BE413215A - - Google Patents

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BE413215A
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Publication of BE413215A publication Critical patent/BE413215A/fr

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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C23COATING METALLIC MATERIAL; COATING MATERIAL WITH METALLIC MATERIAL; CHEMICAL SURFACE TREATMENT; DIFFUSION TREATMENT OF METALLIC MATERIAL; COATING BY VACUUM EVAPORATION, BY SPUTTERING, BY ION IMPLANTATION OR BY CHEMICAL VAPOUR DEPOSITION, IN GENERAL; INHIBITING CORROSION OF METALLIC MATERIAL OR INCRUSTATION IN GENERAL
    • C23CCOATING METALLIC MATERIAL; COATING MATERIAL WITH METALLIC MATERIAL; SURFACE TREATMENT OF METALLIC MATERIAL BY DIFFUSION INTO THE SURFACE, BY CHEMICAL CONVERSION OR SUBSTITUTION; COATING BY VACUUM EVAPORATION, BY SPUTTERING, BY ION IMPLANTATION OR BY CHEMICAL VAPOUR DEPOSITION, IN GENERAL
    • C23C2/00Hot-dipping or immersion processes for applying the coating material in the molten state without affecting the shape; Apparatus therefor
    • C23C2/34Hot-dipping or immersion processes for applying the coating material in the molten state without affecting the shape; Apparatus therefor characterised by the shape of the material to be treated
    • C23C2/36Elongated material
    • C23C2/38Wires; Tubes

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Metallurgy (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Coating With Molten Metal (AREA)

Description


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 EMI1.1 
 

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 EMI2.1 
 



  PEBFE01J!IO:NN:!!J!1!1!1N1J!S AUX PTSCBSES ET APPAREILS POUR LE RmOUV'REMEN1J! D TOBJET 8 METALIIQUES ... L tAIDE D 'ViE OU   DE   PLUSIEURS COUCHES DE METAUX   DIFFERENTS     Ltinvention   concerne des perfectionnements aux procédés et appareils pour le recouvrement d'objets métalliques à l'aide dune ou de plusieurs couches de métaux différents. Ces procédés et appareils sont caractérisés par ltutilisation de la chaleur pour obtenir le re- 
 EMI2.2 
 couvrement. Dans ces perfectionnemeutse les objets à recouvrir sont tout d'abord chauffés jusque ou au voisinage dune température de recuite puis ensuite immergés dans un bain de métal, de manière   à     pré.-   venir une oxydation toujours possible pendant le processus. 

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   Les procédés de cette nature cet l'avantage théorique de présenter une grande économie, mais jusqutà présent aucun produit satisfaisant n'a pu être obtenu par suite de la dureté du revêtement, de l' irrégularité de sa surface et de son adhésion insuffisante sur l'objet le recevant; par suite, le métal de recouvrement est sujet à des fragmentations ou brisures lors de la courbure ou cintrage des objets. 



   Les perfectionnements, objet de l'invention, éliminent ces inconvénients et rendent possible la production de produits meilleurs et plus satisfaisants que ceux qu'on peut obtenir avec les procédés actuellement en usage. Les seuls procédés qui donnent   jusqutà   présent des produits satisfaisants et obtenus sur une grande échelle sont caractérisés par un procédé de décapage de l'objet à recouvrir. suivi par une immersion dans le bain de métal, l'adhésion du revêtement étant rendue possible par l'action d'un fondant ou sel. 



   L'invention est basée sur le chauffage de l'objet   à   recouvrir à une température déterminée dans un four ou bain, à l'aide d'un courant électrique ou par tout autre moyen, suivi par un refroidissement   à   une température d'environ 150  C   à.   50  C plus élevée que la tempéra.. ture du métal de recouvrement, et ensuite par une immersion dans un bain de métal à cette dernière température. 



   Le refroidissement des objets à recouvrir, de la température de recuit   à   une température d'environ 150 -50  C au-dessus de celle du bain de métal de recouvrement, peut se faire dans une chambre de refroidissement placée entre le four de chauffage et le bain du métal de recouvrement. Dans le but de prévenir l'oxydation de la surface de l'objet à recouvrir, une atmosphère spéciale, ayant la caractéristique de ne pas être oxydante, est maintenue dans la chambre de refroidissement. 



