintenir une des extrémités de la chaussure et une pièce d'appui fixée au ski, qui est caractérisée en ce qu'elle comprend une pièce intermédiaire maintenue contre ladite pièce d'appui par l'organe de maintien sollicité par un système élastique, l'organe de maintien et la pièce intermédiaire étant ainsi solidaires en déplacement pour pivoter par rapport à la pièce d'appui contre l'action dudit système élastique pour permettre la libération de la chaussure.

De façon avantageuse, le système élastique peut comprendre un organe mobile, sollicité par un ressort et prenant appui, d'ùne part,

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sur la face antérieure de la pièce d'appui et, d'autre part, sur une pièce d'énergisation associée à l'organe de maintien par une pièce de liaison.

Selon une disposition préférée, la pièce d'énergisation est un corps ou boîtier solidaire en déplacement de l'organe de maintien et de la pièce intermédiaire et contient le système élastique, ce corps présentant, par ailleurs, un logement ouvert vers le bas dans lequel s'étend la pièce d'appui, la pièce de liaison étant une vis utilisée pour le réglage en hauteur de l'organe de maintien.

L'organe de maintien est donc appliqué par le système élastique contre la pièce intermédiaire. A cet effet, la pièce intermédiaire comprend de préférence au moins deux zones d'appui pour l'organe de maintien, ces deux zones d'appui étant disposées de part et d'autre du plan longitudinal de symétrie. Avec une telle disposition, l'organe de maintien fait bloc avec la pièce intermédiaire et le corps du boîtier, pour former un tout solidaire en déplacement. La libération de la chaussure se fait par pivotement par rapport à la pièce d'appui qui comprend deux lignes d'appui disposées de part et d'autre du plan longitudinal de symétrie du ski. Il y a donc basculement de l'ensemble, tantôt sur l'une des lignes d'appui, tantôt sur l'autre. Une telle construction permet en particulier de pouvoir avoir un réglage en hauteur de la mâchoire sans pour autant qu'il y ait du jeu. En effet, la mâchoire est appliquée contre la pièce intermédiaire grâce à l'action du système élastique de déclenchement.

La fixation suivant l'invention offre l'avantage que tous les jeux de construction sont rattrapés, par appui successif des pièces, sous l'action du système élastique d'énergisation.

On décrira ci-après à titre d'exemple diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels:

— la fig. 1 est une vue en coupe verticale et axiale de la fixation,

— la fig. 2 est une vue en coupe horizontale faite suivant la ligne II-II de la fig. 1,

— la fig. 3 est une vue en coupe horizontale semblable à celle de la fig. 2, la fixation étant en cours de déclenchement latéral,

— la fig. 4 est une vue en perspective éclatée, montrant plus particulièrement les pièces vues depuis l'arrière vers l'avant,

— la fig. 5 est aussi une vue en perspective éclatée, montrant plus particulièrement quelques pièces vues depuis l'avant vers l'arrière,

— les fig. 6,7 et 8 sont des vues en coupe partielle, à grande échelle, de trois variantes de réalisation du mode d'appui,

— les fig. 9 et 10 sont des vues en perspective représentant une autre possibilité de réalisation de la pièce d'appui,

— la fig. 9a est une vue en coupe d'une autre forme de réalisation de la pièce d'appui,

— la fig. 11 est une vue en perspective d'une variante du système élastique.

