Métier à tisser La présente invention a trait à un métier à tisser.
Le désavantage essentiel des modèles clas siques de métiers à tisser réside dans leur faible rendement en tissus. Par exemple un lançage de trame est inséré dans le pas de chaîne de l'un des côtés du métier et lorsque les moyens d'insertion de la trame auront traversé l'en semble du pas de chaîne, un peigne ou disposi tif similaire effectue un serrage de la duite de façon à fixer solidement le lançage de trame en question au bord du tissu.
Après quoi la formation de la foule ou le croisement des fils de chaîne a lieu afin de préparer l'insertion d'un autre lançage de trame effectué depuis la partie opposée du métier. Il est évident que dans cet arrangement classique du métier la formation de la foule ou croisement des fils de chaîne n'a lieu qu'après que les moyens d'in sertion de la trame n'aient fait passer un lan- çage de trame à travers le pas de chaîne et n'en soient ressortis.
Ceci est l'un des facteurs im portants responsables de la faible production des métiers de type classique. Un autre fac teur important réside dans le fait que le serrage de la duite du dernier lançage de trame dans le pas de chaîne ne peut être effectué par le peigne ou dispositif similaire usuel avant que les moyens d'insertion de la trame ne soient ressortis du pas de chaîne.
Nous avons trouvé que l'on peut augmen ter la production du métier à tisser en évi tant d'avoir à attendre que les moyens d'inser tion d'un lançage de trame dans le pas de chaîne ne soient ressortis du pas de chaîne avant d'effectuer la formation de la foule ou le croisement des fils de chaîne. On peut augmen ter encore le débit du métier en permettant le serrage de la duite sans avoir à attendre que les moyens d'insertion qui ont effectué l'insertion du dernier lançage de trame dans le pas de chaîne ne soient ressortis du pas de chaîne.
Pour simplifier, nous appellerons lances v les moyens d'insertion de la trame qui sont des pièces effectuant un mouvement de va-et-vient permettant l'introduction des lançages de trame dans le pas de chaîne et de transporter chaque lançage de trame à travers la largeur du tissu.
L'invention a pour objet un métier à tisser dans lequel deux fils de trame sont insérés dans le pas de chaîne à partir des deux côtés opposés de ce pas par deux lances animées d'un mouvement alternatif de va-et-vient, se suivant l'une l'autre à travers le pas de chaîne, et dans lequel les.
fils de chaîne sont amenés à former la foule progressivement au travers du métier dans l'espace situé entre lesdites lances, tandis qu'elles passent entre les fils de chaîne, caractérisé par le fait que les deux lances in sèrent leurs fils de trame dans des pas de chaine différents.
Un tel métier peut encore présenter à cha cune de ses lisières des organes permettant de couper automatiquement les boucles de la trame insérée dans le pas de chaîne par les lan ces et des pinces sur les lances, de manière à leur permettre d'entraîner des extrémités de boucles coupées à travers lé pas de chaîne.
On verra que, -du fait que les fils de chaîne sont amenés à former la foule ou sont croisés dans l'espace existant entre l'extrémité anté rieure de l'une des lances et l'extrémité posté rieure de l'autre lance alors que les deux lances traversent simultanément la largeur du tissu, une économie de temps considérable est réalisée par rapport aux métiers classiques dans lesquels les moyens d'insertion de la trame doivent ressortir du pas de chaîne avant que les fils de chaîne ne puissent former la foule ou être croisés.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de l'objet de l'in vention, ainsi que des variantes. La fig. 1 est une vue partielle de face en perspective -montrant la portion centrale de la dite forme d'exécution. La fig. 2 est une vue détaillée d'une des lances de trame jumelées de la fig. 1. La fig. 3 est une vue en bout de l'extrémité arrière d'une lance de trame montrant un dis positif de guidagë de la lance et la connection de la lance à une chaîne grâce à laquelle elle effectue le mouvement de va-et-vient.
La fig. 4 représente un mécanisme grâce auquel les lances effectuent un mouvement de va-et-vient. Les fig. 5 et 6 sont des diagrammes mon trant comment une lance se déplace plus rapi dement que l'autre après inversion de sa mar che à la fin d'une traversée.
La fig. 7 est une vue diagramme montrant un dispositif de transmission au mécanisme assurant le va-et-vient des lances et effectuant le serrage de la duite, ainsi que les arbres d'une came de formation de la foule et les mâchoires de trame et un mécanisme de dé tection de la trame. La fig. 8 représente une construction de lis ses à sections pour formation progressive du pas des fils de chaîne au travers de la chaîne.
La fig. 9 est une vue en bout à plus grande échelle de la fig. 8, montrant un mécanisme actionnant la lisse.
La fig. 10 est un modèle du tissu fabriqué sur le métier représenté.
La fig. 11 est une vue de côté d'un méca nisme actionnant l'aiguille de lisière, et la fig. 12 est une vue de l'arrière d'un tel mécanisme. La fig. 13 représente des mécanismes de tension, de détection et d'arrêt de la trame, l'un desquels est disposé de chaque côté du métier représenté à la fig. 1. La fig. 14 est une vue détaillée de moyens représentés à la fig. 13 et destinés à actionner les pinces de trame.
La fig. 15 est une vue en plan d'un méca nisme de- serrage de la duite d'un des côtés du métier et la fig. 16 est une vue de côté d'un tel mécanisme. La fig. 17 représente un autre modèle du tissu qui peut être produit sur le métier repré senté. La fig. 18 est une vue similaire à la fig. 11, d'une variante dans laquelle une aiguille de li sière sert également à couper les boucles for mées autour d'elle.
La fig. 19 est une vue détaillée d'une ai guille de lisière prise à angle droit par rapport à la fig. 18. La fig. 20 est une vue similaire à la fig. 13, se rapportant à une variante, et montre un dis positif d'enroulement de la trame que l'on utilise lorsque le métier est ajusté de façon à envoyer des lançages de trame simples dans les chaînes.
Les fig. 21 et 22 représentent des tissus tubulaires tels que produits sur le métier re présenté ainsi que la disposition des lisses pour les produire.
Les fig. 23 à 30 représentent les étapes dans la production d'un tissu ayant un modèle de trame tel que représenté à la fig. 17. La fig. 31 est un modèle d'un autre tissu qui peut être produit sur le métier représenté.
Les fig. 32 à 35 représentent les étapes de la production du tissu représenté à la fig. 31. Dans le métier représenté au dessin, deux lances<I>a, b</I> (voir fig. 1) pénètrent et ressortent du pas de chaîne dans un mouvement de va- et-vient, l'une des lances sortant du pas à l'un de ses côtés et l'autre de l'autre côté. Chaque lance, lorsqu'elle se trouve dans une position complètement au travers du pas, est utilisée pour le serrage de la duite comme cela sera décrit ci-dessous. La lance a est représentée en une position approchant de celle du serrage de la duite. Elle doit se déplacer un tout petit peu plus vers la gauche pour être entièrement dans cette position.
Comme représenté à la fig. 2, chacune des lances est de construction jumelée pour la pro duction simultanée de deux tissus, l'un au- dessus de l'autre.
On notera qu'il existe un vide c s'étendant tout le long de la lance et la divi sant en deux parties similaires supérieure et inférieure, chacune d'elles étant munie d'un tube d par lequel passe le fil de trame e vers l'extrémité extérieure de la lance où se trouve une protubérance f qui, lorsque la lance avance dans le pas de chaîne; enfonce le lançage de trame qu'elle insère dans la chaîne dans la ligne de serrage de la duite du tissu déjà tissé.
L'alimentation en fil de trame est obtenue à partir de paquets de fils de trame -en posi tion fixe. Dans une variante, ces paquets pour raient être transportés sur les lances. Comme représenté, à la fig. 13, l'alimentation en fil de trame est obtenue à partir de deux paquets de fils fixés de chacun des côtés du métier. Ceci sera. décrit plus loin en même temps que le mécanisme de tension et de détection de la trame.
