CH245665A - Procédé de préparation d'un mélange gazeux contenant au moins du bioxyde de chlore et du chlore. - Google Patents

Procédé de préparation d'un mélange gazeux contenant au moins du bioxyde de chlore et du chlore.

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CH245665A
CH245665A CH245665DA CH245665A CH 245665 A CH245665 A CH 245665A CH 245665D A CH245665D A CH 245665DA CH 245665 A CH245665 A CH 245665A
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Works The Mathieson Alkali
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    • C01B11/02Oxides of chlorine
    • C01B11/022Chlorine dioxide (ClO2)
    • C01B11/023Preparation from chlorites or chlorates
    • C01B11/025Preparation from chlorites or chlorates from chlorates without any other reaction reducing agent than chloride ions

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Description


  Procédé de préparation d'un mélange gazeux contenant au moins du bioxyde  de chlore et du chlore.    La présente invention a pour objet un  procédé de préparation d'un mélange gazeux  contenant au moins du bioxyde de chlore et  du chlore.  



  Ce procédé permet en particulier de pré  parer un mélange gazeux, dans lequel la  proportion de bioxyde de chlore par rapport  à celle du chlore     est    relativement forte. Un  tel mélange de gaz peut être employé tel quel  directement dans des buts variés; ou bien si,  en principe, on désire du bioxyde de chlore  pur, on peut aisément et de façon effective  séparer le chlore par des méthodes connues  des mélanges de gaz produits suivant le pré  sent procédé.  



  Le procédé objet de la présente invention  met en     #uvre    une réaction qui s'effectue en  milieu aqueux renfermant des ions Cl¼, des  ions     C10#    sous forme d'un composé inorga  nique soluble et des ions H+ sous forme d'un  acide inorganique non oxydant, et compor  tant de 50 à 75 % en poids d'eau et à une  température comprise entre 15 et 60  C.  



  Ce procédé est caractérisé en     ce    que l'on  forme ledit milieu réactionnel de telle ma  nière que le rapport de tous les ions Cl aux  ions     C10#    initiaux soit compris entre 1,15 et  12,5, que le rapport des équivalents de l'acide  présent aux équivalents du C103 initial ne  soit     pratiquement    pas inférieur à un rapport  exprimé par l'équation.  



       H+/C10#    = 6 - 4 E, dans laquelle E est  une valeur d'efficacité voisine de celle    donnée par la courbe A-B de la fig. 2 du  dessin annexé pour l'ordonnée correspondant  au rapport de la totalité des ions Cl aux  ions C103 initiaux, la quantité d'acide em  ployée étant capable de     produire    un rende  ment en bioxyde de chlore au moins aussi  grand que     celui    produit par de l'acide chlor  hydrique lorsque, pour un même rapport  
EMI0001.0010  
   le rapport des ions H' aux ions     C103     est voisin de 3,5.  



  Les ions chlorate peuvent être fournis par  un chlorate soluble quelconque, de préférence  un chlorate     d'iui    métal     alcalin,    alcalino-ter  reux ou de magnésium, ou par de l'acide       chlorique;    les ions Cl peuvent être fournis  par un chlorure métallique soluble quelcon  que ou par l'acide chlorhydrique, et les ions  hydrogène peuvent être fournis par un acide  inorganique soluble, tel par exemple l'acide  chlorhydrique, sulfurique ou phosphorique.  On peut avantageusement enlever les pro  duits gazeux de réaction en     faisant    passer  un gaz inerte, tel que l'air, dans et au tra  vers du mélange réactionnel, cette manière  de procéder sert en même temps à agiter  complètement le mélange réactionnel tout  entier.  



  Les produits résultant de l'opération qui  consiste à soumettre des chlorates solubles à  l'action d'acides inorganiques en     solution     aqueuse sont connus depuis longtemps. Dans       les        conditions    de .réaction qui se rencontrent      le plus souvent, on obtient du chlore comme  produit gazeux prédominant. Dans d'autres  conditions, on a pu obtenir du dioxyde de  chlore, mais habituellement en     proportions     insignifiantes.

   Dans certaines autres condi  tions spéciales, par exemple en présence  d'acide sulfurique concentré ou d'acide sul-  
EMI0002.0002     
  
    (1) <SEP> 2 <SEP> NaC103 <SEP> + <SEP> H2SO4 <SEP> + <SEP> H2C204 <SEP> # <SEP> Na2SO4 <SEP> + <SEP> 2C02 <SEP> + <SEP> 2H20 <SEP> + <SEP> 2 <SEP> C102       Une autre méthode préconisée, qui en supplé  ment produit de l'acide perchlorique, impli-  
EMI0002.0003     
  
    (2) <SEP> 6 <SEP> NaC103 <SEP> + <SEP> 3H2SO4 <SEP> # <SEP> 3Na2S04 <SEP> + <SEP> 2HC104 <SEP> + <SEP> 2H20 <SEP> + <SEP> 4C102       Aucun de ces deux procédés n'a pu atteindre  à une valeur industrielle, du fait des risques  qu'ils impliquent, du fait qu'un chlorate ou  une liqueur de chlorate pratiquement exempte  de chlorure, est nécessaire comme     matière    de  départ, ce qui augmente le coût du chlorate,

    et du fait que des solutions concentrées sont  requises, ce qui nécessite la manutention de  matières réagissantes à l'état de boues em  barrassantes. De plus, dans la méthode opé  ratoire conforme à l'équation (1), un agent  réducteur organique de prix élevé est néces  saire, et le bioxyde de chlore obtenu est  souillé par une quantité équivalente de bi-  
EMI0002.0005     
  
    (3) <SEP> 8 <SEP> HC103 <SEP> # <SEP> 4HC104 <SEP> + <SEP> 302 <SEP> + <SEP> 2H2O <SEP> + <SEP> 2Cl2       De plus encore, les très grands risques qu'im  plique la manipulation de chlorates en pré  sence d'acide sulfurique concentré et d'acide  perchlorique empêchent l'emploi industriel  étendu de ce procédé.  



  On sait depuis longtemps que les chlo  rates, lorsqu'ils réagissent avec de grandes  
EMI0002.0006     
  
    (4) <SEP> 2 <SEP> HC103 <SEP> + <SEP> 10HCl <SEP> # <SEP> 6H20 <SEP> + <SEP> 6Cl2       On sait     aussi        qu'une    réaction addition  nelle sous forme d'une réaction latérale peut  se produire quand un     chlorate    réagit avec  
EMI0002.0010     
  
    (5) <SEP> 2 <SEP> HC103 <SEP> + <SEP> 2 <SEP> HCl <SEP> # <SEP> 2H20 <SEP> + <SEP> C12 <SEP> + <SEP> 2C102            furique    et d'un agent réducteur, on obtient  du bioxyde de chlore comme produit gazeux  prédominant.

   Une de ces méthodes, proposée  précédemment, consiste à employer l'acide  oxalique comme agent réducteur et comprend  la réaction suivante:    que l'emploi d'acide sulfurique concentré  suivant la réaction ci-après:    oxyde de carbone. D'autre part, dans une  méthode de procéder conforme à la réaction  (2), on on n'emploie pas d'agent réducteur  organique, la, récupération des deux tiers seu  lement du chlorate comme     C10.    représente le  rendement     théorique    maximum.

   Une autre  difficulté qui se produit en liaison avec la  réaction (2) réside dans le fait que, dans des  conditions de     réaction    qui arrivent fréquem  ment, une décomposition selon l'équation     ci-          dessous    a, lieu, qui contribue encore -à dimi  nuer le rendement en bioxyde de chlore et à  souiller le produit de plus grandes quantités  de chlore indésirable:    quantités d'acide chlorhydrique à des tem  pératures élevées, donnent un produit gazeux  consistant surtout ou seulement en     chlore.    Si  on représente les chlorates dans le symbole  de l'acide chlorique, la réaction qui se pro  duit, en employant     deux        mols    de chlorate,  est la suivante:

           HCl,    par laquelle il se forme du bioxyde de  chlore et du chlore.      Des chercheurs ont étudié ces réactions,       mais,    pour autant que     nous    sachions, ils  n'ont pas trouvé: 1. les conditions convena  bles dans lesquelles il faut travailler, ou 2.

    comment proportionner convenablement les  matières réagissantes, de façon à obtenir une  production efficace de bioxyde de chlore par  rapport au chlorate décomposé, ou par rap  port au rendement en bioxyde de chlore à par  tir d'une quantité donnée de chlorate, ou  bien 8. ils n'ont pas trouvé les conditions  convenables pour réduire à un minimum  l'action de la réaction (4) pour que les pro  portions de deux volumes de bioxyde de  chlore à un volume de chlore, comme les  indique l'équation (5), soient obtenues ou  même approchées. Du point de vue de l'utili  sation effective des matières premières d'une  manière     industriellement    efficace, les condi  tions convenables et les proportions néces  saires de réactifs pour obtenir la réaction (5)  ont été précisément moins bien comprises.

