CH624595A5

CH624595A5 -

Info

Publication number: CH624595A5
Application number: CH536978A
Authority: CH
Inventors: Michel Molliex
Original assignee: Ardex Sa
Priority date: 1977-05-31
Filing date: 1978-05-18
Publication date: 1981-08-14
Also published as: FR2392747A1; DE2823479C2; IT1094891B; JPS5416790A; IT7823983A0; DE2823479A1; US4183269A; GB1584544A; FR2392747B1

Description

L'invention sera mieux comprise et les caractéristiques et avantages de celle-ci appraîtront plus clairement en référence à la description suivante et au dessin annexé qui se rapportent à sa forme préférée de réalisation, citée à titre d'exemple non limitatif. Au dessin:

la fig. 1 montre partiellement, en coupe longitudinale, le dispositif selon cette forme préférée de réalisation de l'invention, en •position avancée de la pelle;

la fig. Y représente, en coupe longitudinale, la vanne en position d'obturation, correspondant à la phase de rétractation de cette pelle, et la fig. 2, le vérin et la pelle, en coupe longitudinale simplifiée et en position rétractée et latéralement inclinée de la pelle.

Selon cette forme préférée de réalisation de l'invention, le dispositif 1 comprend, d'une part, porté par un organe de fixation orientable par lequel ledit dispositif 1 est monté sur le tour automatique, un vérin Y à double effet, dont le piston 13, coulissant à l'intérieur du corps ou cylindre 12 de ce vérin Y, est solidaire d'une pelle avant 17 de réception des pièces tronçonnées 33; d'autre part, des moyens de guidage de ce piston 13 à l'intérieur du cylindre 12, lui imprimant, en fin de course arrière, un mouvement hélicoïdal assurant alors l'inclinaison latérale de cette pelle 17;

enfin, un système à fluide, en l'occurrence de l'air comprimé, de commande des manœuvres du vérin 1', mis en action, en séquence, simultanément avec des moyens de présentation de l'outil 32 de tronçonnage de la pièce 33 par l'intermédiaire d'un organe de couplage 53.

Il est d'ores et déjà précisé que, bien que selon la forme préférée de réalisation de l'invention le vérin Y soit un vérin pneumatique utilisant comme fluide de l'air comprimé, il est évidemment possible de le mouvoir hydrauliquement en utilisant comme fluide, par exemple, une huile à vérin.

Ce vérin Y est constitué de trois parties: son corps ou cylindre 12, en acier, et, rapportés par vissages étanches sur les deux extrémités de ce cylindre 12, d'une part, un embout avant 2, en alliage métallique léger, d'autre part, un fond arrière 9, également en alliage métallique léger. L'étanchéité de ces vissages est assurée respectivement par les bagues d'étanchéité 3 et 10 (fig. 1 et 2).

Les moyens de guidage du piston 13 sont constitués, d'une part, par une tige axiale de guidage 11 de section polygonale, en l'occurrence carrée, traversant longitudinalement de part en part le cylindre 12, vissée par son extrémité arrière 11" dans le fond arrière 9 du vérin 1 ', sur laquelle coulisse longitudinalement le piston 13 et dont la partie arrière 1Y est vrillée d'autre part par un organe de liaison 16, en l'occurrence rapporté sur la partie arrière du piston 13

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par des moyens de fixation, présentant une ouverture de même section polygonale, en l'occurrence carrée, que celle de la tige 11 avec laquelle il coopère et par lequel le piston 13, tout au long de sa course, est maintenu en prise angulaire avec ladite tige 11. La pelle 17 est fixée à la partie avant du piston 13 par l'intermédiaire d'un long tube cylindrique 6 coulissant dans l'embout avant 2, par l'intermédiaire d'un coussinet de bronze 5 et de manière étanche grâce, d'une part, à un joint à lèvres 4 disposé dans une rainure annulaire arrière dudit embout avant 2, d'autre part, à un joint racleur 7, disposé dans un alésage frontal de cet embout avant 2,

ainsi qu'en manchon, sur la tige de guidage 11 (fig. 1 et 2). La pelle 17 est intérieurement tapissée d'un revêtement doux 47, bure ou velours, propre à prévenir toute détérioration de l'état de surface de la pièce 33 qu'elle reçoit (fig. 1 et 2). Bien qu'il soit prévu de rétracter la pelle 17 dès réception de la pièce tronçonnée 33, avant la chute des copeaux de tronçonnage, le fond de cette pelle 17 est percé d'un grand nombre d'orifices 48 (fig. 2) à travers lesquels s'échappent les quelques copeaux qui viendraient à y tomber en même temps que la pièce tronçonnée 33.