Chaque lance est animée d'un mouvement de va-et-vient dans un dispositif de guidage g (fig. 1) pouvant se mouvoir légèrement autour d'un support h disposé à l'extrémité extérieure du dispositif de guidage pendant le serrage de la duite, de façon à permettre à la lance de se déplacer en même temps que le peigne i et le battant destiné au serrage de la duite. Chaque dispositif de guidage g peut pivoter autour du battant en j à son extrémité antérieure. Le méca nisme de serrage de la duite sera décrit plus en détail plus loin.
Il y a évidemment deux pas de chaîne qui opèrent conjointement aux deux lancés jume lées, la chaîne supérieure k de l'un des pas pas sant au-dessus - de la partie supérieure d'une lance, la chaîne inférieure m de l'autre pas pas sant au-dessous de la partie inférieure de cette lance, et la chaîne inférieure n du pas supérieur et la chaîne supérieure o du pas inférieur pas sant par l'intervalle c entre les parties supé rieure et inférieure de la lance jumelée.
Les deux tissus produits sont réunis alors qu'ils sont retirés par des rouleaux de tension, après quoi ils sont enroulés sur deux cyclindres de stockage séparés. Si les deux tissus se trou vent réunis à leurs lisières par des fils de chaîne, de façon à produire un tissu tubulaire, on n'aura qu'un seul rouleau de stockage:
Des moyens pour animer d'un mouvement de va-et-vient les deux lances jumelées<I>a</I> et<I>b</I> sont représentés aux fig. 4, 5, 6 et 7 et obli gent les deux lances à se suivre l'une l'autre d'une façon relativement rapprochée alors que l'une pénètre et que l'autre sort du pas de chaîne, un espace entre la partie postérieure de l'une des lances et la partie antérieure de l'autre étant laissé de façon à permettre la formation de la foule de s'opérer progressivement au tra vers du pas de chaîne dans cet espace ; ainsi la lance postérieure avancera dans un pas diffé- rent de la lance antérieure qui revient et sort progressivement du pas.
Cette distance entre les lances lorsqu'elles se déplacent au travers du pas peut être constante ou atteindre un maxi mum à mi-chemin de la largeur du pas et dimi nuer à nouveau lorsque les lances s'approchent de chacun des côtés de ce pas.
Dans la construction du mécanisme assurant le déplacement des lances qui va être décrit, l'espace entre les lances<I>a</I> et<I>b</I> qui pénètrent et ressortent respectivement du pas, arrive à un maximum environ au milieu de la largeur du pas. Le mécanisme actionnant les deux lances étant pratiquement le même, un même signe de référence sera donné à la plupart des parties similaires des deux mécanismes.
Les deux lances<I>a</I> et<I>b</I> sont traversées par deux chaînes q, un chaînon r de chacune d'en tre elles se trouvant fixé à la lance par un bou lon s (fig. 3) traversant la lance-Les points où les chaînes sont fixées aux lances sont indiqués en<I>t</I> aux fig. 2 et 4. Les deux extrémités<I>u</I> et v de chaque chaîne sont fixées à une pièce w qui est normalement fixe, mais qui peut, comme décrit ci-dessous, être déplacée de façon à pro duire un léger arrêt momentané dans la course des lances au moment du serrage de la duite.
La chaîne<I>q</I> passe autour de poulies de chaîne<I>x</I> fixées sur un chariot y animé d'un mouvement de va-et-vient sur des rails de guidage z. Une manivelle 2, fixée sur un arbre 3 tournant à la vitesse du métier, anime les chariots y d'un mouvement de va-et-vient au moyen de bielles de convection 4 et 5 et oblige ainsi les chaînes q à communiquer aux lances un mouvement de va-et-vient (voir également fig. 6).
Lorsque les bielles de convection 4 et 5 sont en position d'alignement, comme repré senté à la fig. 5, les deux lances<I>a</I> et<I>b</I> se trou vent en fin de course vers la droite et leurs extrémités adjacentes se trouvent près l'une de l'autre. Etant donné .toutefois que la manivelle 2 tourne autour de son axe, la lance a (fig. 4), qui se déplace vers l'intérieur du pas de chaîne, se meut plus lentement que la lance b se dé plaçant vers l'extérieur et ainsi un espace est produit entre l'extrémité arrière de la lance b et l'extrémité antérieure de la lance a.
Dans la fig. 6, la manivelle 2 est représentée en posi tion moyenne entre les positions représentées à la fig. 5 où les bielles de convection sont en position d'alignement, et la position représentée à la fig. 4 dans laquelle la manivelle 2 est en position à angle droit avec celle de la fig. 5.
On verra en fig. 6 que l'extrémité extérieure de la bielle de convection 4 s'est déplacée bien plus de sa position extrême que l'extrémité exté rieure de la bielle de convection 5, et cela con duira la lance b (qui dans ce cas est la lance antérieure) à se trouver plus éloignée de la lance a (qui est maintenant la lance postérieure), que cela n'était le cas lorsque les bielles de convection 4 et 5 se trouvaient dans la position indiquée dans la fig. 5.
Il se produira ainsi un espace entre les lances<I>a</I> et<I>b</I> qui sera à son maximum lorsque la manivelle 2 est dans la position représentée à la fig. 4 ou approxima tivement dans cette position, à angle droit par rapport à sa position lorsque les bielles d'ac couplement 4 et 5 se trouvent en alignement. Cet espace ou écart entre les lances diminuera lorsque les bielles de convection 4 et 5 se rap prochent à nouveau de leur position d'aligne ment l'une par rapport à l'autre, c'est-à-dire lorsque l'une des lances se trouve hors du pas de chaîne et l'autre complètement au travers de ce pas.
Sur l'arbre 3 se trouve fixé un disque 6 solidaire de la manivelle 2, et sur ce disque se trouve une rainure de came interne 7 en contact par l'intermédiaire de rouleaux 8 et 9 avec des leviers 10 et 11 pivotant en 12 et 13 et reliés d'une façon articulée à des pièces w auxquelles sont fixées les deux extrémités des deux chaînes q. La rainure de came 7 sert à permettre aux leviers 10 et 11 une certaine liberté de mouvement momentané vers l'exté rieur qu'ils pourront transmettre aux pièces w et aux points de fixation des chaînes durant chacun des cycles du métier à la fin de la tra versée des lances, ce quia pour résultat un arrêt momentané des mouvements des lances.
Un tel arrêt dans le cas de la lance qui se trouve entièrement engagée dans le pas de chaîne dans la position de serrage de la duite, permet au serrage de la duite de s'effectuer tandis que la lance se trouve à l'arrêt.
Dans une variante, l'espace entre les lances <I>a</I> et<I>b</I> tandis qu'elles entrent et sortent respecti vement du pas de la chaîne est produit par des moyens alternatifs qui maintiennent cet espace de longueur constante, ce qui nécessite une légère augmentation de la largeur du métier, étant donné que la lance qui sort du pas de chaîne a à se déplacer plus à l'extérieur de ce pas de chaîne que dans le métier décrit ci-des sus. D'autre part, il peut être inutile de prévoir un arrêt momentané du mouvement de la lance, qui se trouve dans la position de serrage de la duite, de plus longue durée que celle corres pondant à l'inversion du mouvement de la lance.
La vitesse de la lance sera ralentie au moment de cette inversion comme c'est le cas dans le métier représenté.
On a déjà parlé de la formation progressive du pas de chaîne lorsque les deux lances ju melées se déplacent simultanément dans ce pas de chaine, l'une y pénétrant et l'autre en sor tant, la formation du pas étant effectuée de fa çon que la lance postérieure passe dans un pas différent de celui qui est traversé par la lance antérieure.
Cela est réalisé comme indiqué aux fig. 8 et 9 en divisant les liserons de lisses supérieure et inférieure en sections 15, 16, 17 et 18, en les faisant pivoter en 19 et en agis sant successivement au moyen de cames sépa rées sur les extrémités des sections supérieure et inférieure des liserons. A cet effet, des cames 20 (fig. 9) montées sur un arbre 93 (voir aussi fig. 7) tournent à la vitesse du métier et agissent sur des rouleaux 22 fixés sur des leviers 23 qui tirent les sections de liserons vers le bas, ces sections étant remises en place (lorsque la posi tion de la came 20 le permet) au moyen de le viers 25 compensés par ressorts.