La fixation de sécurité selon l'invention constitue une butée pour l'avant d'une chaussure de ski. Il est à noter, malgré tout, qu'elle pourrait tout aussi bien maintenir la partie arrière de la chaussure sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ladite fixation comprend principalement une pièce d'énergisation formant corps ou boîtier 1 de la fixation. Le corps 1 est maintenu élastiquement en position centrée grâce à un système élastique constitué d'un piston coulissant 6, sollicité par un ressort 7 qui s'étend axialement à l'intérieur du corps 1 et qui prend appui par ailleurs, à son extrémité antérieure, sur le fond 8 d'un bouchon de réglage 9. Le piston 6 est monté coulissant dans un alésage 10 disposé dans la partie antérieure du corps 1, suivant l'axe longitudinal, et qui se prolonge par une partie filetée 16 dans laquelle vient se visser le bouchon 9. Le piston est de préférence constitué par une douille cylindrique de révolution comprenant une face postérieure d'appui 11. Le corps 1 comprend un évidement central 17 ouvert vers le bas en 9a. Dans cet évidement vient prendre place une pièce d'appui 2. Les dimensions de l'évide-ment 17 sont telles que le basculement du corps 1 par rapport à la pièce d'appui est possible des deux côtés. La pièce d'appui 2 est solidaire d'une plaque de base 3 fixée au ski par des vis 5. Le corps 1, d'autre part, comprend une ouverture 12 dirigée vers l'arrière. Cette ouverture 12 est sensiblement parallélépipédique. Ladite ouverture sert de logement pour une pièce intermédiaire d'appui 13. Une mâchoire 15 servant à maintenir la semelle d'une chaussure de ski, la pièce intermédiaire d'appui 13 et la pièce d'énergisation ou corps 1 sont liés ensemble grâce à une pièce de liaison 14 servant par ailleurs de vis de réglage en hauteur. Cette vis de réglage 14 est libre en rotation et bloquée en translation par rapport au corps grâce à un rivetage 18 réalisé sur une douille 19 dans laquelle vient prendre place la partie cylindrique inférieure 20 de ladite vis 14. La vis 14 est donc libre en rotation par coopération d'une partie cylindrique 25 de la vis, située sous sa tête, avec un trou supérieur 23 et par coopération d'une partie 22 de la douille 19 avec un trou épaulé inférieur 24, les trous supérieur 23 et inférieur 24 étant respectivement disposés au-dessus et au-dessous de l'ouverture 12. Le maintien en translation de la vis est réalisé grâce à un épaulement 21 de la vis, d'une part, et un épaulement 31 de la douille 19, d'autre part. La vis 14 comprend, entre autres, une partie filetée de réglage 26.

La mâchoire 15, la pièce intermédiaire 13 et la pièce d'énergisation forment un ensemble monobloc, mobile élastiquement par rapport à la pièce d'appui 2. Le fonctionnement de cet ensemble est du type basculant déjà décrit dans les demandes de brevets français Nos 78.07805 et 78.08342.

On rappellera que l'ensemble est plaqué contre la pièce d'appui 2 sous l'action du système élastique, selon deux lignes d'appui latérales XX' et YY', disposées respectivement de part et d'autre du plan de symétrie du ski, de manière que l'ensemble puisse pivoter tantôt sur l'une des lignes d'appui, tantôt sur l'autre. Ces lignes d'appui sont matérialisées par des parties en saillie 27 et 28 de la pièce intermédiaire 13 coopérant avec des parties en creux 29 et 30, réalisées dans la face postérieure 2a de la pièce d'appui 2. Il est à noter que l'on ne sortirait pas du cadre de l'invention si les parties en creux étaient disposées sur la pièce intermédiaire 13, et les parties en relief sur la pièce d'appui 2. La pièce intermédiaire 13 est appliquée contre la pièce d'appui 2 par action de la face 11 du piston 6 contre la face antérieure 2b de la pièce d'appui 2.

Les parties en saillie 27 et 28 de la pièce intermédiaire 13 sont des profils cylindriques en saillie vers l'avant et constituent donc deux nervures qui, vues selon l'axe du ski, convergent l'une vers l'autre en un point A situé au-dessus du ski. Selon une disposition avantageuse, les deux axes des profils en saillie sont dans un même plan et sont donc concourants. Quand l'ensemble (1-13-15-14) est en position de repos, les deux nervures 27 et 28 prennent place dans deux gorges ou profils en creux correspondants 29 et 30, prévus dans la face postérieure 2a de la pièce d'appui 2, et qui convergent aussi vers un point situé au-dessus du ski. Les deux nervures 27 et 28 ainsi engagées dans les deux gorges 29 et 30 définissent deux lignes d'appui XX' et YY' convergentes.

La retenue verticale de l'ensemble par rapport à la piece d'appui fixe 2 est réalisée au moyen d'une saillie 31 qui s'étend vers l'avant à partir de la face antérieure 32 de la pièce intermédiaire 13 et qui est engagée dans un logement correspondant 32a réalisé dans la face postérieure 2a de la pièce d'appui 2. Comme on peut le voir sur la fig. 5, la saillie 31 comprend en fait deux profils en saillie 33 et 34 correspondants et s'étendant perpendiculairement aux nervures 27 et 28, c'est-à-dire aux lignes d'appui YY' et XX'. Les saillies 33 et 34 définissent respectivement des rebords supérieurs de retenue 35 et 36 qui sont sensiblement perpendiculaires aux lignes d'appui YY' et XX'. La partie en creux 32a de la pièce d'appui 2, et avec laquelle coopère la saillie 31, définit deux rebords supérieurs de retenue verticale 37 et 38, le rebord 37 étant sensiblement perpendiculaire à la ligne d'appui YY', et le rebord 38 étant sensiblement perpenduculaire à l'autre ligne d'appui XX'.

