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Calendrier La présente invention se rapporte à un calendrier présentant des organes indicateurs des quantièmes déplacés par un moteur mécanique ou électrique par exemple, en sorte de changer de position toutes les vingt-quatre heures.
Sa particularité réside dans le fait que lesdits organes indicateurs se composent de deux aiguilles coaxiales se déplaçant en regard de deux échelles concentriques, à savoir une petite aiguille se déplaçant devant une échelle d'unités portant les nombres zéro à neuf et une grande aiguille se déplaçant devant une échelle de dizaines portant .les .nombres zéro, dix, vingt et trente, seule la petite aiguille avançant quoti- diennement d'une division .d'unité,
tandis que la grande aiguille n'avance que tous les dix jours d'une division de dizaine mais revient toutefois à zéro alter- nativement après trente, trente et un ou vingt-huit jours conformément aux règles du calendrier.
Le calendrier selon l'invention peut être complété d'organes indiquant les jours de la .semaine, voire même d'organes indicateurs des mois.
Dans le cas où ces deux indications supplémentaires sont prévues, il est à nouveau possible de faire usage d'une petite et d'une grande aiguille, la première se déplaçant, par exemple, levant les noms des mois et la seconde devant ceux des jours. Ces deux aiguilles seront de préférenice coaxiales, .elles peuvent aussi l'être avec la paire d'aiguilles de quantièmes.
Le moteur entraînant les divers organes indicateurs prévus peut ne servir qu'à cet usage mais peut aussi être le mouvement d'une pièce. d'horlogerie, dans le cas où le calendrier .est combiné avec cette dernière.
Le dessin annexé explique le principe qui est à la base du calendrier selon l'invention et en montre douze formes d'exécution, données à titre d'exemple. Les fig. 1 à 8 servent à expliquer le mode d'indication des quantièmes utilisé.
La fig. 9 montre comment il est possible d'indiquer de façon analogue les jours et les mois.
Les fig. 10 à 14 se .rapportent aux cinq premières formes d'exécution, concernant des calendriers proprement dits.
Les fig. 15 à 21 se rapportent aux sept formes d'exécution suivantes, concernant des calendriers combinés à des pièces d'horlogerie.
En principe, un calendrier selon l'invention com- prendra toujours une disposition du genre de celle de la fig. 1, se répétant aux fig. 2 à 8, soit deux aiguilles coaxiales 1 et 2 et deux échelles circulaires concentri- ques correspondantes 3 et 4, généralement inscrites sur un cadran 5.
La petite aiguille 1 se déplace en regard de l'échelle intérieure, présentant des divisions d'unités numérotées de zéro à neuf. Elles occupent ici .un arc de 270 correspondant, sur une pièce d'horlogerie, à l'arc compris entre midi et neuf heures, ceci pour la facilité de la lecture,
les divisions des cadrans de pièces d'horlogerie ayant habitué l'homme à lire ces chiffres dans ces positions et cette disposition facili- tant, comme on le verra plus loin, la combinaison du calendrier avec une pièce d'horlogerie. Il serait par contre tout aussi possible d'adopter une autre répar- tition,
par exemple une division égale en dix arcs de 36".
La grande aiguille 2 @se déplace en regard de l'échelle extérieure des divisions de dizaines, compor- ta@nt les nombres zéro, dix, vingt et -trente. Par analo- gie avec la montre, ces nombres occupent les positions correspondant à midi pour le zéro, à dix, vingt
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et trente minutes.
La raison en est la même que précédemment, mais rien ne s'opposerait bien entendu à une autre répartition.
En combinant les indications de dizaine et d'unité des deux aiguilles, on obtient un chiffre qui sera le quantième du calendrier ainsi constitué.
A la fi-. 1, la petite aiguille indique deux unités, tandis que -la grande indique zéro dizaine, ce qui correspond au quantième deux , soit au second jour du mois.
