Machine de tissage à multiples éléments de production. L'invention a pour objet une machine de tissage à. multiples éléments de production (vingt par exemple) assemblés les uns aux autres de faon à constituer un seul et même ensemble, chacun de ces éléments comportant une disposition verticale des fils de chaîne dé livrés par une ensouple placée à la partie in férieure, et un peigne horizontal se déplaçant verticalement.
Cette machine est caractérisée en ce que les éléments de production sont constitués par des métiers à tisser individuels groupés côte à côte et dos à dos sur un bâti commun, les dits métiers individuels, conçus pour cet assemblage, assurant chacun de façon auto nome la fabrication du tissu dans un plan ver tical au moyen d'une trame introduite par pas sage d'une navette sur un peigne horizontal, immobilisé pendant cette traversée entre les deux nappes de fils divisés de la chaîne placée verticalement, le lancement de la navette s'effectuant à partir de boîtes fixes.
De préférence, les boîtes à. navettes fixes des métiers disposés côte à côte sont disposées deux à deux sur un support commun, l'une -, côté de l'autre, de façon à réaliser, moyennant un décalage correspondant des peignes et des nappes de fils de chaîne, un imbriquage de chaque métier individuel par rapport aux deux métiers contigus entre lesquels il est compris.
Dans une forme d'exécution préférée dans chaque métier individuel, le peigne, indépen- dant des boîtes à navettes, effectue un mouve ment alternatif de monte-et-baisse, de façon à permettre, dans sa position inférieure d'immo bilisation, le passage de la navette et, dans sa position supérieure, le serrage de la duite contre la façure.
Une machine de tissage présentant les ca ractères mentionnés ci-dessus offre des avan tages nombreux et importants. L'encombre ment, le poids du matériel, le nombre de pièces qu'elle comporte sont considérablement réduits pour une machine réunissant un cer tain nombre d'éléments individuels de pro duction, par rapport au même nombre de métiers à tisser disposés isolément; les frais de montage sont. notablement diminués; le prix de revient de la. machine est, de beau coup, inférieur à celui des métiers isolés; le coût de l'installation de force motrice est, lui aussi, bien plus faible, un moteur électrique unique pouvant assurer la commande de tous les éléments de production dont l'assemblage forme la machine de tissage; les transmissions sont considérablement simplifiées; la consom mation de force motrice réduite, etc.
Le grais sage est grandement facilité, une installation de graissage centralisée étant rendue possible pour l'ensemble des éléments de production de la. machine, etc.
D'autre part, du fait que l'ouvrier tisseur aura devant lui, sur chaque face de la ma chine, pour tous les métiers individuels situés sur cette face ( c'est-à-dire la moitié du nom- bre total des éléments clé la machine), tout le cheminement des fils depuis le déroulement de la. chaîne jusqu'à l'enroulement du tissu, et les nappes de fils de ces métiers étant toutes proches les unes des autres, grâce à l'imbriquage des métiers individuels, ledit ouvrier pourra, pour un métier déterminé, ré parer un fil cassé, remettre en route le métier, surveiller la reprise du tissu, s'occuper de son rouleau de chaîne sans avoir à effectuer, comme pour les métiers classiques, le tour du métier;
en outre, les nappes de fils des mé tiers individuels étant toutes proches les unes des autres grâce à l'imbriquage des métiers individuels, le déplacement. d'un métier à l'autre correspondra à la moitié du trajet Habituel. En définitive, le parcours de l'ou vrier se trouvera très fortement réduit.
Dans une forme d'exécution particulière, la signalisation des arrêts dus à la chaîne, à, la trame et à des causes mécaniques pourra, non seulement s'effectuer sur chaque métier individuel, d'une façon connue, mais être cen tralisée électriquement sur un tableau unique pour tous les métiers individuels composant. la machine de tissage. Les tableaux centrali sateurs de signalisation de quatre machines pourront même être groupés en bout de ces machines, de façon à. pouvoir être surveillés par une personne placée à l'intersection des deux. travées correspondantes.
L'automatisme de l'alimentation en trame de chaque métier individuel peut être réalisé en le dotant d'un mécanisme de genre connu quelconque de changement de canettes ou de changement de navettes.
-Un automatisme de. l'alimentation en trame peut. être réalisé pour tout l'ensemble clés métiers individuels (vingt par exemple) constituant. la machine de tissage.
Ce but peut être atteint par exemple grâce à une disposition, pour chaque face de la. ma chine de tissage, d'un transporteur supérieur recevant les canettes ou les navettes pleines (selon que le remplacement de la trame est effectué par changement de canettes ou par changement de navettes) d'un poste central d'alimentation placé à une extrémité de la machine et en assurant la distribution au:@ magasins des métiers individuels, et d';iii transporteur inférieur recevant les canettes ou les navettes épuisées et en assurant la collecte.
En plus, le cheminement des canettes ou des navettes pleines, d'une part, et celui des canettes ou des navettes épuisées, d'autre part, peut être assuré par le brin supérieur et le brin inférieur, respectivement, d'un seul et même transporteur.
