CH554557A - - Google Patents

Description

  
 



   Pour retenir axialement un mobile, comme une roue de calendrier ou une roue de réveil, pivotant sur le canon central d'un autre mobile, par exemple la roue des heures, on sait qu'on peut utiliser une bague qui est chassée à l'extrémité du canon de la roue des heures. Cependant, la mise en place de cette bague, et surtout son positionnement précis, présentent certaines difficultés.



   Le but de la présente invention est de réaliser un dispositif de retenue axiale qui puisse être mis en place très facilement et qui permette de fixer d'une façon rigoureusement déterminée l'ébat axial du mobile pivotant sur la roue des heures.



   On utilise des éléments élastiques qui sont engagés dans une gorge ménagée dans un support cylindrique comme organes de retenue dans différentes constructions, et pour faciliter la mise en place de ce ou de ces éléments élastiques, on a déjà prévu de ménager une surface tronconique à   l'extré-    mité du support. Toutefois, ces dispositions connues sont appliquées dans des constructions où les impératifs liés à l'encombrement ne sont pas aussi stricts que dans les pièces d'horlogerie.



   La présente invention a pour objet un dispositif de retenue axiale d'un premier mobile porté par un second mobile dans un mouvement d'horlogerie, ces mobiles étant tous les deux situés au-dessous du cadran, et le second étant pourvu d'un canon qui traverse le moyeu du premier et qui est destiné à porter à son extrémité libre un organe indicateur se dépla çant, lui, au-dessus du cadran.



   Elle est basée sur la constatation que, dans un dispositif de ce genre, la présence d'un cône sur le canon du second mobile ne nécessitait pas un allongement de ce canon.



   Selon l'invention, le dispositif du genre défini ci-dessus est caractérisé en ce que le canon du second mobile présente une partie conique à son extrémité libre, partie qui est noyée dans l'épaisseur du cadran que le canon traverse, et en ce qu'une bague élastique fendue est engagée dans une gorge circulaire ménagée dans le canon du second mobile à la base de ladite partie conique.



   L'unique figure du dessin annexé représente, à titre d'exemple, et en coupe axiale, une forme d'exécution du dispositif selon l'invention.



   On voit au dessin la roue à canon des heures 1 d'un mouvement de montre. Le canon 2 de cette roue est destiné à être engagé sur la chaussée (non représentée). La denture 3 engrène avec la roue de minuterie alors que la denture 4 taillée dans une bague 5 chassée sur le canon 2 est destinée à entraîner une roue de 24 h actionnant, d'une part, un organe indicateur de quantième et, d'autre part, un organe indicateur des jours 6. Ce dernier est constitué par une étoile 7 à laquelle est serti un disque 8 qui s'étend jusqu'au bord interne de l'indicateur des quantièmes. L'ouverture interne de l'étoile 7 est ajustée au diamètre du canon 2 de façon à pouvoir tourner librement sur ce canon.



   La partie supérieure du canon 2 qui s'étend au-delà de   l organe    indicateur 6 présente une gorge annulaire 9 de profil rectangulaire et à partir du flanc supérieur de cette gorge une surface tronconique 10 qui se termine par un élément tubulaire à paroi mince 11 destiné à recevoir l'aiguille des heures.



   L'ébat axial du mobile 6 sur la roue à canon des heures est limité par une rondelle élastique mince 12 qui est fendue radialement en un point de son pourtour. Cette rondelle peut    être Elle par exemple en acier ou en bronze au beryllium. Elle    pourrait également être en une autre matière. Pour la mettre en place, il suffit de l'engager axialement sur le canon 2 et de la forcer le long du cône 10 jusqu'à ce qu'elle s'engage dans la gorge 9. Cette mise en place est extrêmement facile.



  Grâce à la gorge 9, I'ébat axial du mobile 6 est parfaitement déterminé par usinage du canon 2 et de la bague dentée 5.



   Comme le cône 10 est noyé dans l'épaisseur du cadran, sa présence n'entraîne aucun surcroît de hauteur de la roue à canon 2. En outre, ce cône est entièrement masqué par le cadran.



   La largeur de la bague élastique 12 peut être choisie à volonté selon les besoins. Le cas échéant, cette bague mince pourrait être légèrement relevée le long de son bord extérieur et servir en même temps de clinquant en s'appuyant sur le cadran pour retenir la roue à canon des heures en place axialement.



   Le dispositif décrit ci-dessus peut être utilisé pour assurer l'ébat axial de n'importe quel mobile destiné à tourner sans frottement autour d'un autre mobile portant un organe indicateur qui se déplace au-dessus du cadran dans une pièce d'horlogerie.



   REVENDICATION



   Dispositif de retenue axiale d'un premier mobile porté par un second mobile dans un mouvement d'horlogerie, ces mobiles étant tous les deux situés au-dessous du cadran, et le second étant pourvu d'un canon qui traverse le moyeu du premier et qui est destiné à porter à son extrémité libre un organe indicateur se déplaçant, lui, au-dessus du cadran, caractérisé en ce que le canon du second mobile présente une partie conique à son extrémité libre, partie qui est noyée dans l'épaisseur du cadran que le canon traverse et en ce qu'une bague élastique fendue est engagée dans une gorge circulaire ménagée dans le canon du second mobile à la base de ladite partie conique.



   SOUS-REVENDICATION
 Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que ladite gorge est de profil rectangulaire, sa largeur étant ajustée à l'épaisseur de ladite bague élastique.