Les fia. 2 à 8 montrent d'autres ;exemples, correspondant à d'autres positions rolativas des aiguilles. Ainsi, la fig. 2 correspond à l'indication quatre , la fig. 3 à l'indication dix (zéro unité, une dizaine), la fig. 4 à l'indication quinze (cinq unités, une dizaine), la fig. 5 à l'indication vingt-trois , la fig. 6 à l'indication vingt-sept , la fi-.
7 à l'indi- cation trente , et la fig. 8 à l'indication trente et un ou dernier quantième d'un mois long.
Le mécanisme entraînant les ,aiguilles 1 et 2 sera d'un type quelconque leur imprimant toutes les vingt- quatre heures et bous les ;dix jours les mouvements voulus, de telles dispositions étant connues de l'existence des pièces d'horlogerie à quantièmes et des compteurs en général.
Sur un principe analogue, à deux aiguilles coaxiales, ii est possible de compléter le calendrier précité par des organes indicateurs des jours et des mois. La fig. 9 en donne un exemple.
Une petite aiguille 6 et une grande aiguille 7 se déplacent, la première en regard d'une échelle intérieure 8 des mois et la seconde en regard d'une échelle extérieure 9 des jours. La lecture s'explique d'elle-même. Sur la figure, il s'agit d'un vendredi du mois d'octobre, les jours étant ici écrits en toutes lettres et les mois en abrégé. Une particularité de ces abréviations est- qu'elles ont été .réduites ici à trois lettres pour les mois de trente .et un jours, à deux lettres pour les mois de trente jours, et à la seule lettre F pour le mois le plus court, février.
Les éléments que l'on vient de décrire permettent de constituer d'innombrables calendriers, dont voici douze formes d'exécution La première, selon la vue en élévation de la fig. 10, se présente sous l'aspect d'une pendulette. de table. Elle indique à la fois les quantièmes, les jours et les mois.
Son cadran est porté par un socle 10 et porte les échelles concentriques d'unités 11 et de dizaines 12, en regard desquelles tournent les aiguilles coaxiales correspondantes 13, respectivement 14.A gauche en haut par rapport au dessin, soit dans l'espace mort compris entre les unités neuf et zéro , sic trouve une paire d'aiguilles et des indications correspondant à l'objet de la fig. 9 et servant à compléter les quantiè- mes par le nom des jours et des mois. La figure cor- respond, dans son .ensemble, à l'indication lundi dix-szpt septembre .
Il est possible de faire abstraction des indications des mois. On obtient alors :la seconde forme d'exécu- tion simplifiée de la fig. 11. Sur cette figure, il est jeudi cinq .
Les deux paires d'aiguilles correspondant aux quantièmes, aux jours et aux mois peuvent aussi être disposées coaxialement et se déplacer en regard d'échelles toutes concentriques. C'est le cas de la troisième forme d'exécution selon la vue en élévation de la fig. 12.
La petite aiguille .épaisse 13 est celle des unités, la grande aiguille épaisse 14, celle des dizaines, la petite aiguille fine 15, celle des mois, et la grande aiguille fine 16, colle des jours. Elles se déplacent en regard d'échelles auxquelles il n'a pas été ajouté de signes de référence, afin de ne pas surcharger la figure. Il est facile de distinguer que la position des quatre aiguilles 13, 14, 15, 16 correspond à l'indication samedi trois juillet .
La quatrième forme d'exécution selon la vue en élévation de la fig. 13 comporte deux cadrans distincts 17 et 18, disposé côte à :côte dans un boîtier commun 19 susceptible d'être posé sur -une table. Le cadran 17 de gauche porte les échelles et correspond aux aiguilles des jours et des mois. Le cadran 18 de droite porte ],es échelles et correspond aux aiguilles des unités et dizaines de quantièmes. Les positions dessinées correspondent pour l'ensemble à samedi seize juillet .
Au lieu de disposer les deux cadrans côte à côte dans un bo itier commun, on peut, selon la cinquième forme d'exécution de la fig. 14 les superposer. Par exemple, le cadran des quantièmes 20 au-dessus du cadran 21 des jours et des mois, dans un boîtier 22, susceptible d'être suspendu pour constituer un calendrier mural. Celui dessiné indique lundi sept mai .