    On peut juger, par la discussion exposée  jusqu'ici, que,     vu    les désavantages qui accom  pagnent l'emploi de procédés pour la produc  tion directe de C102 exempt de Ch, tels que  ceux suivant l'équation (1) et l'équation (2),  le rendement théorique le plus haut qu'on  peut atteindre par des méthodes sûres est  2 volumes de C102 par volume de C12, con  formément à l'équation (5). Cependant, étant  donné la prédominance jusqu'à présent de la       réaction    (4), on n'approche pas d'un tel rap  port théorique, et le rendement en C102 en  regard des chlorates décomposés est très bas.    La présente invention cherche à provo  quer la réaction (5) en excluant les réactions  (1) à (4).

   Les réactions (1) à (3) peuvent  pratiquement être éliminées en effectuant la  réaction en l'absence de matières organiques  et en employant des chlorates, des chlorures  et des acides solubles dans un mélange réac  tionnel contenant plus de 50% d'eau. En  plus de ces conditions, la réaction doit être  exécutée à une température inférieure à 60  C,  de façon à diminuer encore plus la réac  tion (4).  



  Les chlorates solubles employés dans le  procédé de cette invention peuvent être       choisis    parmi les chlorates de métaux alca  lins ou alcalino-terreux, y compris le magné  sium, les ions C103 peuvent provenir aussi  d'acide chlorique. L'ion Cl¼ peut être fourni  au mélange réactionnel par un chlorure de  métal alcalin, un chlorure de métal     alcalino-          terreux,    y compris celui de magnésium ou  par l'acide chlorhydrique. Des mélanges de  chlorates solubles et de chlorures solubles,  ou des     mélanges    de ces sels ainsi que des  acides correspondants pourront aussi être em  ployés dans la réaction comme source des ions  C103 et respectivement Cl¼.

   On peut obtenir  la concentration nécessaire de l'ion hydro  gène au moyen d'un acide inorganique solu  ble non     oxydant,    tel par exemple que l'acide  chlorhydrique, sulfurique ou phosphorique.  Les équations suivantes serviront à illustrer  différentes formes d'exécution de la réaction  générale (5):

    
EMI0003.0011     
  
    (6) <SEP> 2 <SEP> NaCI03 <SEP> + <SEP> 4HCl <SEP> # <SEP> 2NaCI <SEP> + <SEP> 2H20 <SEP> + <SEP> C12 <SEP> + <SEP> 2 <SEP> C102
<tb>  (7) <SEP> Mg(C103)2 <SEP> + <SEP> 4HCl <SEP> # <SEP> MgCl2 <SEP> + <SEP> 2H2O <SEP> + <SEP> C12 <SEP> + <SEP> 2C102
<tb>  (8) <SEP> 2 <SEP> KC103 <SEP> + <SEP> CaC12 <SEP> + <SEP> 2H2S04 <SEP> # <SEP> K2SO4 <SEP> + <SEP> CaSO4 <SEP> + <SEP> 2H20 <SEP> + <SEP> C12 <SEP> + <SEP> 2C102
<tb>  (9) <SEP> Ca(C10,)2 <SEP> + <SEP> CaC12 <SEP> + <SEP> 2 <SEP> H2SO<B>,</B> <SEP> -<B>></B> <SEP> - <SEP> 2 <SEP> CaS04 <SEP> -f- <SEP> 2 <SEP> H20 <SEP> -E- <SEP> C12 <SEP> -E- <SEP> 2 <SEP> C102       D'autres combinaisons de     chlorates    solu  bles, de chlorures et d'acides pourront être  employées.

   L'emploi d'un acide et d'un chlo  rate et/ou d'un chlorure réagissant pour pro  duire un précipité     insQluble    (par exemple le    chlorate ou chlorure de calcium     réagissant     avec l'acide     sulfurique    pour donner du sul  fate de calcium) est moins avantageux au  point de vue pratique que l'emploi de chlo  rates, chlorures et acides qui ne réagissent      pas pour former ces précipités-là (par exem  ple le chlorate de calcium avec l'acide chlor  hydrique ou le chlorate de sodium avec l'acide  sulfurique). Cependant, si l'on prend des me  sures propres à l'enlèvement de tels préci  pités, on pourra même employer avec avan  tage dans le procédé des combinaisons qui  produisent des précipités insolubles.

   La lati  tude     que    l'on peut permettre à la composi  tion de la solution de départ est de brande  importance pratique et elle est de fait un des  avantages principaux de l'invention. Comme  il sera plus explicitement exposé plus loin,    le rapport d'ion Cl¼ à ion     CIO#    dans le mé  lange de réaction est important pour l'obten  tion des meilleurs résultats; un rapport       Cl¼/C10#    excessivement haut étant préjudi  ciable. Cependant, dans une production à  brande échelle, c'est le coût de l'opération  qui servira de facteur déterminant, et le chlo  rate dont on disposera le plus facilement sera  utilisé autant que possible.

   La source la meil  leur marché de chlorate de calcium est le  procédé dans lequel la. chaux est chlorée en  excès comme suit:  
EMI0004.0004     
  
    (10) <SEP> 6 <SEP> Ca(OH),, <SEP> -;- <SEP> 6 <SEP> Clé <SEP> -#- <SEP> 5 <SEP> CaCl,, <SEP> -f- <SEP> Ca(CIOî). <SEP> -I- <SEP> 6 <SEP> H::O       La proportion Cl-/Cl03 de 5 : 1 dans la so  lution résultante peut être réduite à 2 : 1 par  des méthodes de cristallisation, mais elle im  plique quelques frais supplémentaires, paree  que la production de Ca(ClO3)2 exempt de  CaCl. comprend une forte augmentation de  frais. La présente invention permet l'utili  sation d'une telle liqueur ayant le rapport  5 : 1 avec obtention de rendements les plus  hauts possibles en ClO2.

   Cependant, en pré  parant un tel mélange chlorate-chlorure pour  la production de ClO2, il faudra prendre soin  d'empêcher la production d'une quantité  substantielle d'hypochlorite. Les     hypochlo-          rites    et l'acide provoquent la formation     de     chlore gazeux sans bioxyde de chlore selon  l'équation  
EMI0004.0008     
  
    (11) <SEP> HOCl <SEP> + <SEP> HCl <SEP> #- <SEP> Cl2 <SEP> + <SEP> R2O       Une liqueur de chlorate exempte     d'hypochlo-          rite    sera préparée, par exemple, par     sur-          chloration    de la chaux à une température dé  passant 60  C,

   puis en clarifiant la solution  pour enlever le précipité d'hypochlorite ba  sique en suspension. Du chlorure de sodium  pourra être électrolysé pour produire une so  lution contenant approximativement 2 mois  de NaCl pour 1 mol de NaClO3. L'évapora  tion et la cristallisation pour obtenir du  NaClO3 pur est une dépense supplémentaire.  Une production similaire de KClO3 pur en  ajoutant du KCl à une liqueur 2:1    NCl-NClO3 représente une dépense supplé  mentaire. Comme indiqué, les chlorates ou les  liqueurs de chlorate dont on dispose le plus  commodément pour la production de ClO2  seront ceux ou celles obtenus par les procédés  industriels les meilleur marché, comme la  chloration de la chaux ou l'électrolyse de  chlorure de sodium.

   La présente invention  permet l'emploi de n'importe lesquels de ces  chlorates ou d'autres qui sont à. disposition  sous quelque forme que ce soit et elle per  met d'obtenir un rendement maximum de  C10 en partant de tous     ces    chlorates, si bien  que la réaction     résultante    est celle que peut  exécuter le plus économiquement chaque per  sonne qui pratique le procédé.  



       Pour    comprendre     plus    complètement le  procédé de l'invention, on se référera au des  sin annexé correspondant     à.    des mises en       oeuvre    du procédé dans lesquelles on emploie  un chlorate.  



