Cadre-coque pour cyclomoteur La présente invention a pour objet un cadre-coque pour cyclomoteur, réalisé de pré férence en tôle emboutie. On connaît déjà des cadres-coque de ce genre, dans lesquels des éléments emboutis sont associés à des éléments tubulaires, notamment à la partie avant du cadre, où se raccorde et s'articule la fourche de la roue directrice. Cette fabrication mixte est irrationnelle et coûteuse, du fait des opéra tions d'assemblage multiples qu'elle néces site.
On connaît aussi des cadres-coque inté graux effectivement composés de deux co quilles assemblées suivant un plan de joint mé dian. Cet assemblage est réalisé par recouvre ment et soudure autogène, opération manuelle longue et coûteuse. Là encore, la zone névral gique est celle de la direction, où la présence de ce joint médian oblige à l'adoption de solu tions de fortune, outre que ce joint est inesthé tique, surtout à cet endroit, si l'on veut parer ce joint à la lime, 1, temps passé conduit à un prix de revient prohibitif.
Le cadre-coque selon l'invention est carac térisé en ce qu'il est constitué par trois élé ments principaux préfabriqués, savoir : deux coquilles latérales assemblées suivant un plan de joint longitudinal médian, et un bouclier an térieur, lui-même assemblé aux deux coquilles suivant un plan de joint transversal. Lors de la fabrication de ce cadre, toutes les soudures peuvent être effectuées électri quement, à la molette. On peut obtenir ainsi un cadre très résistant et offrant même un aspect plus achevé que ceux actuellement connus.
Les deux coquilles et le bouclier peuvent être assemblés au moyen d'une lèvre ou cordon de jonction qui permet, d'une part, la mise en oeuvre de la soudure électrique à la mo lette, systématiquement utilisée, et contribue, d'autre part, à la rigidité mécanique de la co que, en jouant le rôle additionnel d'une ner vure de raidissage.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de l'objet de l'in vention.
La fig. 1 en est une vue de profil. La fig. 2 est une vue en plan.
La fig. 3 est une vue de face.
Les fig. 4 à 12 en sont des vues en coupe, respectivement selon<I>IV-IV,</I> V-V, VI-Vl, VII- VII, VIII-VIII, IX-IX, X-X; <I>XI-XI</I> et Xll- XII de la fig. 1.
Le cadre-coque représenté au dessin est formé de trois éléments principaux, savoir les deux coquilles 1, 2 assemblées suivant un plan de joint longitudinal médian x-x, et un troi sième élément ou bouclier antérieur 3, lui- même assemblé aux deux coquilles 1 et 2 sui vant un plan de joint transversal<B>y -y.</B>
Cet assemblage est réalisé au moyen de lè vres ou cordons de joncton 4, 5 permettant la soudure électrique à la molette. On voit que ces cordons forment, après assemblage, une nervure médiane continue qui contribue uti lement à la rigidité mécanique de la coque, comme il a été dit plus haut.
Le cadre-coque est complété, d'autre part, par les deux pare-jambes 6, 7, convenablement galbés et fixés en utilisant précisément le cor don 5 de jonction entre les deux coquilles, d'une part, et le bouclier, d'autre part. On conçoit que ces pare-jambes participent effi cacement, dans ces conditions, à la rigidité transversale du cadre-coque.
Le bouclier antérieur 3, dont la forme gé nérale est celle d'une bande de tôle à bords latéraux sensiblement parallèles, comporte à sa partie supérieure un embouti profond dési gné par 8, et dont les parois de limitation su périeure et inférieure parallèles respectivement désignées par 9 et 10, sont utilisées pour le montage des bagues de guidage du tube de di rection. Une grande simplification est ainsi apportée dans la construction et le montage, par rapport aux formules actuelles, et ceci en assurant à cette partie du cycle une très grande solidité.
On voit que la partie inférieure du bouclier 3 comporte une ouverture 11 de dimensions importantes, naturellement susceptible d'être éventuellement obturée par une porte, et qui permet l'introduction à l'intérieur du cadre du réservoir de combustible 12, représenté en pointillé dans la fig. 1, réservoir dont le bou chon de remplissage est désigné par 13. Ce réservoir peut donc être mis en place après achèvement de l'assemblage du cadre-coque. Complètement invisible, il peut rester brut de fabrication et, parfaitement protégé, il peut être de construction très légère, ce qui facilite l'emboutissage de ses éléments constitutifs.
Il est même possible d'envisager l'utilisation d'un réservoir établi en matière plastique, voire même à parois souples, du genre outre .