   Une caractéristique importante qui contribue largement à la réalisation des couches homogènes et bien adhérentes du métal de recouvrement consiste dans un traitement préalable de la surface de l'objet à recouvrir. Cette surface est attaquée chimiquement, afin   qu'on   

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 obtienne une couche très mince. même sous-microscopique$ d'un composé chimique du métal avec l'oxygène, l'hydrogène, ou les deux. On obtient cette couche en préchauffant le dit objet dans une atmosphère oxydante, telle que l'air ou la vapeur d'eau, jusqu'au moment où la surface est légèrement décolorée ce qui indique la formation d'une couche d'oxyde. On peut aussi faire subir à la surface une attaque par l'eau ou de la vapeur à une température inférieure à 100  0.

   Pour accélérer   l'attaque,   l'eau et la vapeur peuvent être légèrement acides ou alcalines.. Dans ces conditions, une couche jaune ou brune se forme rapidement sur la surface. Une fois cette couche d'oxydes, ou hydroxydes, ou des deux formée, il est essentiel qu'elle soit immédiatement réduite en métal pur par exemple par une élévation suffisante de sa température et par l'action   d'un   gaz réducteur ou de l'air à une pression absolue très basse. Il se.produit alors sur la surface de l'objet à recouvrir une couche très mince du même métal de base, mais fratchement réduite. Les caractéristiques métallographiques et physiques de cette couche sont différentes de celles du métal de base et   c'est   d'elle que dépend la bonne qualité d'adhérence avec le métal derevêtement. 



   Par suite de   l'élévation   de la température de l'objet à recouvrir, pour réduire la couche d'oxyde, le métal du dit objet est sujet au recuit. Avant d'être immergé dans le bain du métal de revê tement, il est partiellement refroidi jusqu'à une température de 150   à 50    C. environ supérieure à celle du bain du métal de revêtement. 



  Ce refroidissement peut être plus ou moins rapide, ou même effectué par étages, suivant les caractéristiques exigées pour le métal de l'objet à recouvrir. Des précautions spéciales sont nécessaires pendant la période de refroidissement partiel, surtout pour éliminer des traces   d'oxygène   qui peuvent se trouver dans cette partie de l'installation. 



   Pour que l'invention soit bien comprise, elle sera plus par-   ticulièrement   décrite en référence au dessin annexé, dans lequel: 

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 la figure 1 montre en coupe longitudinale le four d'oxydation, le four à recuire, la chambre de refroidissement munie   (l'Une   pompe à oxygène et de la cuve de bain de recouvrement; la figure 2 représente les appareils nécessaires pour l'humidification et le recouvrement par vaporisation; le séchoir, le four à recuire et sa pompe à oxygène, le bain de métal de recouvrement, une cheminée à atmosphère spéciale et son joint hydraulique; la figure 3 montre un four d'oxydation, un bain de recuit, un bain métallique de recouvrement avec interposition d'un dispositif séparateur à poussière de charbon de bois ;

   la figure 4 montre la disposition d'un bain d'humidifioation, un bain de plomb pour le refroidissement et un moufle réfractaire à la chaleur,   l'objet   à recouvrir étant chauffé à l'aide d'un courant électrique venant del'extérieur pendant son passage dans les deux bains.

   Le bain de galvanisation flotte au-dessus du bain de plomb dans une cuve ouverte ; la figure 5 représente une disposition semblable à celle de la figure 1, avec cette différence que plusieurs objets (feuillards) sont traités simultanément, l'oxydation et le recuit se faisant séparément, l'un après l'autre, avec des espaces ménagés pour les éléments de chauffage, les objets (feuillards) étant rapprochés pour le refroidissement et séparés à nouveau dans le bain de métal; la figure 6 représente le four à recuire, la chambre de refroidissement comprenant trois bains des différents métaux de recouvrement, dans lesquels trempe le produit, un joint pulvérulent étant prévu à la sortie de la chambre; les figures 7 et 8 montrent deux constructions   différentes   d'une pompe à oxygène. 