Le circuit à fluide, en l'occurrence pneumatique à air comprimé, de commande des manœuvres du vérin l'comprend, montées en dérivation, par un raccord 20 sur une source commune de fluide 46, d'une part, par une conduite 21, une vanne d'admission 19 dont le piston 35, à occultation d'un conduit de sortie 36, est mû par un levier 41 à galet 34 par l'organe de couplage 53, ainsi qu'un distributeur différentiel 37 à tiroir 49 et à échappement 50', monté sur le fond arrière 9 du vérin l'par sa sortie 39 qui aboutit dans un conduit 51 de ce fond et dont l'entrée 54 reçoit, par une conduite 25, le fluide admis par la vanne 19; d'autre part, une conduite 22 à deux dérivations 23 et 24 acheminant directement le fluide, d'une part, par la conduite 23, le raccord 8 et le conduit 8' à travers l'embout avant 2 vers le cylindre 12 où il agit sur la face avant du piston 13 de vérin l'et, d'autre part, par la conduite 24,

vers le distributeur différentiel 37 où ce fluide provoque, à la fermeture de la vanne 19 et par poussée du tiroir 49, l'obturation de l'entrée 54 dudit distributeur différentiel 37. Le tiroir 49 du distributeur différentiel 37 est pourvu de deux têtes d'extrémités de diamètres inégaux, l'une, 50, de plus petit diamètre, dont la poussée par le fluide acheminé par la conduite 24, à la fermeture de la vanne 19, provoque cette obturation de l'entrée 54 par l'autre tête 38, de plus grand diamètre, comme cela ressortira de la description du fonctionnement du dispositif 1.

L'organe de couplage 53 est constitué par deux cames concentriques 18 et 42 jumelées par leur arbre commun d'entraînement en rotation 40, la première, 18, sur la périphérie de laquelle est appliqué, par des moyens de rappel non représentés, le galet 34 du levier 41 d'actionnement du piston 35 de la vanne 19, l'autre, 42, sur la périphérie de laquelle s'applique le galet 45 d'un levier 43 articulé en 44 et dont l'extrémité supérieure commande, à l'encontre de moyens de rappel non représentés, l'avance de l'outil 32 de tronçonnage du mandrin serré dans les mâchoires 52 du tour automatique, mandrin dont est extrait la pièce usinée et tronçonnée 33 (flg. 1).

L'étanchéité entre les chambres avant et arrière du cylindre 12, qui sont, selon sa position, délimitées par le piston 13, est assurée par deux bagues d'étanchéité 14 et 15 dont est pourvue la périphérie dudit piston 13 (fig. 1 et 2).

L'organe de fixation orientable du dispositif 1 est constitué, d'une part, par une potence 55 montée sur une embase orientable 30 fixée sur le bâti 31 du tour automatique ou analogue et comprenant un montant vertical 29 et un bras horizontal orientable 28, réglable en hauteur et en avancée, monté dans la partie haute de ce montant vertical 29; d'autre part, par un collier porte-support 27, angulaire-ment orientable, serré, réglable longitudinalement, sur une portée cylindrique 28' dudit bras 28; enfin, par le support 26 du vérin 1', constitué par deux mâchoires 26' et 26" serrées sur le corps ou cylindre 12 de ce vérin l'et monté, latéralement orientable, sur une portée plane 27' dudit collier porte-support 27.