On observera que l'on a deux lisses et que chacune de ces lisses correspond à une rangée de fils de chaîne dans chacun des deux pas de chaîne. La fig. 9 représente les cames actionnant les sections de lisses de deux lisses, l'une située derrière l'au tre, et contrôlant les deux pas de chaîne, une section de l'une des lisses se trouvant soulevée tandis que la section correspondante de l'autre se trouvant abaissée. Chaque lisse peut avoir ses liserons divisés en un nombre quelconque de sections selon le besoin.
La fig. 10 est un diagramme représentant un modèle d'un tissu qui peut être tissé sur le métier représenté, ce modèle servant à indiquer le fonctionnement des aiguilles de lisière 30 représentées d'une façon diagrammatique sur la fig. 1, aux deux extrémités d'une nappe de fils de chaîne, et qui aident à former les boucles de trame sur les lisières.
Chaque lance transporte une boucle de fils de trame dans le pas de chaîne, chaque fois qu'elle passe dans ce pas, et elle laisse la boucle dans le pas lorsqu'elle en sort, de fa çon qu'une série" continuelle de boucles passe dans le pas de deux côtés différents, les bou cles se chevauchant aux lisières comme cela est représenté en fig. 10.
Les lançages de trame 31 représentés en traits pleins sont insérés par l'une des lances, tandis que les lançages de trame 32 représentés en traits hachurés sont insérés par l'autre lance. Les aiguilles de lisière 30 sont introduites dans les boucles de trame lorsque chaque lance achève sa traversée dans une direction et commence à revenir en arrière.
Les fig: 11 et 12 sont des vues détaillées des aiguilles de lisière 30 et des moyens pour les faire fonctionner. Chaque aiguille 30 est portée par une glissière 33 fixée à une pièce 34 qui peut tourner autour d'elle-même sur un pivot 35. L'extrémité inférieure de la pièce 34 est fourchue et chevauche une pièce aplatie 36 d'une broche 37 pouvant tourner librement dans des paliers 38. Le pivot 35 traverse la pièce 36 de la broche 37 et un ressort 39 agis sant sur la pièce 36 tend à faire tourner la pièce 34 autour de l'axe de la broche 37 et à appuyer ainsi un doigt d'entraînement 40 de la pièce 34 dans le fond d'une rainure 42 d'une came 41 solidaire d'une pièce tournante 43.
Ladite rainure présente une partie plate 44, de sorte que lorsque la pièce 40 arrive contre cette partie plate, le ressort 39 déplace la pièce 34 et l'aiguille de lisière 30 dans la direction de la flèche 45. Lorsque le doigt d'entraînement 40 quitte la partie plate 44, l'aiguille 30 re tourne dans la position représentée. Le doigt d'entraînement s'engage également entre les pa rois latérales de la rainure de came 42 qui transmet un mouvement pivotant de la pièce 34 autour de l'axe du pivot 35. Ainsi l'a pièce 34 peut pivoter dans deux directions à angle droit l'une par rapport à l'autre.
La glissière 33 est soulevée à l'intérieur de la pièce 34 par un bras 48 (portant un rouleau 49 se déplaçant sur une came 50) qui présente un long cliquet 48a en contact avec une pièce 51 fixée sur 1a_ glissière 33. La glissière est abaissée lorsque la came 50 le permet, au moyen de ressorts 52. Les cames 50 et 43 sont entraînées par une chaîne motrice 53 commune et une chaîne 54 les reliant l'une à l'autre.
L'action du mécanisme de l'aiguille de li sière est la suivante Tandis que la lance<I>a</I> ou<I>b</I> entraîne sa trame du côté opposé ou à l'extrémité éloignée du pas de chaîne par rapport à celle où elle est alimentée en fils de trame, l'aiguille 30 à cette extrémité éloignée est mise en mouvement par la rainure de came 42 de façon à l'éloigner de la nappe de fils de chaîne et elle est ensuite abaissée par les ressorts 52 (quand la came 50 et le bras 48 le permettent) dans une zone se trouvant derrière la protubérance f (voir fig. 2)
de la lance et le fil de trame forme une boucle autour de l'aiguille 30 tandis que la lance repart en arrière après avoir terminé sa traversée du pas de chaîne. L'aiguille est alors écartée avec le fil de trame fixé sur elle (grâce au doigt d'en traînement 40 qui se déplace sur la surface plate 44 de la came sous la pression du ressort 39) ou déplacée à angle droit par rapport à la lance de façon à entraîner la protubérance f de la lance tandis que cette dernière retourne en arrière, après quoi le ressort 39 (la came 41 le permettant)
ramène l'aiguille de lisière 30 à sa position normale au-delà de la lance et la rai nure de came 42 déplace l'aiguille 30 vers la lisière du tissu. L'aiguille de lisière est ensuite soulevée par la came 50, le bras 48 et la pièce 51 sur la glissière 33 et laisse une boucle dans la lisière, les moyens de tension de la trame, dont il sera parlé par la suite, tirant la boucle à l'intérieur de la lisière.
Le fil de trame destiné aux lances respec tives passe à travers des guides, des moyens de tension et des moyens de freinage, et la fig. 13 représente un mécanisme de contrôle de la trame qui est disposé des deux côtés opposés du métier au-delà des extrémités des lances quand elles sont entièrement à l'extérieur du pas de trame.
Les paquets de fils 60 et 61 (fig. 13) qui alimentent en trame les deux parties d'une lance jumelée opérant d'un côté du pas de chaîne sont fixes et le fil 62 passe à travers des pinces de trame similaires 63, des oeillères de guidage 64 et un détecteur de trame 65. On verra que, tandis que la lance<I>a</I> ou<I>b</I> tire des boucles ou fils de trame à travers le pas de chaîne pour produire le modèle de tissu représenté à la fig. 10, la trame est extraite des paquets de fils 60 et 61.
Lorsque chaque lance revient à tra vers le pas de chaîne après avoir inséré une boucle de trame dans le pas de chaîne et après que l'aiguille de lisière 30 ait pénétré dans la boucle sur la lisière à l'autre extrémité, il im porte que le fil de trame n'ait pas tendance à être retiré des paquets de fils lorsque le fil est tendu.
Par conséquent, lorsqu'une lance a ou b a inséré une boucle de fil de trame dans le pas de chaîne, la pince 63, qui comprend deux disques coniques fixes 66 comme repré senté en détail à la fig. 14, serre la trame par l'action d'une came 67 qui agit sur un bras 68 monté sur un axe 69 solidaire d'un bras 70 muni de deux butées de freinage réglables 71 destinées chacune à serrer l'une des deux pinces de trame d'un côté du métier.
Les cônes 66 de chaque pince de trame sont normalement main tenus séparés par un ressort 72 et ils sont ra menés en position de serrage de la trame lors que les butées de freinage 71 sont appuyées contre des tiges 73 qui poussent des têtes 74 portant des ressorts 75 rappelant les disques 66 et les appuyant fortement contre le fil de trame passant entre eux. Dès que la lance a terminé sa traversée et sort du pas de chaîne après y avoir laissé sa boucle de trame, les disques 66 destinés à pincer la trame sont libérés grâce à la came 67 de façon à permettre à la lance de retirer du fil de trame des paquets 60 et 61 et insérer une autre boucle de trame dans le pas de chaîne.
Ainsi une' lance entraîne libre- ment du fil dé trame dans le pas de chaîne, une aiguille de lisière 30 passe dans la boucle à la lisière opposée et la lance revient en laissant un lançage de trame en forme de boucle dans le pas de chaîne.