   On a indiqué sur toutes les figures en 10 le produit ou objet qui doit être recouvert de métal et qui peut être du feuillard d' acier, du fil, des tôles réunies ensemble, etc.. ou encore être constitué par des objets séparés tels que des seaux, des rivets, etc... 

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 avec un dispositif spécial pour les entraîner   à   travers les fours et les bains. Les fils, feuillards,   etc..*   sont déroulés de la bobine 9 et passent à travers le four de réchauffage ou d'oxydation 1,   ou la   chaleur est fournie à l'aide   aboiements   de chauffage 13 qui peuvent étre des résistances électriques ou des tubes chauffés à l'aide d'un gaz brûlant à l'intérieur ou encore tout autre moyen de chauffage convenable. 



   Le produit 10 est ensuite dirigé dans le four à recuire 2 en traversant un système de fermeture 14, constitué par deux cylindres pressés l'un contre l'autre par un dispositif quelconque. La chaleur nécessaire au four à recuire 2 peut. être fournie comme pour le four 1 et le four est prévu avec un enveloppement réfractaire 33. 



   A la sortie du four 2 est disposée une trappe 36 dont la hauteur peut être réglée au moyen de vis 37 de manière   à   ne laisser que très peu d'espace pour le passage des gaz. 



   Le produit 10 est ensuite dirigé à travers la chambre de re-   froidissement   38 munie de   dispositifs   isolants ou   refroidissants     57   pouvant être réglés pour le contrôle de la vitesse de refroidissement. 



  Ensuite, le produit 10 passe sur une poulie 46 qui le conduit dans le bain de métal 41, où il passe sous une poulie 58 et de là entre des cylindres redresseurs 15 et des poulies 59, pour finalement être   en-   roulé sur une bobine 11. En avant de la bobine 11 est prévue une cisaille 48 destinée à couper le produit à la longueur désirée. 



   La chambre de refroidissement 38 comporte une partie verti-   cale   39 dont l'extrémité présente une partie évasée ou élargie en forme de cloche 40 qui, étant en partie immergée dans le bain de métal 41, constitue ainsi un dispositif de fermeture parfait pour les gaz. L'élargissement 40 de la partie verticale 39 de la chambre de refroidissement 38 a pour but de ménager un certain espace dans le bain de métal 41 qui est plus chaud que le reste, de façon qu'il n'y ait aucune partiede   l'installation   qui soit en contact avec un bain de métal légèrement plus chaud. 

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   Un gaz non-oxydant, ou réducteur, est introduit dans la chambre de refroidissement 38 par le tuyau 19. Le fond de la dite chambre de refroidissement 38 étant fermé en 40, par 1'immersion de la partie élargie dans le bain de métal 41, ce gaz n'a qu'une issue pour s'échapper, qui se trouve au-dessous de la trappe 36, par   où   il pénètre dans le four 2 ; après avoir traversé le four 2, le gaz   s'en-   flamme entre les deux cylindres constituant le dispositif de fermeture   14.   



   Au lieu de passer dans un four d'oxydation puis ensuite dans un four de recuit, les objets à recouvrir pourraient passer dans un four unique à chauffer ou à recuire dont la partie postérieure, où ces objets atteignent la haute température, contient une atmosphère neutre ou réductrice strictement contrôlée, tandis que l'atmosphère de la partie antérieure, moins   contrôlée,   peut permettre une oxydation superficielle des objets. 



   Comme il n'est pas toujours   possihïe   dtobtenir un gaz   suffi-   samment exempt   dtoxygène,   libre ou en combinaison, et qu'il y aura toujours une certaine diffusion du gaz du four 2 dans la chambre de refroidissement 38, malgré le mouvement dominant dans la direction opposée, une pompe à oxygène 18 peut 'être installée à l'intérieur de la chambre de refroidissement 38 pour évacuer toutes traces d'oxygène si leur présence se manifeste comme nuisible. 