Selon une disposition avantageuse, la face antérieure 2b est plane et comprise dans un plan parallèle au plan transversal défini par les lignes d'appui XX' et YY'. Cette face d'appui a la forme d'un triangle isocèle à pointe dirigée vers le bas (fig. 5), et dont les sommets sont indiqués par 41-42-43. L'arête 39 est parallèle à la ligne d'appui YY' et l'autre, 40, est parallèle à la ligne d'appui XX'.

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Lors d'un déclenchement latéral, l'ensemble pivote tantôt sur l'une des lignes d'appui XX', tantôt sur l'autre YY', selon le sens du déclenchement. Ce pivotement s'effectue de façon élastique contre l'action du système élastique agissant par action du piston 6 contre la face antérieure 2b. La fig. 3 montre un déclenchement vers la droite. L'ensemble pivote autour de la ligne d'appui XX' et la face 11 du piston 6 agit contre la face antérieure 2b de l'appui 2 selon la ligne d'action 41.

La pièce intermédiaire 13 comprend, à l'avant, une partie d'emboîtement creuse 44 de dimensions permettant sa mise en place dans le logement correspondant 12 du corps 1. Ladite partie 44 comprend, comme on l'a vu précédemment, les parties en saillie 27, 28 et 31 et, par ailleurs, deux trous 45 et 46. Le trou 46, ménagé dans la face supérieure de la pièce 13, est destiné au passage de la partie supérieure 25 de la vis 14, et le trou 45, ménagé dans la face inférieure de la pièce 13, est destiné, lui, au passage de la partie 22 de la douille 19. La pièce 13 comprend, par ailleurs, une partie en creux 47 ouverte vers l'arrière pour recevoir une partie 50 en saillie vers l'avant de la mâchoire 15. Deux faces d'appui postérieures 48 et 49 verticales et latérales sont prévues sur la pièce 13 de part et d'autre du creux 47, pour la mâchoire 15. La mâchoire 15 est destinée à maintenir l'avant de la chaussure. Le maintien latéral de la chaussure est réalisé grâce à des faces sensiblement verticales 51 et 52 et le maintien vertical, grâce à un rebord horizontal 53 de la mâchoire. La partie en saillie 50 est percée d'un trou vertical fileté 54 destiné à recevoir la partie filetée 26 de la vis 14. D'autre part, la face antérieure de la mâchoire 15 comprend deux surfaces d'appui latérales 55 et 56 (situées de part et d'autre de la saillie 50) (fig. 5) coopérant avec les faces d'appui postérieures 49 et 48 de la pièce intermédiaire 13 (fig. 4) par action du système élastique 6 et 7. Les faces 48,49 et 55,56 étant des plans transversaux, la retenue latérale de la mâchoire est assurée par des flancs latéraux 550 et 560 de cette mâchoire, flancs entre lesquels s'emboîte la partie postérieure du corps 1 de la fixation.

Comme on le verra plus loin sur les fig. 6,7 et 8, la coopération entre la mâchoire et la pièce intermédiaire peut être réalisée de différentes façons, la coopération se faisant alors par des saillies engagées dans des creux assurant ainsi la retenue latérale de la mâchoire sans l'aide des flancs 550 et 560.

Selon la fig. 1, on constate que l'action du piston 6 sur la face antérieure 2b de la pièce d'appui 2 provoque une traction vers l'avant selon la flèche Fl du corps 1 avec la pièce de liaison 14. Cela provoque donc aussi la traction vers l'avant selon Fl de la mâchoire 15 par l'intermédiaire de la pièce de liaison ou vis 14. La mâchoire 15 est donc, de ce fait, plaquée contre la pièce intermédiaire 13, les faces 55 et 56 de la mâchoire 15 (fig. 5) se trouvant en appui contre les faces 49 et 48 de la pièce inetermédiaire (fig. 4), cette pièce intermédiaire 13 se trouvant elle-même en appui sur la pièce d'appui 2 selon les lignes d'appui XX' et YY'. La pièce intermédiaire 13 est, de ce fait, pincée entre la mâchoire 15 et la pièce d'appui 2 sous l'action du système élastique de déclenchement. Les jeux de construction sont ainsi rattrapés par appuis successifs des pièces sous l'action du système élastique d'énergisation.