Le fonctionnement du dispositif 1 est le suivant:

L'arbre 40 étant entraîné en rotation par le tour automatique dans le sens de la flèche F, la flg. 1 représente le dispositif 1 en position avancée de la pelle 17 alors disposée sous et à proximité 5 immédiate de l'outil de tronçonnage 32 qui vient de tronçonner la pièce 33 déposée dans cette pelle 17. La position angulaire mutuelle des cames 18 et 42 de l'organe 53 étant convenablement réglée, la came 42, par le galet 45 et le levier 43, libère brutalement en arrière l'outil 32, tandis que, simultanément, la came 18, libérant en arrière io le levier 41, rétracte le piston 35 qui vient occuper la position représentée en fig. 1', pour laquelle l'alimentation en fluide de la conduite 25 est interrompue vers l'entrée 54 du distributeur différentiel 37 et l'arrière du piston 13. Le fluide continuant à être admis sur la face avant de ce piston 13 via les conduites 22 et 23, le 15 raccord 8 et le conduit 8', le piston est repoussé vers l'arrière et chasse le fluide qui était contenu dans la chambre arrière du cylindre 12 par le conduit 51, la sortie 39 et l'échappement 50' du distributeur différentiel 37 dont le tiroir 49, poussé par sa tête 50 sur laquelle agit le fluide admis par la conduite 22 dans la conduite 24, obture, par sa 20 tête 38, l'entrée 54 dudit distributeur différentiel 37 en même temps que ce tiroir 49 met en communication la sortie 39 et l'échappement 50', comme cela ressort clairement de la fig. 2.

En fin de course arrière du piston 13 (fig. 2), l'organe de liaison 16, s'engageant sur la partie arrière vrillée 11'de la tige de 25 guidage 11, imprime au piston 13 un mouvement hélicoïdal, qui se traduit par l'inclinaison latérale de la pelle 17 qui libère la pièce tronçonnée 33, laquelle s'en échappe (fig. 2) pour être recueillie par un tapis transporteur, ou une rampe, non représenté.

L'organe de couplage 53, c'est-à-dire l'ensemble des cames 18 30 et 42, ayant tourné dans le sens de la flèche F de 180° par rapport à la position représentée à la flg. 1, la came 42, par le galet 45 et le levier 43, commence à faire avancer progressivement l'outil 32 qui entame le tronçonnage d'une nouvelle pièce 33, tandis que la came 18, agissant sur le galet 34 et le levier 41, ramène le piston 35 35 dans la position qu'il occupe à la fig. 1, en mettant en communication la conduite 21 et le conduit 36, ce qui a pour effet d'admettre le fluide, via la conduite 21, le conduit 36 et la conduite 25, vers l'entrée 54 du distributeur différentiel 37 où sa pression s'exerce sur la tête 38 du tiroir 49, le fluide restant admis, sous la même pression, 40 par la conduite 22, simultanément, d'une part, par la conduite 23, le raccord 8 et le conduit 8' sur la face avant du piston 13 et, d'autre part, par la conduite 24 sur la tête 50 du tiroir 49.

Les têtes 50 et 38 de ce tiroir 49 étant ainsi soumises à la même pression de fluide, mais la section de la tête 38 étant supérieure à 45 celle de la tête 50, le fluide exerce sur la tête 38 une force supérieure à celle qu'il exerce sur la tête 50, de sorte que la résultante de ces deux forces ramène le tiroir 49 en! arrière, dans la position qu'il occupe à la fig. 1, libérant ainsi l'accès de la sortie 39 du distributeur différentiel 37 et permettant au fluide acheminé par la conduite 25 50 d'agir, via le conduit 51, contre la face arrière du piston 13. Or, il se trouve que cette face arrière du piston 13, celle qui reçoit l'organe de liaison 16, offre à la poussée du fluide une surface supérieure à celle qu'offre au fluide, sous la même pression, sa face avant, puisque cette dernière est égale à la surface offerte à la poussée du fluide par 55 1a face arrière diminuée de la quantité s=tcR2—S, où R désigne le rayon extérieur du tube porte-pelle 6 et S la section de la tige de guidage 11. Ainsi, bien que les deux faces du piston 13 soient soumises à la même pression de fluide, la force exercée par le fluide sur la face arrière'est supérieure à celle exercée par le fluide sur la 60 face avant. La résultante de ces deux forces suSit à provoquer l'avance, relativement lente, du piston 13 et de la pelle 17 vers l'avant. Cette résultante diminue au fur et à mesure de l'avance du piston 13 vers l'avant du fait de la compression croissante du fluide admis à l'avant dudit piston 13. Elle s'annule en fin de course avant 65 du piston 13, ce qui permet à celui-ci de ralentir en fin de course avant.