Le dessin annexé représente, schématique ment et à titre d'exemple, une forme d'exé cution de la machine de tissage faisant l'objet de l'invention, ainsi qu'une variante de dé tail.
Fig. 1 est une vue d'ensemble, en plan, montrant la disposition générale de ladite forme d'exécution.
Fig. ? est une vue correspondante en élé vation de face.
Fig. 3 en est une vue en bout à plus grande échelle.
Fig. 4 montre, en élévation de face et à plus grande échelle, un des métiers indivi duels avec, partiellement représentés, les deux métiers entre lesquels il est compris.
Fig. 5 est une suie en plan correspondante, dans laquelle apparaissent les deux faces clé la machine.
Fig. 6 est une vue en coupe verticale trans versale et élévation d'un dispositif de change ment automatique de canettes.
Fi-,-. 7 est une vue en plan correspondante. Fig. 8 et 9 se rapportent à. une variante et sont des vues, similaires aux fis. 6 et 7 respectivement, relatives à un dispositif de changement. automatique de navettes.
Fig. 10 est une vue en élévation de côté d'un dispositif distributeur, placé à, une extré mité de la machine et assurant l'alimentation en canettes pleines d'un transporteur desser vant tous les métiers individuels d'une face de la. machine.
Fig 11 est une vue en plan correspon dante.
Fig. 12 en montre tin détail, en élévation. Fig. 1:'i est une vue d'ensemble, en plan par-dessus, montrant le dispositif d'alimenta tion automatique en trame de l'ensemble des métiers individuels constituant. la machine de tissage.
Fig. 11 est une vue en élévation corres pondante.
Fig. 15 est une vue en plan montrant la centralisation de la signalisation des arrêts de diverses natures de l'ensemble des métiers in dividuels de quatre machines de tissage.
Fig. 16 est une vue en élévation corres pondante, et fig. 17 montre, de face, un tableau cen tral de signalisation.
Dans les fi-. 1 et 2 représentant, respec tivement en plan par-dessus et en élévation verticale, ladite forme d'exécution de la ma chine de tissage, on voit que celle-ci résulte de la réunion, en un seul et même ensemble, de vingt éléments de production, c'est-à-dire de vingt. métiers individuels, répartis en deus> groupes disposés dos à dos, de dix métiers A et Ai respectivement.
A cet effet, la machine comporte des longe rons 1-1 et. 2-2 (voir aussi fig. 3) s'éten dant sur la longueur totale de la machine, res pectivement à la partie inférieure et à 11 partie supérieure. Sur ces longerons sont fixés des bâtis d'extrémité 3 et des bâtis mitoyens 4, chacun de ces derniers servant à supporter les différents organes de quatre métiers indi viduels, les deux métiers situés sur la. même face de la machine se trouvant disposés de part et d'autre du bâti mitoyen.
Tous les éléments de production de la ma chine comportent un déroulement vertical de la chaîne 5 de bas en haut, 6 désignant l'en- souple de chaîne, placée à la partie basse, et 7 le rouleau disposé à la partie supérieure, sur lequel s'enroule le tissu 8.
Ainsi que cela ressort plus clairement de la fig. 3, dans chaque élément de production, la chaîne 5, se déroulant de l'ensouple 6, con venablement freinée par des moyens connus, passe sur des rouleaux porte-fils 9 et 10 entre lesquels est ménagé un parcours horizontal oi.'i les fils sont contrôlés par des lamelles casse- chaîne 11; le rouleau 10 peut être commandé mécaniquement de faon à se relever pour sou lager les fils de chaîne au moment de l'ouver ture du pas. Les fils de chaîne traversent des lames horizontales 12 et 12' pour la. formation de la. foule, puis un peigne sensiblement hori zontal 13.
Le tissu formé, 8, maintenu en laize par des templets 1-l, est. appelé par un cylin dre 15 et s'enroule sur le rouleau 7 qui, au fur et à mesure de la production de tissu, s'élève dans des coulisses en forme de four ches 16 fixées à la partie supérieure du bâti. Les lames 12 et 12', supportées par des glis sières horizontales non représentées, sont com mandées par l'intermédiaire de leviers 17 et 17'à galets, par des excentriques 18 et 18', et rappelées par ressorts 19 et 19'.
20 est la navette qui parcourt la foule en glissant sur le peigne 13, légèrement incliné vers l'intérieur du métier pour que la navette s'appuie, pendant sa course, contre une paroi de guidage 21 solidaire du peigne et garnie de velours.
Le peigne battant 13 de chaque élément de production est porté par des épées 22 (voir aussi fig. 5) oscillant autour d'axes 23 Sous l'action dé cames 21 calées sur l'arbre prin cipal 25 et agissant sur des galets 26 soli daires desdites épées. Dans la fig. 3, le peigne de l'élément de production A situé sur la face avant est représenté en position de mon tée pour opérer le serrage de la duite contre la façure, tandis que le peigne de l'élément de production A1 situé sur la face arrière est représenté en position d'arrêt, position dans laquelle la navette traverse la foule en glis sant sur le peigne 13 momentanément immo bile.