Les détecteurs et tendeurs de trame 65 sont soulevés par l'action d'une came 80 agissant sur un bras 81 qui fait tourner un manchon 82 portant un bras 83 avec deux butées de freinage 84 vissées sur lui. Chaque butée 84 est réglée de façon à faire tourner un bras 85 autour d'un axe 86 portant une protubérance 87 sur laquelle est fixé le détecteur 65. Chaque détecteur est maintenu dans la position représentée par la came 80. Quand une pince de trame 63 main tient un fil de trame en position immobile, la came 80 permet au détecteur 65 agissant sur ce fil de s'abaisser pour tendre la trame et ser rer la boucle correspondante.
En cas de défail lance de la trame, le détecteur tombera de lui- même et un bras 88 situé sur le détecteur en trera en contact avec un bras 89 d'un inter rupteur micro-électrique 90, ce qui produira par des moyens appropriés l'arrêt du moteur ac tionnant le métier. Le fil de trame doit alors être raccommodé ou encore l'alimentation en fil de trame renouvelée dans le cas où le pa quet de fils est arrivé au bout, avant que le métier ne puisse être remis en marche. L'arbre 92 portant les cames 67 et 80 est mû par un axe 93.
Les fig. 15 et 16 décrivent plus particu lièrement le mécanisme de serrage de la duite. Le battant du métier 100 auquel le peigne i est fixé, est relié d'une façon articulée aux deux guides de lances g, la connection articu lée à l'un de ces guides étant représentée en j. Chaque extrémité du battant est fixée à un bras 101 d'un levier coudé pivotant en 102, l'autre bras 103 de ce levier portant, à son extrémité, un rouleau 104 qui pénètre dans une rainure de came 105 d'un disque rotatif 106. Il y a évidemment deux leviers 101 et 103 et deux cames 105 effectuant le serrage de la duite.
La position normale du peigne i par rapport à la lance est représentée en trait plein à la fig. 16. La position du peigne i représentée en poin tillés dans cette figure correspond à la position de serrage de la duite lorsque les rainures de cames 105 ont conduit les leviers 101, 103 à déplacer le battant 100 en avant de façon à faire pénétrer la lance, qui se trouve entière ment au travers du pas de chaine, dans la bor dure du tissu pour effectuer lé serrage de la duite.
Les deux tissus qui sont tissés simultané ment dans le métier passent sur un rouleau commun 107 et sont ensuite séparés et retirés par des rouleaux de tension 108 et 109, et fina lement conduits à des rouleaux de stockage sé parés non représentés.
La fig. 17 représente un modèle de tissu dans lequel, sur l'une de ses lisières, des bou cles de trame<B>111</B> alternent avec des fils de trame coupés 112 et sur l'autre lisière, des bou cles de trame 113 alternent avec des fils de trame coupés ayant leur extrémité 114 retour née dans la lisière. Dans la lisière. mentionnée en premier lieu, les fils de trame coupés avec leur extrémité retournée 115 se trouvent à l'in térieur des boucles<B>111</B> tandis qu'à l'autre li sière, les fils de trame simplement coupés 116 se trouvent à l'intérieur des boucles 113.
Pour couper les boucles de trame, dans une variante représentée aux fig. 18 et 19, chaque aiguille de lisière 30 (voir fig. 18 et 19) porte une lame tranchante 118 le long de son fuseau. Si l'aiguille 30 n'est abaissée que partiellement dans le lançage de trame, des boucles se for ment autour de l'aiguille dans les deux tissus produits, mais si l'aiguille est abaissée plus pro fondément, la lame 118 coupe les deux boucles formées autour de l'aiguille.
Les aiguilles de lisière destinées à la formation de boucles au tour d'elles fonctionnent comme décrit aux fig. 11 et 12. Lorsque des lames sont montées sur les aiguilles, comme en fig. 18, un ergot d'arrêt 119 est monté sur la glissière 33 portant l'ai guille 30 et lorsque la came 50 permet au res sort d'abaisser la glissière 33, cet ergot d'arrêt 119 entre en contact et est retenu par un levier 120 pivotant en 121 et commandé au moyen d'une barre de convection 122 et d'un levier 123 par une came 124.
Lorsque les boucles autour de l'aiguille 30 doivent être coupées, la came 124 se meut et oblige le levier 123 et la barre de convection 122 à retirer le levier 120 de sous l'ergot d'arrêt 119 de sorte que l'aiguille s'abaisse profondément sous l'action des res- sorts 52 et coupe<B>là</B> boucle. Le rôle de la came 50 consiste à ramener la glissière 33 dans sa position supérieure lorsque le levier -120 re tourne à la position représentée à la fig. 18, prêt à arrêter le prochain mouvement vers le bas de la glissière 33.
L'arbre 93 qui entraîne les cames 50 et 43 tourne à la vitesse du métier, mais l'arbre 92 qui commande le levier 120 tourne à une vi tesse inférieure de moitié; de façon que le levier 120 permette à l'aiguille 30<B>de</B> descen- dre\dans la position basse requise pour que sa lame 118 coupe la boucle à chaque période alternée (une fois sur deux) de l'abaissement de l'aiguille et formation de la boucle comman dée par la came 50. Ceci permet la production du modèle de la fig. 17.
On notera que si l'aiguille de lisière 30 avec sa lame 118 coupe les boucles formées autour de l'aiguille, les lances de trame<I>a</I> ou<I>b</I> doivent alors entraîner les fils de trame passant dans les tubes d (voir fig. 2) avec eux lorsqu'ils se retirent de la lisière à laquelle les boucles ont été coupées. Afin de réaliser cela, chaque lance présente à son extrémité extérieure qui ne pénètre pas dans le pas de la chaîne une mâ choire de trame qui est normalement fermée par un ressort mais est ouverte par un mécanisme de came lorsque le fil doit être tiré à travers la lance. Dans les fig. 2 et 18, la plaque de la mâchoire de trame porte le numéro 126.
Elle est comprimée par un piston 127 portant une tête 128 appuyant contre la plaque de la mâ choire 126 sous l'action d'un ressort 129.
Dans la position de mouvement de la lance dans laquelle la plaque de la mâchoire 126 doit relâcher les fils sur la lance, le piston 127 entre en contact avec une barre 130 portée par un levier 131 pivotant en 132 et commandé par une came 133 par l'intermédiaire d'un levier coudé 134 et d'une barre de connection 135. L'arbre 92 portant les cames 124 et 133 est actionné par l'arbre 93 représenté à la fig. 7.
On verra d'autre part que lorsqu'une lance a ou b transporte un fil de trame durant son trajet de retour après avoir entraîné ce fil de tramé avec lui dans le pas de la chaîne au trajet d'aller, des dispositifs de reprise en charge doivent être prévus dans le dispositif d7alimen- tation de fils de trame à partir des paquets de fils de trame fixes.
Dans la variante à laquelle se rapporte la fil-. 20, en plus des pinces de trame, guides et détecteurs représentés à la fig. 13 et que pré sente la forme- d'exécution produisant des lan- çages de trame en forme de boucles comme représenté en fig. 10, une pièce 140 mue par une came s'élève et s'abaisse alternativement, cette pièce portant une oeillère de guidage 141 à travers laquelle le fil de trame passe pendant son parcours vers une lance afin de produire un tissu comme représenté en fig. 17.
Une came 142 sur l'arbre 92 (portant la came 67 destinée à la commande des pinces de trame et la came 80 contrôlant les détecteurs et ten deurs de trame 65) entre en contact avec un bras 143 et fait tourner un axe creux 144 por tant un bras 145 qui lève et abaisse la pièce 140 de façon à laisser passer ou à reprendre en charge respectivement le fil de trame.
Lorsqu'on désire produire des tissus de for mes tubulaires en réunissant par leurs bords les deux tissus produits par le métier décrit- ci- dessus, il est prévu deux jeux de fils de chaîne séparés, chaque jeu consistant en quelques fils (trois à six) situés sur les deux côtés opposés des fils de chaîne normaux produisant les deux tissus et le pas de ces fils de chaîne séparés est ouvert aux deux groupes de fils de trame de sorte que les côtés des deux tissus sont tissés ensemble en vue de produire un seul tissu aux bords opposés de ces deux tissus.