On constate donc (fig. 1,2,3) qu'il y a du jeu en e, ej, e2, e3 sans pour autant que la mâchoire 15 ait du jeu.

e est le jeu entre la pièce de liaison 14 et les trous 23 et 24 du corps 1. Il est à noter que la vis 14 est en contact avec la partie arrière 231 (fig. 4) du trou 23 et que le jeu e est donc à l'avant en 230 (fig. 4). De même, la douille 19 est en contact avec la partie arrière 241 du trou 24 et le jeu e de cette douille est à l'avant en 240.

e, est le jeu longitudinal entre la pièce intermédiaire 13 et le corps 1 et notamment entre les surfaces arrière 100 (fig. 4) du corps 1 et les surfaces avant en regard 132 (fig. 5) de la pièce intermédiaire 13.

e2 est le jeu entre les surfaces transversales antérieures 154 (fig. 5) de la mâchoire, située respectivement au-dessus et au-dessous de la saillie 50, et les surfaces transversales arrière 130 et 131 (fig. 4) de la pièce intermédiaire, située respectivement au-dessus et au-dessous de l'ouverture 47.

e3 est le jeu possible entre la partie filetée 26 de la vis de liaison 14

et le filetage 54 de la mâchoire 15. On constate ainsi que la vis est sollicitée par le système élastique dans la partie filetée de la mâchoire. Il y a donc frottement, ce qui limite les possibilités de dêréglage intempestif.

e4 est le jeu entre la vis de liaison 14 et les trous 45 et 46 de la pièce intermédiaire 13, ce jeu se répartissant tout autour de ladite vis de liaison.

Avec une telle disposition, tout se passe comme si l'on appliquait directement la mâchoire sur la pièce d'appui sous l'action du système de déclenchement. En effet, on tire la mâchoire 15 selon Fl contre la pièce intermédiaire 13 qui se trouve donc être appliquée contre la pièce d'appui.

La pièce de liaison 14 sert de vis de réglage en hauteur pour la mâchoire. A cet effet, la partie filetée 26 de la vis 14 coopère avec le filetage 54 réalisé dans la partie 50, en saillie vers l'avant, de la mâchoire. On rappellera que la vis est libre en rotation et bloquée en translation par rapport au corps. On notera que, pour permettre le déplacement vertical de la mâchoire, l'épaisseur h (fig. 1) de la saillie 50 est inférieure à la hauteur H (fig. 1) du logement 47, la quantité de possibilité de réglage en hauteur étant H-h. Lors de la rotation de la vis, la mâchoire se déplace verticalement et il y a aussi déplacement des faces 55 et 56 contre les appuis respectifs 48 et 49. On notera aussi que la hauteur des faces 55 et 56 est h (fig. 5) et que la hauteur des appuis correspondants 48 et 49 est H (fig. 4).

Les fig. 6,7 et 8 représentent des variantes de réalisation des lignes d'appui XX' et YY', mais ces variantes pourraient aussi bien être utilisées au profit des appuis plans 55 sur 49 et 56 sur 48 correspondant à l'appui de la mâchoire 15 sur la pièce intermédiaire 13. On notera que ces appuis sont parallèles et permettent un déplacement vertical de la mâchoire 15 par rapport à la pièce intermédiaire 13 tout en assurant un maintien latéral.

Sur la fig. 6, la mâchoire 15 comprend une nervure cylindrique 550 en saillie vers l'avant et la pièce d'appui 13 a un profil en creux 490 en forme de V ouvert vers l'arrière.

Sur la fig. 7, la mâchoire 15 comprend une nervure 551 en forme de V coopérant avec un profil en creux 491 aussi en forme de V de la pièce 13.

Sur la fig. 8, la mâchoire 15 comprend une nervure 552 cylindrique coopérant avec un profil en creux 492 cylindrique de la pièce 13.

Les fig. 9 et 10 représentent une variante de la pièce d'appui 2 et dans laquelle les profils en creux 29 et 30 sont disposés parallèlement pour définir deux lignes d'appui XX' et YY' parallèles et perpendiculaires au plan du ski. La face antérieure 2b de la pièce d'appui 2 comprend une face d'appui rectangulaire dont les arêtes d'actionne-ment 390 et 400 sont parallèles entre elles et parallèles aux lignes d'appui XX' et YY', c'est-à-dire perpendiculaires au ski.