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **.

   Pour retenir axialement un mobile, comme une roue de calendrier ou une roue de réveil, pivotant sur le canon central d'un autre mobile, par exemple la roue des heures, on sait qu'on peut utiliser une bague qui est chassée à l'extrémité du canon de la roue des heures. Cependant, la mise en place de cette bague, et surtout son positionnement précis, présentent certaines difficultés.

   Le but de la présente invention est de réaliser un dispositif de retenue axiale qui puisse être mis en place très facilement et qui permette de fixer d'une façon rigoureusement déterminée l'ébat axial du mobile pivotant sur la roue des heures.

   On utilise des éléments élastiques qui sont engagés dans une gorge ménagée dans un support cylindrique comme organes de retenue dans différentes constructions, et pour faciliter la mise en place de ce ou de ces éléments élastiques, on a déjà prévu de ménager une surface tronconique à l'extré- mité du support. Toutefois, ces dispositions connues sont appliquées dans des constructions où les impératifs liés à l'encombrement ne sont pas aussi stricts que dans les pièces d'horlogerie.

   La présente invention a pour objet un dispositif de retenue axiale d'un premier mobile porté par un second mobile dans un mouvement d'horlogerie, ces mobiles étant tous les deux situés au-dessous du cadran, et le second étant pourvu d'un canon qui traverse le moyeu du premier et qui est destiné à porter à son extrémité libre un organe indicateur se dépla çant, lui, au-dessus du cadran.

   Elle est basée sur la constatation que, dans un dispositif de ce genre, la présence d'un cône sur le canon du second mobile ne nécessitait pas un allongement de ce canon.

   Selon l'invention, le dispositif du genre défini ci-dessus est caractérisé en ce que le canon du second mobile présente une partie conique à son extrémité libre, partie qui est noyée dans l'épaisseur du cadran que le canon traverse, et en ce qu'une bague élastique fendue est engagée dans une gorge circulaire ménagée dans le canon du second mobile à la base de ladite partie conique.

   L'unique figure du dessin annexé représente, à titre d'exemple, et en coupe axiale, une forme d'exécution du dispositif selon l'invention.

   On voit au dessin la roue à canon des heures 1 d'un mouvement de montre. Le canon 2 de cette roue est destiné à être engagé sur la chaussée (non représentée). La denture 3 engrène avec la roue de minuterie alors que la denture 4 taillée dans une bague 5 chassée sur le canon 2 est destinée à entraîner une roue de 24 h actionnant, d'une part, un organe indicateur de quantième et, d'autre part, un organe indicateur des jours 6. Ce dernier est constitué par une étoile 7 à laquelle est serti un disque 8 qui s'étend jusqu'au bord interne de l'indicateur des quantièmes. L'ouverture interne de l'étoile 7 est ajustée au diamètre du canon 2 de façon à pouvoir tourner librement sur ce canon.

   La partie supérieure du canon 2 qui s'étend au-delà de l organe indicateur 6 présente une gorge annulaire 9 de profil rectangulaire et à partir du flanc supérieur de cette gorge une surface tronconique 10 qui se termine par un élément tubulaire à paroi mince 11 destiné à recevoir l'aiguille des heures.

   L'ébat axial du mobile 6 sur la roue à canon des heures est limité par une rondelle élastique mince 12 qui est fendue radialement en un point de son pourtour. Cette rondelle peut être Elle par exemple en acier ou en bronze au beryllium. Elle pourrait également être en une autre matière. Pour la mettre en place, il suffit de l'engager axialement sur le canon 2 et de la forcer le long du cône 10 jusqu'à ce qu'elle s'engage dans la gorge 9. Cette mise en place est extrêmement facile.

   Grâce à la gorge 9, I'ébat axial du mobile 6 est parfaitement déterminé par usinage du canon 2 et de la bague dentée 5.

   Comme le cône 10 est noyé dans l'épaisseur du cadran, sa présence n'entraîne aucun surcroît de hauteur de la roue à canon 2. En outre, ce cône est entièrement masqué par le cadran.

   La largeur de la bague élastique 12 peut être choisie à volonté selon les besoins. Le cas échéant, cette bague mince pourrait être légèrement relevée le long de son bord extérieur et servir en même temps de clinquant en s'appuyant sur le cadran pour retenir la roue à canon des heures en place axialement.

   Le dispositif décrit ci-dessus peut être utilisé pour assurer l'ébat axial de n'importe quel mobile destiné à tourner sans frottement autour d'un autre mobile portant un organe indicateur qui se déplace au-dessus du cadran dans une pièce d'horlogerie.

   REVENDICATION

   Dispositif de retenue axiale d'un premier mobile porté par un second mobile dans un mouvement d'horlogerie, ces mobiles étant tous les deux situés au-dessous du cadran, et le second étant pourvu d'un canon qui traverse le moyeu du premier et qui est destiné à porter à son extrémité libre un organe indicateur se déplaçant, lui, au-dessus du cadran, caractérisé en ce que le canon du second mobile présente une partie conique à son extrémité libre, partie qui est noyée dans l'épaisseur du cadran que le canon traverse et en ce qu'une bague élastique fendue est engagée dans une gorge circulaire ménagée dans le canon du second mobile à la base de ladite partie conique.

   SOUS-REVENDICATION Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que ladite gorge est de profil rectangulaire, sa largeur étant ajustée à l'épaisseur de ladite bague élastique.