La fig. 21 représente, à une échelle réduite, un tissu de forme tubulaire fait de deux tissus 152 produits chacun avec leurs propres fils-de chaîne et de trame mais avec les extrémités des deux groupes de fils de trame réunis par un groupe de fils de chaîne situé de chaque côté opposé des deux tissus.
._ La fig. 22 représente d'une façon diagram- mâtique le dispositif de formation du pas de chaîne. Deux séries de lisses 153 et 154 possè dent chacune deux #illères dans chaque lisse (les oeillères de l'une des lisses portant le chif- fre 155 et l'autre 156)
de telle sorte que les fils de chaîne supérieur et inférieur des deux pas forment le pas simultanément. Cela a pour conséquence qu'avec des fils de trame issus de lances jumelées<I>a</I> et<I>b,</I> on obtient des tissus tissés étroitement l'un à l'autre. L'autre paire de lisses 157 et 158 ne forme le pas que pour une série de fils de trame, mais ils sont destinés à recevoir les portions terminales de tous les fils de trame qui pénètrent dans les deux tissus.
De cette manière, ces extrémités terminales se trouvent tissées en une seule pièce de tissu.
Les fig. 23 à 30 représentent les étapes de la production d'un tissu dans lequel les lan- çages de trame en forme de boucles se trouvent coupés par des aiguilles de lisière du type à lame. Dans la fig. 23, la lance a vient juste d'insérer une boucle de trame dans le pas de chaîne et une aiguille de lisière a pénétré en 146 et est prête à couper le fil de trame tout près de la lance de sorte que comme cela est re présenté à la fig. 24, il y aune extrémité 147 qui reste pendue à la lance.
La pince de trame sur la lance a est fermée et le dispositif de reprise en charge 141 s'empare du fil de trame libre tan dis que la lance a recule. L'extrémité libre 147 ressort du pas comme représenté à la fig. 25 et, à ce moment-là, la lance a avance pour rame ner la trame dans le pas de chaîne, l'extrémité 147 pendant toujours.
Lorsque la lance a ar rive à la lisière située à l'extrémité opposée, l'extrémité pendante 147 se trouve toujours dans la chaîne et est introduite dans la ligne de serrage de la duite, l'aiguille 30 pénétrant dans la boucle et retenant ainsi l'extrémité 147. C'est cette position qui est représentée à la fig. 27. La lance a revient en arrière comme repré senté à la fig. 28, laissant le fil de trame dans le pas de chaîne comme représenté à la fig. 29 et retourne comme représenté à la<B>hg.</B> 30 pour former une boucle dans la lisière. La position suivante de la lance a est représentée à la fig. 23.
De cette façon, le fil de trame de la lance a a sa boucle de trame coupée dans la position représentée à la fig. 23 et ensuite la lance re vient en arrière, inactive, et avance à nouveau vers l'endroit où elle a avancé précédemment avant de déposer l'extrémité de trame peu- dante dans la lisière, retourne à nouveau en arrière pour poser une branche de la boucle dans le pas et avance à nouveau pour déposer l'autre branche de la boucle dans le pas. A la fin de ce dernier mouvement en avant, le fil est coupé, laissant une longueur de fil pendant de la lance.
La même chose se produit avec la trame insérée par la lance b, l'aiguille de lisière coupant ce fil de trame à la fin de chaque qua trième course et pénétrant dans la boucle de trame sans la couper -à la fin de chaque troi sième course à compter à partir de celle où la première opération de coupage a été effectuée. Chaque lance forme des boucles dans une des lisières seulement.
Les cycles des deux lances sont les mêmes mais l'une des lances se trouve en 'avance d'une étape de son cycle complet par rapport à l'autre lance: Le modèle de tissu représenté à la fig. 31 possède des lançages de trame ayant la forme de cannes de promeneurs, c'est-à-dire une lon gueur droite 160 au travers du tissu et une extrémité retournée 161 dans la lisière, les extrémités des longueurs droites de l'une des séries de lançages de trame se trouvant à l'inté rieur de la partie retournée de l'autre série de lançage de trame.
Comme représenté à la fig. 32, la lance a vient de déposer une longueur droite d'un lan- çage de trame dans le tissu et l'aiguille 30 est sur le point d'être abaissée pour couper la bou cle à une courte distance de la lance lorsqu'elle termine son passage. La lance a reviendra alors en arrière en ramenant avec elle la partie de fil de trame coupé 162 (voir fig. 33). La, lance b a laissé son extrémité pendante 163 de fil de trame dans le tissu et est en train d'insérer la partie droite de lançage de trame dans le pas de chaîne.
A la fig. 34, la lance b a achevé de déposer sa longueur droite de lançage de trame et l'aiguille 30 est sur le point de couper le fil de trame. La lance a a laissé son extrémité pen dante 162 dans la lisière et est sur le point de retourner et d'insérer une longueur droite de lançage de trame dans le pas de chaîne. La fig. 35 représente les deux lances en train de revenir dans la position de la fig. 32 où elles complètent le cycle des opérations.
The present invention relates to a loom.
The main disadvantage of conventional models of looms lies in their low fabric yield. For example a weft launching is inserted into the warp pitch on one of the sides of the loom and when the weft insertion means have passed through the entire warp pitch, a comb or similar device performs a tightening of the pick so as to securely fix the weft throw in question to the edge of the fabric.
After that the shedding or crossing of the warp threads takes place in order to prepare for the insertion of another weft launching from the opposite part of the loom. It is obvious that in this conventional arrangement of the trade, the formation of the shed or crossing of the warp threads takes place only after the weft insertion means have passed a weft throwing through. through the chain step and came out.
This is one of the important factors responsible for the low output of conventional looms. Another important factor lies in the fact that the tightening of the pick of the last weft launching in the warp pitch cannot be effected by the usual comb or similar device before the weft insertion means have emerged from the weft. no chain.
We have found that the production of the loom can be increased without having to wait until the means for inserting a weft launch into the warp pitch have come out of the warp pitch before. forming the shed or crossing the warp threads. The flow rate of the loom can be further increased by allowing the pick to be tightened without having to wait until the insertion means which have carried out the insertion of the last weft launching into the warp pitch have come out of the warp pitch.
To simplify, we will call lances v the weft insertion means which are parts performing a back-and-forth movement allowing the introduction of weft throws in the warp pitch and to transport each weft throwing through the width of the fabric.
The object of the invention is a loom in which two weft threads are inserted into the warp pitch from the two opposite sides of this pitch by two lances moving in a reciprocating back-and-forth movement, following each other each other through the chain pitch, and in which the.
warp yarns are caused to form the shed progressively through the loom in the space situated between said lances, while they pass between the warp yarns, characterized by the fact that the two lances insert their weft yarns in no different chain.
Such a loom can also present at each of its edges members making it possible to automatically cut the loops of the weft inserted in the warp pitch by the lanes and clamps on the spears, so as to enable them to drive the ends. of loops cut through the chain step.
It will be seen that, -due to the fact that the warp threads are brought to form the shed or are crossed in the space existing between the anterior end of one of the lances and the posterior end of the other lance then that the two lances simultaneously cross the width of the fabric, a considerable saving of time is achieved compared to conventional looms in which the weft insertion means must come out of the warp pitch before the warp threads can form the shed or be crossed.
The accompanying drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the invention, as well as variants. Fig. 1 is a partial front view in perspective - showing the central portion of said embodiment. Fig. 2 is a detailed view of one of the twin weft lances of FIG. 1. FIG. 3 is an end view of the rear end of a weft lance showing a positive guiding device of the lance and the connection of the lance to a chain by which it performs the reciprocating movement.
Fig. 4 shows a mechanism by which the lances perform a reciprocating movement. Figs. 5 and 6 are diagrams showing how one lance moves faster than the other after reversing its course at the end of a traverse.
