CH632022A5 - Machine a tisser avec dispositif evitant les differences de duitage au demarrage de la machine. - Google Patents

Description

La présente invention a pour objet une machine à tisser avec un dispositif évitant les différences de duitage au démarrage de la machine, cette machine étant équipée d'une commande d'oscillation du rouleau porte-fils comprenant, sur un côté au moins de la machine, une came rotative actionnant un levier oscillant lié à un bras solidaire de l'arbre du rouleau porte-fils, ledit arbre reposant, par l'intermédiaire de réhausses, dans des paliers portés par des leviers articulés autour d'un axe fixe et reliés, par l'intermédiaire d'une bielle, à un autre levier calé sur un arbre sollicité par au moins un ressort.

Ce mécanisme connu permet, lorsque la machine à tisser est entraînée en marche continue, de faire osciller l'axe du rouleau porte-fils, de manière à absorber le phénomène alternatif de surtension/ détension des fils de chaîne provoqué par le mouvement d'ouverture/ fermeture des deux nappes de fils dans le processus de tissage, cela tout en assurant une tension des fils grâce au ressort.

Toutefois le mécanisme considéré ne permet pas, au redémarrage de la machine après un arrêt, d'éviter les différences de duitage, c'est-à-dire du nombre de fils de trame par unité de longueur, qui créent dans le tissu des défauts bien connus de l'homme de l'art et appelés clairs, marques ou flinches. Aucun dispositif valable n'existe actuellement pour empêcher ces défauts, sur les machines à tisser à grande vitesse, et la présente invention pallie cette lacune.

A cet effet, l'invention a pour objet une machine à tisser avec un dispositif évitant les différences de duitage au démarrage de la machine. La machine selon l'invention est défini par la revendication 1.

Ainsi le dispositif se greffe sur la commande d'oscillation du rouleau porte-fils et il commande, au moment du démarrage, un mouvement supplémentaire de l'arbre de ce rouleau qui, en tendant plus fortement les fils de chaîne, évite les différences de duitage.

Ce dispositif peut être prévu soit d'un seul côté de la machine à tisser, soit des deux côtés de la machine; dans le premier cas, le fait que l'arbre sur lequel est calé le levier supplémentaire traverse toute la machine permet au dispositif unique de déplacer l'arbre du rouleau porte-fils par ses deux extrémités.

Suivant une forme de réalisation préférée, l'ensemble articulé comprend une tige de traction articulée, d'une part, au levier oscillant actionné par la seconde came, d'autre part, à une extrémité d'un bras oscillant, dont l'autre extrémité tourne librement autour de l'arbre sur lequel est calé le levier supplémentaire, les moyens d'accrochage comprenant un crochet fixe solidaire du bras oscillant et un crochet mobile monté pivotant sur le levier supplémentaire, lequel supporte aussi l'électro-aimant. Selon que ce dernier est alimenté ou ne l'est pas, la trajectoire de l'un des crochets rencontre ou ne rencontre pas l'autre crochet, ce qui permet, par un contrôle adéquat de l'alimentation de l'électro-aimant, d'obtenir l'accrochage au démarrage pour entraîner en rotation le levier supplémentaire, cet accrochage pouvant être amorcé dès la mise à l'arrêt de la machine.

Avantageusement, le bras oscillant est articulé à un étrier monté coulissant sur la tige de traction mais prenant normalement appui, sous l'effet de moyens à ressort, contre une butée réglable portée par la tige de traction. Ainsi il existe une possibilité de réglage du dispositif et, par ailleurs, les moyens à ressort, par exemple réalisés sous la forme d'un empilement de rondelles élastiques, assurent une fonction d'amortissement et de sécurité, en évitant la liaison directe entre la tige de traction et le bras oscillant.

De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation de la machine munie du dispositif évitant les différences de duitage:

la fig. 1 montre le dispositif sur la machine à tisser, vue par l'arrière;

la fig. 2 représente, à plus grande échelle, la partie du dispositif située d'un côté de la machine;

la fig. 3 est une vue similaire à la fig. 2, montrant la partie du dispositif située de l'autre côté de la machine, et la fig. 4 représente, isolés, les organes du dispositif.