La commande de tout l'ensemble des élé ments de production de la machine est ass - rée par un arbre commun 27 entraîné par un moteur électrique 27a placé en bout et trans mettant par courroies 28 sa commande aux poulies motrices individuelles 29 des diffé rents éléments de production, lesdites poulies étant, bien entendu, combinées avec des em brayages, Dans le but de diminuer l'encombrement de la machine dans le sens longitudinal, en réduisant l'intervalle entre les nappes de tissu d'une même face, il est avantageux de grouper par deux, sur un support commun, l'une à côté de l'autre, les boîtes à navettes de deux métiers individuels contigus,
de façon à réaliser un imbriquage de chaque métier individuel par rapport aux métiers entre les quels il est compris, ainsi que cela ressort no tamment des fig. 1 et 2, 4 et 5.
Ainsi, chacune des deux boîtes à navettes fixes 30-30 du métier A représenté au milieu des fig. 4 et 5 se trouve disposée sur le même support que celles 30a et 30" respectivement des métiers contigus et en avant de celles-ci, chacun desdits supports étant fixé par son milieu sur le bâti mitoyen 4 correspondant. Le peigne 13 du métier A est décalé de façon cor respondante vers l'extérieur par rapport à. ceux 13a et 13" des métiers contigus. Ceci explique qu'en fi-. 3 apparaissent, en plus des navettes en travail dans les nappes représen tées des métiers il et A1, celles des métiers contigus.
Le lancement des navettes est réalisé, dans la machine représentée, par des dispositifs à chasse inférieure, dits à sabre . Un tel dis positif, de genre bien connu, comporte uni sabre 31 à l'extrémité supérieure duquel est fixé un taquet 32 chasse-navette. A sa partie inférieure, le sabre 31 est fixé à un sabot 3:1 dont la semelle curviligne prend appui sur la face horizontale supérieure d'un support 34, ce qui a pour effet de donner au taquet de lancement 32 une trajectoire rectiligne. L'arbre de chasse 35, commandé à partir (le l'arbre principal 25 par engrenages 36-37. porte un plateau 38 muni d'un bossage 39 on bec de came.
Le bec 39 agit sur un galet 40 d'un bras 41 qui, par un renvoi à, leviers articulés 42-43, _ agit sur une pièce 44 soli daire du sabre 31. La course du sabre pour le lancement de la navette est limitée par un tampon 45 fixé au bâti mitoyen 4 et de lon- gueur suffisante pour servir de butée aux sabres des deux métiers contigus, lesquels sabres sont décalés comme les boîtes à navettes correspondantes. Le retour de chaque sabre en position de repos est assuré par une cour roie 46 tirée par un ressort. spiral 47.
Le remplacement automatique de la trame est effectué, sur chaque métier individuel, par changement de canettes. Dans une variante, ce remplacement de la trame est effectué par changement de navettes.
Dans la. machine représentée, et comme on le voit. en fig. 6 et 7, une canette pleine 48, maintenue en place par une palette de rete nue oscillante 60, est poussée vers le bas dans la navette 49 et chasse la canette vide 50. Ce changement, est obtenu par descente d'un pis ton 51 solidaire de deux tiges coulissantes 52 guidées dans des supports 53.
Les tiges 52 sont, reliées par une entretoise 54 attaquée par un levier à fourche 55 articulé en 56, et dont l'autre bras porte un galet 57 actionné par une came 58 calée sur un arbre 59, reec- va.nt son mouvement de l'arbre principal 25 et mis en action lorsqu'un casse-trame ou uti tâteur de trame commande le changement.
Pour réaliser l'alimentation automatique, remplaçant le chargement manuel habituel, des magasins individuels de tout ].'ensemble des éléments de production situés sur la même face de la machine, il est prévu des moyens pour amener des canettes pleines auxdits ma gasins et pour évacuer les canettes éjectées.
Ces moyens consistent, dans la forme d'exécution représentée, en deux transporteurs horizontaux 61 et 62, formés de préférence par les deux brins supérieur et inférieur d'un même convoyeur. Les canettes pleines 4833, po sées longitudinalement sur le transporteur 61, viennent se présenter à la partie supérieure du magasin individuel 63. Une canette 483 tic s'engage dans ce magasin que si une palette 64 a été mise dans une position 64' (repré sentée en pointillé en fig. 7) telle, au-dessus du convoyeur, qu'elle oblige la canette à gIis- ser dans l'ouverture supérieure du magasin 63.
Cette position 64' de la. palette de dévia tion 64 est. obtenue lorsque, un changement s'étant produit, une canette 482 passe en 481 du fait que la canette 481 est. elle-même venue remplacer la canette 48. Lorsque la canette 482 passe en 481, elle cesse d'appuyer sur un doigt de contrôle 65 dont l'oscillation com mande la palette 64.
Les tubes épuisés 50 sont éjectés dans un ;couloir 66 qui les dépose sur le transporteur d'évacuation 62, lequel les amène à un réci pient collecteur<B>1.03</B> (fig. 14) placé à l'extré mité de la machine.
lie convoyeur est constitué, de préférence, par une bande sans fin tendue sur deux pou lies placées chacune à une extrémité de la machine; l'une de ces poulies est motrice et reçoit un mouvement de vitesse appropriée à la consommation de canettes. Ce convoyeur, à ;brins 61 et 62, est porté par 11n support 67 fixé à la partie supérieure de la machine. lie soutien de la bande convoy euse est assuré par des longerons en forme d'U, 68 et 69, dont. les parois latérales forment guides pour les ca nettes.