Ce cadre-coque comporte encore un pro longement postérieur 14, s'étendant pratique ment jusqu'au droit de l'axe de la roue arrière. A ce -prolongement pourra être raccordé, de préférence en respectant les lignes générales de l'ensemble, le garde-boue arrière, un porte- bagages, voire le support d'un siège de passa ger, par exemple. Il est donc appelé à suppor ter une charge assez importante, et est ren forcé, par une cloison intérieure 15 assem blée par ses bords longitudinaux aux lèvres ou cordons latéraux 16, 17 de ce prolongement, de façon à transformer cette partie du cadre- coque en une poutre tubulaire fermée, de grande résistance.
La cloison intérieure de ren forcement 15, en forme de gouttière, épouse sensiblement la forme du garde-boue normal.
On voit que la coquille 1 de droite, à la quelle correspond la couronne de pédalier 18, forme à sa partie inférieure une cuvette 19 co axiale au pédalier, et dans laquelle se loge cette couronne, ainsi inscrite dans le gabarit de la machine. Une fenêtre 20 est ménagée dans la paroi de la cuvette 19, pour permettre le pas sage du brin supérieur 21 de la chaîne, qui se trouve de la sorte complètement masqué et protégé par la partie correspondante de la co quille 1, jouant le rôle du carter de chaîne ha bituel. Le carénage général de la machine est ainsi amélioré.
On a désigné par 22 une ouverture d'allè gement ménagée dans le fond de la cuvette 19. La boîte de pédalier 23 joue le rôle addi tionnel d'entretoise de renforcement entre les deux coquilles, auxquelles elle est fixée par ses deux extrémités.
24 désigne l'axe de pédalier, et 25 l'axe d'articulation de la fourche arrière horizontale de montage de la roue arrière, du type sus pendu dans le cyclomoteur décrit et représenté.
Les différentes vues en coupe des fig. 7 à 11 précisent les profils adoptés pour le cadre- coque, plutôt à des fins décoratives que pour des nécessités d'ordre pratique. Cependant, les nervures ainsi formées contribuent pour une part à la rigidité de l'ensemble.
Ce cadre-coque, formé seulement de trois parties embouties, se prête parfaitement à une fabrication rigoureusement industrielle, dans la quelle toutes les opérations manuelles sont pra tiquement éliminées, surtout grâce à la mise en couvre presque exclusive de la soudure électri que à la molette.
Ce cadre peut facilement recevoir les li gnes aérodynamiques actuellement en faveur. Sa peinture ou émaillage, ainsi que son entre tien par l'usager, sont rendus très faciles du fait qu'il ne présente aucun angle rentrant.
Le réservoir peut, lui-même, contribuer à la rigidité du cadre-coque, si on l'établit en tôle d'épaisseur convenable. Il peut être, lui aussi, constitué par deux coquilles assemblées suivant un plan de joint vertical médian, coïncidant avec le plan de joint des deux coquilles du cadre-coque, et les lèvres ou cordons d'assem blage de l'une des deux coquilles formant le réservoir pourront être alors prévus plus lar ges que ceux de l'autre coquille, de manière à venir se placer entre les lèvres ou cordons de jonction des deux coquilles du cadre-coque, pour y être assemblés au cours de la même opération de soudure à la molette. La fig. 12 représente un tel montage. L'ouverture 11 pré vue dans le bouclier 3 devient alors inutile.
Shell frame for a moped The present invention relates to a shell frame for a moped, preferably made of stamped sheet metal. Frame-shell of this type are already known, in which stamped elements are associated with tubular elements, in particular at the front part of the frame, where the fork of the steering wheel is connected and articulated. This mixed production is irrational and expensive, because of the multiple assembly operations that it requires.
There are also known integrated hull frames actually composed of two shells assembled along a median parting plane. This assembly is carried out by coating and autogenous welding, a long and expensive manual operation. Here again, the nerve area is that of the steering, where the presence of this median seal requires the adoption of makeshift solutions, in addition to the fact that this seal is unsightly, especially at this location, if one wants to avoid this joint with the file, 1, time spent leads to a prohibitive cost price.
The frame-shell according to the invention is characterized in that it is constituted by three main prefabricated elements, namely: two side shells assembled along a median longitudinal joint plane, and a front shield, itself assembled at the sides. two shells following a transverse joint plane. During the manufacture of this frame, all the welds can be carried out electrically, using a hand wheel. It is thus possible to obtain a very resistant frame and even offering a more finished appearance than those currently known.
The two shells and the shield can be assembled by means of a lip or junction bead which allows, on the one hand, the implementation of electrical welding to the carpet, systematically used, and contributes, on the other hand , to the mechanical rigidity of the shell, by playing the additional role of a stiffening rib.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the invention.
