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Dispositif de remontoir étanche L'objet de la présente invention est un .dispositif de remontoir étanche pour montre, qui comprend une partie fixe avec un boitier et une partie mobile avec une tige de commande passant à travers une ouverture du boitier,
dans lequel la partie mobile comprend une couronne accessible de l'extérieur du boi- tier et fixée à la tige de commande pour l'actionner en rotation et dans lequel urne garniture d'étanchéité en forme de manchon cylindrique et une pièce entou- rant cette garniture sont logées dans une cavité de l'une des deux dites parties du dispositif et sont retenues dans cette cavité par une rondelle
fixée à cette partie du dispositif de façon que les faces extrêmes de la garniture soient en contact respectivement avec le fond de ladite cavité et avec ladite rondelle.
Dans son brevet No 333996, le titulaire décrit déjà un dispositif de ce type, dans lequel ladite cavité est pratiquée dans la couronne, le boîtier porte un tube plongeant dans cette cavité et la garniture d'étanchéité est comprimée autour dudit tube.
Dans le dispositif décrit dans ce brevet No 333996, la garniture d'étanchéité entre en contact étanche avec le tube par une surface cylindrique et elle est agencée de manière à adhérer plus fortement au tube qu'à la couronne, afin qu'elle reste immobile par rapport au tube lorsque la couronne est actionnée en rotation.
Pour obtenir cette différence de friction sans devoir faire une garniture trop mince, les faces extrêmes de cette garniture sont enduites de talc. Par ailleurs, la pièce entourant la garniture d'étanchéité est consti- tuée par un fourreau métallique qui comprime la garniture autour du tube.
Ce fourreau est cylindrique et il est à peine un peu plus court que la garniture ; seule une toute petite partie de cette dernière en fait saillie aux deux extrémités. Or, ce ne sont que ces; parties extrêmes de la garniture qui sont déformables, puisque le reste de celle-ci est emprisonné dans ledit fourreau.
Il s'ensuit que la garniture ne s'applique pas toujours convenablement dans le fond de la cavité de la couronne et sur la rondelle fixée à celle-ci, à cause des différences d'usinage des couronnes et des g itures et parce que la partie libre de ces derarni, nières ne peut pas se déformer assez pour compenser lesdites différences.
Le but de la présente invention est de perfec- tionner le dispositif décrit dans le brevet No 333996, en évitant les inconvénients susmentionnés. Dans le dispositif selon la présente invention, seule la partie centrale de la garniture d'étanchéité est encore comprimée autour du tube du boitier par la pièce -entourant cette garniture, qui empêche ainsi cette dernière de tourner autour du tube.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple; quatre formes d'exécution et une variante _ du dispo- sitif selon la présente invention.
La fig. 1 est une coupe axiale de la première forme d'exécution, la fig. 2 est une vue en plan d'un élément de cette première forme d'exécution, la fig. 3 est une coupe axiale de la deuxième forme d'exécution, la fig. 4 est une coupe d'un élément de cette deuxième forme d'exécution, la fig. 5 est une coupe axiale de la troisième forme d'exécution,
la fig. 6 est une vue en perspective d'une pièce commune à ces trois formes d'exécution,
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la fig. 7 est une vue en perspective d'une variante de la pièce de la fig. 6, et la fig. 8 est une coupe axiale de la quatrième forme d'exécution. Le dispositif de remontoir selon la première farine d'exécution (fig. 1, 2 et 6)
comprend une partie fixe avec un boitier 3, constituée par un tube 2 chassé à force et de manière étanche dans une ouverture de ce boîtier 3. La face extérieure 4 de la partie de ce tube qui fait saillie du bo"itier est cylindrique, mais non polie; elle présente un réseau de fines stries 5 formant de minuscules saillies 6.
Pour imprimer ces stries 5 sur la face 4 du tube 2, on fait passer ces tubes entre des rouleaux à faces cylin- driques meulées dans des directions différentes. Les stries qui en résultent, non visibles à 1'#i1 nu, ont approximativement la même profondeur que celles qu'on observe sur des pièces étirées d'une filière en diamant.
