Boîte de montre. L'objet de la présente invention est une boîte de montre telle que boite de montre- bracelet ou de montre pendentif, principale ment mais non exclusivement une boîte de montre étanche. Cette boîte est caractérisée en ce qu'elle présente sur son pourtour au moins une encoche, invisible du dessus de la boîte et visible de dessous, et dans laquelle pénètre la partie extrême de l'organe de fixa tion de la montre, reliée à un élément sail lant de la boîte, dans le but de rapprocher cette partie extrême du centre de cette boîte.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemples, huit formes d'exécution de l'objet de l'invention.
Les fig. 1 à 8 se rapportent à la première forme d'exécution. La fig. 1 en est une coupe verticale axiale partielle par un plan perpen diculaire à l'axe de la tige de remontoir; les fig. 2 et 3 en sont-des vues de dessus, respec tivement de dessous; les fig. 4 à 6 montrent la carrure-fond sans les cornes, la fig. 4 de dessous et les fig. 5 et 6 de côté, perpendicu- lairement à l'axe de la tige de remontoir, res pectivement parallèlement à l'axe de cette tige.
Les fig. 7 et 8 sont des vues de dessus et de dessous de la pièce porte-cornes.
Les fig. 9 à 15 concernent la seconde forme d'exécution. La fig. 9 en est une coupe axiale verticale partielle par un plan.- perpendiculaire, à l'axe de la tige de remon toir. Les fig. 10 et 11 en sont des vues de dessus, respectivement de dessous; la fig. 12 est une vue de côté, perpendiculairement à l'axe de la tige de remontoir, de la carrure- fond avec les éléments saillants rapportés.
Les fig. 13, 14 et 15 montrent la carrure-fond sans les cornes, vue de dessous, puis de côté, d'abord perpendiculairement à l'axe de la tige de remontoir puis parallèlement à cet, axe.
Les fig. 16 à 19 se. rapportent à la troi sième forme d'exécution. La fig. 16 en est une coupe verticale axiale partielle par un plan perpendiculaire à l'axe de la tige de re montoir. Les fig. 17 et 18 la montrent vue de dessus, respectivement de dessous; la fig. 19 la montre de dessous sans le dispo sitif de fixation du lien.
Les fig. 20 à 25 concernent la quatrième forme d'exécution. La fig. 20 en est une coupe verticale axiale partielle par un plan perpendiculaire à l'axe de la tige de remon toir. Les fig. 21 et 22 la montrent de dessus, respectivement de dessous; les fig. 23, 24 et 25 sont des vues de la carrure-fond sans les cornes, de dessous, puis latéralement, d'abord perpendiculairement puis parallèlement l'axe de la tige de remontoir.
Les fig. 26 à 29 montrent la cinquième forme d'exécution. Les fig. 26 et 27 en sont des vues de dessus, respectivement de des sous; les fig. 28 et 29 en sont des vues laU: rales parallèlement à l'axe de la tige de re montoir, respectivement perpendiculairement à cet axe.
Les fig. 30 à 41 concernent la sixième forme d'exécution. La fig. 30 en. est une coupe verticale axiale partielle; les fig. 31 et 34 la montrent de dessous, respectivement de dessus; les fig. 32 et 33 la montrent de côté, perpendiculairement à l'axe de la tige de remontoir, respectivement parallèlement à cet axe. Les fig. 35, 36 et 37 montrent. la carrure-fond, sans, les cornes, vue de côté, perpendiculairement à l'axe de la tige. de re inontoir, vue de dessus, puis en coupe suivant un plan perpendiculaire à cet axe. Les fig. 38 à 41 montrent les cornes et leur support.
Les fig. 42 à 44 montrent la. septième forme d'exécution en coupe verticale axiale partielle, vue de dessus, respectivement vue de dessous.
Enfin, les fig. 45 et 46 montrent la hni- tième forme d'exécution en coupe verticale axiale partielle et en plan de dessous.