Fig. 1 is a side view. Fig. 2 is a plan view.
Fig. 3 is a front view.
Figs. 4 to 12 are sectional views, respectively along <I> IV-IV, </I> V-V, VI-VI, VII-VII, VIII-VIII, IX-IX, X-X; <I> XI-XI </I> and Xll-XII of fig. 1.
The frame-shell represented in the drawing is formed of three main elements, namely the two shells 1, 2 assembled along a median longitudinal joint plane xx, and a third element or front shield 3, itself assembled to the two shells 1 and 2 following a transverse joint plane <B> y -y. </B>
This assembly is carried out by means of lips or joncton cords 4, 5 allowing electric welding with a knurling wheel. It can be seen that these cords form, after assembly, a continuous median rib which contributes uti Lement to the mechanical rigidity of the hull, as has been said above.
The hull frame is completed, on the other hand, by the two leg guards 6, 7, suitably curved and fixed precisely using the donut horn 5 of junction between the two shells, on the one hand, and the shield, d 'somewhere else. It will be understood that these leg guards participate effectively, under these conditions, in the transverse rigidity of the frame-shell.
The front shield 3, the general shape of which is that of a strip of sheet metal with substantially parallel lateral edges, comprises at its upper part a deep drawn-out designated by 8, and of which the upper and lower parallel limiting walls respectively designated by 9 and 10, are used for fitting the steering tube guide rings. A great simplification is thus brought in the construction and the assembly, compared to the current formulas, and this while ensuring this part of the cycle a very great solidity.
It can be seen that the lower part of the shield 3 comprises an opening 11 of large dimensions, naturally capable of being optionally closed by a door, and which allows the introduction inside the frame of the fuel tank 12, shown in dotted lines in fig. 1, tank whose filler cap is designated by 13. This tank can therefore be put in place after completion of the assembly of the frame-shell. Completely invisible, it can remain unworked and, perfectly protected, it can be of very light construction, which facilitates the stamping of its constituent elements.
It is even possible to envisage the use of a reservoir made of plastic material, or even flexible-walled, of the type in addition.
This frame-shell also comprises a rear protrusion 14, extending practically to the right of the axis of the rear wheel. This extension can be connected, preferably while respecting the general lines of the assembly, the rear mudguard, a luggage rack, or even the support of a passenger seat, for example. It is therefore called upon to bear a fairly large load, and is reinforced, by an interior partition 15 assembled by its longitudinal edges to the lips or lateral cords 16, 17 of this extension, so as to transform this part of the frame-shell in a closed tubular beam, of great resistance.
The internal reinforcing partition 15, in the form of a gutter, substantially matches the shape of the normal mudguard.
It can be seen that the shell 1 on the right, to which the bottom bracket ring 18 corresponds, forms at its lower part a cup 19 coaxial to the bottom bracket, and in which this ring gear is housed, thus inscribed in the template of the machine. A window 20 is formed in the wall of the bowl 19, to allow the wise passage of the upper strand 21 of the chain, which is thus completely hidden and protected by the corresponding part of the shell 1, playing the role of the standard chain guard. The general fairing of the machine is thus improved.
22 denotes a lightening opening made in the bottom of the cup 19. The bottom bracket 23 plays the additional role of a reinforcing spacer between the two shells, to which it is fixed by its two ends.
24 designates the bottom bracket axis, and the articulation axis of the horizontal rear fork mounting the rear wheel, of the type suspended in the moped described and shown.
The various sectional views of FIGS. 7 to 11 specify the profiles adopted for the frame-shell, more for decorative purposes than for practical necessities. However, the ribs thus formed contribute in part to the rigidity of the assembly.
This frame-shell, formed only of three stamped parts, lends itself perfectly to a rigorously industrial manufacture, in which all manual operations are practically eliminated, especially thanks to the almost exclusive use of electric welding than with the knurling wheel. .
This frame can easily accommodate the aerodynamic lines currently in favor. Its painting or enamelling, as well as its maintenance by the user, are made very easy due to the fact that it has no re-entrant angle.
The tank can itself contribute to the rigidity of the frame-shell, if it is made of sheet metal of suitable thickness. It can also be constituted by two shells assembled along a vertical median parting line, coinciding with the parting line of the two shells of the frame-shell, and the lips or assembly cords of one of the two shells. forming the reservoir can then be provided wider than those of the other shell, so as to be placed between the lips or junction cords of the two shells of the frame-shell, to be assembled there during the same operation of seam welding. Fig. 12 shows such an assembly. The opening 11 provided in the shield 3 then becomes unnecessary.