  La fi* 1 est la courbe montrant la rela  tion entre, d'une part,<B>Il</B> "efficacité" (activité       productrice)        E    (fraction en % du chlorate  décomposé (D) qui produit du     C102)    et,  d'autre part, les rapports de chlore à bioxyde  de chlore dans le gaz s'échappant. Dans le  système de coordonnées, on a porté en abscisse  les rapports     Cl;;/C10,        des    gaz s'échappant et  en ordonnée l'efficacité     îJ.     



  La fi-. 2     représente    un graphique des       "efficacités"    D déterminées par l'expérience      comme fonction du rapport de la totalité des  ions Cl- aux ions     Cl0#    initiaux (c'est-à-dire  aux ions     ClO#    qui se trouvent présents au  début de l'opération). On a aussi indiqué  dans ce graphique une courbe (courbe poin  tillée<I>CD)</I> qui montre la quantité de     ions     Cl- consommée par mol de chlorate décom  posé, les "efficacités" E sont portées en or  donnée et en abscisse les rapports     Cl-/ClO#     du mélange de réaction (y compris les Cl  provenant du HCl dans le cas de l'emploi  d'acide chlorhydrique).

   Les courbes pointil  lées FG et HL indiquent respectivement les  limites supérieures et inférieures entre les  quelles peuvent tomber les résultats expéri  mentaux afférant à la courbe moyenne AB.  



  La fig. 3 représente le rendement théori  que maximum possible que l'on peut obtenir  dans le cas où c'est l'acide sulfurique qui est  ajouté à des mélanges initiaux variés de chlo  rures et chlorates. En ordonnée: rendement  maximum théorique possible soit D ¿ E en  % (D = % de chlorate décomposé); en  abscisse les mols de H+ (équivalent H2S04  soit ¸ mol H2SO4) par mol     ClO#.     



  La fig. 4 représente le cas où c'est l'acide  chlorhydrique qui est ajouté à des mélanges  variables chlorure-chlorate. Elle montre,  d'une part, pour HCl les quantités critiques  requises pour que se produise 100% de dé  composition du chlorate et, d'autre part,  aussi les "efficacités" qu'on prévoit dans ces  conditions. Dans ce graphique, on a porté hori  zontalement les rapports initiaux     Cl-/C10#     et déterminés avant l'addition de HCl; verti  calement, à gauche, sont marquées les "effi  cacités"; et verticalement, à droite, les mois  de HCl par mol     Cl0#.    La courbe A repré  sente l'efficacité; la courbe B l'acide requis  pour que se produise une décomposition com  plète.  



  La fig. 5 représente les rendements théo  riques maxima possibles, qu'on pourrait  obtenir dans le cas où c'est l'acide chlorhy  drique qui est ajouté à des solutions ayant  des rapports initiaux variables de     chlorures-          chlorates.    En ordonnée, les rendements  maxima possibles D ¿ E en % ; en abscisse,    les mols totaux de HCl ajoutés par mol     ClO#.     Le tronçon de courbe<I>CD</I> donne l'allure pour  une liqueur dont le rapport initial     Cl-/ClO#     est de 0 : 1; le tronçon FG correspond à un  rapport 2 : 1; le tronçon de courbe IJ à un  rapport de 5 : 1.

   (Les pointillés qui prolon  gent ces trois tronçons indiquent l'efficacité.)  Dans la     fig.    6, on a présenté en trait  plein la courbe du rendement théorique  maximum possible (décomposition complète)  qu'on peut obtenir dans le cas où c'est de  l'acide     chlorhydrique    qui est ajouté à une  solution dont le rapport initial Cl     /C103    est  de 5 : 1; on a indiqué de plus dans cette  figure (en pointillés) quel serait encore le  genre des relations pour une courbe repré  sentant une méthode opératoire typique  (c'est-à-dire avec décomposition incomplète),  selon les mêmes valeurs.

   En ordonnée, on a  porté le rendement maximum possible     D_        X    E  en % : en abscisse, les     mols    totaux     d'HCl     ajoutés par mol     C103.     



  En effectuant la réaction pour produire       C102    en partant de chlorates, la personne qui  effectue l'opération s'efforce premièrement à  atteindre un haut rendement en     C102    par rap  port au chlorate se trouvant dans la solution  de départ, et concurremment à ceci, à attein  dre constamment une     proportion    élevée de       C102    à     0l2    dans les gaz qui s'échappent.

   Le  premier     de,    ces buts dépend en partie de la  valeur atteinte par la     décomposition    du chlo  rate, et les deux buts dépendent de la valeur  à laquelle l'opération arrive à     provoquer    avec  succès la réaction (5) et à restreindre la réac  tion (4). On a choisi le     terme    "efficacité" (E)  (activité productrice) pour bien exprimer la  fraction du chlorate décomposé qui produit  du bioxyde de chlore; tout au long de cet  exposé, ce terme conserve cette significa  tion-là.

   Le terme ,chlorate décomposé" (D),  tel qu'il est employé ici, se réfère     @à    la par  tie du chlorate total     soumis    aux conditions  de réaction, qui a subi une réaction pour for  mer d'autres     produits.    Le terme "rendement"  (Y) est employé pour     désigner    le rapport de  bioxyde de chlore produit (en mol) au chlo  rate total (en mol) disponible pour la réac-      tion; il apparaît de ce qui précède que le  rendement en C1O2 est égal à la quan  tité décomposée, multipliée par l'efficacité,  Y = D ¿ E.

   Pour assurer une décomposi  tion et une efficacité maxima et par consé  quent un rendement maximum, on a trouvé  qu'un des plus     importants    des facteurs varia  bles à contrôler est la concentration de l'ion  hydrogène, c'est-à-dire le poids équivalent  d'acide, par rapport à la concentration de  l'ion chlorate, qui est ajouté ou qui est déjà  présent dans le mélange réactionnel.

   On a  trouvé aussi que le rapport acide-chlorate le  
EMI0006.0002     
  
    2 <SEP> E <SEP> mols <SEP> C103 <SEP> ->- <SEP> 2 <SEP> E <SEP> mols <SEP> C10, <SEP> -I- <SEP> E <SEP> mols <SEP> Ch
<tb>  et
<tb>  2 <SEP> (1-E) <SEP> mols <SEP> C103 <SEP> -> <SEP> 6 <SEP> (1-E) <SEP> mols <SEP> Cl2       Pour autant que le résultat de l'opération  est la somme de ces deux réactions, on peut  en déduire que le gaz s'échappant du mé  lange réactionnel aura un rapport de gaz  Cl2/ClO2 (r) égal à On a indiqué  dans le fig. 1 la relation
EMI0006.0003  
   entre l'efficacité (E)  et le rapport Ch/ Cl02. On pourra déterminer  aisément, suivant cette courbe, l'efficacité de       n'importe    quelle réaction, si le rapport des  gaz est connu et vice versa.  



  Bien que la quantité de chlorure présent  dans le mélange de réaction relativement à  la teneur en chlorate initial ne soit pas  "essentielle", en ce sens qu'elle doive toujours  avoir une valeur définie pour que la ma  nière d'opérer soit couronnée de succès, elle  est de grande importance "relative" dans la  bonne exécution de la réaction.

   Comme ré  sultat d'un grand nombre d'expériences pour  suivies dans des conditions de contrôle bien  faites, on a     déterminé    que l'efficacité de  n'importe quelle décomposition de chlorate,  conformément aux réactions (4) et (5), est  en fonction du rapport     Cl-/ClO#.    On a indi  qué dans la fig. 2 les résultats de celles  des     nombreuses    expériences dans lesquelles  furent utilisés des rapports     Cl-/Cl0#    s'éten  dant du minimum requis (voir ci-dessous)  jusqu'aux rapports approchant 12,5 : 1.    plus avantageux à employer est à son tour  une fonction du rapport de la concentration  de l'ion CI- (sous forme de chlorure) à l'ion  chlorate présent dans le mélange réactionnel.  



  Selon la réalisation pratique, comme spé  cifié, les réactions (4) et (5) prennent place  conjointement dans la solution. Puisque  l'"efficacité", selon la définition ci-dessus  donnée, représente la fraction du chlorate dé  composé qui a subi la décomposition en four  nissant du ClO2, on pourra déduire des équa  tions (5) et (4) respectivement:

      Quand on se réfère au rapport     Cl-/ClO#    on  entend que cette référence se rapporte: en ce  qui regarde Cl, aux mols totaux de l'ion  Cl- présents dans la solution, englobant aussi  bien la quantité présente éventuellement au  début sous forme de sels que la quantité  ajoutée avec l'acide chlorhydrique, si on em  ploie cet acide: et en ce qui regarde     ClO#,    on  entend se rapporter aux mols de l'ion chlo  rate présents au début dans la liqueur de  départ.  