Le dispositif de remontoir représenté comprend en outre une partie mobile avec une tige de commande 1 qui sert à assurer le remontage et la mise à l'heure d'un mouvement de montre (non représenté) logé dans le boitier 3. Cette partie mobile comprend elle-même une couronne 7 présentant un canon central taraudé 8 servant à visser la couronne à l'extrémité de la tige 1, et une cavité annulaire 9 dans laquelle plonge une partie du tube 2.
L'étanchéité du joint entre la couronne 7 et le tube 2 est assurée par une garniture 10 en matière synthétique caoutchouteuse comprimée radialement contre la face 4 du tube 2 par un fourreau métallique 11, et axialement contre la face plane 12 du fond de la cavité 9 de la couronne par une rondelle 13 fixée à celle-ci à l'ouverture de la cavité 9.
Comme dans le brevet No 333996, la garniture 10 est en forme de manchon cylindrique. Quoique cela ne soit pas indispensable, les deux faces extrêmes de la garniture 10 peuvent aussi être imprégnées de talc, afin de diminuer le coefficient de frottement de cette garniture avec la couronne et d'éviter que celle-ci n'entraîne la garniture autour du tube lorsqu'elle est actionnée en rotation.
De plus, le fourreau 11 a approximativement la même hauteur que le manchon 10, comme dans le brevet No 333996, mais au lieu que ce fourreau emprisonne le manchon 10 sur presque toute sa hauteur et ne permette qu'aux parties du manchon dépassant le fourreau de se déformer librement, la paroi intérieure du fourreau 11 est anglée en 14 et 15 de façon à ne laisser qu'une petite partie de surface cylindrique 16, au centre du fourreau 11.
De ce fait, la garniture 10 n'est comprimée autour du tube 2 que par la face 16 du fourreau, tandis que les faces tronconiques 14 et 15 de celui-ci forment avec la face 4 du tube 2 des dégagements permettant à la garniture 10 de se déformer librement. Cette garniture peut donc compenser les imprécisions de fabrication de la couronne dans une mesure beaucoup plus étendue que la garniture décrite dans le brevet NI) 333996, en s7écra- sant plus ou moins entre le fond de la cavité 9 de celle-ci et la rondelle sertie 13.
Outre cet avantage, le fourreau 11 à faces intérieures tronconiques 14 et 15 a encore celui de permettre à la garniture 10 de compenser les gauches de la couronne plus facilement que la garniture décrite dans le brevet No 333996.
Puisque les parties de la garniture en contact avec la couronne et la rondelle sertie sont ici plus souples que dans ledit brevet, il est en effet bien clair que la couronne peut s'incliner plus facilement par rapport au tube et cette possibilité assouplit les rotations de la couronne dans tous les cas où celle-ci n'est pas coaxiale au tube par suite des inévitables imprécisions d'usinage (emplacement du mouvement dans la boîte, emplacement de la tige dans le mouvement, filetage de la tige, taraudage du canon central de la couronne, emplacement du tube dans la boîte, etc.).
Des essais ont montré qu'un fourreau anglé de la façon indiquée ci-dessus comprimait la garniture d'étanchéité assez fortement autour du tube 2 pour que la friction entre cette garniture et le tube soit plus grande qu'entre ladite garniture et, d'une part, la face 12 de la couronne 7, et, d'autre part, la rondelle sertie 13. Le fait que la face 4 du tube 2 ne soit pas; polie, mais présente des stries 5 et des saillies 6 contribue naturellement à rendre le manchon 10 angulairement solidaire du tube 2 quand on fait tourner la couronne 7.
Au lieu d'un tube à face cylindrique présentant de telles saillies, on pourrait aussi utiliser un tube polygonal comme.le tube 2a représenté à la fig. 7. Dans cette figure, on voit que la partie 4a du tube 2a, qui fait saillie de la boîte de la montre, présente huit facettes 17 -séparées les unes des autres par des arêtes 18 légèrement arrondies.