   Cette pompe 18 est également utile au début de la marche de l'appareil car, à moins que des moyens soient prévus pour évacuer tout oxygène de cette chambre de refroidissement 38, le danger d'une explosion est toujours à. craindre, au moment où le produit chauffé 10 passe du four 2 dans la chambre de refroidissement 38, car ce métal chauffé 10 enflammerait tout mélange de gaz combustible qui pourrait se trouver dans cet espace. pour éviter cet accident, la pompe à oxygène 18 est construite de telle sorte qu'il est possible de la surveiller de   l'extérieur   et en marche; lorsque l'on remarque qu'elle ne retient plus   d'oxygène,   on peut admettre sûrement qutil n'y en a plus dans la chambre. 

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   Le bain de métal de recouvrement 41 remplit le récipient 44 qui peut être établi en métal, en argile ou tout autre matériau convenable. Des éléments de chauffage 13 sont prévus pour effectuer la fusion initiale, mais   aussitôt   que l'opération est bien en marche, il n'est plus nécessaire de provoquer le chauffage du bain car l'excès de chaleur qui provient du produit traité 10 partiellement refroid! est suffisant non seulement pour compenser les pertes par rayonnement du bain 41, mais encore pour fondre le nouveau métal   de   recouvrement quand cela devient nécessaire. 



   Dans le dispositif de la figure 2, le produit 10 devant être recouvert passe tout d'abord dans un bain d'humidification 26 qui élimine toutes les impuretés susceptibles   d'empêcher   sa parfaite hu-   midification.   telles que huile, graisse, etc... Ensuite, le produit passe à travers une chambre   28   où des pulvérisateurs 27 maintiennent une atmosphère de vapeur. Le produit 10 traverse un séchoir avant de pénétrer dans le four à recuire 2   d'ou   il est soumis au même processus que celui décrit pour la figure 1. 



     A   la sortie du bain de métal 41, le métal encore en fusion sur le produit 10 ést protégé de l'oxydation par son passage dans une cheminée 60 à deux branches qui est fermée, d'une part, par le bain de métal en fusion 41 et, d'autre part, par un liquide tel que huile ou eau, sel fondu, matière pulvérulente ou toute matière convenable remplissant un bac 16. Un gaz non oxydant est admis dans la cheminée 60 au moyen d'une conduite 191 et, lorsque la cheminée est remplie, aucune addition supplémentaire n'est nécessaire. Afin   de   nettoyer ou de renouveler l'atmosphère de gaz, on a prévu une soupape de sortie 20. 



   Sur le pourtour de la branche de sortie de la chambre 60 sont disposés des jets d'eau 61 destinés à faciliter un refroidissement suffisant du produit 10 et cela dans le but d'éviter que lejoint hydraulique constitué par le liquide remplissant le bac 16 soit porté à ébullition. En effet, des vapeurs s'élevant dudit bac contrarieraient 

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 l'action de   ltatmosphère non   oxydante régnant dans la cheminée 60. 



  En outre, la surface intérieure de la branche de sortie de la chambre 60, ainsi refroidie, sert à condenser toutes   vap eurs   provenant du liquide 16. L'eau s'écoulant des jets 61 est recueillie à la base de la cheminée 60 par une bride 62 et déversée dans un entonnoir d'évacuation 63. 



   Dans la disposition de la figure 3, le produit 10 passe d'abord à travers un four d'oxydation 1, puis ensuite dans un bain de recuit 24, tel qu'un bain de plomb, et dont l'extrémité avant est seule chauffée par les   éléments   13, tandis que la partie arrière est munie de coussinets isolants démontables et réglables   57     contrôlant   la vitesse du refroidissement. Les poulies 64 sont employées pour plonger le produit 10 dans le bain de recuit alors qu'a l'extrémité opposée, il est soulevé par les poulies 65 et 66 pour être plongé finalement, par son passage sous la poulie 58, dans le bain de métal 41. 



  Ensuite, le .produit 10 après passage sur les poulies 59 est enroulé sur la bobine 11. 



   Afin d'éviter l'oxydation du produit 10 partiellement refroidi entre les bains   24   et 41, ce produit traverse une matière pulvérulente 21, telle que coke, charbon de bois seul ou mélangé avec une matière neutre comme la chaux, remplissant une trémie 22 convenablement dise posée. 