  Quand on emploie les termes "rapport       Cl-/Cl0s"    et "rapport     H+/C103"    dans le  présent exposé, on entend se référer aux rap  ports en mol des ions potentiellement dispo  nibles, sans égard aux     degrés    d'ionisation des  divers sels et de l'acide, et sans égard à la  question qui     résulte    de la concentration réelle  des ions présents (n'importe quel moment  donné. - Par exemple, une solution contenant       un    mol de     NaC103    et un mol de     CaCl2    est  désignée comme ayant un rapport Cl     /C103     de 2 : 1.

   Dans la     fig.    2, la courbe<I>AB</I> repré  sente une moyenne des nombreux résultats       d'expériences    montrant     l'efficacité    moyenne  à laquelle on peut s'attendre avec n'importe  quel rapport     particulier    Cl     /C103.        Les        divers     points qu'on a reportés sur le graphique pour  arriver à la courbe AB étaient légèrement  éparpillés par suite des causes secondaires ou      d'erreurs expérimentales; mais pratiquement,  ils se trouvaient tous à l'intérieur d'une étroite  bande limitée dans la fig. 2 par les courbes  de limites supérieure FG et inférieure HL.

    On verra par ces courbes qu'en augmentant  le rapport     Cl-/ClO#,    les efficacités qu'on  peut atteindre diminuent. Les chiffres pour  ces courbes ont été obtenus en partant de  réactions employant des chlorates et des chlo  rures divers avec de l'acide chlorhydrique ou  sulfurique et contenant entre 50 et 75  d'H20 dans le mélange final. La température  de réaction dans chaque cas était comprise  entre 20 et 40  C.  



  Les efficacités abaissées observées avec  une concentration augmentée du chlorure sont  en accord avec les équations (4) et (5). Une  prépondérance de la réaction (4) ne produi  sant que du chlore et par cela même des  efficacités abaissées exige donc des quantités  augmentées d'ions Cl- et aussi d'ions hydro  gène. Si l'on considère les équations connues  (4) et (5) et les méthodes de travail connues  dans la branche, on peut s'attendre à ce que  pour produire un rendement maximum de  ClO2 et pour se rapprocher du rapport  Cl2/ClO2 de l'équation (5), les proportions de  réactifs qui y sont indiquées devront être  employées, vu qu'en les augmentant il sem  ble qu'on favorise la formation de chlore  (réaction [4]).

   Pour chaque mol de     ClO#    dé  composé conformément à la réaction (5), E  mots de Cl- et 2 E mots de H+ sont néces  saires; et suivant la réaction (4): 5 (1-E)  mots de Cl- et 6 (1-E) mots de H+ sont né  cessaires. Dans une opération réelle où les  deux réactions se produisent, la quantité né  cessaire de Cl est par conséquent 5-4 E et  la quantité nécessaire de H+, comme on l'a  établie, est 6-4 E. Quelle que soit la quan  tité de chlorure ou d'acide déficient par rap  port aux conditions requises ci-dessus, la dé  composition maximale possible de chlorate et  par conséquent le rendement en ClO2 sont  limités, bien que l'efficacité de la réaction  par rapport au chlorate qui se décompose  puisse être haute.

   Dans la fig. 2, la ligne CD  représente les ions Cl consommés par mol    de chlorate décomposé à n'importe quelle  efficacité donnée. Cette ligne coupe la courbe  de travail AB au point P. A la gauche de  P, la décomposition est limitée à moins de  100 % par défaut de Cl-. A la droite de P,  une décomposition de 100 % du chlorate est  théoriquement possible, pourvu     qu'une    quan  tité suffisante d'acide soit présente. La quan  tité d'acide qui est suffisante variera avec  la concentration en chlorate et en chlorure.  



  Dans les cas où le rapport     Cl-/C1O#    est  supérieur à 1,15, la valeur E peut être déter  minée de la courbe AB, et la quantité de  chlore effective consommée par mol de chlo  rate décomposé peut être déterminée de la  ligne CD.  



  La fig. 3 représente des réactions dans  lesquelles on a ajouté de l'acide sulfurique à  divers mélanges initiaux de     chlorure    et chlo  rate. Pour chaque rapport initial de     Cl-/ClO#,     il existe une quantité minimum définie et  unique d'H2SO4 qu'on doit ajouter pour per  mettre une décomposition ù 100 % du chlorate  et un rendement maximum de Cl02. Le ren  dement en % effectif (Y) en Cl02 égale nu  mériquement le pourcentage de     ClO#    décom  posé (D) multiplié par l'efficacité (E)  (Y = D ¿ E). Quand le rapport     H+/Cl0#     est moindre que 6-4 E, D est limité à moins  de<B>100%</B> avec une diminution conséquente  de Y.

   Dans     le    cas de     112S04,    un rapport       11+/C103    en excès du minimum nécessaire  n'amoindrit pas le rendement. Il faut noter  de plus que le     rendement    maximum possible  de     C102    est obtenu quand Cl     /C103    équivaut  'a 1,15 et non pas 1, comme indiqué par  l'équation.     Cette    valeur unique 1,15 ressort  de la     fig.    2, en tant que point P, lequel se  trouve à l'intersection de la courbe<I>AB</I> et de  la courbe<I>CD,</I> cette dernière courbe repré  sentant le rapport -des mots de ions chlore  consommés aux mots de ions chlorate décom  posés pendant la réaction.

   De plus encore  pour produire un tel rendement dans ce cas,  le     11'/C103    ne doit pas seulement excéder 2,  mais excéder une valeur unique plus grande  que 2. Le nombre<B>1,15</B> représente la valeur  minimum de Cl     /C103    qui permette d'attein-      dre un rendement maximum sans tenir compte  de l'acide employé. Cependant, dans le cas  de HCl, cette valeur sera nécessairement dé  passée, parce que de plus grandes quantités  de H+ sont requises. Le point L démontre la  rapidité avec laquelle le rendement tombe  quand le     Cl-/Cl0#    est réduit à 0,50.

   Dans  des réactions mettant en     #uvre    des acides  inorganiques exempts d'ions Cl-, comme  H2SO4 en est un exemple, et dans lesquelles  le     Cl-/ClO#    est réglé à environ 1,15, comme  on peut le voir par la courbe<I>ARC</I> de la  fig. 3, il faut au moins 2,15 équivalents  d'acide par équivalent de chlorate présent au  début pour un rendement maximum en C1O2.  Ce rapport     H+/Cl0#,    pour le cas dans lequel  le rapport     Cl-/ClO#    est égal à 1,15, peut être  déterminé de la fig. 2, en substituant la va  leur E correspondant au point P dans la for  mule 6-4 F.

   Dans des solutions dans les  quelles le rapport     Cl-/ClO#    approche de 2,  le rapport     H+/ClO#    devra être réglé à un  chiffre aussi grand que ou supérieur à 2,25,  et quand le rapport     Cl-/ClO#    approche de 5,  le     H+/Cl0#    devra être réglé à un chiffre  aussi grand que ou supérieur à 2,55.  



  Dans les réactions de décomposition de  chlorate, dans lesquelles l'acide employé est  HCl, il est désirable de régler la quantité  maximum d'acide ajoutée le plus près possi  ble de la valeur exacte requise pour produire  le rendement maximum en Cl02. Ceci résulte  du fait que HCl donne une quantité excessive  de Cl- aussi bien que la quantité désirée de  H+, et du fait que si l'on augmente la con  centration en Cl-, l'efficacité tombe par suite  de la production de plus grandes quantités  de Cl2. Dans la fig. 4, on a indiqué les be  soins critiques en HCl qui sont requis pour  la production de rendements maxima de ClO2  et aussi les efficacités correspondantes obte  nues dans ces conditions.

   Les courbes "acide  nécessaire" et efficacité sont prolongées  jusqu'aux points auxquels le rapport de la  totalité des ions chlore, après l'adjonction de  HCl aux ions chlorate initiaux, est voisin de  12,5. On peut voir, des courbes de la fig. 4,  que l'acide dont on a besoin pour une décom-    position complète du chlorate, et, par consé  quent, pour le rendement maximum possible  de ClO2, augmente constamment quand aug  mente le rapport     Cl-/Cl0#    initial et que,  lorsque cette proportion augmente, l'efficacité  de la réaction tombe en conséquence.