Le dessin montre, très schématiquement, le bâti 1 d'une machine à tisser ainsi que l'ensouple 2 de laquelle se déroulent les fils de chaîne 3, et le rouleau porte-fils 4 sur lequel les fils de chaîne 3 passent, avant de former une nappe sensiblement horizontale se divisant ensuite en deux nappes 3a et 3b. L'ensouple 2 et le rouleau 4

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

3

632022

tournent autour d'axes horizontaux et parallèles, respectivement 5 et 6, situés dans la partie arrière de la machine à tisser.

Le dispositif complet considéré se compose de deux mécanismes 7 et 8, placés respectivement des deux côtés de la machine à tisser, à proximité des extrémités de l'ensouple 2 et du rouleau porte-fils 4. Ces deux mécanismes, qui possèdent des parties semblables mais ne sont pas identiques, sont représentés respectivement par les fig. 2 et 3.

Le mécanisme 7, visible sur la fig. 2, comprend un boîtier 9, solidaire du bâti 1 de la machine, à l'intérieur duquel sont montées deux cames rotatives 10 et 11, calées sur un même arbre 12 parallèle aux axes 5 et 6.

La première came 10 permet de commander, en marche continue, l'oscillation du rouleau porte-fils 4, cela par l'intermédiaire d'un levier oscillant 13. Ce levier est articulé au boîtier 9 autour d'un axe intermédiaire fixe 14. Un galet 15, monté libre en rotation autour d'un axe 16 situé à une extrémité du levier 13, roule sur le profil de la came 10. Un ressort 17, tendu entre un point 18 du levier 13 et un point fixe non visible sur la fig. 2, applique en permanence le galet 15 contre la came 10. Le levier 13 présente, à son extrémité opposée au galet 15, une surface plane 19 tournée vers le haut, sur laquelle est appuyé et peut coulisser un bloc 20 en matière à faible coefficient de frottement.

Le bloc 20 est relié à l'arbre 21 du rouleau porte-fils 4 par l'intermédiaire d'un bras 22 de longueur réglable, formé par l'assemblage de deux pièces. La première de ces pièces 23 est un fer plat rectiligne, à une extrémité duquel le bloc 20 est monté pivotant et retenu au moyen d'un ensemble vis-écrou 24. Ce fer plat présente, sur toute sa longueur, des trous taraudés 25 percés à intervalles réguliers. La seconde pièce 26 du bras 22 présente une forme coudée. Une de ses branches est percée d'ouvertures oblongues 27. Des vis 28, traversant ces ouvertures 27, sont vissées dans les trous 25 de la pièce 23 et assurent la solidarisation de cette dernière avec la pièce 26, tout en permettant un réglage de longueur; la pièce 23 et la branche considérée de la pièce 26 se trouvent ainsi assemblées l'une dans le prolongement de l'autre. L'autre branche de la pièce 26, située au-delà du coude de celle-ci, est tournée vers le haut et comporte, à son extrémité supérieure, une fixation par pinçage sur l'arbre 21 du rouleau porte-fils 4, à l'aide d'une vis 31, de manière à empêcher toute rotation de cet arbre 21 par rapport à la pièce 26.

Sur l'arbre 21, à quelque distance de la pièce 26, est fixée une réhausse 32 qui est, elle aussi, immobilisée en rotation par rapport à l'arbre au moyen d'une vis de serrage 33. Dans sa partie inférieure, la réhausse 32 porte un petit axe 35 pouvant osciller dans un coussinet 36, lequel est porté par un levier 37 de forme générale incurvée.

Ce levier 37 est articulé par son extrémité supérieure, autour d'un axe 38, sur un support 39 solidaire du bâti 1 de la machine. Dans sa moitié inférieure, le levier 37 présente une pluralité de trous 40, dont l'un est traversé par un axe 41 autour duquel est articulée l'extrémité d'une bielle 42. L'autre extrémité de la bielle 42 est articulée, autour d'un axe 43, à un autre levier 44 calé sur un arbre 45, lequel est monté tournant dans le support 39 et traverse toute la machine.

L'arbre 45 porte, à proximité du levier 44, un autre levier 46 dont l'extrémité est articulée, autour d'un axe 47, à une tige filetée 48 qui est soumise à la poussée d'un gros ressort 49, lequel prend appui sur une partie 50 faisant saillie du support 39.