   Sur la figure 4, le produit 10 à recouvrir est porté aux températures de recuit nécessaires par le courant électrique qui le traverse directement. Une dynamo 29 est reliée au bain d'humidification 26, analogue à celui représenté à. la figure 2, l'extrémité d'un câble étant fixée sur la cuve métallique 25 du bain. L'autre câble 31   abou..   tit   à   une électrode 32 immergée dans le bain de refroidissement partiel 45. La longueur du produit 10 comprise entre le bain humidificateur 26 et le bain de refroidissement partiel 45 sert alors au   passée   du courant électrique, de telle sorte qu'avec un dispositif d'isolement de chaleur 33 la température peut 'être parfaitement élevée et réglée à 1' aide de la dynamo 29. 

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   On peut refroidir la cloche d'entrée 68a   d'une   façon analogue à la branche de sortie de la chambre 60 de la figure 2, afin de cpndenser et retourner au bain 26 toutes les vapeurs contenues dans le moufle 68 et surtout celles qui proviennent de la couche humide du bain humidificateur 26 adhérant au feuillard 10 et évaporée par la chaleur de celui-ci. Un grand avantage de ce dispositif consiste dans le fait qu'il permet d'effectuer le chauffage ou recuit du produit 10 dans des conditions de pression autres que la pression atmosphérique.

   En réglant les niveaux des liquides dans les bains 26 et 45 à des hauteurs différentes des niveaux dans la cloche d'entrée 68a et la cloche de sortie 68b, il est évident qu'on peut obtenir dans le moufle 68 une pression supérieure à celle de l'atmosphère ambiante ou bien un vide partiel,, ce qui est important pour obtenir une réduction très rapide et complète de la couche dioxyde sur la surface de l'objet 10. 



   Dans la disposition de cette figure 4, le bain de revêtement 41 est représenté comme flottant sur la surface du bain de   réchauf-   fage 24, car il est contenu dans une cuve sans fond 44. Les bains 24 et 41 sont isolés électriquement de la terre par des plaques 35. Un gaz non oxydant est admis dans le moufle 68 par un conduit 19 et son excédent, mélangé avec les vapeurs de la surface humidifiée du produit 10 s'échappe du côté opposé en 69 où on peut le purifier dans le but de le récupérer et de le réemployer. L'action de ces vapeurs dans 1' atmosphère très chauffée à l'entrée dans le moufle 68 est très rapide et une couche suffisante d'oxyde est formée, puis graduellement réduite, tandis que le produit 10 pénètre plus avant, où sa température est plus élevée et le gaz plus réducteur. 



   La figure 5 représente un appareil analogue à celui de la figure 1, mais dont l'installation est prévue pour recuire simultanément et recouvrir plusieurs feuillards. Les fours de réchauffage 1 et de recuit 2 sont disposés de telle sorte   que   leurs éléments de chauffage 13 sont espacés de manière à ce   quil   y ait toujours un rang 

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 d'éléments entre chaque couche ou groupes de couches du produit 10 traversant le   four. -Aucun   dispositif d'isolement de la chaleur n'est prévu entre les rangs d'éléments, les dispositifs 33 étant simplement prévus sur le dessus, le fonds les côtés, l'avant et l'arrière du four 2. 



   En sortant du four 2, les feuillards 10 passent séparément sur des poulies 46 et sont rassemblés entre deux cylindres 70 qui les pressent légèrement ensemble, de façon à ce qu'ils soient entraînés en un seul bloc, de l'avant à l'arrière, ou inversement s'il convient d'économiser l'espace dans l'atelier, dans une chambre de refroidissement 38 sur des poulies 71 et 72 et par une poulie 73 dans le bain de métal 41. 



   Toutes les poulies mentionnées ci-dessus sont montées à l'intérieur de la chambre de refroidissement 38 qui est hermétiquement fermée par le bain 41 et dans laquelle des gaz spéciaux réducteurs sont admis par le conduit 19. La pompe à oxygène 18 enlève tous les restes d'oxygène. 



   Dans le bain de revêtement 41, les feuillards 10 sont à nouveau   séparés   et une partie de ceux-ci passe autour de la poulie 58, tandis que l'autre partie passe autour de la poulie 75. Les feuillards   10   sont individuellement tirés par des poulies   74   convenablement espacées de telle sorte que chaque feuillard 10 est séparé de son voisin alors qu'il se trouve encore dans le bain de revêtement 41 ; on obtient ainsi une surface de revêtement régulière et dans de bonnes conditions. ans la disposition représentée sur la figure 6 et qui est semblable à celle de la figure 2, le bain de   revêtement   41 est logé dans la chambre de refroidissement 38.