De place en place sont prévus des ga lets de roulement 70 et 71 supportant la bande convoyeuse: Des tirants 72 assurent la suspen sion de 1'U inférieur fixé, d'autre part, aux couloirs d'éjection individuels 66.
Dans une variante dans laquelle le rem placement de la trame est effectué par change ment de navettes (fig. 8 et 9), le mécanisme comporte une boîte à deux étages, dont une joue avant 73 est fixe, tandis que des pla tines 74 et 75 peuvent s'élever et s'abaisser simultanément étant, à cet. effet, solidaires de tiges coulissantes verticales 76 munies cha cune d'un ergot 77 attaqué par une fourche <B>78,</B> oscillant en<B>79,</B> et dont. l'autre bras porte un galet 80 actionné par une came 81 calée sur un arbre 82 recevant son mouvement de l'arbre principal 25, et mis en action lors qu'un casse-trame ou un tâteur de trame com- mande le changement.
La navette 83 dont. la. provision de trame est épuisée se trouvant à l'étage inférieur de la boîte, une navette 841 destinée à la rempla cer se trouve à l'étage supérieur, et une se conde navette de réserve 842 repose librement. sur cette dernière.
Lorsque le changement de navette est dé clenché, les opérations suivantes se produisent: La navette de réserve 842 est bloquée contre une paroi fixe 85 par un tampon 86 recevant, par l'intermédiaire d'un ressort. 87, une poussée d'un levier à deux bras 88, pou vant pivoter en 89, et lui-même actionné par une came 90. Un frein 91 de la navette épuisée 83 étant débloqué par des moyens non repré sentés, la boîte à deux étages-descend de façon que la navette pleine 841 se place devant le taquet de lancement, à la place de la navette épuisée 83.
Celle-ci, passée à l'étage inférieur en 74', est chassée par un éjecteur 92 cons titué par deux poussoirs calés sur un axe horizontal 93 recevant un mouvement de pivo tement, par l'intermédiaire d'un tirant 94, d'un levier 95 commandé par came 96 et galet 97.
La navette vide 83 est ainsi expulsée.
Le lancement de la nouvelle navette s'ef fectue, puis la boîte à deux étages remonte; le tampon 86 débloque la navette 842 qui tombe dans l'étage supérieur de ladite boîte.
D'une Tacon analogue à. celle exposée au sujet du changement de canettes, les bavette>; pleines peuvent. être transportées par une bande convoy euse 61, et les navettes vides éva cuées par une bande convoyeuse 62. Pour réaliser le remplacement automatique de la. navette de réserve 842, une palette de dévia tion 98 est disposée à, l'extrémité d'un des. bras d'un levier 99 monté à pivotement en 100. L'extrémité de l'autre bras porte une touche <B>101</B> qui, normalement repoussée par la.
navette 842 et laissant alors la palette 98 en position effacée, provoque, au contraire, sous l'action d'un ressort, lorsque la navette 842 n'est phis en place, le pivotement du levier 99 et la présentation de la palette 98 sur le con voyeur 61 dans la position représentée en pointillé en 98' sur la fig. 9, ce qui permet l'admission d'une navette qui, glissant dans un couloir 126, arrive dans la boîte en posi tion 842. La chute des navettes épuisées 83 sur le convoyeur d'évacuation 62 est guidée par un couloir 102.
En ce qui concerne l'alimentation du con voyeur 61 soit en canettes, soit en navettes selon le cas, elle est effectuée, de préférence, automatiquement au moyen d'un dispositif formant magasin et distributeur, placé à allé extrémité de la machine de tissage.
Un tel dispositif est représenté, à titre d'exemple, aux fig. 10 à 12, dans le cas où le changement de trame est opéré par change ment de canettes.
Les canettes 48 sont logées dans un maga sin 104 constitué par un couloir incliné, dé bouchant au-dessus du convoyeur 61, et dont la forme de la section transversale est indi quée en pointillé en fig. 11. Les extrémités des fils des différentes canettes sont tendues extérieurement et fixées sur -une bande porte- bouts 105 constituée par un ruban analogue à une garniture de carde, tendu sous la forme d'une bande sans fin entre deux rouleaux 106 et 107 dont l'un, 106,
est solidaire d'une roue à rochet 108 par l'intermédiaire de la quelle tan mouvement d'avance est communi- qué à la bande 105 lorsqu'une canette est dis tribuée. En regard de l'extrémité inférieure ouverte du couloir-magasin 104 est disposée une palette 109 contre laquelle vient s'arrêter la canette du magasin se présentant dans l'ou verture de ce dernier. La palette 109, qui peut pivoter autour d'un axe 110 monté dans des paliers solidaires du support 67, porte un galet 111 soulevé au moment opportun par l'une des cames 112 fixées sur le convoyeur 61.