Partant ainsi de la position qu'il occupe à la fig. 2 pour revenir progressivement à celle qui est représentée à la fig. 1, ce piston 13,

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entraînant la pelle 17 vers l'avant et guidé par la tige de guidage 11, commence par être mû hélicoïdalement sur la partie arrière vrillée 1V de celle-ci, en sens inverse de celui du mouvement qui lui était imprimé en fin de course arrière, ce qui a pour effet de redresser la pelle 17. Celle-ci étant redressée, le piston 13 continue sa course vers 5 l'avant en maintenant cette pelle 17 parallèle à elle-même et en la ramenant progressivement jusqu'à la position qui est la sienne à la fig. 1. Le cycle suivant commence alors: le piston 13, après tronçonnage d'une nouvelle pièce 33 et dépôt de celle-ci dans la pelle 17, est brutalement ramené en arrière dès l'obturation du io conduit 36 par le piston à occultation 35 de la vanne 19, sous l'effet conjugué de la rupture de pression à l'arrière du piston 13 et de la surpression accumulée à l'avant de celui-ci à la fin du cycle précédent.

La relative lenteur du mouvement avant du piston 13 favorise la 15 mise en place sans heurts de la pelle 17 sous et à proximité immédiate de l'outil de tronçonnage 32, tandis que, au contraire, la rapidité du retrait de la pelle 17 à la rétractation du piston 13 empêche la plupart des copeaux nés du tronçonnage de la pièce 33 d'avoir le temps de tomber dans la pelle 17.

Les essais effectués sur des prototypes pneumatiques à air comprimé conformes à la forme préférée de réalisation de l'invention qui vient d'être décrite et est représentée au dessin ont donné toute satisfaction. Il est cependant possible, en variante, de prévoir la disposition d'un agencement supplémentaire, commandé en séquence, par exemple par l'arbre 40, et assurant, lors du mouvement du piston 13 vers l'avant et simultanément à l'admission par la vanne 19 de fluide à l'arrière de ce piston 13, d'une part, l'obturation de la conduite 23, au moyen d'une vanne d'obturation 56 et, d'autre part, l'échappement du fluide refoulé vers l'avant par ledit piston 13, au moyen d'une valve à pression, d'un distributeur différentiel ou de tout autre moyen équivalent 57.

Si le vérin 1', tel que précédemment décrit et représenté au dessin, est de préférence pneumatique à air comprimé, ce qui permet d'atteindre les meilleures performances de rapidité lorsqu'il s'agit de la réception de pièces tronçonnées de petites dimensions, il peut s'avérer utile, notamment lorsqu'il s'agit de la réception de pièces tronçonnées de plus grandes dimensions, d'en prévoir l'alimentation par voie hydraulique, notamment en utilisant comme fluide de l'huile à vérin. Dans ce cas, il est préférable de recourir à l'adjonction du système supplémentaire susmentionné, mieux adapté à l'utilisation d'un fluide liquide incompressible. Il est clair que la rapidité de mise en action du dispositif selon l'invention est d'autant plus élevée que la viscosité du fluide utilisé pour l'alimentation du vérin l'est plus faible.

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Claims

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REVENDICATIONS

1. Dispositif récupérateur de pièces, notamment pour tours automatiques, caractérisé par le fait qu'il comprend, d'une part,

