CH348024A - Procédé pour chauffer et maintenir à l'état fondu un métal destiné à constituer un revêtement pour des objets en fer ou en alliage de fer, et appareil pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Procédé pour chauffer et maintenir à l'état fondu un métal destiné à constituer un revêtement pour des objets en fer ou en alliage de fer, et appareil pour sa mise en oeuvre

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CH348024A
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Whiting Seymour Harvey
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Description


  Procédé pour chauffer et maintenir à l'état fondu  un métal destiné à constituer un revêtement pour des objets en fer  ou en alliage de fer, et appareil pour sa mise en     aeuvre       La présente invention a pour objets un procédé  pour chauffer et maintenir à l'état fondu un métal  destiné à constituer un revêtement pour des objets  en fer ou en alliage de fer, et un appareil pour sa  mise en     oeuvre.    Ce procédé permet, par exemple,  de chauffer de manière efficace et économique et  de maintenir à l'état fondu de l'aluminium en bonne  condition pour le trempage à chaud d'objets en acier  ou autres métaux ferreux en vue de leur revêtement  par l'aluminium.

   L'appareil selon l'invention présente  une longue durée de vie, un prix de revient relative  ment bon marché et permet, par exemple, le trem  page d'objets dans de l'aluminium et d'autres métaux  réactifs, plus économiquement que les appareils ana  logues connus.  



  Dans la     pulpart    des procédés connus de revête  ment par trempage à chaud, le bain de métal de revê  tement fondu est contenu dans un creuset métallique,  ordinairement en acier ou en fer, et le métal dans le  creuset est chauffé par combustion d'un combustible  au-dessous du creuset. Les gaz de combustion chauds  heurtent directement le fond du creuset et la chaleur  est transférée au métal fondu par conduction à tra  vers la paroi du creuset. Un tel appareil a l'avantage  d'être simple et bon marché, et il donne entièrement  satisfaction pour le trempage à chaud dans des mé  taux à bas points de fusion qui ne sont pas particu  lièrement réactifs à la température de revêtement,  comme le plomb et l'étain.

   De tels appareils ont été  utilisés également sur une grande échelle (mais moins  économiquement) pour le revêtement des, métaux  ferreux avec du zinc (galvanisation), bien que le zinc  attaque le fer du creuset et que la durée de vie d'un    creuset de galvanisation en fer à chauffage direct soit  ainsi relativement courte. Pour revêtir l'acier avec  l'aluminium, des creusets de fer à     chauffage    direct  ne conviennent pas, parce que la température de fu  sion de l'aluminium est considérablement plus élevée  que celle du zinc, et que l'aluminium réagit avec le  fer, pour former un composé fer-aluminium, beau  coup plus rapidement aux températures nécessaires  au revêtement par l'aluminium que le fer ne réagit  avec le zinc aux températures de galvanisation  ordinaires.  



  Par suite de la difficulté qu'il y a à     utiliser    des  creusets en fer à chauffage direct pour contenir un  bain     d'aluminium    fondu, le métal fondu pour les  opérations     d'aluminisation    par trempage à chaud est  ordinairement contenu dans un creuset en matière  réfractaire chauffé par induction. Le creuset réfrac  taire est fait d'une matière pratiquement     inerte-        vis-à-          vis    de l'aluminium fondu, et le chauffage par induc  tion évite d'amener     l'aluminium    en contact avec des  composants métalliques qui pourraient l'attaquer ou  le contaminer.

   On a trouvé par expérience, cepen  dant, que l'emploi du chauffage par induction d'un  bain d'aluminium est sujet à de nombreux inconvé  nients. Le chauffage par induction, par sa nature  même, produit des courants de convection puissants  dans le bain métallique, maintenant ce dernier en  agitation. On a tenu compte de ce fait pour établir  la forme des fours à creusets pour     l'aluminisation    à       chauffage    par induction en plaçant les enroulements  de chauffage autour de canaux ménagés dans les  parois du four ou près de ces parois et à travers      lesquels le métal fondu circule depuis la masse prin  cipale du bain et vers cette masse.  



  Une     circulation    active de l'aluminium fondu est  indésirable pour beaucoup de raisons dans     l'alumi-          nisation    à chaud. En     premier        lieu,    il est impossible       d'éviter    une certaine oxydation, par l'air, du métal  fondu dans le creuset, et la circulation rapide du mé  tal maintient les oxydes produits en     mélange    avec le  métal de revêtement au     lieu    de permettre leur écu  mage sous forme de scories.