   Lorsque le produit 10 sort du bain de revêtement 41, il se trouve toujours protégé par l'atmosphère non oxydante, et est conduit par son passage sur une poulie 581 dans un autre bain de revêtement 42 contenant le même métal ou un autre dont la température de fusion est plus basse que celle du bain 41. 

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  La distance de passage du produit 10 entre le bain 41 et la poulie 59 disposée à la sortie du bain 42 est déterminée de façon telle que le revêtement soit complètement solidifié, sur la surface du produit 10, avant qu'il ne se trouve en contact avec la dite poulie   59. A   la suite du bain 42 est disposé un autre bain de revêtement 43 à la sortie duquel le produit 10 passe au-dessus de la dernière poulie 592 et de  là.   sous unepoulie   47   et à travers   un  joint   étanohe     17   pour être finalement recueilli sur une bobine 11. 



   Il est évident que tous les exemples d'application décrits ci-dessus n'ont été donnés uniquement qu'à titre indicatif et que des modifications de détails et de réalisation pourraient y être apportées sans changer la nature de l'invention. 



   La figure 7 représente une disposition de la pompe à oxygène. 



  80 est un récipient en métal, argile ou autre matériau convenable, chauffé par des résistances électriques 13 et convenablement isolé de l'extérieur, l'ensemble formé étant contenu dans une boite 81, hermétiquement boulonnée dans la chambre de refroidissement 38. 



   Le récipient 80 est partiellement rempli avec un métal convenable facilement oxydant toujours maintenu en fusion par les élé-   ments   13. La rotation lente du tambour   47   est assurée par une source d'énergie extérieure, non représentée. Le tambour 47 plonge en partie dans le métal liquide   78   remplissant le récipient 80 et, pourvu que ce métal soit bien adhérent sur la surface du tambour, celui-ci offre ainsi toujours une surface fraîche de métal en fusion, qui forme une couverture liquide sur sa périphérie. 



   S'il existe de l'oxygène pouvant entrer en réaction avec cette surface libre de métal en fusion 78, des oxydes se forment promptement sur la surface cylindrique du tambour   47   et sont essuyés par une brosse convenable (par exemple en amiante) 55, avant que cette partie de la surface du tambour   47   soit submergée à nouveau dans le métal en fusion 78. Les oxydes enlevés s'accumulent ainsi en 56 sans gêner en aucune façon le travail de l'appareil. 

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   Une glace peut 'être disposée à un endroit approprié de la chambre de refroidissement 38, pour surveiller le fonctionnement de la pompe et permettre de se rendre compte si tout l'oxygène libre a déjà été absorbé,   c'est-à-dire   si la surface du tambour, même lorsque celui-ci tourne lentement, reste toujours propre et exempte ' d'oxydes. 



   La figure 8 montre une construction différente de la pompe à oxygène. Le récipient 80 est chauffé de la même manière que celui de la figure 7. Les gaz sont évacués de la chambre de refroidissement
38 à l'aide d'un tuyau 51 et mis en circulation par la pompe 50, actionnée de l'extérieur de façon quelconque, à travers la conduite
52, sous la surface du métal en fusion 78. Des plaques en chicane 53 disposées convenablement guident les bulles de gaz pour leur faire faire un plus long trajet et les laisser en contact plus longtemps avec le métal en fusion 78. 



   Tous les oxydes qui sont formés flottent alors au-dessus du métal en fusion 78, c'est-à-dire en 66. Les gaz s'échappant ne sont pas, de préférence, conduits directement dans la chambre de refroi- dissement 38, mais passent d'abord dans un condenseur 54, refroidi par de la vapeur d'eau ou autres substances analogues, afin   qu'ils   puissent se débarrasser de toutes vapeurs de métal qu'ils pourraient transporter et susceptibles d'être absorbées par le produit 10 de- vant être recouvert et gêner ainsi l'application du revêtement. 