Des essais entrepris avec de tels tubes ont montré que les matières synthétiques caoutchouteuses qui se trouvent dans le commerce sont assez souples pour qu'on puisse en faire des garnitures 10 qui enserrent un tube polygonal de toutes parts sous l'action du fourreau 11 décrit ci-dessus et forment ainsi un joint étanche avec le tube.
Ce fourreau 11 pourrait être prévu sans solution de continuité. Il est toutefois préférable de le! fendre pour lui conférer une certaine élasticité et obtenir une pression plus régulière des garnitures 10 d'une série de fabrication. Si les fourreaux 11 et les tubes 2 d'une telle série peuvent en effet être fabriqués avec des tolérances relativement serrées, il n'est en général guère possible d'adopter la même précision dans la fabrication d'une série de garnitures.
Il arrive donc que certaines de ces garnitures sont si comprimées autour du tube qu'on n'arrive presque plus à déplacer la couronne axialement an vue d'une mise à l'heure de la montre, tandis que d'autres sont comprimées si peu que l'étanchéité risque d'être compromise. Un fourreau métallique à fente axiale s'étendant dans un plan radial de la couronne n'est toutefois pas indiqué, car la matière de la garniture
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d'étanchéité est souvent si souple qu'elle forme un bourrelet dans la fente radiale du fourreau et empêche celui-ci de se refermer élastiquement comme il conviendrait.
On voit à la fig. 2 que le fourreau métallique 11 présente une fente 19, parallèle à l'axe du fourreau, qui s'étend dans un plan tangentiel.
Des essais entrepris avec des fourreaux métalli- ques fendus de cette façon ont montré que la matière de la garniture ne s'engageait pas dans ladite fente. Ces fourreaux peuvent donc s'ouvrir et se refermer librement.
Le dispositif de remontoir étanche selon la deuxième forme d'exécution (fig. 3 et 4) comprend également un tubez 2 dont la partie faisant saillie de la boite 3 présente une face cylindrique extérieure 4, striée, comme dans la première forme d'exécution. La couronne 7ca de cette deuxième forme d'exécution présente également un canon central taraudé 8, par l'intermédiaire duquel elle est fixée à la tige 1, et une cavité annulaire 9e,,
dans laquelle plonge une partie du tube 2 et dans laquelle sont logées une garniture 20 en forme de manchon cylindrique, et une bague 21 comprimant cette garniture 20 radialement autour du tube 2 afin de l'empêcher de tourner lorsque la couronne est entrainée en rotation. Comme dans la première forme d'exécution., la garniture 20 et la bague 21 sont retenues axialement dans la cavité 9e, de la couronne par une rondelle 13a fixée à la couronne à l'ouverture de la cavité 9e,.
La garniture 20 pourrait aussi être découpée hors d'une feuille dont las faces seraient imprégnées de talc, comme c'est le cas dans la première forme d'exécution. Ces faces extrêmes de la garniture seraient alors planes. On obtient cependant de meilleurs résultats en moulant la garniture et en lui donnant par conséquent la forme représentée à la fig. 4. Dans celle-ci, on voit que les faces extrêmes 22 et 23 de la garniture 20 sont légèrement bombées. Cette garniture présente enfin une gorge périphérique 24 dans sa face extérieure.
Cette gorge a une section droite en arc de cercle et elle est destinée à recevoir la bague 21 de section droite circulaire.
Lorsque la garniture 20 est en place dans la couronne comme on le voit à la fig. 3, ses faces 22 et 23 s'aplatissent respectivement contre la, face 12a du fond de la cavité 9e, et la rondelle sertie 13a.
La friction entre ces, faces, extrêmes de la garniture et les faces métalliques correspondantes de la partie mobile du dispositif de remontoir est plus faible dans le cas où l'on utilise une garniture à faces extrêmes bombées que dans le cas où l'on utilise une garniture à faces extrêmes planes. On pourrait encore diminuer cette friction en imprégnant lesdites faces extrêmes de talc comme dans le brevet No 333996.
Au lieu toutefois de placer des morceaux rectangulaires de matière synthétique dans des moules chauffés, saupoudrés de talc, il faudrait ici remplir lesdits moules avec des garnitures 20, en disposant celles-ci de façon que leurs faces extrêmes soient en contact avec les deux faces du moule.