   Il en résulte que des fils       métalliques,    des     feuilles    ou d'autres objets revêtus  par passage à travers de l'aluminium agité présentent  un revêtement contaminé par des inclusions solides  d'oxyde     d'aluminium.    En outre, la contamination du  bain par le fer est une conséquence     inévitable    de  l'immersion d'objets ferreux à revêtir     dans    le bain.  Le fer dissous de ces objets forme un composé de  fer et     d'aluminium    qui tend à s'isoler en une phase  séparée de     l'aluminium    fondu.

   Bien que ce composé  soit sensiblement plus lourd que l'aluminium fondu,  il est impossible à séparer de l'aluminium par dépôt  quand le bain     d'aluminium    est en circulation rapide  sous l'effet du chauffage par induction. Les fours à  chauffage par induction, en conséquence, présentent  l'inconvénient de conduire à une forte concentration  de fer dans le revêtement d'aluminium formé sur les  objets passant à travers le bain maintenu en fusion  dans de tels fours.  



  Le procédé selon l'invention permet de chauffer  le métal de revêtement dans des conditions telles que  le bain reste pratiquement au repos (comme dans un  creuset à chauffage direct), et présente l'avantage de  maintenir le métal dans un creuset réfractaire ne con  tenant aucun composant qui soit attaqué par le métal  fondu ou qui tende à contaminer ce dernier.  



  Le procédé selon l'invention, dans lequel on in  troduit ledit métal de revêtement dans un creuset et  on le     maintient    dans ce creuset à une température  élevée supérieure à son point de fusion, est caracté  risé en ce qu'on utilise un creuset constitué en une  matière réfractaire non     métallique,    et en ce qu'on  fournit la chaleur nécessaire au     maintien    du métal  fondu à ladite température uniquement par     conduc-          tion    à travers au moins un élément de chauffage en  matière réfractaire non métallique en contact direct  avec ledit métal,

   de manière à éviter toute contami  nation de ce métal par des composants     métalliques     du four et de l'élément de     chauffage    et à maintenir  le bain de métal fondu suffisamment au repos pour       permettre    à d'autres produits de contamination, dont  la densité diffère de celle du métal fondu, de se sé  parer de la masse de métal fondu sous     l'influence     de la     gravité.     



       L'appareil    pour la     mise    en     oeuvre    de ce procédé  est caractérisé en ce qu'il comprend un creuset cons  titué en une     matière    réfractaire non métallique, au  moins un tube de chauffage destiné à être     immergé     dans le métal fondu et constitué en une matière  réfractaire non métallique de bonne     conductibilité     thermique, ce tube s'étendant dans ledit creuset de    manière à être entouré par le métal de revêtement  fondu et en contact direct avec lui, et des moyens  pour chauffer     l'intérieur    dudit tube au-dessus du  point de fusion du métal de revêtement.  



  Ce procédé est particulièrement utile pour chauf  fer et maintenir à l'état fondu de l'aluminium pour  le revêtement par trempage à chaud d'objets en métal  ferreux. Il peut être utilisé cependant avec avantage  pour d'autres types de revêtements ou de traitements,  par exemple pour les opérations de galvanisation ou  pour le traitement à hautes températures de fils  d'acier dans du plomb fondu.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  deux formes d'exécution de l'appareil pour la mise  en     aeuvre    du procédé selon l'invention.  



  La     fig.    1 est une vue en élévation du     premier     appareil.  



  La     fig.    2 est une vue en plan correspondant à  la     fig.    1.  



  La     fig.    3 est une coupe, à plus grande échelle,  selon 3-3 de la     fig.    2.  



  La     fig.    4 montre, à plus grande échelle, un détail  représenté aux     fig.    1 à 3.  



  La     fig.    5 est une vue, partiellement en coupe, du  second appareil.  



  La     fig.    6 est une vue en plan correspondant à  la     fig.    5.  



  La     fig.    7 montre, à plus grande échelle, un détail  représenté aux     fig.    5 et 6.    L'appareil représenté aux     fig.    1 à 4 comprend un  four 10 du type à creuset destiné à contenir un bain       d'aluminium    fondu. Ce four comprend une coquille  d'acier 11 renforcée par des     nervures    12 et doublée  de plusieurs couches 13, 14 et 15 d'une matière  réfractaire et     thermiquement    isolante. La couche  réfractaire 15 interne au moins est faite d'une ma  tière pratiquement non affectée par le contact de  l'aluminium fondu à des températures comprises  entre 650 et     760     C, par exemple du graphite ou un  oxyde d'aluminium réfractaire.