porté par un organe de fixation orientable, par lequel ledit dispositif est monté sur le tour automatique, un vérin à double effet, orientable, dont le piston, coulissant dans le cylindre dudit vérin, est solidaire d'une pelle avant de réception des pièces, d'autre part, des moyens de guidage du piston à l'intérieur du cylindre lui imprimant en fin de course arrière un mouvement hélicoïdal assurant alors l'inclinaison latérale de ladite pelle, enfin, un circuit à fluide de commande des manœuvres du vérin, mis en action, en séquence, simultanément avec des moyens de présentation de l'outil de tronçonnage des pièces par l'intermédiaire d'un organe de couplage.
2. Dispositif récupérateur de pièces selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens de guidage du piston (13) sont constitués, d'une part, par une tige axiale de guidage (11) de section polygonale, notamment carrée, traversant longitudinale-ment de part en part le cylindre (12), fixée par son extrémité arrière (11") au fond (9) du vérin (1'), sur laquelle coulisse longitudina-lement le piston (13) et dont la partie arrière (11') est vrillée, d'autre part, par un organe de liaison (16) d'une pièce avec le piston (13) ou rapporté sur celui-ci présentant une ouverture de même section polygonale, notamment carrée, que celle de la tige (11) avec laquelle il coopère et par lequel le piston (13), tout au long de sa course, est maintenu en prise angulaire avec ladite tige (11), le tout agencé de manière que la pelle (17), solidaire du piston (13), soit, pendant la plus grande partie de la course de ce dernier, maintenue parallèle à elle-même puis, en fin de course arrière dudit piston (13), soit inclinée latéralement pour libérer la pièce (33) recueillie qui s'en échappe alors.
3. Dispositif récupérateur de pièces selon les revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que la pelle (17) est fixée au piston (13) par l'intermédiaire d'un tube cylindrique (6) coulissant, notamment par l'intermédiaire d'un coussinet de bronze (5), dans l'embout avant (2) du vérin (1') et, en manchon, sur la tige de guidage ( 11).
4. Dispositif récupérateur de pièces selon les revendications 1, 2 et 3, caractérisé par le fait que l'étanchéité du coulissement du tube cylindrique (6) portant la pelle (17) dans l'embout avant (2) du vérin (1') est assurée, d'une part, par un joint à lèvres (4) disposé dans ime rainure annulaire arrière dudit embout avant (2), d'autre part, par un joint racleur (7) disposé dans un alésage frontal de cet embout avant (2).
5. Dispositif récupérateur de pièces selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit circuit à fluide de commande des manoeuvres du vérin (1') comprend, montées en dérivation sur une source commune de fluide (46), d'une part, une vanne d'admission (19) dont le piston, à occultation, est manœuvré, au moins indirectement, par ledit organe de couplage (53), ainsi qu'un distributeur différentiel (37) monté, par sa sortie qui aboutit à l'arrière du cylindre (12), sur le fond arrière (9) du vérin (1') et dont l'entrée (54) reçoit le fluide admis par ladite vanne (19); d'autre part, une conduite à deux dérivations acheminant le fluide, d'une part, à travers l'embout avant (2) du vérin (1') où il agit sur la face avant du piston (13) de vérin (1') et, d'autre part, vers le distributeur différentiel (37) où il provoque, par poussée d'un tiroir (49), l'obturation de l'entrée (54) du distributeur différentiel (37) lorsqu'elle n'est pas alimentée.
6. Dispositif récupérateur de pièces selon les revendications 1 et 5, caractérisé par le fait que l'organe de couplage (53) est constitué par deux cames concentriques (18,42) jumelées par leur arbre d'entraînement en rotation (40), l'une (18) sur la périphérie de laquelle est appliqué, par des moyens de rappel, le galet (34) d'un levier (41) d'actionnement du piston (35) de la vanne (19),

l'autre (42) sur la périphérie de laquelle s'applique le galet (45) d'un levier (43) articulé (en 44) dont l'extrémité supérieure commande, à l'encontre de moyens de rappel, l'avance de l'outil de tronçonnage (32), le tout agencé de manière que, grâce au réglage mutuel des deux cames (18,42), soient synchronisées en séquence, d'une part, la manœuvre dudit outil de tronçonnage (32), d'autre part, l'admission de fluide par la vanne (19) et, partant, la manœuvre du vérin (1') et la présentation, puis le retrait de la pelle (17) après que la pièce (33), tronçonnée, y ait été déposée pour être ensuite acheminée, par ce retrait de la pelle (17), vers un tapis transporteur ou une rampe de prise en charge où cette pièce (33) est déchargée par inclinaison latérale de la pelle (17) en fin de course arrière du piston (13) de vérin (1').
7. Dispositif récupérateur de pièces selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la pelle (17) est intérieurement tapissée d'un revêtement doux (47), notamment bure ou velours, propre à prévenir toute détérioration de l'état de surface de la pièce (33)