Sur un axe 113 également monté sur le support 67 est engagé librement le moyeu 114 d'un levier basculant à deux bras 115-115a. Le bras 115a porte un galet 116 susceptible d'être soulevé au moment opportun par l'une des cames 112, de manière à provoquer le basculement vers le bas du bras 115 terminé par une dent 117 formant cliquet pour le ro chet 108. Le bras 115 porte, en outre, un doigt 118 pour la commande, lorsque ledit bras bascule vers le bas, de la branche mobile 119 d'un coupe-fil à ciseaux.
Enfin, le même bras 115 porte lui tampon 120, soumis à l'action d'un ressort de torsion 121 et destiné à faire pression sur le bout de fil coupé de la canette distribuée sur le convoyeur 61, de manière à engager ledit bout de fil dans un peigne 122 constitué par un morceau de garniture de carde fixé sur ledit convoyeur. Si l.'on considère, par exemple, la. carré 1121, son passage sous le galet<B>111</B> de la pa lette 109 a provoqué le soulèvement de ce dernier et, par suite, a fait tomber une e.a- nette 48 en 481 grâce à. l'effacement momen tané de la palette 109.
La même came 1121, passant ensuite sous le galet<B>116</B> du levier à bascule 115-115a, a provoqué, d'une part, l'en foncement du fil de trame dans le peigne 122, d'autre part, la coupe du fil par le coupe- fils 119 et, en outre, la. commande du rochet 108 par le cliquet 117, de faeon à faire avan cer la bande porte-bouts 105 de l'intervalle voulu.
Un dispositif analogue peut être prévu pour la distribution des navettes sur le con voyeur dans le cas de changement de navettes.
En ce qui concerne la signalisation centrr- lisée permise par la. conception de la machine de tissage et qui est représentée aux fig. 1:5, 16 et 17, on voit qu'en plus des dispositifs usuels 123 montés sur chaque métier indivi duel et indiquant les arrêts dus soit à la chaîne, soit à la trame, soit à des causes mé caniques, on peut disposer en bout de chaque machine de tissage un tableau centralisateur 124 sur lequel sont signalés les différents in cidents relatifs à tous les métiers individuels des deux faces de la machine.
Sur la fig. 17, les numéros 1, 2... 10 correspondent chacun à l'un des métiers, les trois numéros identi ques inscrits sur le tableau 124 pour le mé tier en question étant constitués, par exemple, par des fenêtres découpées munies de verres de couleurs différentes suivant la nature de L'incident signalé, lequel provoque l'éclairage de la fenêtre correspondante. Un surveillant placé en 125 peut ainsi contrôler les quatre panneaux doubles 124 soit, dans le cas repré senté, quatre-vingts métiers individuels.
Il est à noter que la conception groupée de la machine permet de lui adapter un grais sage automatique centralisé par un dispositif analogue à ceux employés sur les véhicules automobiles.
Multi-production weaving machine. The invention relates to a weaving machine. multiple production elements (twenty for example) assembled to each other so as to constitute one and the same set, each of these elements comprising a vertical arrangement of the warp threads delivered by a beam placed at the lower part, and a horizontal comb moving vertically.
This machine is characterized in that the production elements are constituted by individual looms grouped side by side and back to back on a common frame, the so-called individual looms, designed for this assembly, each ensuring the manufacture in an autonomous manner. of the fabric in a vertical plane by means of a weft introduced by passing a shuttle on a horizontal comb, immobilized during this crossing between the two layers of divided yarns of the warp placed vertically, the launch of the shuttle s' performing from fixed boxes.
Preferably, the. Fixed shuttles of the looms arranged side by side are arranged two by two on a common support, one - next to the other, so as to achieve, by means of a corresponding offset of the combs and the layers of warp threads, an interlocking of each individual trade in relation to the two contiguous trades between which it is included.
In a preferred embodiment in each individual loom, the comb, independent of the shuttle boxes, performs a reciprocating up-and-down movement, so as to allow, in its lower immobilized position, the comb. passage of the shuttle and, in its upper position, the clamping of the pick against the face.
A weaving machine having the characteristics mentioned above offers numerous and important advantages. The space requirement, the weight of the material, the number of parts it contains are considerably reduced for a machine bringing together a certain number of individual production elements, compared with the same number of looms arranged in isolation; the assembly costs are. notably reduced; the cost price of the. machine is much lower than that of isolated trades; the cost of the installation of motive power is also much lower, a single electric motor being able to control all the production elements whose assembly forms the weaving machine; transmissions are considerably simplified; reduced driving force consumption, etc.
The wise lubrication is greatly facilitated, a centralized lubrication installation being made possible for all the production elements of the. machine, etc.
On the other hand, due to the fact that the worker weaver will have in front of him, on each face of the machine, for all the individual looms situated on this face (that is to say half of the total number of elements key the machine), all the thread routing from the unwinding of the. warp until the fabric is rolled up, and the layers of threads of these looms being all close to each other, thanks to the interlocking of the individual looms, said worker may, for a given trade, repair a broken thread, restart the loom, monitor the resumption of the fabric, take care of your chain roll without having to go around the loom, as with conventional looms;
in addition, the layers of son of individual looms being all close to each other thanks to the interlocking of the individual looms, the displacement. from one trade to another will correspond to half of the usual route. Ultimately, the worker's journey will be greatly reduced.