   La matière réfrac  taire forme un creuset dans lequel une masse 16       d'aluminium    fondu peut être préparée et maintenue.  



  Un couvercle 17 surmonte le four et la surface  supérieure de la matière réfractaire. Il présente une  ouverture centrale au-dessus du creuset central dans  lequel est placé le bain d'aluminium, afin de donner  accès à ce bain.  



  La chaleur nécessaire pour maintenir le métal du  bain à l'état fondu est fournie au métal uniquement  par conduction à travers les parois de deux tubes de  chauffage réfractaires 18. Ces tubes de chauffage  sont     immergés    en contact direct avec le métal du       bain    et s'étendent depuis une région située au-dessus  du couvercle 17 et à travers l'ouverture ménagée  dans ce dernier, jusqu'au fond du creuset contenant      le métal. Les fonds 19 des tubes de chauffage sont  fermés et supportés par le fond réfractaire du creu  set. Le creuset lui-même présente en plan une forme  en T et les tubes de chauffage 18 sont disposés dans  les évidements constitués par la barre transversale du  T au-delà de la branche centrale.  



  L'extrémité supérieure de chaque tube réfractaire  18 est montée dans un raccord 20 qui est fixé au  couvercle 17 du four par des tiges 21 et poussé vers  le bas en direction du couvercle par des ressorts de  compression 22. Les tubes de chauffage 18 sont ainsi  maintenus immergés dans le métal fondu à l'intérieur  du creuset du four en dépit de leur flottabilité, tandis  que les     ressorts    22 permettent les mouvements dus  à l'expansion thermique des tubes.  



  Un raccord à branches 23 est fixé à l'extrémité  supérieure du raccord 20. Un tube de combustion 24,  qui peut être composé d'un alliage métallique réfrac  taire, s'étend à travers la branche rectiligne du rac  cord 23 et à travers le tube de chauffage 18 jusqu'au  voisinage du fond 19 de ce dernier. Le tube de com  bustion est maintenu centré dans le tube de chauffage  par des pièces d'espacement 25 soudées au tube à  son extrémité inférieure, et il est maintenu en place  à son extrémité supérieure, par exemple par soudure,  par un bouchon percé 26 qui est vissé dans l'extré  mité supérieure du raccord 23.  



  Un raccord en T 27 est fixé à     l'extrémité    supé  rieure du tube de combustion 24, au-dessus du rac  cord 23. De l'air sous pression provenant d'une  source non représentée est envoyé     dans-le    tube de  combustion par un tuyau 28 connecté à la branche  latérale du raccord 27, et un tuyau 29 d'entrée de  gaz s'étend dans le tube de combustion à travers la  branche rectiligne du raccord 27. L'extrémité infé  rieure du tuyau 29 se termine par un brûleur 30 où  le gaz combustible amené par le tuyau 29 se mélange  avec l'air amené par le tuyau 28.  



  La construction du brûleur 30 est bien visible à  la     fig.    4. Ce brûleur comprend une coquille métalli  que 31 qui est vissée à son extrémité supérieure sur  le tuyau de gaz 29. La coquille est conformée de  manière à constituer un tube de Venturi interne 32  juste au-dessous de la zone de connexion au tuyau  29. Des ouvertures 33 ménagées à proximité de       l'étranglement    du Venturi permettent à l'air de  s'écouler dans le brûleur à partir de l'espace annu  laire entre ce     dernier    et le tube de combustion 24.

    Le mélange d'air et de gaz ainsi formé au-dessous  de l'étranglement du Venturi est allumé dans la sec  tion inférieure du brûleur, qui est avantageusement  doublée d'une matière réfractaire 34 pour protéger  la coquille du brûleur et former une sortie pour le  gaz.  