La fig. 9a représente, en coupe, une variante des lignes d'appui. En effet, on pourrait tout aussi bien prévoir un déplacement latéral vers l'extérieur des appuis en cours de déclenchement. Pour ce faire, on pourrait ajouter deux profils en creux supplémentaires X! X\ et Yt Y'i situés vers l'extérieur par rapport aux profils en creux respectifs XX' et YY'. On notera que Xj X\ pourrait ou non être parallèle à XX' et il pourrait en être de même pour Yt Y'j.

La fig. 11 représente un autre type de système élastique. En effet, sans sortir du cadre de l'invention, on peut remplacer le piston coulissant 6 par une pièce de pression constituée par un organe mobile 600 articulé par rapport au corps autour d'un axe transversal 601. Cet organemobile est sollicité par le ressort 7 et peut comporter une zone de pression en saillie 602 coopérant avec la face antérieure 2b de la pièce d'appui.

Dans la forme de réalisation préférée, la mâchoire constitue un ensemble monobloc assurant à la fois le maintien latéral et vertical de la chaussure, mais il pourrait en être autrement, sans sortir du cadre de l'invention. En effet, le maintien latéral pourrait être assuré grâce à des ailes latérales solidaires du corps 1 et seul l'élément assurant le maintien vertical pourrait être mobile verticalement pour le réglage en hauteur.

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On ne sortirait pas du cadre de l'invention si la mâchoire n'était pas monobloc, mais comportait deux parties articulées autour de la pièce de liaison et se trouvant alors en appui réciproque l'une sur l'autre. On notera aussi que la pièce d'appui pourrait être en deux parties, à savoir, par exemple, une partie antérieure solidaire du ski et une autre partie comprenant les lignes d'appui pour la pièce intermédiaire.

Dans la réalisation préférée selon l'invention, la pièce de liaison 14 est une vis de réglage en hauteur pour la mâchoire, mais il peut en

être tout autrement sans pour autant sortir du cadre de l'invention. En effet, la vis 14 pourrait être tout simplement un axe lisse, riveté à sa partie inférieure, l'épaisseur h de la partie en saillie 50 de la mâchoire étant alors égale à H.

5 Naturellement une ou toutes les saillies peuvent être remplacées par des creux et, vice versa, un ou tous les creux peuvent être alors remplacés par des saillies, cette disposition étant alors considérée comme solution équivalant à la réalisation proposée à titre d'exemple.

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3 feuilles dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Fixation de sécurité pour ski comportant un organe de maintien destiné à maintenir une des extrémités de la chaussure et une pièce d'appui fixée au ski, caractérisée en ce qu'elle comprend une pièce intermédiaire (13) maintenue contre ladite pièce d'appui par l'organe de maintien (15) sollicité par un système élastique (6,7), (600,7), l'organe de maintien (15) et la pièce intermédiaire (13) étant ainsi solidaire en déplacement pour pivoter par rapport à la pièce d'appui (2) contre l'action dudit système élastique pour permettre la libération de la chaussure.
2. Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le système élastique prend appui, d'une part, sur la pièce d'appui (2) et, d'autre part, sur une pièce d'énergisation (1), l'organe de maintien (15) étant lié à ladite pièce d'énergisation (1) grâce à une pièce de liaison (14).
3. Fixation selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée par le fait que le système élastique comprend un organe mobile par rapport à la pièce d'énergisation (1), sollicité par un ressort (7).
4. Fixation selon la revendication 3, caractérisée par le fait que l'organe mobile est un piston coulissant (6).
5. Fixation selon la revendication 3, caractérisée par le fait que l'organe mobile est une pièce basculante (600), articulée par rapport à la pièce d'énergisation (1) autour d'un axe (601).
6. Fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la pièce d'appui (2) présente sur sa face postérieure (2a) deux lignes d'appui latérales (XX' et YY') pour la pièce intermédiaire (13), disposées respectivement de part et d'autre du plan de symétrie longitudinal du ski, de manière que la pièce intermédiaire ( 13) faisant bloc avec l'organe de maintien (15) puisse pivoter tantôt sur l'une des lignes d'appui, tantôt sur l'autre.
7. Fixation selon la revendication 6, caractérisée par le fait que les lignes d'appuis (XX', YY') sont disposées parallèlement entre elles et au plan de symétrie longitudinal du ski.
8. Fixation selon la revendication 6, caractérisée par le fait que les lignes d'appui, vues selon l'axe du ski, convergent en un point situé au-dessus du ski.
9. Fixation selon l'une des revendications 6,7 ou 8, caractérisée par le fait que les faces en regard de la pièce intemédiaire (13) et de la pièce d'appui (2) présentent l'une des parties en creux (29-30) et l'autre des parties en saillie (27-28) correspondantes logées dans lesdites parties en creux et matérialisant les lignes d'appui (XX',