La première forme d'exécution montrée aux fig. 1 à 8 est une boîte étanche, ronde, de montre-bracelet à remontage automatique. Elle est en deux pièces et comprend une car rure-fond 1 et une lunette 2. 3, est la glace, 4 une bague de serrage de celle-ci, 5 le mou vement et 6 la masse oscillante. La carrure- fond 1 est un corps de révolution qui peut être réalisé par tournage, car il ne comporte pas de parties saillantes (cornes, plots).
Dans la paroi de la, carrure-fond, on a pratiqué deux encoches 7, diamétralement opposée, destinées chacune à recevoir l'une des pièces porte-cornes 8, que l'on peut, par exemple, souder électriquement .et très solidement à la carrure-fond 1 grâce à l'étendue des surfaces en contact qui permet de faire plusieurs points de soudure. Chaque pièce 8 se com pose d'une embase 9 portant les cornes 10, venues de fabrication. Pour que les cornes soient suffisamment espacées, l'encoche 7 a été allongée en l'usinant suivant un arc de cercle. La. partie de l'embase venant en con tact avec la paroi de l'encoche a naturelle ment une forme correspondante.
Afin que la pièce porte-cornes s'applique parfaitement sur la carrure-fond et laisse l'impression de ne faire qu'un avec celle-ci, l'embase pourrait être sortie d'une couronne engendrée par la rotation autour de son axe d'une surface iden tique à celle qui engendre la carrure-fond. Une encoche 11 pratiquée dans chacune des embases 9 laisse libre la partie inférieure des encoches 7, dans laquelle pénètre la partie extrême de l'organe de fixation de la montre ou lien du bracelet B, ce qui rapproche cette partie extrême du centre de la boîte et dissi mule le déjoint existant entre le bracelet et la boîte, provenant du fait que cette dernière est ronde alors que la barrette d'assemblage du bracelet est droite.
Avec cette disposition, on peut donc, pour une grandeur de boîte donnée, fabriquer, par tournage ou moulage, un type standardisé de carrure-fond auquel on rapporte, après coup, des éléments saillants d'attache, de forme et de dimension variables, ce qui permet de réaliser, à volonté, une très grande diversité de boîtes.
La deuxième forme d'exécution des fig. 9 à 15 .est une boîte semblable à celle de la première forme d'exécution et comprend les mêmes éléments, mais les encoches 12 desti nées chacune à recevoir une pièce porte-cornes 13 sont droites. Cette dernière est constituée par une pièce prismatique droite, dont une encoche forme les deux cornes 14; son embase 15 recouvre en même temps l'extrémité du bracelet. Il est évident qu'une telle pièce porte-cornes ne recouvrira pas complètement les surfaces de l'encoche qui la contient.
Pour sauvegarder l'esthétique de la boîte, on a soin de faire correspondre l'arête 16 de la pièce, porte-cornes avec l'arête circulaire 17 de 1111 carrure-fond 1.
La troisième forme d'exécution des fig. 16 à 19 est une boîte étanche pour mouvement habituel sans remontage automatique. Elle comprend les mêmes éléments que celle des deux formes d'exécution précédentes et son dispositif de fermeture étanche est semblable. La carrure-fond 1 présente deux encoches 18, diamétralement opposées, destinées à recevoir deux manchons cylindriques ou plots 18a au travers desquels passe le cordon du bracelet. Les encoches 18 sont pratiquées à l'aide d'une fraise cylindrique de mêmes dimensions que les plots, de façon que ceux-ci s'appliquent parfaitement et puissent être rendus soli daires de la carrure-fond par soudage, par exemple.
Dans la quatrième forme d'exécution des fig. 20 à 25, la carrure-fond 1, semblable à celle des trois premières formes d'exécution, présente, outre les encoches 22, et au-dessus de celles-ci, deux fentes 19, diamétralement opposées, fraisées suivant un arc de cercle pour en augmenter la longueur. Ces fentes sont destinées à recevoir l'embase 21 de la pièce porte-cornes 20. Cette disposition per met, par exemple, d'exécuter la pièce porte- cornes par un pliage en forme de U.