  Les gaz de combustion chauds s'écoulent vers le  bas depuis le brûleur dans l'intérieur du tube de  combustion 24, au-delà de l'extrémité inférieure de  ce dernier, puis vers le haut à travers un espace an  nulaire 35 compris entre le tube de chauffage et le  tube de combustion. Ainsi, la surface intérieure du    tube de chauffage 18 est chauffée à haute tempéra  ture et la chaleur s'écoule par conduction à travers  la paroi du tube de     chauffage    dans le bain de métal  fondu dans lequel ce tube est immergé. Les gaz de  combustion sortent ensuite à travers une branche du  raccord 23 et un tuyau d'échappement 36 d'où ils  sont dirigés par une hotte 37 dans une cheminée 38  les envoyant dans l'atmosphère.  



  L'appareil représenté aux     fig.    5 à 7 ne diffère  de l'appareil précédemment décrit que sur des points  de détail relatifs à la construction du four et de l'en  semble des tubes de chauffage. Il comprend un four  40 comprenant un creuset destiné à contenir un bain  41 d'aluminium fondu. Ce four, comme celui décrit  plus haut, comprend une coquille d'acier 42 dou  blée d'une matière réfractaire 43 qui peut être sub  divisée en plusieurs couches. La couche interne au  moins est faite d'une matière réfractaire inerte     vis-à-          vis    de l'aluminium fondu. Un couvercle 44 couvre  les parties marginales de la surface supérieure du  four.  



  L'aluminium fondu constituant le bain 41 est  chauffé uniquement par conduction à travers les pa  rois d'un élément de chauffage par immersion 45.  Ce dernier comprend des tubes 46 de matière réfrac  taire qui sont immergés et en contact direct avec le  métal du bain. Les tubes 46 sont fixés à une tête de  support 47 qui est portée elle-même par des con  soles 47' en saillie sur le couvercle 44 au-dessus du  creuset. Les tubes 46 sont fermés à leur extrémité  inférieure, et sont faits d'une matière réfractaire pré  sentant une bonne conductibilité thermique et résis  tant à l'attaque de l'aluminium fondu. Chaque tube  présente une section ovale ou     elliptique    et est     divisé     intérieurement par une paroi longitudinale 48 dispo  sée selon le petit axe de la section du tube.

   La paroi  48 s'étend de l'extrémité supérieure du tube jusqu'à  une faible distance au-dessus du fond et divise le tube  intérieurement en une chambre de combustion 49 et  une chambre d'échappement 50.  



  Un tuyau 51 d'entrée d'air s'étend dans la partie  extrême supérieure de la chambre de combustion 49.  De l'air de combustion provenant d'un ventilateur ou  d'une autre source d'air comprimé est envoyé dans     ce     tuyau à travers la branche latérale d'un raccord en  T 52. Un tuyau 53 d'entrée de gaz s'étend à travers  la branche rectiligne de ce raccord et à travers le  tuyau 51 d'entrée d'air, jusque dans la partie extrême  supérieure de la chambre de combustion 49 du tube  de chauffage. Un combustible gazeux envoyé par ce  tuyau 53 se mélange avec l'air fourni par le tuyau  51, et le mélange combustible résultant est allumé  à l'extrémité de décharge du tuyau 53 d'entrée de  gaz.

   On peut utiliser pour cela des moyens d'allu  mage excités électriquement, non représentés, agencés  de manière à allumer le mélange     initialement    et quand  la     flamme    s'est éteinte     accidentellement.    Les gaz de  combustion chauds s'écoulent vers le bas à travers  la chambre de combustion 49, passent autour de  l'extrémité -inférieure de la paroi 48, et remontent à      travers la chambre d'échappement 50,     chauffant    ainsi  la surface intérieure des tubes de chauffage 46. Les  gaz de combustion sortent de la chambre     d'échappe-'     ment à son extrémité supérieure ouverte.

   Une hotte  de déviation 54 est agencée de manière à protéger  les tuyaux d'entrée d'air 51 et de gaz 53 des     gaz    de  combustion sortant encore chauds. On peut utiliser  aussi une hotte de rassemblement semblable à celle  représentée à la     fig.    3, pour diriger ces gaz dans  une     cheminée    d'échappement     qui    les envoie dans  l'atmosphère.  



  Les deux formes de four décrites plus haut sont  représentées, respectivement aux     fig.    1 et 5, associées  avec des moyens pour appliquer un revêtement d'alu  minium à des fils     métalliques    w. Chaque fil w passe  de manière continue sur une poulie de guidage s,  descend à travers le bain de métal fondu dans le creu  set et passe sur un rouleau r, puis remonte verticale  ment pour passer sur une     poulie    h et, de là, sur une  bobine ou tout autre mécanisme d'enroulement.

