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Montre-bracelet lumineuse L'objet de la présente invention est une montre-bracelet lumineuse, dans laquelle une ampoule électrique logée dans la boite est destinée à éclairer le cadran.
On a déjà proposé, pour permettre de lire l'heure dans l'obscurité, d'illuminer le cadran d'une pièce d'horlogerie à l'aide d'une ampoule électrique. Par rapport aux montres lumineuses avec matière radioactive luminescente, cette méthode d'éclairage du cadran a en effet l'avantage de permettre également l'éclairage d'objets étrangers à la montre.
Dans la plupart des solutions proposées, la source d'énergie électrique destinée à alimenter ladite lampe est logée à l'extérieur de la boîte, ce qui rend pratiquement impossible l'application de ces propositions (faites surtout pour des pendulettes et des montres de poche) à la montre-bracelet.
Dans la montre-bracelet selon la présente invention, ladite application est rendue possible du fait qu'une partie de la boîte constitue un élément de la source d'énergie électrique destinée à alimenter l'ampoule.
Deux exemples de réalisation de la montre selon l'invention sont représentés au dessin annexé.
La fig. 1 est une vue en plan du premier exemple avec certaines parties coupées. La fig. 2 est une coupe diamétrale partielle de la boîte de la montre de la fig. 1, le mouvement étant représenté en élévation avec certaines parties en coupe.
Les fig. 3 et 4 montrent chacune, à plus grande échelle, un détail différent de la montre représentée aux fig. 1 et 2.
La fig. 5 est une coupe analogue à la fig. 2 du deuxième exemple de réalisation.
La fig. 6 est un schéma des connexions électriques des montres selon les deux exemples indiqués.
La montre représentée dans les fig. 1 et 2 comprend un mouvement usuel 1 avec cadran 2, fixé par des moyens connus non représentés dans une boîte comprenant une carrure-lunette 3, un fond 4 et un verre 5.
A l'endroit du chiffre 12 , le cadran 2 présente une découpure 6 et la platine du mouvement 1 un évidement 7. Une ampoule électrique 8 est logée dans l'évidement 7 de la platine à laquelle elle est fixée par des moyens connus non représentés, par exemple par de la colle. L'ampoule 8 fait saillie au- dessus du cadran 2 en passant au travers de la découpure 6, afin d'éclairer convenablement la surface du cadran. Cette ampoule est constituée par un globe en verre contenant un fila-
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ment dont les deux extrémités sont raccordées à des fils 9, 10 à l'extérieur du globe de l'ampoule.
Une fine couche d'argent 11 est déposée sur la partie de ce globe située au-dessous du cadran 2, afin d'envoyer les rayons lumineux émis par le filament de l'ampoule vers le haut dans la fig. 2.
L'ampoule 8 est masquée par un élément transparent 12 représenté en perspective et à plus grande échelle à la fig. 4. L'élément 12 est fixé au cadran 2 en étant engagé dans la découpure 6. Il porte le chiffre 12 de la graduation horaire du cadran. Si cet élément 12 est fait en matière plastique moulée, le chiffre 12 peut être imprimé en creux dans la face inférieure de l'élément 12, tournée vers l'ampoule 8, ledit chiffre étant rendu visible par une fine couche métallique déposée selon un procédé connu par vaporisation sous vide. Tout en restant transparent, l'élément 12 pourrait naturellement être légèrement teinté.
L'ampoule 8 est alimentée en courant électrique par un accumulateur dont les électrodes 13 sont logées dans le fond de la boîte, qui constitue l'un des pôles de l'accumulateur. Celui-ci, qui n'est pas représenté en détail au dessin, comprend notamment une électrode constituée par une plaque de cadmium en contact avec le fond 4 de la boîte, et une électrode en forme de plaque, faite en un alliage de nickel et de carbone, cette seconde électrode étant placée sur la première avec interposition d'une couche contenant un acide organique n'attaquant pratiquement pas l'acier. Une plaque d'acier 14, en contact intime avec l'électrode supérieure de l'accumulateur 13, tient lieu de pôle intérieur de l'accumulateur.
Le fond 4 de la boite est séparé de l'électrode supérieure et de la plaque 14 de l'accumulateur par un anneau en matière isolante 15.
Il ressort de la description de cet accumulateur que le fond 4 de la boîte en fait partie intégrante. Des essais ont montré qu'un accumulateur du type décrit pouvait emmagasiner une quantité de courant suffisante pour alimenter l'ampoule 8 de manière satisfaisante pendant plusieurs heures. Le fil 9 de cette ampoule est relié à une feuille de métal 16 qui est en contact avec le pôle 14 de l'accumulateur 13. Ce fil 9 est naturellement recouvert d'une couche de matière isolante pour éviter tout court-circuit avec le mouvement ou la boîte, qui constituent tous deux la masse, dont le pôle extérieur de l'accumulateur fait partie. La feuille métallique 16 est elle-même isolée du mouvement 1 par une feuille 17 en matière plastique.
Cette feuille 17 recouvre toute la face inférieure du mouvement et elle présente une languette 18 collée au fil 9, afin de lui servir de support pour éviter une rupture accidentelle de ce fil lors du montage ou d'un démontage de la montre.
Le schéma de la fig. 6 montre qu'un interrupteur 19 est intercalé dans le circuit de l'ampoule 8. Cet interrupteur comprend notamment un poussoir 20, logé dans une douille 21, qui est chassée dans une ouverture de la carrure-lunette 3 de la boite. Un ressort 22 sollicite le poussoir 20 vers l'extérieur et sa course vers l'intérieur est limitée par une portée 23 du poussoir et un épaulement intérieur 24 de la douille 21. Le poussoir 20 ferme le circuit de l'ampoule 8 en venant en contact avec l'extrémité nue 25 du fil 10 de l'ampoule 8; lorsque le poussoir 20 est actionné vers l'intérieur de la boîte de la montre.