   Par  exemple, quand il n'y a pas de chlorure pré  sent au début, 2,28 mols d'HCl approximati  vement sont nécessaires par mol de ClO3;  quand la proportion initiale     Cl-/Cl0#    est 2,  le rapport acide-chlorate approchera de 2,48;  et quand le rapport initial     Cl-/ClO#    est 5,  la proportion acide-chlorate approchera de  2,75. On remarquera donc que le rapport       Cl-/ClO#    du Cl- total dans le mélange réac  tionnel pour les deux derniers cas, sera de  4,48 et respectivement 7,75.    On a montré dans la fig. 5 la manière  par laquelle le rendement maximum possible  de ClO2 atteint un maximum pour différents  rapports     Cl-/ClO#    avec des rapports uniques  acide-chlorate quand HCl est l'acide em  ployé.

   Les courbes ACD, AFG et AIJ, dans  cette figure, représentent respectivement des  solutions de départ contenant: 1  du chlorate  exempt de chlorure, 2  un rapport 2 : 1     chlo-          rure-chlorate    et     30        une    proportion 5 : 1     chlo-          rure-chlorate.    L'effet de variations dans la  quantité de     HCl    ajoutée est clairement visi  ble dans cette figure, et il apparaîtra faci  lement que, pour des manières d'agir plus  efficaces, une valeur d'acide approchant de  celle qui produit le rendement maximum est  désirable.

   Il apparaît également, de la diffé  rence d'inclinaison     marquée    des deux seg  ments des courbes, de chaque côté des  maxima, que la latitude, eu égard au rapport  désirable de     H+/C103,    est plus grande du  côté où la courbe s'incline peu que de l'autre  et     qu'une        manière    de pratiquer, dans laquelle  le rapport     HCl/C103    peut être quelque peu  plus grand que le rapport donnant le rende  ment maximum possible, sera tout à fait exé  cutable.

   En pratique, on a trouvé, par exem  ple, que la quantité     HCl    qui suffit pour  donner le rapport     H+/C103    de 3 : 1 et même  le rapport s'élevant jusqu'à 3,5 : 1 donne des     i         résultats satisfaisants. Ceci est particulière  ment vrai quand on emploie des liqueurs  dans lesquelles le rapport initial chlorure à  chlorate est de 5 : 1. Dans la fig. 5, l'effi  cacité pour n'importe quelle addition donnée  d'acide pour l'une des trois liqueurs     chlorure-          chlorate    portée au graphique peut également  être déterminée par des lectures sur les sec  tions les moins inclinées des courbes.  



  Dans la fig. 6, on a figuré la courbe AIJ  de la fig. 5, représentant une liqueur à 5 : 1  de chlorure-chlorate, telle qu'elle est produite  par la chloration de chaux. Le point de ren  dement maximum possible I représente une  efficacité de 81 % dans une réaction dans la  quelle 2,75 mols de HCl ont été ajoutés par  mol de     Cl0#.    La réaction de décomposition  selon cette invention est une réaction très  lente nécessitant une longue période pour se  rapprocher du maximum de décomposition  complète possible. Pour des raisons écono  miques, il est désirable en pratique de limi  ter le temps de réaction à un chiffre d'heures  raisonnable, par exemple 7 heures. Si l'on  fait cela, la décomposition, et partant, le ren  dement, se rapprochent du maximum qu'il  est possible d'obtenir dans les conditions de  réaction.

   La courbe AEK de la fig. 6 repré  sente une courbe d'une exécution typique, dé  finissant une réaction dans laquelle la dé  composition est incomplète par le fait qu'elle  a été terminée après une longueur de temps  désirée. On a trouvé que dans le cas où toutes  les courbes sont basées sur des opérations  réelles, les maxima par rapport au rendement  de ClO2 se rencontrent toujours, pratique  ment, au même rapport     H+/ClO#,    comme  font les maxima des courbes du rendement  qu'on a établies, en supposant que la décom  position complète se produise. On pourra  apprécier, de ce fait, aussi bien que de la  discussion précédente, que de grandes écono  mies sont possibles, lorsque l'on proportionne  les matières réagissantes conformément au  procédé de l'invention.

   L'acide chlorhydri  que, en un certain sens,     n'est    pas un acide  aussi convenable pour ce procédé que l'acide  sulfurique. Cependant, dans certains endroits,    HCl pourra être obtenu à très bon marché  et son usage à une grande échelle sera, pour  cela même, préférable à celui d'autres acides.  En outre, l'emploi d'acide     sulfurique,    avec  les liqueurs chlorure de calcium-chlorate de  calcium qui s'obtiennent à bon marché,  amène des difficultés du fait des manipula  tions du précipité de sulfate de calcium, si  bien que, dans les cas où il s'agit d'employer  les sels de calcium,     l'HCl    peut parfois être  préférable.  



  Pour déterminer le rapport molaire équi  valent de l'acide au chlorate, d'après la re  lation     H+/C103    =     6-4E,    qui doit être  ajouté à une liqueur de     départ        donnée    con  tenant du chlorate et du chlorure, pour cor  respondre à une opération voisine du maxi  mum des. courbes de rendement, telles que  celles représentées aux     fig.    3 et 5, la procé  dure sera légèrement différente avec l'acide  chlorhydrique qu'avec des acides     qui    n'intro  duisent pas des quantités supplémentaires de  Cl-, lorsqu'ils sont ajoutés à la solution.

    Dans ce dernier cas, le rapport     acide-chlorate     est déterminé directement par la substitution  de la     valeur    E propre relevée de la courbe  <I>AB</I> de la     fig.    2 dans la formule de réaction.

    Lorsque l'on emploie de l'acide chlorhydri  que et que des ions Cl sont ainsi     introduits,     il est cependant nécessaire de déterminer la  quantité qui, lorsqu'elle est     substituée    dans  ladite formule, correspondra à la relation  entre E et le rapport des ions Cl totaux aux  ions     C103    initiaux, représenté par la courbe  <I>AB.</I> Par exemple, si la liqueur de départ  contient 5     mols    de Cl et 1 mol de     C103,    et  si 3     mols    de     HCl    ont été ajoutés, la valeur E,  prise de la courbe<I>AB,</I> est de 0,81.

   Lorsque  l'on substitue cette valeur dans la formule,  on     obtient    un rapport     acide-chlorate    de 2,76,  ce qui indique que la supposition de 3     mols     d'acide est légèrement trop forte pour donner  un résultat voisin de la pointe de la courbe  du rendement en     HCl.    Si l'on suppose que  l'on ajoute 2,7     mols        d'HCl,    la valeur  E = 0,82 est alors substituée dans la for  mule, ce qui donne 2,72 pour le rapport       H+/C103,    chiffre qui est très voisin de la va-      leur 2,7     supposée    et qui est une valeur qui  s'accorde avec la fig. 2.  



  Pour résumer, conformément à l'inven  tion, on a la possibilité d'employer différents  acides, différents chlorates et différents chlo  rures, ces deux derniers produits dans des  conditions relatives de concentration les plus  variées, e+ d'obtenir les rendements maxima  de Cl02 et les plus grandes efficacités de  réaction possibles par rapport à la composi  tion des matières premières et à leurs concen  trations relatives.

   Le procédé décrit plus  haut pour proportionner les matières     réagis-          santes    de façon à atteindre ces buts, consiste  en principe à faire réagir en solution aqueuse  de l'acide chlorique ou un chlorate     inorgani-          que    soluble et un acide inorganique en pré  sence de ions Cl-, la proportion d'eau pré  sente étant comprise entre 50 et 75% en  poids de mélange réactionnel total, et la tem  pérature de réaction étant maintenue entre  15 et 60  C, tout en employant des ions Cl  et des ions     ClO#    en proportions telles que le  rapport de tous les ions Cl- aux ions     ClO#     initiaux ne soit pas inférieur à 1,

  15 et     pas     supérieur     fà    12,5 et en employant de l'acide  en quantité telle que le rapport des équiva  lents de l'acide présent aux équivalents du       C103-    initial, ne soit pas pratiquement infé  rieur à     un    rapport exprimé par l'équation       H+/C103    = 6 - 4 E, dans laquelle B est une  valeur d'efficacité     voisine    de celle donnée par    la courbe<I>AB</I> de la     fig.    2 pour     l'ordonnf"e     correspondant au rapport de la totalité des  ions Cl- aux ions     C103    initiaux,

   cette quan  tité d'acide étant capable de produire un ren  dement en bioxyde de chlore au moins aussi  grand que celui produit par de l'acide chlor  hydrique lorsque, pour un même rapport  
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   le     rapport    des ions hydrogène  aux ions chlorate est voisin de 3,5.  