   REVENDICATIONS   1  )   Méthode de revêtement des pièces métalliques par d'autres métaux par immersion consistant à midifier l'analyse ou les   proprié-   tés métallographiques d'une couche superficielle du métal de base, de façon à préparer le procédé de revêtement. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. 2 ) Procédé de revêtement d'un métal par un autre à l'état fondu, selon lequel le métal de base est soumis par des moyens chi- miques à un traitement superficiel tel qu'après un chauffage ultérieur <Desc/Clms Page number 14> et un refroidissement à partir de températures de recuit dans des conditions réductrices, le métal de base présente une couche extérieure uniforme d'une épaisseur sous-microscopique ayant des pro priétés différentes de celles de la masse du métal. afin de favoriser l'adhérence avec le métal de revêtement.
    3 ) Procédé de revêtement du fer, de l'acier ou d'autres pièces métalliques avec un métal à chaud, consistant à chauffer le métal de base dans des conditions réductrices, à refroidir le métal à une température supérieure, mais non de beaucoup, à celle du métal fondu, à appliquer et à faire passer le métal de base sans flux à travers un bain du dit métal fondu.
    4 ) Procédé de revêtement du fer, de l'acier ou d'autres piè- ces métalliques aveo du métal à chaud, consistant à former une pelli'- cule très fine d'oxyde sur l'élément à revêtir, à réduire cette pellicule par chauffage dans des conditions réductrices, puis à refroidir l'élément à une température supérieure, mais non de beaucoup, à celle du métal fondu et enfin à faire passer Isolement à travers le mtal fondu, de préférence sans emploi de fondants.
    5 ) Un procédé selon les revendications 3 ) ou 4 ) avec ou sans l'emploi de flux, dans lequel le refroidissement est réalisé dans une atmosphère non oxydante.
    6 ) Un procédé selon l'une des revendications précédentes comportant l'oxydation du métal à revêtir réalisée de préférence par un chauffage à une température convenable, suivi d'une réduction de l'oxyde superficiel à une température appropriée avant de faire passer le métal dans le métal de revêtement.
    7 ) Un procédé de revêtement des pièces métalliques par une couche d'Un autre métal consistant à oxyder légèrement les surfaces de ces pièces, à réduire l'oxyde formé sur elles de façon à établir une couche de mâtal sensiblement pure adhérant à la masse de base et ensuite, sans réoxydation, à faire passer ces pièces dans un bain du métal de revêtement fondu. <Desc/Clms Page number 15>
    8 ) Procédé selon les revendications 6 ) ou 7 ) dans lequel la réduction est effectuée simultanément avec chauffage du métal à revêtir à une température de recuit convenable dans une atmosphère réductrice avant l'introduction dans le bain de revêtement.
    9 ) Procédé selon les revendications 6 ) ou 7 ) dans lequel l'oxydation est effectuée par une humidification du métal à revêtir par l'eau ou un milieu analogue avant ou pendant le chauffage du métal, pour préparer l'opération de revêtement.
    10 ) Dans le $procédé selon l'une quelconque des revendica- tions précédentes, l'emploi de moyens empêchant l'oxydation du métal à revêtir pendant la phase de réduction entre les opérations de recuit et de revêtement et, de préférence, le refroidissement du métal revetu dans des conditions analogues.
    11 ) Procédé selon la revendication 10 ) consistant à empêcher l'oxydation par exposition dans une atmosphère dans laquelle la température de la pièce à revêtir est réduite, un agent réducteur ayant pour l'oxygène une affinité relativement élevée, avec ou sans mouvement de cette atmosphère et de l'agent réducteur associé par mélange intime avec un autre, par exemple par barbotage utilisant du métal fondu ou un autre fluide convenable.
    12 ) Procédé de revêtement du fer, de l'acier ou autres pièces métalliques consistant à chauffer ces pièces dans des conditions oxydantes, de façon à former une mince couche d'oxyde, puis à réduire cette couche d'oxyde pour former une couche de métal pur sur la sur. face et, tout en protégeant cette pièce contre la réoxydation, à la faire passer au-dessous de la surface du bain de métal de revêtement fondu.