La tige de ce poussoir 20 est percée longitudinalement selon son axe et un fil 26, relié d'autre part au pôle intérieur de l'accumulateur 13, est engagé dans cette ouverture, comme on le voit en détail dans la fig. 3. Une rondelle de matière isolante 27 recouvre la face supérieure du poussoir 20. Cette rondelle est traversée par le fil 26 dont l'extrémité nue 28 est reliée à un point de soudure 29. Ce dernier est donc relié électriquement au pôle intérieur de l'accumulateur 13, tout en étant isolé de la masse de la montre. Il est destiné notamment à permettre de recharger l'accumulateur 13. Pour cela, il suffit de le relier à un pôle d'une source de courant continu, tout en reliant l'autre pôle de cette source à la boite de la montre.
Des essais ont montré qu'en utilisant, par exemple, une batterie de lampe de poche, on
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parvient à recharger en quelques secondes l'accumulateur 13, qui peut alors alimenter l'ampoule 8 de manière satisfaisante pendant plusieurs heures.
Il est bien entendu que le point 29 du schéma de la fig. 6 pourrait être prévu en un autre endroit de la périphérie de la boîte de la montre que l'extrémité du poussoir 20, le but de ce point 29 étant de permettre au porteur de la montre de recharger l'accumulateur de celle-ci sans qu'il ait besoin de remplacer quelque pièce que ce soit, ni même d'ouvrir la montre.
Au lieu que l'interrupteur 19 du schéma de la fig. 6 soit constitué par un poussoir 20 qui ne ferme le circuit de l'ampoule 8 que pendant qu'il est actionné, on pourrait naturellement recourir à un interrupteur logé dans la carrure de la boîte ou à la périphérie du mouvement et destiné à maintenir le circuit de la lampe 8 fermé une fois qu'un poussoir aurait été actionné, pour n'ouvrir ce circuit qu'au moment où ledit poussoir serait actionné à nouveau. Un tel interrupteur permettrait de laisser l'ampoule 8 allumée sans qu'il soit nécessaire d'appuyer en permanence sur un poussoir.
Le même résultat pourrait aussi être obtenu à l'aide d'un verrou coulissant coaxiale- ment à la carrure de la boîte de montre et monté sur celle-ci de façon à pouvoir tenir une tige de poussoir à l'intérieur, en contact avec l'extrémité nue d'un fil relié à l'ampoule, contre l'action d'un ressort, qui ne séparerait cette tige de poussoir dudit fil qu'au moment où ledit verrou serait retiré.
Il est enfin bien entendu qu'au lieu d'être constitué par un organe supplémentaire, l'interrupteur 19 du schéma de la fig. 6 pourrait être combiné avec la couronne de remontage et de mise à l'heure 30 de la montre.
Du fait que le fond de la boîte de montre fait partie intégrante de l'accumulateur, celui- ci n'augmente pas sensiblement l'épaisseur de la boîte. Si le mouvement 1 ne présente aucun dispositif spécial tel que remontage automatique, réveil, calendrier, phases lunaires, etc., l'épaisseur totale de la montre décrite est approximativement la même que celle d'une montre-réveil ou d'une montre à remontage automatique.
Les éléments électriques décrits ne compliquent pas l'emboîtage de la montre ni son déboîtage lors d'une réparation éventuelle puisque l'accumulateur fait corps avec le fond de la boîte et s'enlève avec celui-ci, et qu'il suffit de relever la feuille 17 de matière plastique autour de sa languette 18 pour dégager complètement le mouvement 1 de la montre. La mise en place ou le démontage des aiguilles de la montre et du cadran 2 peuvent se faire sans s'occuper de l'ampoule 8, qui est fixée uniquement à la platine du mouvement lui-même.
La boîte de la montre représentée peut être rendue absolument étanche en utilisant, outre la garniture 31, une couronne 30 et un poussoir 20 étanches, de type connu.
Electriquement, la montre représentée à la fig. 5 comprend exactement les mêmes éléments que ceux décrits dans le premier exemple. Dans la montre de cette fig. 5, le mouvement la est logé dans la carrure-lunette 3a de la boîte, par l'intermédiaire d'un cercle d'agrandissement 32. Le mouvement la et le cadran 2a porté par celui-ci ne s'étendent toutefois pas jusqu'au rehaut 33 de la boîte, de sorte qu'une zone annulaire du cercle 32 est visible entre la boîte et le mouvement la. Ce dernier est fixé à l'anneau 32 et, en définitive, à la carrure 3a par des moyens connus non représentés. L'ampoule 8 est fixée ici dans un évidement du cercle d'agrandissement 32, de façon à apparaître entre le mouvement la et le rehaut 33.
Pour masquer cette couronne annulaire apparaissant autour du mouvement, le verre Sa présente un rebord 34 relativement épais, qui s'étend jusqu'au-dessus du cadran 2a de la montre. La face tronconique 35 de la lunette, destinée à recevoir le rebord 34 du verre, est polie au mieux, afin de servir de miroir réfléchissant, destiné à renvoyer une partie des rayons émis par l'ampoule 8 sur le cadran 2a pour en éclairer les inscriptions, ainsi que les aiguilles.
Une lentille 36 que présente le verre Sa, et qui est située au-dessus de l'ampoule 8, est
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destinée à faire converger une partie des rayons de celle-ci en un faisceau, de telle sorte que la montre peut servir de lampe de poche.