Fig. 7 is a diagrammatic view showing a transmission device to the mechanism ensuring the reciprocation of the lances and effecting the tightening of the pick, as well as the shafts of a shed forming cam and the weft jaws and a mechanism frame detection. Fig. 8 shows a construction of lilies its sections for progressive formation of the pitch of the warp threads through the warp.
Fig. 9 is an enlarged end view of FIG. 8, showing a mechanism operating the beam.
Fig. 10 is a model of the fabric made on the loom shown.
Fig. 11 is a side view of a mechanism actuating the selvage needle, and FIG. 12 is a rear view of such a mechanism. Fig. 13 shows mechanisms for tensioning, detecting and stopping the weft, one of which is arranged on each side of the loom shown in FIG. 1. FIG. 14 is a detailed view of the means shown in FIG. 13 and intended to actuate the weft clamps.
Fig. 15 is a plan view of a pick clamping mechanism from one side of the loom and FIG. 16 is a side view of such a mechanism. Fig. 17 shows another model of the fabric which can be produced on the loom shown. Fig. 18 is a view similar to FIG. 11, of a variant in which a li sière needle also serves to cut the loops formed around it.
Fig. 19 is a detailed view of a guillotine wing taken at right angles to FIG. 18. FIG. 20 is a view similar to FIG. 13, relating to an alternative, and shows a positive weft winding device which is used when the loom is adjusted to send single weft launches in the warps.
Figs. 21 and 22 show tubular fabrics as produced on the loom shown as well as the arrangement of the stringers to produce them.
Figs. 23 to 30 show the steps in producing a fabric having a weft pattern as shown in FIG. 17. FIG. 31 is a pattern of another fabric which may be produced on the loom shown.
Figs. 32 to 35 show the steps in the production of the fabric shown in FIG. 31. In the loom shown in the drawing, two lances <I> a, b </I> (see fig. 1) enter and emerge from the chain step in a back and forth movement, one of the lances coming out. of the step on one of its sides and the other on the other side. Each lance, when in a position completely across the pitch, is used for clamping the pick as will be described below. The lance a is shown in a position approaching that of the clamping of the pick. She has to move a little bit more to the left to be fully in this position.
As shown in fig. 2, each of the lances is of twin construction for the simultaneous production of two tissues, one above the other.
Note that there is a void c extending all along the length of the lance and dividing it into two similar upper and lower parts, each of them being provided with a tube d through which passes the weft thread e towards the outer end of the lance where there is a protuberance f which, when the lance advances in the chain pitch; pushes the weft launch which it inserts in the warp in the tightening line of the pick of the already woven fabric.
The weft yarn feed is obtained from bundles of weft yarns in a fixed position. In a variant, these packages could be transported on the lances. As shown, in FIG. 13, the weft yarn feed is obtained from two bundles of yarns attached to each side of the loom. This will be. described later along with the weft tension and detection mechanism.
Each lance is moved back and forth in a guide device g (fig. 1) which can move slightly around a support h arranged at the outer end of the guide device while the clamp is tightened. pick, so as to allow the lance to move at the same time as the comb i and the flap intended for clamping the pick. Each guide device g can pivot around the leaf at j at its front end. The pick clamping mechanism will be described in more detail later.
There are obviously two chain steps which operate in conjunction with the two twin throws, the upper chain k of one of the steps above - from the upper part of one lance, the lower chain m from the other. pitch below the lower part of this lance, and the lower chain n of the upper pitch and the upper chain o of the lower pitch passing through the gap c between the upper and lower parts of the twin lance.
The two produced fabrics are brought together as they are removed by tension rollers, after which they are wound onto two separate storage cylinders. If the two fabrics are found united at their edges by warp threads, so as to produce a tubular fabric, there will only be one storage roll:
Means for animating with a back and forth movement the two twin lances <I> a </I> and <I> b </I> are shown in FIGS. 4, 5, 6 and 7 and oblige the two spears to follow each other in a relatively close fashion while one enters and the other leaves the chain pitch, a space between the part posterior of one of the lances and the anterior part of the other being left so as to allow the formation of the shed to take place progressively through the chain pitch in this space; thus the posterior lance will advance in a different step from the anterior lance which returns and gradually leaves the step.
This distance between the lances as they move through the pitch may be constant or reach a maximum halfway through the width of the pitch and decrease again as the lances approach from either side of that pitch.
In the construction of the mechanism ensuring the movement of the lances which will be described, the space between the lances <I> a </I> and <I> b </I> which penetrate and exit respectively from the step, reaches a maximum approximately in the middle of the width of the step. The mechanism operating the two lances being practically the same, the same reference sign will be given to most of the similar parts of the two mechanisms.
The two spears <I> a </I> and <I> b </I> are crossed by two chains q, one link r of each of them being attached to the lance by a bolt s (fig. 3) crossing the lance-The points where the chains are attached to the lances are indicated at <I> t </I> in fig. 2 and 4. The two ends <I> u </I> and v of each chain are attached to a part w which is normally fixed, but which can, as described below, be moved so as to produce a slight momentary stop in the stroke of the spears when the pick is tightened.
The chain <I> q </I> passes around chain pulleys <I> x </I> fixed on a carriage y moved to and fro on guide rails z. A crank 2, fixed on a shaft 3 rotating at the speed of the loom, drives the carriages y with a back and forth movement by means of convection rods 4 and 5 and thus forces the chains q to communicate to the lances a back and forth movement (see also fig. 6).
When the convection rods 4 and 5 are in the alignment position, as shown in fig. 5, the two lances <I> a </I> and <I> b </I> are at the end of their travel to the right and their adjacent ends are close to each other. However, given that the crank 2 turns around its axis, the lance a (fig. 4), which moves towards the inside of the chain pitch, moves more slowly than the lance b moving outwards. and thus a space is produced between the rear end of lance b and the anterior end of lance a.
In fig. 6, the crank 2 is shown in the middle position between the positions shown in FIG. 5 where the convection rods are in alignment position, and the position shown in FIG. 4 in which the crank 2 is in a position at right angles to that of FIG. 5.
We will see in fig. 6 that the outer end of the convection rod 4 has moved much more from its extreme position than the outer end of the convection rod 5, and this will lead to lance b (which in this case is lance anterior) to be further away from the lance a (which is now the posterior lance), than was the case when the convection rods 4 and 5 were in the position shown in fig. 5.
There will thus be a space between the lances <I> a </I> and <I> b </I> which will be at its maximum when the crank 2 is in the position shown in fig. 4 or approximately in this position, at right angles to its position when the coupling rods 4 and 5 are in alignment. This space or gap between the lances will decrease when the convection rods 4 and 5 approach again their alignment position with respect to each other, that is to say when one of the spears are outside the chain step and the other is completely across this step.
On the shaft 3 is fixed a disc 6 integral with the crank 2, and on this disc is an internal cam groove 7 in contact by means of rollers 8 and 9 with levers 10 and 11 pivoting at 12 and 13 and connected in an articulated manner to parts w to which are fixed the two ends of the two chains q. The cam groove 7 serves to allow the levers 10 and 11 a certain momentary freedom of movement outwards which they can transmit to the parts w and to the attachment points of the chains during each of the cycles of the loom at the end of the spear flow, resulting in a momentary arrest of the movements of the spears.
Such a stop in the case of the lance which is entirely engaged in the chain pitch in the clamping position of the pick, allows the clamping of the pick to take place while the lance is at a standstill.
In a variation, the space between the lances <I> a </I> and <I> b </I> as they enter and exit the chain pitch respectively is produced by alternative means which maintain this space of constant length, which necessitates a slight increase in the width of the loom, since the lance which comes out of the chain pitch has to move more outside this chain pitch than in the loom described above sus. On the other hand, it may be unnecessary to provide a momentary stopping of the movement of the lance, which is in the clamping position of the pick, of longer duration than that corresponding to the reversal of the movement of the lance.
The speed of the lance will be slowed down at the time of this reversal as is the case in the trade represented.