qu'elle reçoit.
8. Dispositif récupérateur de pièces selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le fond de la pelle (17) est percé d'orifices (48) à travers lesquels s'échappent les copeaux qui y tombent en même temps que la pièce (33).
9. Dispositif récupérateur de pièces selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit organe de fixation orientable est constitué, d'une part, par une potence (55) montée sur une embase orientable (30) fixée, directement ou non, sur un bâti (31) du tour automatique et comprenant un montant vertical (29) et un bras horizontal orientable (28), réglable en hauteur et en avancée, monté dans la partie haute dudit montant vertical (29), d'autre part, par un collier porte-support (27) orientable et réglable, serré sur une portée cylindrique (28') dudit bras (28), enfin, par le support (26) du vérin (1'), constitué par deux mâchoires (26', 26") serrées sur le cylindre (12) et montées, latéralement orientables, sur une portée plane (27') dudit collier porte-support (27).
10. Dispositif récupérateur de pièces selon les revendications 1 et 5, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre un agencement assurant, lors du mouvement dudit piston (13) vers l'avant et simultanément à l'admission, par ladite vanne (19) du fluide à l'arrière de ce piston (13), d'une part, l'obturation de la conduite (23) d'acheminement du fluide vers la face avant dudit piston (13) au moyen d'une vanne d'obturation (56) et, d'autre part, l'échappement du fluide refoulé vers l'avant par ce piston (13) au moyen d'une valve à pression (57).

On sait qu'en décolletage, notamment sur tour automatique, les pièces décolletées, une fois tronçonnées, tombent d'elles-mêmes dans un bac récepteur.

Cette chute, par les chocs qu'elle fait subir à chaque pièce, d'ime part, contre le fond et les parois du bac, d'autre part, contre les pièces et copeaux métalliques déjà contenus dans le bac, enfin, le cas échéant, contre certains organes mêmes de la machine, tour automatique ou analogue, peut endommager l'état de surface de telles pièces qui se trouvent alors marquées, rayées et/ou griffées. Cette détérioration, quoique superficielle, peut rendre ces pièces inutilisables en mécanique de précision, laquelle requiert des pièces exemptes de tels défauts.

Certains dispositifs existants, qui visent à éliminer cette détérioration, font partie intégrante de la machine, tour automatique ou analogue, et ne sont par. conséquent pas adaptables à d'autres machines.

D'une conception différente, le dispositif selon l'invention est indépendant de la machine, tour automatique ou autre, à laquelle il est adjoint. Il permet non seulement de récupérer et d'évacuer la pièce sans choc, mais aussi et simultanément de la séparer des copeaux métalliques provenant de son tronçonnage et d'éliminer ainsi l'opération de triage et/ou de tamisage des pièces, nécessaire avec les dispositifs connus précédemment évoqués. Il élimine la chute de la pièce, qui est récupérée dès son tronçonnage à proximité

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immédiate des moyens de tronçonnage et est évacuée aussitôt, sans dommage, sur un tapis transporteur ou une rampe aménagée à cet effet. Grâce à des réglages d'orientation dans tous les plans et toutes les directions, il est possible de récupérer une pièce même lorsqu'elle est difficilement accessible à cause de la disposition des outils et porte-outils de la machine.

Le dispositif selon l'invention, de construction simple et robuste, de faible encombrement, d'une mise en place aisée et d'un fonctionnement très fiable, même en service intensif, peut être adapté sur la plupart des tours automatiques habituels.

Il est caractérisé par le fait qu'il comprend, d'une part, porté par un organe de fixation orientable par lequel ledit dispositif est monté sur le tour automatique, un vérin à double effet dont le piston, coulissant à l'intérieur du cylindre dudit vérin, est solidaire d'une pelle avant de réception des pièces, d'autre part, des moyens de guidage du piston à l'intérieur du cylindre lui imprimant en fin de course arrière un mouvement hélicoïdal assurant alors l'inclinaison latérale de ladite pelle, enfin, un circuit à fluide de commande des manœuvres du vérin, mis en action, en séquence, simultanément avec des moyens de présentation de l'outil de tronçonnage des pièces par l'intermédiaire d'un organe de couplage.