Une partie des organes précédemment décrits existent aussi dans le mécanisme 8 situé de l'autre côté de la machine et visible sur la fig. 3. Un support 39', similaire au support 39, permet l'articulation d'un levier 37', symétrique du levier 37, autour d'un axe 38'. Le levier 37' porte un coussinet 36' sur lequel peut osciller un axe 35' porté par une réhausse 32'. Cette dernière est liée en rotation avec l'arbre 21 du rouleau porte-fils 4, de la même façon que la réhausse 32 située de l'autre côté, au moyen d'une vis de serrage 33'. Il est aussi prévu une bielle 42', dont une extrémité est articulée au levier 37', autour d'un axe 41' correspondant à un trou 40' du levier, et dont l'autre extrémité est articulée à un autre levier 44' autour d'un axe 43'. Comme le levier 44, le levier 44' est calé sur l'arbre 45 qui,

traversant la machine, est aussi monté tournant dans le support 39'. Enfin, un dernier levier 46', également calé sur l'arbre 45, est articulé autour d'un axe 47' à une tige filetée 48' soumise à la poussée d'un gros ressort 49' qui prend appui sur une partie saillante 50' du support 39'. Par contre, il n'est prévu du côté ici considéré ni cames, ni organes correspondant au levier 13 et au bras 22 situés de l'autre côté de la machine.

Le dispositif est associé au seul mécanisme 7 situé d'un côté de la machine et représenté par la fig. 2. Ce dispositif, également représenté isolé sur la fig. 4, comprend un levier coudé 51, articulé au boîtier 9 autour d'un axe fixe 52 situé dans la région de son coude. Un galet 53 est monté libre en rotation à l'extrémité de l'une des deux branches du levier 51 et il roule sur le profil de la seconde came 11. Un ressort 54, tendu entre un point fixe 55 situé sur le côté du boîtier 9 et un manchon 56 lié en rotation au levier coudé 51, applique en permanence le galet 53 contre la came 11.

L'extrémité de la seconde branche du levier coudé 51 est articulée, autour d'un axe 57, à l'extrémité inférieure d'une tige de traction 58 sensiblement verticale, qui porte un étrier 59. Ce dernier est monté coulissant sur la tige 58, mais il prend normalement appui contre une butée 60 fixée par pinçage dans une position réglable sur la tige 58, à l'aide d'une vis 61 ; un empilement de rondelles élastiques 62 est disposé autour de la tige 58 entre la butée 60 et une douille 63 assemblée à une extrémité de l'étrier 59, de manière précisément à appuyer l'autre extrémité de l'étrier contre la butée 60.

A la partie supérieure de l'étrier 59 est articulée, autour d'un axe 64, une extrémité d'un double bras oscillant 65, dont l'autre extrémité tourne librement autour de l'arbre 45. Le double bras oscillant 65 forme ainsi une sorte de bielle sensiblement horizontale, évidée en son milieu, la fig. 4 montrant cette bielle avec sa partie avant supposée enlevée pour faire apparaître les éléments disposés entre la partie avant et la partie arrière, dans l'évidement central.

Ces éléments internes comprennent, d'une part, un crochet fixe 66 solidarisé par deux vis avec le double bras 65, à proximité de l'axe d'articulation 64 à l'étrier 59 et, d'autre part, un levier 67 calé sur l'arbre 45. A l'extrémité libre du levier 67, située au voisinage du crochet fixe 66, est monté un crochet mobile 68, pouvant pivoter autour d'un axe 69 par rapport à l'extrémité du levier 67. Le crochet mobile 68 porte un doigt de commande 70 et il est actionnable au moyen d'un électro-aimant 71, fixé par l'intermédiaire d'un support 72 en forme de U sur la face supérieure du levier 67. Lorsque l'électro-aimant 71 est excité, son noyau mobile 73 est attiré et il se rétracte, permettant au crochet mobile 68 de pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre, si l'on se réfère à la fig. 2 ou 4, sous l'action d'un ressort de commande 74 tendu entre le doigt 70 et un point 75 situé sur le côté du levier 67. Lorsque l'électro-aimant 71 n'est pas excité, son noyau mobile 73, sous la poussée d'un ressort 76, et il pousse le doigt de commande 70 du crochet mobile 68 de manière à faire pivoter ce dernier dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, à l'encontre de la traction exercée par le ressort 74 (l'effet du ressort 76 l'emportant sur celui du ressort 74).