YY').
10. Fixation selon l'une des revendications 6 à 9, caractérisée par le fait que la pièce d'appui (2) comprend, sur sa face antérieure, une face d'appui (2b) contre laquelle est appliqué, sous pression, l'organe mobile (6,600) du système élastique.
11. Fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la pièce intermédiaire comprend, sur sa face postérieure, deux appuis latéraux parallèles (48,49) pour l'organe de maintien (15) et disposés de part et d'autre du plan de symétrie longitudinal du ski.
12. Fixation selon la revendication 11, caractérisée par le fait que l'organe de maintien (15) comprend deux zones de coopération (55 et 56) coopérant avec les deux appuis latéraux (48 et 49) disposés sur la pièce intermédiaire (13).
13. Fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les faces en regard de la pièce intermédiaire (13) et l'organe de maintien (15) présentent, l'une, des parties en creux (490-491-492) et l'autre, des parties en saillies (550-551-552) correspondantes, logées dans lesdites parties en creux pour matérialiser les appuis latéraux entre la pièce (13) et l'organe (15), lesdits appuis latéraux étant disposés de part et d'autre du plan de symétrie longitudinal du ski et parallèlement à celui-ci et entre eux.
14. Fixation selon l'une des revendications 2 à 13, caractérisée par le fait que la pièce d'énergisation (1) est un corps ou boîtier solidaire en déplacement de la pièce intermédiaire (13) qui comprend le système élastique et qui comporte un logement ouvert (17) vers le bas (9) dans lequel s'étend la pièce d'appui fixe (2).
15. Fixation selon la revendication 14, caractérisée en ce que le corps ou boîtier (1) comprend un logement cylindrique longitudinal (10) dans lequel coulisse le piston (6) et qui est prolongé par une partie filetée (16) destinée à recevoir un bouchon de réglage (9), un ressort (7) sollicitant ainsi le piston (6) en prenant appui sur le bouchon de réglage (9).
16. Fixation selon l'une des revendications 14 ou 15, caractérisée par le fait que le boîtier (1) comprend un logement (12) ouvert vers l'arrière destiné à recevoir la pièce intermédiaire (13).
17. Fixation selon la revendication 16, caractérisée par le fait que le boîtier (1) comprend deux trous (23 et 24) alignés verticalement, destinés à recevoir la pièce de liaison (14).
18. Fixation selon l'une des revendications 2 à 17, caractérisée par le fait que la pièce de liaison (14) est une vis de réglage destinée au réglage en hauteur de l'organe de maintien (15).
19. Fixation selon la revendication 18, caractérisée par le fait que la vis de réglage (14) est mobile en rotation et bloquée en translation par rapport à la pièce d'énergisation (1) et comprend une partie filetée (26) coopérant avec un trou fileté (54) de l'organe de maintien (15).
20. Fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la face postérieure (2a) de la pièce d'appui (2) et la face antérieure (32) de la pièce intermédiaire (13) présentent, l'une, une saillie (31) et l'autre, un logement (32a) dans lequel s'engage cette saillie pour assurer la retenue verticale de la pièce intermédiaire (13).
21. Fixation selon la revendiation 20, caractérisée par le fait que la saillie (31) comprend en fait deux profils en saillie (33 et 34) délimitant des rebords supérieurs de retenue respectifs (35 et 36) qui s'étendent dans des plans sensiblement perpendiculaires aux axes des profils en saillie (27 et 28).
28. Fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que l'organe de maintien (15) est une mâchoire monobloc assurant le maintien latéral et vertical de la chaussure.
23. Fixation selon l'une des revendications 6 à 22, caractérisée par le fait que la pièce d'appui fixe (2) comprend, de part et d'autre, deux paires de lignes d'appui (XX', Xj X'l5 YY', Y ! Y'x) de façon que le pivotement de la pièce intermédiaire se fasse d'abord sur la ligne la plus rapprochée du plan de symétrie, puis sur la ligne la plus éloignée.