Dans une forme spéciale d'exécution, lesdits moyens de guidage du piston sont constitués, d'une part, par une tige axiale de guidage de section polygonale, notamment carrée, traversant longitudinale-ment de part en part le cylindre, fixée par son extrémité arrière au fond du vérin, sur laquelle coulisse longitudinalement le piston et dont la partie arrière est vrillée, d'autre part, par un organe de liaison d'une pièce avec le piston ou rapporté sur celui-ci présentant une ouverture de même section polygonale, notamment carrée, que celle de la tige avec laquelle il coopère et par lequel le piston, tout au long de sa course, est maintenu en prise angulaire avec ladite tige, le tout agencé de manière que la pelle, solidaire du piston, soit,

pendant la plus grande partie de la course de ce dernier, maintenue parallèle à elle-même puis, en fin de course arrière dudit piston, soit inclinée latéralement pour libérer la pièce recueillie qui s'en échappe alors.

Dans une forme spéciale d'exécution, la pelle est fixée au piston par l'intermédiaire d'un tube cylindrique coulissant dans l'embout avant du vérin et, en manchon, sur la tige de guidage.

Dans une forme spéciale d'exécution, le circuit à fluide de commande des manœuvres du vérin comprend, montées en dérivation sur une source commune de fluide, en l'occurrence de l'air comprimé, d'une part, une vanne d'admission dont le piston, à occultation, est manœuvré au moyen d'un levier à galet par ledit organe de couplage, ainsi qu'un distributeur différentiel monté, par sa sortie qui aboutit à l'arrière du cylindre, sur le fond arrière du vérin et dont l'entrée reçoit le fluide admis par ladite vanne, ce distributeur étant intérieurement pourvu d'un tiroir à deux têtes d'extrémités, l'une de plus petit diamètre, dont la poussée provoque l'obturation de l'entrée du distributeur par l'autre, de plus grand diamètre; d'autre part, une conduite à deux dérivations acheminant le fluide, d'une part, à travers l'embout avant du vérin où il agit siala face avant du piston de vérin, d'autre part, vers le distributeur différentiel où il agit sur la tête de plus petit diamètre du tiroir.

Dans une forme spéciale d'exécution, l'organe de couplage est constitué par deux cames concentriques jumelées par leur arbre d'entraînement en rotation, l'une sur la périphérie de laquelle est appliqué, par des moyens de rappel, le galet du levier de la vanne, l'autre sur la périphérie de laquelle s'applique le galet d'un levier articulé dont l'extrémité supérieure commande, à l'encontre de moyens de rappel, l'avance de l'outil de tronçonnage, le tout agencé de manière que, grâce au réglage des deux cames, soient synchronisées, en séquence, d'une part, la manœuvre dudit outil de tronçonnage, d'autre part, l'admission de fluide par la vanne et, partant, la manœuvre du vérin et la présentation puis le retrait de la pelle après que la pièce, tronçonnée, y ait été déposée pour être ensuite acheminée, par ce retrait de la pelle, vers un tapis transporteur ou une rampe de prise en charge où la pièce est déchargée par inclinaison latérale de la pelle en fin de course arrière du piston de vérin.

Avantageusement, la pelle est intérieurement tapissée d'un revêtement doux, notamment bure ou velours, propre à prévenir toute détérioration de l'état de surface de la pièce qu'elle reçoit, et son fond est en outre percé d'orifices à travers lesquels s'échappent les copeaux qui y tombent en même temps que la pièce. Le vérin est constitué de trois parties: son corps, qui en constitue le cylindre, et, rapportés par vissage étanche sur ses deux extrémités, d'une part, son embout avant traversé de manière étanche par le tube coulissant porte-pelle, d'autre part, son fond arrière dans lequel est vissée l'extrémité arrière de la tige de guidage et qui reçoit le distributeur différentiel.

Dans une forme spéciale d'exécution, l'organe de fixation orientable du dispositif est constitué, d'une part, par une potence montée sur une embase orientable fixée, directement ou non, sur un bâti du tour automatique et comprenant un montant vertical et un bras horizontal orientable, réglable en hauteur et en avancée, monté dans la partie haute dudit montant vertical; d'autre part, par un collier porte-support orientable et réglable, serré sur une portée cylindrique dudit bras, enfin, par le support du vérin, constitué par deux mâchoires serrées sur le cylindre et montées, latéralement orientables, sur une portée plane dudit collier porte-support.