We have already spoken of the progressive formation of the chain step when the two mixed lances move simultaneously in this chain step, one entering and the other leaving, the step formation being carried out in such a way that the posterior lance passes in a different step from that which is crossed by the anterior lance.
This is carried out as indicated in fig. 8 and 9 dividing the upper and lower heald bindweed into sections 15, 16, 17 and 18, rotating them at 19 and acting successively by means of separate cams on the ends of the upper and lower sections of the bindweed. For this purpose, cams 20 (fig. 9) mounted on a shaft 93 (see also fig. 7) rotate at the speed of the loom and act on rollers 22 fixed on levers 23 which pull the bindweed sections down. , these sections being put back in place (when the position of the cam 20 allows it) by means of the viers 25 compensated by springs.
It will be observed that we have two stringers and that each of these stringers corresponds to a row of warp threads in each of the two warp pitches. Fig. 9 shows the cams actuating the heald sections of two healds, one behind the other, and controlling the two chain pitches, a section of one of the heddles being raised while the corresponding section of the other lying lowered. Each stringer can have its bindweed divided into any number of sections as needed.
Fig. 10 is a diagram showing a pattern of a fabric which can be woven on the loom shown, which pattern serves to indicate the operation of the selvage needles 30 shown diagrammatically in FIG. 1, at both ends of a layer of warp threads, and which help to form the weft loops on the selvages.
Each spear carries a loop of weft threads in the warp pitch each time it passes through that pitch, and it leaves the loop in the walk when it comes out, so that a continuous series of loops. passes in the pitch from two different sides, the loops overlapping at the edges as shown in fig. 10.
Weft throws 31 shown in solid lines are inserted by one of the lances, while weft throws 32 shown in hatched lines are inserted by the other lance. The selvage needles 30 are introduced into the weft loops as each lance completes its traverse in one direction and begins to move back.
Figs: 11 and 12 are detailed views of the selvage needles 30 and the means for operating them. Each needle 30 is carried by a slide 33 fixed to a part 34 which can turn around itself on a pivot 35. The lower end of the part 34 is forked and overlaps a flattened part 36 of a pin 37 which can rotate freely in bearings 38. The pivot 35 passes through the part 36 of the spindle 37 and a spring 39 acting on the part 36 tends to make the part 34 rotate around the axis of the spindle 37 and thus press a finger drive 40 of the part 34 in the bottom of a groove 42 of a cam 41 integral with a rotating part 43.
Said groove has a flat part 44, so that when the part 40 comes against this flat part, the spring 39 moves the part 34 and the selvage needle 30 in the direction of the arrow 45. When the driving finger 40 leaves the flat part 44, the needle 30 turns back to the position shown. The drive finger also engages between the side walls of the cam groove 42 which transmits a pivoting movement of the part 34 around the axis of the pivot 35. Thus the part 34 can pivot in two directions. right angle to each other.
The slide 33 is lifted inside the part 34 by an arm 48 (carrying a roller 49 moving on a cam 50) which has a long pawl 48a in contact with a part 51 attached to the slide 33. The slide is lowered when the cam 50 allows it, by means of springs 52. The cams 50 and 43 are driven by a common drive chain 53 and a chain 54 connecting them to one another.
The action of the binding needle mechanism is as follows While the lance <I> a </I> or <I> b </I> drives its weft on the opposite side or at the far end of the pitch warp relative to that where it is fed with weft threads, the needle 30 at this remote end is set in motion by the cam groove 42 so as to move it away from the web of warp threads and is then lowered by the springs 52 (when the cam 50 and the arm 48 allow it) in an area behind the protuberance f (see fig. 2)
of the lance and the weft thread forms a loop around the needle 30 while the lance sets out again after having completed its crossing of the warp pitch. The needle is then moved aside with the weft thread fixed on it (thanks to the dragging finger 40 which moves on the flat surface 44 of the cam under the pressure of the spring 39) or moved at right angles to the launches so as to drive the protuberance f of the lance while the latter returns backwards, after which the spring 39 (the cam 41 allowing it)
returns selvage needle 30 to its normal position beyond the lance and cam groove 42 moves needle 30 toward the fabric selvage. The selvage needle is then lifted by the cam 50, the arm 48 and the part 51 on the slide 33 and leaves a loop in the selvage, the weft tension means, which will be discussed later, pulling the loop inside the selvedge.
The weft thread intended for the respective lances passes through guides, tension means and braking means, and FIG. 13 shows a weft control mechanism which is disposed on two opposite sides of the loom beyond the ends of the lances when they are entirely outside the weft pitch.
The bundles of threads 60 and 61 (fig. 13) which feed the two parts of a twin lance operating on one side of the warp pitch with the weft are fixed and the thread 62 passes through similar weft clamps 63, guide blinders 64 and a weft detector 65. It will be seen that, while the lance <I> a </I> or <I> b </I> pulls loops or weft threads through the warp pitch to produce the tissue model shown in fig. 10, the weft is extracted from the bundles of threads 60 and 61.
When each spear returns through the warp pitch after inserting a weft loop in the warp pitch and after selvage needle 30 has entered the loop on the selvage at the other end, it is important that there is no tendency for the weft yarn to be pulled out of the yarn bundles when the yarn is stretched.
Consequently, when a lance a or b has inserted a loop of weft thread in the warp pitch, the gripper 63, which comprises two fixed conical discs 66 as shown in detail in FIG. 14, clamps the frame by the action of a cam 67 which acts on an arm 68 mounted on a shaft 69 integral with an arm 70 provided with two adjustable braking stops 71 each intended to tighten one of the two clamps weft on one side of the loom.
The cones 66 of each weft clamp are normally hand held separate by a spring 72 and they are returned to the weft clamping position when the brake stops 71 are pressed against rods 73 which push heads 74 carrying springs 75 recalling the discs 66 and pressing them strongly against the weft thread passing between them. As soon as the lance has completed its crossing and leaves the warp pitch after having left its weft loop there, the discs 66 intended to clamp the weft are released by means of the cam 67 so as to allow the lance to withdraw thread from the weft. weft of packets 60 and 61 and insert another weft loop in the warp pitch.
Thus a lance freely entrains weft thread in the warp pitch, a selvage needle 30 passes through the loop at the opposite selvage and the lance returns leaving a loop-shaped weft launch in the warp pitch. .
The weft detectors and tensioners 65 are raised by the action of a cam 80 acting on an arm 81 which rotates a sleeve 82 carrying an arm 83 with two brake stops 84 screwed onto it. Each stop 84 is adjusted so as to rotate an arm 85 around an axis 86 carrying a protuberance 87 on which the detector 65 is fixed. Each detector is held in the position represented by the cam 80. When a weft clamp 63 hand holds a weft thread in a stationary position, the cam 80 allows the detector 65 acting on this thread to lower to tension the weft and tighten the corresponding loop.
In the event of failure of the weft, the detector will fall of itself and an arm 88 located on the detector will come into contact with an arm 89 of a micro-electric switch 90, which will produce by appropriate means the stopping the engine activating the loom. The weft yarn must then be mended or the weft yarn supply renewed in the event that the bundle of yarns has reached the end, before the loom can be restarted. The shaft 92 carrying the cams 67 and 80 is moved by a pin 93.
Figs. 15 and 16 more particularly describe the pick clamping mechanism. The flap of the loom 100 to which the comb i is fixed is connected in an articulated manner to the two lance guides g, the articulated connection to one of these guides being represented at j. Each end of the leaf is fixed to an arm 101 of an angled lever pivoting at 102, the other arm 103 of this lever carrying, at its end, a roller 104 which enters a cam groove 105 of a rotating disc 106 There are obviously two levers 101 and 103 and two cams 105 effecting the tightening of the pick.
The normal position of the comb i with respect to the lance is shown in solid lines in FIG. 16. The position of the comb i shown in punched points in this figure corresponds to the clamping position of the pick when the cam grooves 105 have led the levers 101, 103 to move the leaf 100 forward so as to make the lance penetrate. , which is entirely through the chain pitch, in the end of the fabric to effect the tightening of the pick.