Pour éviter que la face cylindrique intérieure de ces garnitures ne s'imprègne également de talc, on engagerait de préférence des petits plots de bois à l'intérieur des garnitures à traiter avant de les introduire dans lesdits moules.
Comme dans la première forme d'exécution, la bague 21 pourrait aussi être fendue tangentiellement afin de compenser les imprécisions de fabrication de cette bague, du tube et de la garniture et d'obtenir une compression de la garniture, 20 autour du tube 2 qui soit approximativement la même dans tous les dispositifs de remontoir étanches d'une série de fabrication. Au lieu du tube 2 de la fia. 6, on pourrait aussi utiliser le tube polygonal de la fig. 7.
Les parties libres de la garniture 20 de cette seconde forme d'exécution, situées au-dessus et audessous de la bague 21 servent, comme dans la première forme d'exécution, à compenser, d'une part, les différences de hauteur qu'il pourrait y avoir dans les couronnes d'une série de fabrication entre la rondelle sertie 13n et la face 12a de la couronne, et, d'autre part, les imprécisions d'alignement qu'il pourrait y avoir entre la tige 1,
la couronne 7e, et le tube 2. .
Afin d'éviter que les parties libres de cette garniture 20 ne se retroussent autour de, la bague 21, par exemple lorsqu'on déplace la couronne axialement par rapport au tube 2, lors de sa mise en place ou lors d'une mise à l'heure de la montre, il est indiqué de choisir les dimensions respectives de la garniture 20 et de la bague 21 de telle façon par rapport à la profondeur de la cavité 9e, de la cou- ronne, que les espaces libres entre cette bague 21 et, d'une part, le fond de la cavité de la couronne, et, d'autre part,
la rondelle sertie 13a soient plus étroits que l'épaisseur de la garniture 20. Dans, ces conditions, la garniture 20 ne peut quitter ni la face 12a, ni la rondelle 13a en s'engageant dans lesdits espaces libres. Le dispositif de remontoir étanche selon la troisième forme d'exécution constitue en quelque sorte une solution intermédiaire par rapport aux deux premières formes d'exécution décrites.
Dans cette troisième forme d'exécution, la garniture d'étanchéité 20 de la couronne est comprimée autour du tube 2 par une bague 21a, comme dans la deuxième forme d'exécution. Cette bague 21a a toutefois une section droite trapézoïdale de façon à ne comprimer la.
gar- niture 20 autour du tube 2 que par sa face cylin- drique intérieure 25, tandis que ses deux faces, tronconiques 26 et 27 laissent les parties extrêmes de la garniture 20 se déformer librement, comme les faces 14 et 15 du fourreau 11 de la première forme d'exécution. Dans cette troisième forme d'exécution, la garniture d'étanchéité peut être faite comme il a été décrit ci-dessus en référence à la fig. 4.
De plus, on peut faire cette garniture avec une gorge périphérique de même forme que celle représentée à la fig. 4. Lorsque la bague trapézoïdale 21a aura été mise en place autour de la garniture 20, celle-ci se défor-
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mera de façon à s'appliquer sur les faces 25, 26 et 27 de la bague 21a.
Afin. d'éviter que la garniture 21a de cette troisième forme d'exécution ne se détache du fond 12a de la cavité 9a de la couronne ou de la rondelle sertie 13a et ne se retrousse autour de la bague 21a, les dimensions de la garniture 20 et de la bague 21a sont choisies par rapport à la profondeur de la cavité 9a comme dans la deuxième forme d'exécution, de façon que les.
espaces libres entre les faces tronconiques 26 et 27 de la bague 21a et, d'une pari, le fond de la cavité 9a, et, d'autre part, la rondelle sertie 13a soient plus étroits que l'épaisseur de la garniture 20.
Au lieu du tube de la fig. 6, on pourrait évidemment aussi utiliser le tube de la fig. 7 dans cette troisième forme d'exécution.