   Le  fil est préparé pour recevoir un revêtement d'alumi  nium avant de passer sur la poulie s, et le revêtement       d'aluminium        formé    sur le fil par suite de son immer  sion dans le bain est refroidi au-dessous du point de  solidification au cours de son mouvement vertical  vers la     poulie    h. Le traitement du fil avant, pendant  et après le revêtement     d'aluminium    se fait par tout  procédé connu.  



  Toutes les parties du creuset et des tubes de  chauffage qui viennent en contact avec le bain d'alu  minium fondu sont faites en matière réfractaire non       métallique.    La matière réfractaire du creuset est choi  sie principalement pour sa capacité de résistance à  l'attaque de     l'aluminium    fondu à la température du  bain. Ainsi, elle ne constitue pas une source de con  tamination du bain et peut être construite de manière  à nécessiter le minimum d'entretien pendant une lon  gue période d'usage. Les tubes de chauffage, de  même, doivent être faits d'une matière réfractaire  insensible à l'attaque de l'aluminium fondu à la tem  pérature du bain et présentant en outre une bonne  conductibilité thermique.

   Diverses matières peuvent  convenir, mais la matière réfractaire comprenant du  carbure de     silicium    mélangé avec du nitrure de sili  cium donne particulièrement satisfaction. Cette ma  tière est complètement     inerte    vis-à-vis de l'aluminium  fondu et n'est pas affectée par l'oxydation atmosphé  rique à la température à laquelle elle est exposée.  De plus, elle est mécaniquement résistante et conduit  très bien la chaleur. Les tubes de     chauffage    en nitrure  de silicium mélangé avec du carbure de     silicium    con  viennent pour les bains d'aluminium fondu. Ils ne  constituent pas une source de contamination du bain  et ne posent aucun problème sérieux d'entretien et  de dépense.  



  Il est évidemment impossible d'éviter la conta  mination du bain d'aluminium fondu par oxydation  atmosphérique et par dissolution du fer provenant  des fils w ou d'autres articles ferreux à     revêtir.    L'oxy  dation atmosphérique du métal chaud entraîne la    formation d'oxyde d'aluminium. Cette matière a une  densité inférieure à celle de l'aluminium et tend à       flotter    à la surface du     bain.    Comme on l'a vu, le  procédé décrit présente l'avantage de laisser le bain  lui-même au repos, car le chauffage par conduction  à travers les parois des tubes de chauffage réfrac  taires immergés ne     forme    pas de courants de con  vection ou d'autres courants violents dans la masse  du bain.

   Il en résulte que cette oxydation de l'alu  minium entraîne simplement la formation d'une  mousse d'oxyde qui se rassemble à la surface du  métal et peut être facilement maintenue à distance  des fils et éliminée par écumage chaque fois qu'une  quantité appréciable est accumulée.  



  Le fer dissous à     partir    des articles à revêtir tend  à former un composé de fer et d'aluminium ayant un  point de fusion supérieur à celui du bain d'aluminium  lui-même. Le fer tend ainsi à se rassembler en une  phase solide dont la densité est quelque peu supé  rieure à celle du métal fondu. Ici également, la con  dition de repos relatif dans laquelle le bain est main  tenu est un avantage d'une importance majeure, car  il permet le dépôt de ce composé fer-aluminium sur  le fond du creuset, d'où il peut être éliminé de temps  en temps. Ainsi, en dépit de l'accumulation conti  nuelle de fer dans le bain provenant des articles à  traiter, la teneur en fer dans l'aluminium déposé  comme revêtement sur les articles n'atteint pas une  valeur défavorable.  



  Le procédé et les appareils décrits sont particu  lièrement avantageux pour le revêtement d'articles  ferreux avec l'aluminium, car ils permettent d'éviter  l'effet corrosif de l'aluminium fondu sur des creusets  métalliques et la contamination du bain d'aluminium  fondu par le fer et l'oxyde d'aluminium, qui se pro  duiraient si le bain était soumis à des forces entraî  nant une circulation intense. Ils peuvent être utilisés,  par exemple, pour la galvanisation.