In a particular embodiment, the signaling of stoppages due to the warp, to the weft and to mechanical causes could not only be carried out on each individual loom, in a known manner, but be electrically centralized on a single table for all the individual component trades. the weaving machine. The central signaling panels of four machines can even be grouped together at the end of these machines, so as to. be able to be supervised by a person placed at the intersection of the two. corresponding spans.
The automatic weft feeding of each individual loom can be achieved by providing it with a mechanism of any known kind of change of cans or change of shuttles.
- An automatism of. weft feed can. be carried out for the entire set of individual business keys (twenty for example) constituting. the weaving machine.
This goal can be achieved for example by means of an arrangement for each face of the. ma chine de weaving, from an upper conveyor receiving the full cans or shuttles (depending on whether the replacement of the weft is carried out by change of cans or by change of shuttles) from a central supply station placed at one end of the machine and ensuring distribution to: @ individual trades stores, and iii lower carrier receiving cans or spent shuttles and ensuring collection.
In addition, the path of full cans or shuttles, on the one hand, and that of exhausted cans or shuttles, on the other hand, can be ensured by the upper strand and the lower strand, respectively, of a single and same carrier.
The appended drawing represents, schematically and by way of example, an embodiment of the weaving machine which is the subject of the invention, as well as a variant of detail.
Fig. 1 is an overall view, in plan, showing the general arrangement of said embodiment.
Fig. ? is a corresponding view in front elevation.
Fig. 3 is an end view on a larger scale.
Fig. 4 shows, in front elevation and on a larger scale, one of the individual trades with, partially shown, the two trades between which it is included.
Fig. 5 is a corresponding plane soot, in which the two key faces of the machine appear.
Fig. 6 is a transverse vertical sectional view in elevation of an automatic can change device.
Fi -, -. 7 is a corresponding plan view. Fig. 8 and 9 relate to. a variant and are views, similar to fis. 6 and 7 respectively, relating to a change device. automatic shuttle.
Fig. 10 is a side elevational view of a dispensing device, placed at one end of the machine and ensuring the supply of full cans to a conveyor serving all of the individual looms on one side of the. machine.
Fig 11 is a corresponding plan view.
Fig. 12 shows a detail, in elevation. Fig. 1: 'i is an overall view, in plan from above, showing the device for automatic weft feeding of all of the individual looms constituting. the weaving machine.
Fig. 11 is a corresponding elevational view.
Fig. 15 is a plan view showing the centralization of the signaling of stops of various kinds of all the individual looms of four weaving machines.
Fig. 16 is a corresponding elevational view, and FIG. 17 shows, from the front, a central signaling panel.
In the fi-. 1 and 2 representing, respectively in plan over and in vertical elevation, said embodiment of the weaving machine, it can be seen that this results from the union, in one and the same set, of twenty elements production, that is to say twenty. individual trades, divided into two groups arranged back to back, of ten A and Ai trades respectively.
For this purpose, the machine has lanyards 1-1 and. 2-2 (see also fig. 3) extending over the total length of the machine, respectively to the lower part and to the upper part. On these spars are fixed end frames 3 and adjoining frames 4, each of the latter serving to support the various bodies of four individual trades, the two trades located on the. same face of the machine being arranged on either side of the adjoining frame.
All the production elements of the machine have a vertical unwinding of the chain 5 from bottom to top, 6 designating the flexible chain, placed at the bottom, and 7 the roller placed at the top, on which wraps fabric 8.
As emerges more clearly from FIG. 3, in each production element, the chain 5, unwinding from the beam 6, suitably braked by known means, passes over son-carrying rollers 9 and 10 between which is formed a horizontal path where they are son are controlled by chain breaker 11; the roller 10 can be mechanically controlled so as to be raised to relieve the warp threads when the pitch is opened. The warp threads pass through horizontal blades 12 and 12 'for the. formation of the. crowd, then a noticeably hori zontal comb 13.
The fabric formed, 8, maintained in width by templets 1-l, is. called by a cylinder dre 15 and is wound on the roller 7 which, as the fabric is produced, rises in the fork-shaped slides 16 fixed to the upper part of the frame. The blades 12 and 12 ', supported by horizontal slides not shown, are controlled by means of levers 17 and 17' with rollers, by eccentrics 18 and 18 ', and returned by springs 19 and 19'.
20 is the shuttle which travels through the shed sliding on the comb 13, slightly inclined towards the inside of the loom so that the shuttle rests, during its race, against a guide wall 21 integral with the comb and lined with velvet.
The beating comb 13 of each production unit is carried by swords 22 (see also fig. 5) oscillating around axes 23 Under the action of cams 21 wedged on the main shaft 25 and acting on rollers 26 soli daires of said swords. In fig. 3, the comb of the production element A located on the front face is shown in the up position to operate the clamping of the pick against the face, while the comb of the production element A1 located on the rear face is shown in the stop position, the position in which the shuttle passes through the shed sliding on the comb 13 which is momentarily immobile.