The two fabrics which are woven simultaneously in the loom pass over a common roll 107 and are then separated and removed by tension rollers 108 and 109, and finally fed to separate storage rolls not shown.
Fig. 17 shows a model of fabric in which, on one of its selvedges, weft loops <B> 111 </B> alternate with cut weft threads 112 and on the other selvedge, weft loops 113 alternate with cut weft threads having their return end 114 born in the selvedge. In the edge. mentioned first, the cut weft threads with their turned end 115 are inside the loops <B> 111 </B> while at the other end, the simply cut weft threads 116 are found inside loops 113.
To cut the weft loops, in a variant shown in Figs. 18 and 19, each selvage needle 30 (see Figs. 18 and 19) carries a sharp blade 118 along its spindle. If needle 30 is only partially lowered into the weft launching loops will form around the needle in both fabrics produced, but if the needle is lowered more deeply, blade 118 cuts both. loops formed around the needle.
The selvage needles intended for forming loops around them work as described in fig. 11 and 12. When blades are mounted on the needles, as in fig. 18, a stopper 119 is mounted on the slide 33 carrying the guide 30 and when the cam 50 allows the res out to lower the slide 33, this stopper 119 comes into contact and is retained by a lever 120 pivoting at 121 and controlled by means of a convection bar 122 and a lever 123 by a cam 124.
When the loops around needle 30 are to be cut, cam 124 moves and forces lever 123 and convection bar 122 to withdraw lever 120 from under stopper 119 so that the needle s 'lowers deeply under the action of springs 52 and cuts <B> there </B> loop. The role of the cam 50 is to return the slide 33 to its upper position when the lever -120 re turns to the position shown in FIG. 18, ready to stop the next downward movement of the slide 33.
The shaft 93 which drives the cams 50 and 43 rotates at the speed of the loom, but the shaft 92 which controls the lever 120 rotates at a speed less than half; so that the lever 120 allows the needle 30 to <B> to </B> descend to the required down position for its blade 118 to cut the loop at each alternate period (every other time) of the cycle. lowering of the needle and formation of the loop controlled by the cam 50. This allows the production of the model of FIG. 17.
It will be noted that if the selvedge needle 30 with its blade 118 cuts the loops formed around the needle, the weft lances <I> a </I> or <I> b </I> must then drive the threads of weft passing through the tubes d (see fig. 2) with them as they withdraw from the selvage at which the loops were cut. In order to achieve this, each lance has at its outer end which does not enter the warp pitch a weft jaw which is normally closed by a spring but is opened by a cam mechanism when the yarn is to be pulled through. spear. In fig. 2 and 18, the weft jaw plate is numbered 126.
It is compressed by a piston 127 carrying a head 128 pressing against the plate of the jaw 126 under the action of a spring 129.
In the position of movement of the lance in which the jaw plate 126 must release the threads on the lance, the piston 127 comes into contact with a bar 130 carried by a lever 131 pivoting at 132 and controlled by a cam 133 by the 'Intermediate an angled lever 134 and a connecting bar 135. The shaft 92 carrying the cams 124 and 133 is actuated by the shaft 93 shown in FIG. 7.
On the other hand, it will be seen that when a lance a or b carries a weft thread during its return path after having brought this weft thread with it in the pitch of the warp on the outward path, recovery devices load must be provided in the weft feeder from the fixed weft bundles.
In the variant to which the fil- relates. 20, in addition to the weft clamps, guides and detectors shown in FIG. 13 and that the embodiment provides for weft throws in the form of loops as shown in FIG. 10, a part 140 driven by a cam alternately rises and falls, this part carrying a guide eye 141 through which the weft thread passes during its journey towards a lance in order to produce a fabric as shown in FIG. 17.
A cam 142 on the shaft 92 (carrying the cam 67 for controlling the weft clamps and the cam 80 controlling the detectors and weft teners 65) comes into contact with an arm 143 and rotates a hollow shaft 144 for both an arm 145 which raises and lowers the part 140 so as to allow the weft thread to pass or take over respectively.
When it is desired to produce fabrics of tubular shapes by joining at their edges the two fabrics produced by the loom described above, two sets of separate warp threads are provided, each set consisting of a few threads (three to six ) located on the two opposite sides of the normal warp threads producing the two fabrics and the pitch of these separate warp threads is open to the two groups of weft threads so that the sides of the two fabrics are woven together to produce a single fabric at opposite edges of these two fabrics.
Fig. 21 shows, on a reduced scale, a tubular-shaped fabric made of two fabrics 152 each produced with their own warp and weft yarns but with the ends of the two groups of weft yarns joined by a group of warp yarns located on each opposite side of the two fabrics.
._ Fig. 22 diagrammatically represents the device for forming the chain pitch. Two series of beams 153 and 154 each have two # illères in each beam (the blinders of one of the beams bearing the number 155 and the other 156)
so that the upper and lower warp threads of the two pitches form the pitch simultaneously. This has the consequence that with weft threads coming from twin lances <I> a </I> and <I> b, </I> one obtains fabrics woven tightly to each other. The other pair of heddles 157 and 158 do not only form a series of weft threads, but they are intended to receive the end portions of all the weft threads which enter the two fabrics.
In this way, these terminal ends are found woven into a single piece of fabric.
Figs. 23-30 show the steps in the production of a fabric in which the weft inlets in the form of loops are cut by blade type selvage needles. In fig. 23, the spear has just inserted a weft loop in the warp pitch and a selvage needle has entered 146 and is ready to cut the weft thread very close to the spear so that as shown in fig. 24, there is one end 147 which remains hanging from the spear.
The weft clamp on the lance a is closed and the take-up device 141 grabs the free weft yarn tan say that the lance has retreated. The free end 147 comes out of the pitch as shown in FIG. 25 and, at this point, the lance has advanced to string the weft in the warp pitch, the end 147 still hanging.
When the lance arrives at the selvedge at the opposite end, the hanging end 147 is still in the chain and is introduced into the pick line clamping line, the needle 30 entering the loop and thus retaining end 147. It is this position which is shown in FIG. 27. The lance has come back as shown in fig. 28, leaving the weft thread in the warp pitch as shown in fig. 29 and returns as shown at <B> hg. </B> 30 to form a loop in the selvage. The following position of the lance a is shown in fig. 23.
In this way, the weft yarn of the lance a has its weft loop cut in the position shown in fig. 23 and then the lance comes back, inactive, and advances again to the place where it advanced previously before depositing the weak weft end in the selvage, returns again back to lay a branch of the loop in the step and move forward again to drop the other branch of the loop in the step. At the end of this last forward movement, the line is cut, leaving a length of line hanging from the spear.
The same happens with the weft inserted by the spear b, the selvedge needle cutting this weft thread at the end of each fourth stroke and entering the weft loop without cutting it - at the end of each third stroke. stroke counting from the one where the first cutting operation was performed. Each lance forms loops in one of the selvages only.
The cycles of the two lances are the same but one of the lances is one step ahead of its complete cycle with respect to the other lance: The tissue model shown in fig. 31 has weft throws in the form of walking sticks, that is, a straight length 160 through the fabric and an upturned end 161 in the selvedge, the ends of the straight lengths of one of the series of weft throws lying inside the upturned part of the other set of weft throwing.
As shown in fig. 32, the lance has just deposited a straight length of a weft launch into the fabric and the needle 30 is about to be lowered to cut the loop a short distance from the lance when ends its passage. The lance a will then come back, bringing with it the portion of cut weft thread 162 (see fig. 33). La, lance b has left its weft thread hanging end 163 in the fabric and is inserting the straight weft launching part in the warp pitch.
In fig. 34, the lance b has completed depositing its straight weft launch length and the needle 30 is about to cut the weft thread. The lance has left its end hanging down 162 in the selvedge and is about to turn over and insert a straight length of weft launch into the warp pitch. Fig. 35 shows the two lances in the process of returning to the position of FIG. 32 where they complete the cycle of operations.