Dans les trois formes d'exécution décrites ce -n'est donc que la partie centrale du manchon d'étanchéité (10, 20) qui est comprimée autour du tube.
Dans le cas où ce tube a la forme représentée à la fig. 6, la couronne peut être déplacée axialement par rapport au tube aussi facilement que dans les dispositifs de remontoir étanche du même type, comprenant un tube lisse. De plus, les saillies 6 de ce tube sont beaucoup trop petites pour former une râpe qui use- rait la garniture lorsqu'on déplace la couronne axiale- ment par rapport au tube. Enfin,
quoique les garnitures décrites soient soumises à des déplacements par rapport au tube beaucoup moins fréquents que les garnitures des couronnes connues, qui tournent autour du tube avec la couronne lorsqu'on actionne celle-ci en rotation, on a pu constater qu'il était possible de choisir pour ces garnitures des matières synthétiques caoutchouteuses qui ne collent pas au métal, même à la suite d'un stationnement relativement prolongé, par exemple après avoir provoqué des réactions chimiques sur le métal,
comme c'était le cas pour les premières matières caoutchouteuses intro- duites sur le marché et utilisées dans la fabrication des garnitures d'étanchéité pour les couronnes.
Pour éviter que l'eau n'envahisse l'espace compris entre la paroi externe de la cavité de la couronne et la garniture d'étanchéité, il est indiqué de fixer la rondelle (13, 13a) à la couronne de manière aussi étanche que possible.
Dans les trois premières formes d'exécution décrites, la garniture d'étanchéité est logée dans une cavité de la partie mobile du dispositif et la bague entourant cette garniture en comprime la partie centrale sur une partie fixe dudit dispositif. L'inverse est également possible, ainsi que le montre la quatrième forme d'exécution (fig. 8).
Dans celle-ci, c'est le boîtier 3a qui présente une cavité cylindrique 28 destinée à recevoir la garniture d'étanchéité. Cette garniture pourrait avoir toutes les formes décrites ci-dessus et être entourée par une bague de n'importe quelle façon décrite.
La garniture représentée dans la fig. 8 est celle de la deuxième forme d'exé- cution. Cette garniture 20 est entourée par une bague 21, qui pourrait être fendue tangentiellement et qui en comprime la partie centrale autour de la tige de remontoir et de mise à l'heure 1 du mouvement de la montre.
A l'instar des garnitures des trois premières formes d'exécution, celle de cette quatrième forme d'exécution est retenue dans la cavité 28 par une rondelle 29 sertie dans un logement du boitier 3a pratiqué à l'entrée de la cavité 28.
Par rapport aux trois premières formes d'exécution et en particulier par rapport à la second, cette quatrième forme d'exécution présente plusieurs avantages.
Si l'usinage de la cavité 28 dans le boitier 3a est le même que celui de la cavité 9a dans la couronne 7a, si la garniture d'étanchéité 20, la bague 21 et la rondelle sertie sont les mêmes et si le montage de ces éléments dans la cavité 28 nécessitent des opérations semblables à celles qu'il faut exécuter dans la seconde forme d'exécution, cette quatrième, forme d'exécution est néanmoins beaucoup plus simple en ce sens que la partie fixe du dispositif ne comprend plus de tube.
Par ailleurs, vu que l'étanchéité est assurée au passage de la tige 1 à travers une ouverture du boitier 3a, il est possible de fixer une couronne pleine 30 à cette tige 1 pour pouvoir l'actionner en rotation, c'est-à-dire une couronne identique à celles qu'on fixe aux tiges de remontoir et de mise à l'heure des montres non étanches.
Cette possibilité permet en conséquence d'utiliser une cou- ronne 30 aussi petite que possible tant en diamètre qu'en hauteur, ce qui remédie aussi à l'inconvénient des grosses couronnes étanches usuelles, qui pertur- bent l'aspect esthétique des montres.
En d'autres termes, cette quatrième forme d'exécution permet de créer un dispositif de remontoir étanche aussi pour des montres aux lignes fines et élégantes sans, risque de déparer l'aspect de la montre avec une couronne disproportionnée.