The control of all the production elements of the machine is ensured by a common shaft 27 driven by an electric motor 27a placed at the end and transmitting by belts 28 its control to the individual drive pulleys 29 of the different elements. production, said pulleys being, of course, combined with clutches, In order to reduce the size of the machine in the longitudinal direction, by reducing the gap between the layers of fabric on the same side, it is advantageous to group in pairs, on a common support, one next to the other, the shuttle boxes of two contiguous individual looms,
so as to achieve an interleaving of each individual trade with respect to the trades between which it is included, as emerges in particular from FIGS. 1 and 2, 4 and 5.
Thus, each of the two fixed shuttle boxes 30-30 of the loom A shown in the middle of FIGS. 4 and 5 is disposed on the same support as those 30a and 30 "respectively of the contiguous looms and in front of them, each of said supports being fixed by its middle on the corresponding adjoining frame 4. The comb 13 of the loom A is correspondingly offset outward from those 13a and 13 "of adjoining looms. This explains why in fi-. 3 appear, in addition to the shuttles in operation in the tablecloths represented by looms II and A1, those of contiguous looms.
The launching of the shuttles is carried out, in the machine shown, by devices with lower caster, called saber devices. Such a positive, of a well-known type, comprises a saber 31 at the upper end of which is fixed a cleat 32 shuttle-hunting. At its lower part, the saber 31 is fixed to a 3: 1 shoe whose curvilinear sole rests on the upper horizontal face of a support 34, which has the effect of giving the launching cleat 32 a rectilinear trajectory. The hunting shaft 35, controlled from the main shaft 25 by gears 36-37, carries a plate 38 provided with a boss 39 or a cam nose.
The beak 39 acts on a roller 40 of an arm 41 which, by a reference to articulated levers 42-43, acts on a piece 44 which is solidly connected to the saber 31. The stroke of the saber for launching the shuttle is limited. by a buffer 45 fixed to the adjoining frame 4 and of sufficient length to act as a stop for the sabers of the two contiguous looms, which sabers are offset like the corresponding shuttle boxes. The return of each saber to the rest position is ensured by a roie belt 46 pulled by a spring. balance spring 47.
The automatic replacement of the weft is carried out, on each individual loom, by changing the cans. In a variant, this replacement of the frame is carried out by changing the shuttles.
In the. machine shown, and as seen. in fig. 6 and 7, a full bobbin 48, held in place by an oscillating bare retaining pallet 60, is pushed down into the shuttle 49 and drives out the empty bobbin 50. This change is obtained by lowering an udder 51 integral with two sliding rods 52 guided in supports 53.
The rods 52 are connected by a spacer 54 engaged by a fork lever 55 articulated at 56, and the other arm of which carries a roller 57 actuated by a cam 58 wedged on a shaft 59, reecting its movement of the main shaft 25 and put into action when a weft breaker or weft user orders the change.
To achieve automatic feeding, replacing the usual manual loading, of individual stores of everything]. 'All the production elements located on the same face of the machine, means are provided for bringing full cans to said stores and for dispose of ejected cans.
These means consist, in the embodiment shown, of two horizontal conveyors 61 and 62, preferably formed by the two upper and lower strands of the same conveyor. The full cans 4833, positioned lengthwise on the conveyor 61, come to the upper part of the individual magazine 63. A tic can 483 engages in this magazine only if a pallet 64 has been placed in a position 64 '(shown shown in dotted lines in fig. 7) such, above the conveyor, that it forces the bobbin to lie in the upper opening of the magazine 63.
This position 64 'of the. deflection pallet 64 est. obtained when, after a change has occurred, a bobbin 482 passes to 481 because the bobbin 481 is. itself replaced the bobbin 48. When the bobbin 482 passes into 481, it stops pressing on a control finger 65, the oscillation of which controls the pallet 64.
The exhausted tubes 50 are ejected into a corridor 66 which deposits them on the discharge conveyor 62, which brings them to a collecting container <B> 1.03 </B> (fig. 14) placed at the end of the tube. the machine.
The conveyor is formed, preferably, by an endless belt stretched over two louse lies each placed at one end of the machine; one of these pulleys is driving and receives a movement of speed appropriate to the consumption of cans. This conveyor, with strands 61 and 62, is carried by 11n support 67 fixed to the upper part of the machine. The support of the conveyor belt is provided by U-shaped longitudinal members, 68 and 69, of which. the side walls form guides for the ca nettes.
From place to place are provided rolling rolls 70 and 71 supporting the conveyor belt: Tie rods 72 ensure the suspension of the lower U fixed, on the other hand, to the individual ejection lanes 66.
In a variant in which the replacement of the weft is effected by changing the shuttles (fig. 8 and 9), the mechanism comprises a two-stage box, of which a front cheek 73 is fixed, while plates 74 and 75 can rise and fall simultaneously being, at this. indeed, integral with vertical sliding rods 76 each fitted with a lug 77 attacked by a fork <B> 78, </B> oscillating at <B> 79, </B> and including. the other arm carries a roller 80 actuated by a cam 81 wedged on a shaft 82 receiving its movement from the main shaft 25, and put into action when a weft breaker or a weft feeler commands the change.