En marche continue, la rotation de la première came 10 provoque l'oscillation du levier 13 autour de son axe 14. Ce mouvement d'oscillation entraîne un mouvement alternatif du bras 22, le bloc 20 glissant, à la manière d'un patin, sur la surface 19 du levier 13. Il en résulte un mouvement d'oscillation — sur les coussinets 36 et 36' — de l'ensemble rigide constitué par le bras 22, l'arbre 21 du rouleau porte-fils 4 et les deux réhausses 32 et 32'. L'axe d'oscillation de cet ensemble en marche continue est fixe. En effet, l'électro-aimant 71 reste alors non excité de sorte que, malgré l'oscillation permanente du double bras 65 commandée par la seconde came 11, le crochet mobile 68 ne coopère pas avec le crochet fixe 66, la trajectoire du crochet 66 ne rencontrant pas le crochet 68. Ainsi le levier 67 conserve une position indépendante de celle du double bras 65. L'ensemble rigide formé par ce levier 67, l'arbre 45, les deux leviers 46 et 46' et les deux leviers 44 et 44' occupe donc une position déterminée uniquement par la poussée des deux ressorts 49 et 49'. Par suite de la liaison réalisée avec cet ensemble au moyen des bielles 42

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

632 022

4

et 42', les deux leviers 37 et 37', portant les coussinets respectifs 36 et 36', restent immobiles et définissent un axe d'oscillation fixe pour l'arbre 21 du rouleau porte-fils 4.

Bien qu'en marche continue le mécanisme commandé par la came 11 n'intervienne pas, il faut bien comprendre que cette came provoque une oscillation permanente du double bras 65. Ainsi, au moment où la partie haute de la carnei 1 coopère avec le galet 53, le levier coudé 51 pivote dans le sens indiqué par une flèche 77, et il exerce une traction vers le bas sur la tige 58, suivant une flèche 78 (voir fig. 4). La tige 58 entraîne avec elle vers le bas l'étrier 59 ainsi que l'extrémité du double bras 65 articulée audit étrier. Le double bras 65 pivote alors autour de l'arbre 45, dans le sens de l'abaissement.

Au moment où l'on commande la mise à l'arrêt de la machine à tisser, en actionnant le dispositif de freinage de celle-ci, on excite simultanément l'électro-aimant 71 de sorte que le crochet mobile 68 est déplacé vers une position dans laquelle la trajectoire du crochet 66 rencontre ce crochet 68. Par conséquent, au cours de son dernier mouvement de descente avant l'arrêt de la machine,, le crochet fixe 66 coopère avec le crochet mobile 68. Ainsi le levier 67 sera obligé de suivre le pivotement du double bras 65, de sorte que l'ensemble rigide formé par ce levier 67, l'arbre 45 et les leviers 44,44', 46 et 46' tend à pivoter, dans le sens indiqué par une flèche 80.

Au moment de la remise en marche de la machine, l'électro-aimant 71 est désexcité, mais les deux crochets 66 et 68 restent temporairement accrochés l'un à l'autre, de sorte que l'action sur l'arbre 45 amorcée précédemment — et décrite ci-dessus — est maintenue. Ainsi, le déplacement des deux leviers 44 et 44' provoque l'avance des deux bielles 42 et 42' qui leur sont articulées, suivant les flèches respectives 81 et 81' (voir les fig. 2 et 4). Les deux leviers 37 et 37', portant les coussinets 36 et 36', pivotent alors suivant les flèches respectives 82 et 82' autour des axes 38 et 38', si bien que le rouleau 5 porte-fils 4 est poussé suivant la flèche 83 et provoque l'effet recherché, à savoir l'obtention d'un supplément de tension des fils de chaîne 3 qui évite les différences de duitage au démarrage.

Le premier cycle de fonctionnement de la machine se poursuivant, le crochet 66 parvient à un moment donné dans une position 10 plus haute que le crochet 68, si bien que ce dernier est automatiquement libéré et reprend sa position initiale sous la poussée du ressort 76, transmise par le noyau 73 de l'électro-aimant. L'ensemble du dispositif retrouve alors son fonctionnement de marche continue, décrit plus haut.