  La réaction de décomposition du chlorate  peut être conduite dans un simple récipient à  réaction en procédant par charge ou par une  opération dite continue dans une série de ré  cipients de réaction reliés entre eux ou dans    une tour à compartiments multiples. Les  mêmes conditions de réaction et les mêmes  proportions de matières réagissantes sont em  ployées, que l'on procède par charges frac  tionnées ou par opération continue.

   Dans le  procédé par charges, il est préférable d'ajou  ter l'acide à la liqueur du     chlorate    en accom  pagnant cette     opération    d'une agitation vive  et en mélangeant la solution réactionnelle et  de l'ajouter graduellement, de manière à res  treindre la vivacité de la réaction dans     l'étape     du début pour prévenir la formation d'écume  et pour avoir un dégagement plus uniforme  de gaz. Après que tout l'acide a été ajouté,  il est avantageux de permettre à la réaction  de se poursuivre en mélangeant et en enle  vant les produits gazeux à, l'aide d'un gaz  inerte pendant une période assez longue pour  se rapprocher le plus possible de la décompo  sition complète du chlorate.

   En effectuant  la réaction de façon continue, ce qui, en gé  néral, est la méthode préférable, il est dési  rable que le volume total des solutions dans  la série des récipients communicants ou dans  les compartiments de la tour puisse permet  tre un temps de retenue suffisant pour obli  ger la réaction à se rapprocher de son para  chèvement. Dans ce cas aussi, une agitation  complète doit être maintenue dans chaque ré  cipient ou compartiment. De façon à dimi  nuer la vitesse de réaction dans le comparti  ment supérieur ou le premier compartiment  des séries, on préfère diviser le flux d'acide  de façon égale entre plusieurs des premiers  compartiments dans les séries, en produisant  ainsi le même effet que celui que l'on obtien  drait en ajoutant l'acide graduellement dans  le procédé par charges.

   Dans le cas présent,  un procédé par charges et un procédé continu     f     sont en principe équivalents quant à la réac  tion     elle-même.    Dans le procédé par charges,  l'acide est ajouté dans un temps relativement  court et l'on peut laisser continuer la réaction  sans autres additions. Dans le procédé con  tinu, l'acide est ajouté en quantité donnée à  la liqueur dans le premier ou plusieurs des  premiers compartiments, si bien qu'alors la  réaction continue au fur et à mesure que la      solution s'écoule successivement à travers les  zones de réaction restantes.  



  Un gaz diluant inerte, de l'air par exem  ple, est employé avantageusement pour en  traîner le chlore et le bioxyde de chlore hors  de la région de réaction. Un tel gaz de di  lution aide à séparer le bioxyde de chlore du  mélange réactionnel, au fur et à mesure que  ce bioxyde est formé, accélérant ainsi la réac  tion et aidant à son parachèvement. Le di  luant inerte qui, pour arriver à de meilleurs  résultats, est obligé de passer dans et à tra  vers la solution de réaction, produit ainsi un  moyen efficace d'agitation, quelle que soit la  forme du vase de réaction, cuve ou tour con  tenant les zones de réaction.

   Dans ce dernier  cas, des chappes pour bulles peuvent être  prévues dans les divers compartiments, et le  gaz diluant peut être     introduit    dans la der  nière des zones de réaction ou des comparti  ments d'où ce gaz passe successivement et à  contre-courant du flux de liquide réagissant  à travers le reste des séries en entraînant  avec lui les produits gazeux de réaction. Une  telle     agitation    aide à empêcher qu'il se forme  des excès localisés de l'acide et des zones où  le rapport chlorure-chlorate serait haut  quand HCl est l'acide employé; ces deux per  turbations auraient la tendance à abaisser  l'efficacité de la réaction.

   Le maintien d'une  concentration relativement uniforme des ma  tières réagissantes tout au travers de la solu  tion grâce à une agitation efficace, facilite  aussi la production du mélange gazeux à une  vitesse régulière et uniforme. En abaissant  plus fortement la pression partielle du bi  oxyde de chlore dans les gaz qui s'échappent,  le gaz inerte aide de plus à diminuer le  risque d'explosion. Ce risque peut aussi être  réduit, d'autre part, en effectuant la réaction  dans l'obscurité et en l'absence de matières  organiques. Du gaz diluant est ajouté avan  tageusement en quantité suffisante pour que       C102    n'excède pas. 10 % ou mieux encore 5  en volume du mélange de gaz qui s'échappe.  Comme établi plus haut, la température  de réaction doit être maintenue entre 15 et       G0     C.

   Pour autant que la réaction soit quel-    que peu endothermique, il est avantageux de  chauffer le mélange pour forcer la réaction  à se rapprocher le     plus    possible de son para  chèvement et pour maintenir le mélange réac  tionnel dans les limites de température  appropriées. Ceci peut être convenablement  obtenu par     un    chauffage de l'air ou de l'autre  gaz introduit comme diluant. En pratique,  on a trouvé qu'il existe des     limites    de tem  pérature définies préférables dans les limites  établies ci-dessus,     qui.    sont seules favorables  pour     certains    chlorates.

   Par exemple, si le  chlorate de calcium est la matière employée,  les températures comprises entre 15 et     30     C  sont spécialement avantageuses et, dans le  cas du chlorate de sodium, les     températures     comprises entre 30 et 40  C sont préférables.  



  Comme indiqué, la réaction est une réac  tion lente, et pour une manière de     pratiquer     industrielle il ne serait pas indiqué de la lais  ser se poursuivre pendant la longue période  nécessaire à la décomposition complète du  chlorate. Après s'être approché du point de  parachèvement     jusqu'à    une limite quelconque  qui peut être atteinte économiquement, par  exemple jusqu'à 75 % de décomposition du  chlorate, le chlorate qui reste pourrait être  rapidement et complètement décomposé dans  des conditions qui ne donnent.

   pas de quan  tités substantielles de     Cl 2,    mais qui donnent  des produits de valeur en     eux-mêmes    ou qui  ont une valeur comme intermédiaires dans  un procédé cyclique pour une production  subséquente de     C102.    Cette décomposition-ci  pourrait être effectuée commodément par  l'une ou l'autre des deux méthodes     suivantes     ou par une     combinaison    des deux.  



  Suivant la première des méthodes, le chlo  rate restant peut être décomposé par addition  d'un grand excès d'acide, en sus de l'excès  exigé par le procédé de l'invention. Il y a  intérêt à recueillir séparément les gaz obtenus  par cette décomposition. Si l'acide en excès  est     HCl,    les gaz qui se dégagent contiendront  principalement du chlore. Si l'acide en excès  est autre que     HCl,    par exemple     HzS04,    on  obtiendra un mélange gazeux contenant du  bioxyde de chlore et du chlore, qui pourra      être ajouté ou pas à la masse principale des gaz  produits. L'excès d'acide utilisé pour ce but  pourra être récupéré par un moyen conve  nable quelconque.

   Par exemple,, si l'on a dé  composé un mélange chlorate-chlorure de cal  cium avec un excédent d'acide sulfurique, le  sulfate de calcium qui précipite peut être  séparé par filtration, et l'H2SO4 en excès,  dilué, sera récupéré et pourra être concentré  pour être utilisé à la décomposition de quan  tités de chlorate additionnelles.  



  Conformément à la deuxième     méthode,     la décomposition peut être complétée en  chauffant la liqueur à une température excé  dant pratiquement 60  C (de préférence à en  viron 100  C), conditions dans lesquelles le  chlorate est décomposé pratiquement com  plètement et donne principalement du chlore.  Dans beaucoup de cas où la réaction a été  menée à terme après la décomposition d'ap  proximativement 75% du chlorate, on a  trouvé que la décomposition peut, après cela,  être pratiquement complétée de manière par  ticulièrement avantageuse par la combinaison  de ces deux méthodes, c'est-à-dire par l'ad  jonction d'une quantité d'acide bien en excès  de celle employée pour l'étape initiale accom-    pagnée par l'élévation de la température bien  supérieure à 60  C.