Shuttle 83 including. the. The supply of weft is exhausted at the lower level of the box, a replacement shuttle 841 is on the upper level, and a second reserve shuttle 842 rests freely. on the latter.
When the shuttle change is triggered, the following operations occur: The reserve shuttle 842 is blocked against a fixed wall 85 by a receiving buffer 86, via a spring. 87, a push from a lever with two arms 88, able to pivot at 89, and itself actuated by a cam 90. A brake 91 of the exhausted shuttle 83 being released by means not shown, the box with two floors-descends so that the full shuttle 841 is placed in front of the launch cleat, instead of the exhausted shuttle 83.
The latter, passed to the lower floor at 74 ', is driven out by an ejector 92 consisting of two pushers wedged on a horizontal axis 93 receiving a pivoting movement, via a tie rod 94, of a lever 95 controlled by cam 96 and roller 97.
The empty shuttle 83 is thus expelled.
The new shuttle is launched, then the two-stage box goes up; the buffer 86 unlocks the shuttle 842 which falls into the upper stage of said box.
From a Tacon similar to. that exposed on the subject of the change of cans, the bibs>; full can. be transported by a conveyor belt 61, and empty shuttles evacuated by a conveyor belt 62. To perform the automatic replacement of the. reserve shuttle 842, a deflection pallet 98 is disposed at the end of one of the. arm of a lever 99 pivotally mounted at 100. The end of the other arm carries a key <B> 101 </B> which, normally pushed back by the.
shuttle 842 and then leaving the pallet 98 in the retracted position, causes, on the contrary, under the action of a spring, when the shuttle 842 is not in place, the pivoting of the lever 99 and the presentation of the pallet 98 on the conveyor 61 in the position shown in dotted lines at 98 'in FIG. 9, which allows the admission of a shuttle which, sliding in a corridor 126, arrives in the box in position 842. The fall of the spent shuttles 83 on the discharge conveyor 62 is guided by a corridor 102.
With regard to the supply of the conveyor 61 either in cans or in shuttles as the case may be, it is preferably carried out automatically by means of a device forming a magazine and distributor, placed at one end of the weaving machine. .
Such a device is shown, by way of example, in FIGS. 10 to 12, in the case where the weft change is effected by changing the cans.
The cans 48 are housed in a magazine 104 formed by an inclined corridor, opening up above the conveyor 61, and the shape of the cross section of which is indicated in dotted lines in FIG. 11. The ends of the threads of the various bobbins are stretched outwardly and fixed on a end-holder band 105 consisting of a tape similar to a card lining, stretched in the form of an endless band between two rollers 106 and 107 of which one, 106,
is integral with a ratchet wheel 108 by means of which forward movement is communicated to the belt 105 when a can is dispensed. Opposite the open lower end of the magazine-corridor 104 is arranged a pallet 109 against which the magazine bobbin coming into the opening of the latter comes to rest. The pallet 109, which can pivot around an axis 110 mounted in bearings integral with the support 67, carries a roller 111 raised at the appropriate time by one of the cams 112 fixed to the conveyor 61.
On an axis 113 also mounted on the support 67 is freely engaged the hub 114 of a rocking lever with two arms 115-115a. The arm 115a carries a roller 116 capable of being lifted at the appropriate time by one of the cams 112, so as to cause the downward tilting of the arm 115 terminated by a tooth 117 forming a pawl for the rock 108. The arm 115 also carries a finger 118 for controlling, when said arm swings down, the movable branch 119 of a scissor thread cutter.
Finally, the same arm 115 carries it buffer 120, subjected to the action of a torsion spring 121 and intended to put pressure on the end of the cut thread of the bobbin distributed on the conveyor 61, so as to engage said end of yarn in a comb 122 consisting of a piece of cardboard packing attached to said conveyor. If we consider, for example, the. square 1121, its passage under the roller <B> 111 </B> of the pallet 109 caused the latter to rise and, as a result, caused an e.anet 48 to fall in 481 thanks to. the momentary deletion of the pallet 109.
The same cam 1121, then passing under the roller <B> 116 </B> of the rocking lever 115-115a, caused, on the one hand, the sinking of the weft thread in the comb 122, on the other hand hand, the cutting of the thread by the thread cutter 119 and, in addition, the. control of the ratchet 108 by the pawl 117, so as to advance the end-holder band 105 by the desired interval.
A similar device can be provided for the distribution of the shuttles on the conveyor in the event of a change of shuttles.
With regard to the centralized signaling permitted by the. design of the weaving machine and which is shown in fig. 1: 5, 16 and 17, it can be seen that in addition to the usual devices 123 mounted on each individual loom and indicating stoppages due either to the warp, or to the weft, or to mechanical causes, it is possible to have in At the end of each weaving machine, a centralizing table 124 on which the various incidents relating to all the individual looms on both sides of the machine are indicated.
In fig. 17, the numbers 1, 2, etc. different colors depending on the nature of the reported incident, which causes the corresponding window to light up. A supervisor placed at 125 can thus control the four double panels 124 or, in the case shown, eighty individual trades.
It should be noted that the grouped design of the machine makes it possible to adapt a centralized automatic lubrication to it by a device similar to those used on motor vehicles.