   Bien qu'un creu  set de     fusion    en fer soit plus résistant au zinc fondu  aux températures de galvanisation habituelles qu'à  l'aluminium fondu aux températures     d'aluminisation,     il n'est pas     inerte    vis-à-vis d'une telle attaque et le  remplacement des creusets de fer est un élément  important du prix de revient de la galvanisation par  trempage à chaud. Ce prix peut être diminué, et des  améliorations dans la pureté du revêtement de zinc  peuvent être obtenues en maintenant le bain de zinc  à l'état fondu par le procédé et avec les appareils  décrits.

   Ce procédé et ces appareils ont également un  vaste champ d'application dans le traitement de  l'acier à haute température par immersion dans du  plomb fondu maintenu à une température très supé  rieure à son point de fusion. A son point de fusion  et à une température proche de ce dernier, le plomb  n'attaque pas sérieusement l'acier ou le fer et il est  ordinairement fondu dans ces creusets d'acier ou de  fer. A une température de 8150 C cependant, le  plomb exerce une corrosion marquée sur ces creusets.  Le coût d'un remplacement fréquent des creusets et  la contamination du plomb par suite de l'attaque      corrosive du creuset sont des facteurs importants qui  limitent l'emploi des hautes températures dans les  opérations de revêtement au plomb.

   En utilisant le  procédé et les appareils décrits pour maintenir un  bain de plomb fondu à une température élevée, ces  facteurs de dépense peuvent être pratiquement éli  minés, rendant le procédé plus intéressant et plus  utile.

Claims (1)

  1. REVENDICATION 1 Procédé pour chauffer et maintenir à l'état fondu un métal destiné à constituer un revêtement pour des objets en fer ou en alliage de fer, dans lequel on introduit ledit métal de revêtement dans un creuset et on le maintient dans ce creuset à une température élevée supérieure à son point de fusion, caractérisé en ce qu'on utilise un creuset constitué en une ma tière réfractaire non métallique, et en ce qu'on four nit la chaleur nécessaire au maintien du métal fondu à ladite température uniquement par conduction à travers au moins un élément de chauffage en matière réfractaire non métallique en contact direct avec ledit métal,
    de manière à éviter toute contamination de ce métal par des composants métalliques du four et de l'élément de chauffage et à maintenir le bain de métal fondu suffisamment au repos pour permettre à d'autres produits de contamination, dont la densité diffère de celle du métal fondu, de se séparer de la masse de métal fondu sous l'influence de la gravité. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on fournit ladite chaleur en immergeant dans le métal fondu un tube de combustion à paroi mince en matière réfractaire non métallique et pré sentant une bonne conductibilité thermique, et en ce qu'on introduit et on brûle un combustible dans ledit tube de combustion. 2. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on fournit ladite chaleur par conduction à travers une paroi mince composée principalement de carbure de silicium et immergée dans le métal de revêtement fondu. 3. Procédé selon les sous-revendications 1 et 2. 4. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que ledit métal de revêtement est l'aluminium.
    REVENDICATION II: Appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend un creuset constitué en une matière réfractaire non métallique, au moins un tube de chauffage destiné à être immergé dans le métal fondu et constitué en une matière réfractaire non métallique de bonne conductibilité thermique, ce tube s'étendant dans ledit creuset de manière à être entouré par le métal de revêtement fondu et en contact direct avec lui, et des moyens pour chauffer l'intérieur dudit tube au-dessus du point de fusion du métal de revêtement.
    SOUS-REVENDICATIONS 5. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que le tube de chauffage est fermé à l'extrémité qui s'étend dans le creuset, et en ce qu'il comprend des moyens pour introduire et brûler du combustible dans ledit tube. 6. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que le tube de chauffage est composé princi- palement de carbure de silicium. 7. Appareil selon les sous-revendications 5 et 6. 8.
    Appareil selon la revendication II; caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour faire passer de manière continue des objets allongés en métal fer reux à travers le métal de revêtement fondu contenu dans ledit creuset. 9. Appareil selon la revendication II, pour le revêtement d'objets en métal ferreux par de l'alumi nium, caractérisé en ce que le creuset et le tube de chauffage sont constitués en une matière réfractaire résistant à l'attaque de l'aluminium fondu.
CH348024D 1957-07-19 1958-07-16 Procédé pour chauffer et maintenir à l'état fondu un métal destiné à constituer un revêtement pour des objets en fer ou en alliage de fer, et appareil pour sa mise en oeuvre CH348024A (fr)

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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WO1996029442A1 (fr) * 1995-03-21 1996-09-26 Le Four Industriel Belge Procede et installation de chauffage de cuves, pour bain de metaux en fusion

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