CH343298A - Montre à remontage automatique - Google Patents

Description

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 Montre à remontage automatique La présente invention a pour objet une montre à remontage automatique, présentant l'avantage, outre d'autoriser sans autre le remontage à la main, de permettre le    désarmage   du barillet. 



  Le dessin annexé montre une forme d'exécution de l'objet de l'invention, donnée à titre d'exemple. La    fig.   1 est une vue en plan du mouvement représenté. 



  Les    fig.   2a et 2b en sont une coupe selon    II-II   de la    fig.   1. 



  Le mouvement que l'on va décrire ci-après est remonté sous l'effet des mouvements de la masse oscillante    partiellement   représentée en 1, pivotant librement autour d'un tourillon 2, rivé sur le pont de rouage 3 (voir    fig.   1). Elle    entraîne,   dans sa rotation, la roue de masse 4, laquelle engrène avec la roue 5 d'un accouplement à roue libre à billes 6, dont le    corps   central    porte   le pignon 7. Celui-ci ne sera entraîné par la roue 5 que pour l'un des sens de rotation de la masse de remontage. Ce pignon 7 actionne la roue 8 d'un mobile de réduction, dont le pignon 9 agit, à son tour, sur la roue 10 du    mobile   de débrayage décrit ci-après.

   Ce mobile porte un pignon 11 qui, par l'intermédiaire d'un renvoi 12, agit sur le rochet 13 du barillet 14, dont le ressort n'est donc remonté par l'intermédiaire des organes décrits que pour l'un des sens de rotation de la masse 1. 



  Afin de provoquer le remontage pour l'autre sens de rotation de la masse, le mouvement    comprend   un second    accouplement   à roue libre 15 - 16 (voir    fig.   1) agissant en sens inverse du premier, ce qui met la masse en    liaison   avec le rochet par les deux chaînes cinématiques 4 - 5 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13, ou    4-5-15-16-8-9-1e-11-12-13,assu-      rant   le remontage dans    les   deux sens de rotation de la masse 1. 



  Cette disposition, on le sait, présente l'avantage de permettre la suppression du cliquet de retenue, ce qui en supprime le frottement et le bruit. 



  Voici maintenant à quoi sert et comment fonctionne le    mobile   de débrayage    portant   la roue 10 et le    pignon   11 Le pignon 11 est    axialement   mobile par rapport à la roue 10, dont il peut, par conséquent, s'approcher ou s'éloigner, en restant en prise avec le renvoi 12. Dans la position rapprochée représentée au dessin, des dentures Breguet 19 s'interpénètrent et rendent les deux organes dentés    rotativement   solidaires l'un de l'autre, ladite denture étant orientée dans le sens permettant le remontage. Ainsi donc, la roue 10 et le    pignon   11 font bloc et le remontage a lieu    comme   indiqué    précédemment.   



  Un levier 20, se terminant par une fourche engagée dans une saignée 21 d'un    canon   solidaire du pignon 11, assure l'engagement des dentures Breguet 19, ce levier étant pour cela pivoté    sur   le piton 22 et    sollicité   par un ressort 23, cherchant à le faire basculer dans le sens où il    maintient   les dentures    accouplées.   En soulevant le pignon 11 contre l'action des organes que l'on vient de    décrire,   on débraye naturellement    l'accouplement   réalisé par la denture Breguet. 



  Cette disposition présente deux avantages, soit, d'une part, de permettre de désarmer le barillet en    agissant   sur l'extrémité libre du levier 20, ce qui a pour    effet   de dégager les dentures Breguet 19 en sou- 

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 levant le pignon 11, d'autre part de    permettre   sans autre le remontage manuel, durant lequel le débrayage des dentures Breguet    s'effectue   de lui-même, si les deux roues d'accouplement 5 et 15    offrent   une résistance supérieure à celle résultant du    ressort   23, destiné à ramener le levier 20 constamment en position    d'accouplement   de 10 et 11. Ces deux fonctions sont assurées par le levier 20 et son ressort 23. 



  Il va de soi que la forme d'exécution que l'on vient de décrire pourrait être simplifiée par la suppression du mobile 8 - 9 ou    encore   du renvoi 12, ou des deux, de même que le mouvement de remontage pourrait être transmis à la roue de couronne, au lieu du rochet. 



  On pourrait aussi remplacer les deux accouplements à roues libres par un dispositif inverseur à bascule. 



  En plus des avantages dont il a été question    jusqu'ici,   la forme d'exécution décrite et    représenté,:   présente celui d'avoir un mouvement de hauteur très réduite par le fait que la totalité des mobiles du mécanisme de remontage automatique se trouvent disposés entre les plans délimités, d'une part, par la    surface   inférieure de la platine et, d'autre    part,   par la    surface      supérieure   des ponts du rouage et du barillet, donc à l'exclusion de tout pont supplémentaire situé extérieurement aux ponts d'un calibre habituel.

Claims (1)

1. REVENDICATION Montre à remontage automatique, caractérisée par un mobile de débrayage disposé dans la chaîne cinématique reliant la masse de remontage au barillet, ce mobile étant maintenu embrayé lorsque s'effectue le remontage automatique, mais établi de manière à se débrayer de lui-même lorsque s'effectue le remontage à main et pouvant, au surplus, être débrayé à volonté lorsque le ressort de barillet doit être désarmé. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Montre selon la revendication, caractérisée en ce que le mobile de débrayage est en deux parties, dont une axialement fixe et l'autre axialement mobile, un levier sollicité par un organe élastique tendant à maintenir ces deux parties axialement en contact, afin de les rendre rotativement solidaires l'une de l'autre. 2. Montre selon la revendication et la sous- revendication 1, caractérisée en. ce que la liaison des deux parties s'opère au moyen de dentures Breguet orientées de telle sorte que la partie reliée au barillet est libre de tourner par rapport à l'autre partie lors du remontage à main. 3.

   Montre selon la revendication, caractérisée par un. levier se terminant par une fourche pénétrant dans une saignée d'une partie du mobile de débrayage susceptible de se déplacer par rapport à une autre partie de ce mobile, en vue de libérer l'accouplement. 4. Montre selon la revendication et la sous- revendication 3, caractérisée par un organe élastique agissant sur le levier de manière à ramener les parties du mobile de débrayage en prise.