Les mouvements actionnant les organes indicateurs devant fonctionner dans le temps, il est évident qu'ils s'apparenteront aux mouvements d'horlogerie. C'est dire que la combinaison du calendrier avec une montre est une solution toute naturelle.
La sixième forme d'exécution selon la fig. 15 en montre un exemple très simple. Aux aiguilles 23 et 24 d'indication des quantièmes et à leur cadran 25 s'ajoute une petite montre 26, le tout étant disposé sur un socle 27. Il est ici dix heures et douze minutes et le quantième correspond à vingt-huit , soit le vingt-huitième jour du mois.
Les formes d'exécutions suivantes sont supposées être toutes des montres-bracelets, dont les cornes du boîtier et le bracelet n'ont pas été représentés par raison de simplification.
La septième forme d'exécution selon la fig. 16 concerne une telle montre avec une petite seconde. Les aiguilles habituelles de la montre sont en 28 et 29, la petite seconde en 30 :et le cadran avec aiguilles des indications de quantièmes en 31. Il est neuf heures douze minutes du dixième jour du mois.
La huitième forme d'exécution de la fig. 17 montre une disposition analogue, mais avec une seconde
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au centre 32 et le cadran des quantièmes 33 placé sur trois heures au lieu de midi, comme dans l'exemple précédent. Il pourrait aussi se trouver sur six heures ou sur neuf heures, ou ailleurs encore. Les positions dessinées correspondent à dix heures trente-six minutes trente secondes du vingt-deuxième jour du mois.
La neuvième forme d'exécution selon la fig. 18 correspond à celle de la fig. 16,à cette différence près que la petite seconde y est remplacée par le cadran et les aiguilles 34 des jours et des mois, complétant ceux 35 des quantièmes. Il est ici neuf heures douze minutes du samedi dix-neuf mars.
La neuvième forme d'exécution selon la fig. 19 montre comment, en disposant les indicateurs de jours et mois 36 et ceux des quantièmes 37 en haut, de part et d'autre de l'axe midi-six heures, il est possible de conserver la petite seconde 38 en regard de six heures. La figure correspond :à l'indication -trois heures quarante et une minute trente-trois secondes du mardi quinze août.
Le même ensemble peut être réalisé selon la onzième forme d'exécution de ,la fig. 20 avec une seconde au centre 39. La figure indique sept heures vingt-quatre minutes du lundi vingt et un novembre.
La douzième forme d'exécution de la fig. 21 montre enfin une disposition faisant abstraction de l'indication du mois, mais conservant celle du jour en prévoyant pour cela un petit cadran 40 à trois échelles et trois aiguilles, soit les deux aiguilles et échelles des quantièmes et une aiguille plus longue et fine 41 des jours. Il y a .aussi une seconde au centre 42. Les indications correspondent ici à onze heures quarante-huit minutes treize secondes d'un vendredi quatre.
Comme tout accessoire de ce genre, on voit que le calendrier décrit peut être utilisé seul, ou en combinaison avec un ou plusieurs autres accessoires. Il a été décrit et représenté des formes d'exécution dans lesquelles flest combiné à une montre - ce pourrait aussi être une horloge - mais on pourrait tout aussi bien lui adjoindre un baromètre ou un ensemble fournissant des données météorologiques, le combiner avec un bloc-notes, un support d'appareil téléphonique, etc.
Dans tous les cas, il possédera son mouvement propre, mécanique ou électrique, .autonome ou non, à ,l'exception du cas de la combinaison calendrier- montre ou horloge, dans lequel il utilisera de préférence le moteur de la pièce d'horlogerie qu'il accompagne.
S'il a été dit que des divisions. de ses échelles pouvaient être réparties de diverses façons, il est évident, et cela ressort clairement des exemples :décrits, qu'en adoptant pour les unités et pour les dizaines les positions type auxquelles 1a lecture de l'heure nous a habitués, la lecture du calendrier devient aisée au point d'être aussi rapide et instinctive que celle de l'heure. Cette répartition sera donc à préférer à toute autre.