Il est à noter que la structure particulière de la tige de traction 58 et de l'étrier 59 permet un double réglage et assure une fonction d'amortissement et de sécurité, pour le bon fonctionnement du dispositif. En déplaçant la butée réglable 60 le long de la tige 58, on 20 règle la position moyenne du double bras oscillant 65. En vissant plus ou moins la douille 63, filetée extérieurement, dans l'étrier 59, on règle la compression des rondelles élastiques 62. Celles-ci assurent la fonction d'amortissement et de sécurité, en se comprimant si l'étrier 59 rencontre une certaine résistance l'empêchant de suivre 2s intégralement le déplacement de la tige de traction 58.

Le dispositif évitant les différences de duitage au démarrage s'applique à des machines à tisser de tous types, aussi bien classiques que sans navette.

R

4 feuilles dessins

Claims (8)

632 022

1. Machine à tisser avec dispositif évitant les différences de duitage au démarrage de la machine, la machine étant équipée d'une commande d'oscillation du rouleau porte-fils (4) comprenant, sur un côté au moins de la machine, une came rotative (10) actionnant un levier oscillant (13) lié à un bras (22) solidaire d'un arbre (21) du rouleau porte-fils, l'arbre reposant, par l'intermédiaire de réhausses (32, 32'), dans des paliers (36, 36') porté par des leviers (37, 37') • articulés autour d'un axe fixe (38,38') et reliés, par l'intermédiaire d'une bielle (42,42'), à un autre levier (44,44') calé sur un arbre (45) sollicité par au moins un ressort (49,49'), caractérisée en ce que ce dispositif est constitué par une seconde came rotative (11) montée sur le même arbre (12) que la précédente (10) et actionnant un autre levier oscillant (51) relié à un ensemble articulé (58, 59, 65), tandis qu'un levier suplémentaire (67) est calé sur l'arbre (45) sollicité par le ressort (49,49'), des moyens d'accrochage (66,68) commandés par un électro-aimant (71) étant prévus de telle manière que le levier supplémentaire (67) soit entraîné en même temps qu'un élément (65) de l'ensemble articulé, au démarrage de la machine, et modifie par l'intermédiaire des bielles (42,42') la position des paliers d'oscillation (36, 36') de l'arbre (21) du rouleau porte-fils (4), dans une direction (83) correspondant à une tension supplémentaire des fils de chaîne (3).

2. Machine à tisser selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'ensemble articulé comprend une tige de traction (58) articulée, d'une part, au levier oscillant (51) actionné par la seconde came (11), d'autre part, à une extrémité d'un bras oscillant (65) dont l'autre extrémité tourne librement autour de l'arbre (45) sur lequel est calé le levier supplémentaire (67), les moyens d'accrochage comprenant un crochet fixe (66) solidaire du bras oscillant (65) et un crochet mobile (68) monté pivotant sur le levier supplémentaire (67), lequel supporte aussi l'électro-aimant (71).

2

REVENDICATIONS

3. Machine à tisser selon la revendication 2, caractérisée en ce que le bras oscillant (65) est double, le levier supplémentaire (67) portant le crochet mobile (68) étant disposé dans l'évidement central de ce double bras oscillant.

4. Machine à tisser selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisée en ce que le bras oscillant (65) est articulé à un étrier (59) monté coulissant sur la tige de traction (58) mais prenant normalement appui, sous l'effet de moyens à ressort (62), contre une butée réglable (60) portée par la tige de traction (58).

5. Machine à tisser selon la revendication 4, caractérisée en ce que les moyens à ressort sont réalisés sous la forme d'un empilement de rondelles élastiques (62) disposé autour de la tige de traction (58), entre la butée réglable (60) et une douille (63) liée à l'étrier (59).

6. Machine à tisser selon la revendication 5, caractérisée en ce que la douille (63) est filetée extérieurement et visable plus ou moins dans l'étrier (59).

7. Machine à tisser selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le dispositif évitant les différences de duitage au démarrage est prévu d'un seul côté de la machine, l'arbre (45) sur lequel est calé le levier supplémentaire (67) traversant toute la machine et permettant au dispositif de déplacer l'arbre (21) du rouleau porte-fils (4) par ses deux extrémités.

8. Machine à tisser selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le dispositif évitant les différences de duitage au démarrage est prévu des deux côtés de la machine.