   Le chlore qui, dans beau  coup de cas, sera le premier produit de     cette     deuxième étape de la décomposition, peut  avantageusement être utilisé de façon cycli  que pour préparer de nouvelles quantités de  chlorate, comme cela sera plus complètement  décrit dans ce qui va suivre.  



  On va décrire, dans les exemples suivants,  l'exécution pratique du procédé, aussi bien  sur une grande échelle que pour une fabrica  tion restreinte.  



  Exemple l:  On a ajouté 36,3 cm3 d'acide sulfurique  19,5 N, à 19 cm3 d'une solution de chlorate  de calcium-chlorure de calcium, 2,05 molaire  par rapport au chlorate de calcium et 4,2835  molaire par     rapport    au chlorure de calcium,  diluée avec 24 cm3 H2O, tout en maintènant  une température de réaction de 20 à 25  C.  L'acide a été ajouté par petits accroissements    successifs pendant une période d'une heure.  On a laissé se continuer la réaction pendant  un temps total de 2 heures. On a soufflé de  l'air à travers la. solution réactionnelle à rai  son d'un litre par minute. La pression par  tielle du bioxyde de chlore dans le mélange  de gaz engendré n'excédait pas environ  25 mm de mercure et s'y maintenait bien  constante. Le rapport des équivalents d'ions  H aux ions chlorate initiaux s'approchait de  18 : 1.

   Le rapport molaire de chlore à bioxyde  de chlore dégagé était de 0,612. 99,4% du  chlorate ont été décomposés et 94,3% du  chlore du chlorate décomposé ont été récupé  rés comme bioxyde de chlore.    Exemple II:  On a ajouté 25 cm3 d'acide sulfurique de  36,0 N, à raison de 0,5 cm3 par minute, à  20 cm3 d'une solution de chlorate de     calcium-          chlorure    de calcium 0,97016 M par rapport  au chlorate de calcium et 4,8965 M par rapport  au chlorure de calcium, diluée avec 53 cm3  H2O, tandis qu'on maintenait une tempéra  ture de réaction de 22  C. On a soufflé de  l'air à travers le mélange de réaction à une  vitesse     suffisante    pour limiter la pression  partielle maximum du bioxyde de chlore dans  le gaz engendré à environ 30 mm de mercure.

    Le rapport molaire de chlore à bioxyde de  chlore dégagé était de 0,95. Le rapport des  équivalents d'ions H aux ions chlorate ini  tiaux s'approchait de 46 : 1. 98,7 % du chlo  rate ont été décomposés et 87,5% du chlore  du chlorate décomposé ont été récupérés  comme bioxyde de chlore.  



  Dans ces exemples, on a employé un  grand excès d'acide sulfurique, de façon à  provoquer la décomposition complète du chlo  rate, mais on l'a ajouté graduellement. Le  rapport     chlorure-chlorate    était     :?    : 1 dans  l'exemple 1, et 5,05 :1 dans l'exemple II.  Le rendement en     C10..,    basé sur le chlorate de  départ, était de     93,6/'o    dais l'exemple 1 et       86,35'o'    dais     l'exemple    II. La valeur d'effica  cité pour la liqueur ? : 1 a été de 94,3 % et  de 86,84% pour la liqueur 5,05 : 1. L'excès"  d'acide pouvait     être,        récupéré    pour réemploi.

        Exemple 1II:  On a dissous 106,5 kg de chlorate de so  dium pur dans un poids égal d'eau et on l'a  amené à 25  C. On a ajouté 350 kg d'acide  chlorhydrique à 32 % dans l'espace de 60 mi  nutes à cette solution, tandis que de l'air était  soufflé à travers la solution à raison de  4000 litres par minute pendant la même pé  riode. Environ 33,7 kg de bioxyde de chlore  ont été obtenus à la fin de cette période     sous          forme    d'un mélange d'air-gaz contenant  environ 5 % de ClO2 en volume. On a conti  nué de donner de l'air à un taux réduit pen  dant une période supplémentaire de 6 heures.  Pendant ce temps de 7 heures, 91 % du chlo  rate étaient décomposés et on obtenait 54,8 kg  de bioxyde de chlore.

   Le rapport des équiva  lents d'ions acide aux ions chlorate initiaux  s'approchait de 3 : 1. Suivant cette manière  d'opérer, le taux d'efficacité était de 89% et  le rendement en Cl02, calculé sur le chlorate  de départ, de 81%.    Exemple IV:  Une solution aqueuse contenant 128 g par  litre (0,618 mois par litre) de chlorate de  calcium et 362 g par litre (3,263 mols par  litre) de chlorure de calcium a été amenée au  premier d'une série de trois récipients, ayant  une capacité de 9,400 cm' chacun, à une vi  tesse telle que le temps pendant lequel la so  lution a été maintenue dans les trois réci  pients approchait de 11 heures. On a ajouté  de l'acide chlorhydrique (12,16 N) aux deux  premiers récipients en quantité telle que le  rapport     H+/ClO#    approchait de 2 : 1 dans le  premier récipient et de 1:1 dans le deuxième.

    Le HCl total ajouté avait un rapport molaire  de 3 : 1, calculé sur la base du chlorate qui  se trouvait dans la solution dont on avait  alimenté le premier récipient de réaction. A  cause de cela, le rapport total     Cl-/ClO#     approchait de 8 : 1. On a fait passer de l'air  dans et au travers de la solution de chacun  des récipients de réaction. A la fin d'une pé  riode de 11 heures, 83 % du chlorate s'étaient  décomposés, donnant des produits ayant un  rapport moyen de gaz Cl2/ClO2 de 1,23. Ceci    correspond à un taux d'efficacité de 80,8%.  Le rendement montait à 67,1% du chlorate  total présent au début dans la solution.  



  Exemple V:  On a ajouté 30 cm3 d'acide sulfurique  36 N à raison de 0,5 cm3 par minute, à une  solution de 7,53 g de chlorate de potassium  et 9,74 g d'an tétrahydrate de chlorure de  calcium dans 63,2     c%3        d'H2 ,    tandis     qu'on     maintenait une température de réaction de  22  C. On a soufflé de l'air à travers le mé  lange réactionnel à     une    vitesse suffisante  pour limiter la pression partielle maximum  du bioxyde de chlore dans le mélange des  gaz dégagé à environ 30 mm de mercure. Le  rapport molaire de chlore à bioxyde de       chlore    engendré était de 0,72.

   La décomposi  tion du chlorate de potassium était de 99,3  et 93.1 % du chlore du chlorate décomposé  ont été récupérés comme bioxyde de chlore.  Le grand excès d'acide employé peut être ré  cupéré pour réemploi.  



       Exemple   <I>YI:</I>  On a fourni de façon continue au premier  d'une série de trois récipients à réaction une  solution aqueuse ayant un poids     spécifique     de 1,28, contenant     2,0,8    mots par litre de  chlorate de sodium et 4,15     mols    par litre  de chlorure de sodium, à une vitesse telle que  le temps de séjour dans les trois récipients  a été de 7 heures. On a ajouté de l'acide  chlorhydrique au     premier    et au deuxième ré  cipient à réaction en quantité telle que le  rapport de     H+/C103    pour les deux récipients       approchait    de 2,4: 1.

   On a ajouté     environ     deux fois plus d'acide dans le premier réci  pient que dans le second. A la fin de la  quatrième heure, 75 % du chlorate étaient  décomposés et le bioxyde de chlore obtenu à  ce moment correspondait     à,    69,2 %, rendement  calculé sur le chlorate initial total présent.  Le rapport de gaz total du chlore au bioxyde  de chlore était de 0,76, et le taux de l'effica  cité 92 %. Après 7 heures, 82,7 % du chlorate  étaient décomposés, dont 91 % étaient trans  formés en bioxyde de chlore, donnant un ren-      dement total de Cl02 pour la période tout  entière de 75,2%, le rapport supérieur des  gaz étant égal à 0,80%.  



  Une gamme d'opérations avantageuses à  grande échelle englobant la méthode de     pro-          portionnement    des facteurs variables, décrite  ci-dessus, permet l'emploi du procédé en un  cycle opératoire     continu,    dans lequel de la  chaux, du chlore et un acide sont les matiè  res     premières    et dans lequel le bioxyde de chlore,  en principe exempt de chlore, est le produit  final qu'on retire du système. Dans une telle  opération, la liqueur chlorure de     calcium-          chlorate    de calcium produite est constamment  décomposée par un acide, par exemple HCl,  pour produire un mélange de gaz C1O2-C12.