La cinquième forme d'exécution des fig. 26 à 29 montre une boîte étanche dont la carrure-fond 1 est un corps de révolution sur le pourtour duquel sont fixées, en les soudant, par exemple, deux paires de cornes 29. Entre celles-ci on a pratiqué deux enco ches 30, diamétralement opposées, dans les quelles pénètrent les parties extrêmes de l'or gane de fixation de la boîte (lien du bra celet), toujours dans le but de pouvoir rap procher ces parties extrêmes du- centre de cette dernière et les cacher.
La sixième forme d'exécution des fig. 30 à 41 est une boîte étanche en métal précieux et dont le dispositif de fermeture est le même que celui des quatre premières formes d'exé cution. Pour des raisons commerciales, l'uti lisation d'un tel métal exige une paroi mince de la carrure-fond 31; l'encoche 32, destinée à recevoir la pièce porte-cornes, crée dans cette paroi une ouverture que cette pièce doit fermer.
Pour les mêmes raisons, cette der nière pièce doit être légère et solide; elle est constituée par une embase emboutie 33 de section en U possédant la même courbure extérieure que la boîte et aux extrémités de laquelle sont soudées les deux cornes 34. Cet ensemble est lui-même soudé à la carrure- fond en ayant soin de boucher tous les in terstices. La branche extérieure 36 du U est plus courte que la branche intérieure 37 et présente de plus une encoche 38, de façon à créer la place pour la partie extrême de l'or gane de fixation ou lien du bracelet, dans le but de la rapprocher du centre de la boîte.
On pourrait aussi créer très simplement la dite place en faisant, par emboutissage, des enfoncements diamétralement opposés dans la carrure.
Les dispositions susdécrites permettent non seulement de réaliser, à volonté, une va riété illimitée de boîtes en rapportant à la carrure des éléments saillants de tous genres, formes et dimensions, auxquels se fixe l'or gane de fixation correspondant, mais aussi de fabriquer la boîte dans les meilleures condi tions sous le rapport de la bienfacture et du prix de revient.
La carrure-fond et la lunette ou la carrure-lunette et le fond peuvent être exécutés séparément avec précision, par tour nage par exemple, puis leurs surfaces visi bles : pourtour, biseaux et faces, terminées parfaitement par des moyens mécaniques éco nomiques.
Les éléments saillants, préalable ment terminés, peuvent ensuite être rappor tés solidement à la carrure finie, en les sou-_ dant électriquement. Il n'est donc plus né cessaire de construire un jeu d'étampes coû teux comme pour la fabrication des autres boîtes, les opérations faites d'habitude à l'étampe étant supprimées, de même que les recuits.
De plus, toutes les difficultés que l'on rencontre dans la terminaison des boîtes pos sédant des cornes venues de fabrication, sont aussi évitées.
Dans la septième forme d'exécution, re présentée aux fig. 42, 43 et 44, on retrouve des encoches 39 semblables à celles déjà dé crites, le bracelet se fixant par le moyen de barrettes d'assemblage à des cormes 40 venues de fabrication avec le corps de la boîte.
Enfin, dans la huitième forme d'exécu tion, représentée aux fig. 45 et 46, on re trouve la disposition déjà montrée aux fig. 1 à 8, c'est-à-dire des encoches 41 pratiquées dans la paroi de la carrure et dans chacune desquelles est fixée une pièce porte-cornes 42 conformée de façon à laisser une place dans l'encoche pour l'une des parties extrêmes de l'organe de fixation ou lien de bracelet;
mais la boîte est ici formée d'une carrure-lunette 43 à laquelle se fixe par emboîtage un fond 44 avec interposition d'une bague 45 non mé tallique et déformable élastiquement, selon le brevet suisse No 243386.
L'invention s'applique naturellement aussi aux boîtes ne possédant qu'un élément sail lant ou qu'une paire de ceux-ci, comme c'est le cas pour les boîtes de montres pendentifs, par exemple; la boîte présente alors sur son pourtour une seule encoche dans laquelle pé nètre la partie extrême de l'organe de fixa tion.