    13 ) Procédé de revêtement d'une pièce métallique consistant à former une mince couche d'oxyde sur cette pièce en humidifiant ses surfaces et en les séchant dans l'air, puis à réduire cette couche d' oxyde et, sans permettre la réoxydation, à faire passer cette couche audessous de la surface d'un bain de revêtement. <Desc/Clms Page number 16>
    14 ) Procédé de revêtement simultané d'un groupe de bandes de métal, consistant à traiter plusieurs bandes pour former sur leurs surfaces des revêtements adhérant au métal pur dérivant de la masse de métal de ces bandes, à entraîner ces bandes réunies les unes con- tre les autres au-dessous de la surface d'un bain de revêtement, sans permettre la réoxydation, et à séparer ces bandes au-dessous de la surface de ce bain avant de les faire sortir du bain.
    15 ) En combinaison pour la réalisation des procédés envisagés, un four oxydant, un four réducteur et un bain de métal de revêtement et une liaison de protection entre le four réducteur et le bain de métal, pour permettre le passage de l'objet métallique à revêtir de l'un à l'autre dans une atmosphère contrôlés non oxydante.
    16 ) En combinaison pour la réalisation des procédés envisagés, un four à chauffer ou à recuire les objets à métalliser dont la partie postérieure, où les dits objets atteignent la haute température, contient une atmosphère neutre ou réductrice strictement contrôlée, tandis que l'atmosphère de la partie antérieure, moins contrôlée, peut permettre une oxydation superficielle des objets.
    17 ) En combinaison pour la réalisation des procédés envisa- gés, des moyens pour humidifier des surfaces de métal, des moyens de chauffage dans ce but et un bain de revêtement, une liaison de protection entre ces moyens de chauffage et ce bain de réchauffement, permettant le passage du métal à revêtir de l'un à l'autre dans une atmosphère contrôlée et des dispositifs pour contrôler 1 atmosphère dans le but de provoquer une réduction de tout oxyde sur le métal à revêtir.
    18 ) En combinaison pour la réalisation des procédés envisagés des dispositifs oxydants, des dispositifs pour recuire comportant un bain de métal à travers lequel on peut faire passer une bande à revêtir, un bain de revêtement, des dispositifs pour entraver la bande de l'installation à recuire à l'installation de revêtement et des disPositifs pour protéger la surface de cette bande pendant ce passage contre l'oxydation. <Desc/Clms Page number 17>
    19 ) En combinaison des deux conducteurs à travers lesquels passe une bande de métal, une source de courant reliée à ces bains, de façon à former un circuit relié par la bande elle-même, cette bande étant ainsi chauffée par le passage direct d'un courant électrique et des dispositifs entre ces bains permettant d'entourer cette bande d' une atmosphère contrôlée.
    20 ) Des dispositifs pour contrôler l'atmosphère d'un espace clos et plus spécialement pour empêcher 1 'oxydation, ces dispositifs comportant un récipient, une masse de métal fondu dans ce récipient possédant une grande affinité pour l'oxygène et des dispositifs pour amener l'atmosphère de cet espace clos en contact intime avec les surfaces du métal fondu.
    21 ) Appareil selon la revendication 19 ) dans laquelle les derniers dispositifs mentionnés comprennent un tambour plongé au-- dessous de la surface du métal fondu, des dispositifs pour faire tourner ce tambour et des dispositifs pour débarrasser la surface du tambour de l'oxyde formé par la. réaction de l'atmosphère dans cet espace clos avec le métal fondu.
    @ EMI17.1 22 ) àPP8rdi pour opérer selon l'une des revendicatioa8 le) à 14 ) comprenant des dispositifs pour soumettre l'article à revêtir à un chauffage de recuit, des dispositifs pour réduire la température à environ 50 à 150 0 au-dessus du point de fusion du métal de revêtement et des dispositifs en avant de l'installation à recuire pour effectuer ou amorcer une oxydation ou tout autre traitement chimique préparatoire favorisant le revêtement.
    RESUME Méthode de revêtement des pièces métalliques par d'autres métaux,par immersion avec modification des propriétés de la couche superficielle du métal de base, de façon à préparer l'opération de rêve*' tement.
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