    Les produits gazeux en présence d'une  grande     proportion    d'air sont mis en contact  avec de la chaux, grâce à quoi de chlore est  séparé par préférence et l'on obtient un pro  duit comprenant de l'air et du C1O2, exempt  de Cl2. La chaux partiellement chlorée résul  tant de ladite séparation est mise en solution,  et de nouvelles quantités de chlore sont intro  duites pour produire une liqueur contenant  du chlorure de calcium et du chlorate de cal  cium, liqueur ayant un rapport     Cl-/C1O#    de  5 :l approximativement. La liqueur chlo  rure-chlorate est alors décomposée par l'acide  pour produire un mélange gazeux contenant  du chlore et du bioxyde de chlore.

   Dans un  tel procédé, la décomposition acide de la  liqueur chlorate-chlorure est accomplie avec  un particulier avantage, conformément à la  méthode de la présente invention, grâce à  laquelle un rendement possible maximum de  ClO2 est obtenu avec la liqueur de départ, en  augmentant grandement l'efficacité de l'opé  ration tout entière. De plus encore, la ma  nière de procéder, décrite ci-dessus, selon la  quelle on suspend la réaction de décomposi  tion après un temps limité et selon laquelle  on achève vite la décomposition du chlorate  au moyen d'un grand excès d'acide ou par la  chaleur, ou des deux manières, de façon à  produire un mélange de gaz comprenant       beaucoup    de chlore, peut être d'un emploi  avantageux dans un tel procédé cyclique.

      Lorsque l'on fait cela, le produit de la se  conde et rapide étape de décomposition peut  être employé pour aider à parachever 'la       chloration    de la chaux, partiellement chlorée,  résultant de l'étape séparation.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé pour la préparation d'un mêlauge gazeux contenant au moins du bioxyde de chlore et du chlore, par la réaction qui s'effectue en milieu aqueux renfermant des ions Cl-, des ions ClO# sous forme d'un com posé inorganique soluble et des ions H+ sous forme d'un acide inorganique non oxydant et comportant de 50 à 75% en poids d'eau, à une température comprise entre 15 et 60 C, caractérisé en ce que l'on forme ledit milieu réactionnel de telle manière que le rapport de tous les ions Cl- aux ions C103 initiaux soit compris entre 1,15 et 12,
    5 et que le rap port des équivalents de l'acide présent aux équivalents du C103 initial ne soit pratique ment pas inférieur à un rapport exprimé par l'équation H+/ C10 3 = 6 - d E dans laquelle F, est une valeur d'efficacité voisine de celle donnée par la.
    courbe<I>AB</I> de la, fig. 2 pour l'ordonnée correspondant au rapport de la totalité des ions Cl- aux ions C103 initiaux, la quantité d'acide employée étant capable de produire un rendement en bioxyde de chlore au moins aussi grand que celui produit par de l'acide chlorhydrique lorsque, pour un même rapport EMI0014.0020 le rapport des ions H' aux ions C103 est voisin de 3,5. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé selon la revendication, dans le quel les ions C103 sont fournis par un chlo rate, caractérisé en ce que l'on emploie une quantité d'acide telle que le rapport des équi valents de l'acide présent aux équivalents de C103 soit voisin du rapport exprimé par l'équation EMI0014.0024 2. Procédé selon la revendication, earae- térisé en ce que l'on emploie une quantité d'acide telle que le rapport des équivalents de l'acide présent aux ions ClO# initiaux soit supérieur au rapport exprimé par l'équation EMI0015.0004 3. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que l'acide employé est exempt de ions Cl-. 4.
    Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que l'acide employé est l'acide sulfurique. 5. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 4, dans lequel les ions Cl0# sont fournis par un chlorate, caractérisé en ce que l'on procède de manière que le rapport de tous les ions Cl- aux ions Cl0# initiaux soit compris entre 2 et 12,5, la quan tité d'acide employée étant telle que le rap port des équivalents de l'acide au chlorate initial n'est pas supérieur à 46. 6.
    Procédé selon la revendication et la sous-revendication 4, dans lequel les ions Clos sont fournis par un chlorate, caracté risé en ce que l'on procède de manière que le rapport de tous les ions Cl- aux ions Cl0# initiaux soit compris entre 5 et 12,5, la quan tité d'acide employée étant telle que le rap port des équivalents de l'acide au chlorate initial n'est pas supérieur à 46. 7.
    Procédé selon la revendication et la sous-revendication 4, dans lequel les ions Cl0# sont fournis par un chlorate, caracté risé en ce que l'on procède de manière que le rapport de tous les ions Cl aux ions Cl0# initiaux soit d'environ 5, la quantité d'acide employée étant telle que le rapport des équi valents de l'acide au chlorate initial n'est pas supérieur à 46. 8. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que l'acide employé est l'acide chlorhydrique. 9.
    Procédé selon la revendication et la sous-revendication 8, dans lequel les ions ClO# sont fournis par un chlorate, caraeté- visé en ce que l'on procède de manière que le rapport de tous les ions Cl- aux ions Cl0# initiaux soit inférieur à 9,5, la quantité d'acide employée étant telle que le rapport des équivalents de l'acide au chlorate initial n'est pas supérieur à 3,5. 10.
    Procédé selon la revendication et la sous-revendication 8, dans lequel les ions C1 3 sont fournis par un chlorate, caracté risé en ce que l'on procède de manière que le rapport de tous les ions Cl- aux ions C103 initiaux soit compris entre 2 et 9,5, la quan tité d'acide employée étant telle que le rap port des équivalents de l'acide au chlorate initial n'est pas supérieur :à 3,5. 11.
    Procédé selon la revendication et la sous-revendication 8, dans lequel les ions C103 sont fournis par un chlorate, caracté risé en ce que l'on procède de manière que le rapport de tous les ions Cl- aux ions C103 initiaux sait compris entre 5 et 9,5, la quan tité d'acide employée étant telle que le rap port des équivalents de l'acide au chlorate initial n'est pas supérieur à 3,5. 12.
    Procédé selon la revendication et la sous-revendication 8, dans lequel les ions C103 sont fournis par un chlorate, caracté risé en ce que l'on procède de manière que le rapport de tous les ions Cl aux ions C10 initiaux soit d'environ 5, la quantité d'acide employée étant telle que le rapport des équi valents de l'acide au chlorate initial est com pris entre 2,75 et 3,5. 13.
    Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que l'on fait passer de l'air dans et à travers le mélange réactionnel en quan tité telle que les gaz obtenus contiennent au moins neuf volumes d'air pour chaque volume de bioxyde de chlore et de chlore réunis. 14.
    Procédé selon la revendication, dans lequel les ions C103 sont fournis par un chlo rate, caractérisé en ce que l'on poursuit la réaction jusqu'à ce que le<B>75%</B> du chlorate soit décomposé, et ensuite en ce que l'on ter mine la décomposition du chlorate restant en chauffant le mélange réactionnel à une tem pérature notablement supérieure à 60 C tout en récoltant les produits gazeux. 15.
    Procédé selon la revendication, dans lequel les ions ClO# sont fournis par un chlo rate, caractérisé en ce que l'on poursuit la réaction jusqu'à ce que le 75% du chlorate soit décomposé, et ensuite en ce que l'on ter mine la décomposition du chlorate restant en ajoutant au milieu réactionnel une quantité d'acide chlorhydrique notablement en excès de celle employée dans la phase initiale de la réaction tout en récoltant les produits gazeux pendant la seconde phase de décomposition. 16.
    Procédé selon la revendication et la sous -revendication 8, dans lequel les ions ClO# sont fournis par un chlorate, caracté risé en ce que l'on poursuit la réaction jus qu'à ce que le 75% du chlorate soit décom posé, et ensuite en ce que l'on termine la décomposition du chlorate restant en chauf fant le mélange à une température notable- ment supérieure à 60 C, après y avoir ajouté une quantité d'acide chlorhydrique notable ment en excès de celle utilisée pendant le stabe initial de la réaction, tout en récoltant les produits gazeux du second stage de la décomposition. 17.
    Procédé selon la revendication et les sous-revendieations 8 et 16, caractérisé en ce que l'on récolte séparément les produits ga zeux de chacune des phases de décomposition. 18. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 4, dans lequel les ions C103 sont fournis par un chlorate, caracté risé en ce que la, quantité d'acide employée est telle que le rapport des équivalents de l'acide au chlorate initial n'est pas supérieur à 46.
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