Dispositif de serrage, notamment pour la suspension d'objets. L'objet de l'invention est un dispositif de serrage, notamment pour la suspension d'ob jets, comprenant au moins une pince à deux branches indépendantes l'une de l'autre sur lesquelles agit au moins un ressort, caracté risé en ce que les deux branches de la pince serrent entre elles un arbre formant pivot à leur ensemble et susceptible d'être déplacé, au moins axialement, par rapport à elles,
le ressort formant au moins une boucle entou rant au moins partiellement l'axe géométrique d'articulation et agissant de façon que l'arbre soit pincé entre les deux branches.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemples, plusieurs formes d'exécution du dispositif faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une élévation de face d'une première forme d'exécution; la fig. 2 est une élévation de côté et la fig. 3 une vue en plan de dessus de la même; les fig. 4 et 5 montrent des variantes de détails; la fig. 6 est une élévation de face d'une deuxième forme d'exécution; la fig. 7 est une élévation de face et la fig. 8 une élévation de côté d'une troi sième forme d'exécution; la -fig. 9 est une vue de face d'une qua trième forme d'exécution;
la fig. 10 est une élévation de face d'une cinquième forme; la fig. 11 montre une variante de détail; les fig. 12 et 13 sont des -élévations de face de deux autres formes d'exécution, et les fig. 14 et 15 montrent des variantes de détails.
Le dispositif de serrage représenté dans les fig. 1 à 3 comprend une seule pince à deux branches 20 en bois indépendantes l'une de l'autre et serrant entre elles un arbre 21. également en bois; les branches 20 et l'arbre 21 sont tout à fait indépendants les uns des autres et ne sont maintenus assemblés que par l'action des deux ressorts filiformes 22, ceci contrairement aux pinces connues dont les branches sont en général solidarisées au moins axialement avec leur axe d'articulation qui, dans les -pinces en bois, est formé par le ressort même.
Ici donc, l'arbre 21 passe à peu près librement entre les branches 20 de la pince et l'arbre et les branches sont suscep tibles de déplacements axiaux relatifs. Les deux ressorts filiformes 22 forment, de chaque côté de la pince, une boucle complète ment fermée entourant l'axe géométrique d'articulation; les deux extrémités libres dc chaque ressort 22 sont recourbées vers la ligne médiane de chaque branche et s'engagent dans une petite rainure 23 ménagée dans la face extérieure des branches 20à mi-distance environ de leur extrémité inférieure et de l'arbre 21.
Au lieu des rainures 23, on peut prévoir des trous ménagés dans la face ou dans la tranche des branches. L'extrémité inférieure des branches destinée à saisir l'objet peut avoir n'importe quelle forme ap propriée. La face intérieure des branches présente une rainure 24 servant de logement. à l'arbre 21 qui s'y trouve pincé par les res sorts agissant sur les parties inférieures des branches.
Pour que les boucles des, ressorts 22 ne s'écartent pas du flanc des branches 20, on peut les réunir l'une à l'autre par un dispositif élastique, par exemple par un res sort filiforme ou, comme représenté en fig. 3, par un petit ressort-lame 25 légèrement arqué, dont les extrémités recourbées sont accrochées aux boucles des ressorts 22. Le ressort-lame 25 peut être avantageusement conformé et disposé de façon à agir en même temps à la manière d'un frein, sur l'arbre 21, pour rendre moins aisés les déplacements axiaux relatifs de l'arbre et des branches.
Un organe de suspension, représenté dans les fig. 1 et 2 sous la forme d'un crochet 26, mais qui pourrait avoir toute autre forme désirée telle que, par exemple, boucle, chai- nette, etc., est fixé à l'arbre 21, par exemple par vissage.
Il pourrait aussi être fixé à la fois à l'arbre et au ressort réunissant les boucles des ressorts 22. Dans l'exemple re présenté aux fig. 1 à 3, le crochet 26 traverse le ressort-lame 25, ce qui présente l'avantage de limiter les déplacements axiaux et rotatifs relatifs de l'arbre et des branches.
Dans la variante de la fig. 4, l'organe de suspension est un étrier 27 fixé à l'arbre 28, qui est creux, par ses deux extrémités re courbées et pénétrant dans le trou de l'arbre. L'étrier 27 peut ainsi tourner librement au tour de la pince dont les branches (non repré sentées) sont pivotées sur l'arbre 28.
La fig. 5 montre une variante de détail dans laquelle l'arbre d'articulation est une plaquette prismatique 29 dont seuls les deux flancs 29' qui viennent en contact avec des branches de la pince dans des rainures de celles-ci sont arrondis. Le crochet 30 fixé à l'arbre prismatique empêche cet arbre de tourner, lorsqu'on ouvre la pince, d'un angle suffisant pour s'échapper des rainures des branches. Il va sans dire que l'arbre peut avoir une section droite de forme quelconque. Il peut, par exemple, présenter suivant une de ses génératrices un méplat destiné à coopérer avec la paroi également plate d'une rainure d'une branche de la pince, de façon à solida riser en rotation l'une des deux branches et l'arbre.
Le dispositif représenté dans la fig. 6 comporte aussi une seule pince dont les deux branches 20 indépendantes l'une de l'autre et en bois serrent entre elles un arbre en bois 21 qu'elles pincent entre elles sous l'action d'un ressort unique 31 formant autour de l'arbre 21 deux boucles 31' disposées dans: des ouvertures longitudinales 32 des branches 20. Le crochet 33 a son extrémité vissée dans l'arbre 21 et passe entre les boucles 31', limi tant ainsi les déplacements axiaux relatifs de l'arbre et des branches 20. Les faces exté rieures des branches 20 présentent à leur extrémité supérieure des stries transversales 34 assurant une prise solide des doigts sur la pince pour l'ouvrir contre l'action du ressort.
Il va sans dire que, suivant la largeur des branches, 20, la pince peut comporter plu sieurs ressorts 31 faisant chacun une ou plu sieurs boucles 31' disposées dans une ou plu sieurs ouvertures 32. Les ouvertures 32 peu vent s'étendre jusqu'au bord supérieur des branches, comme dans les deux pinces du porte-pantalon représenté à .la fig. 13.
Dans la pince représentée aux fig. 7 et 8, le ressort unique est constitué par deux lames superposées 35, 35' formant un segment an nulaire autour de l'arbre 21 et disposées dans des ouvertures 36 des deux branches 20. Il va sans dire qu'on pourrait prévoir une autre disposition relative des branches et du res- sort-lame, par exemple, faire passer les bran ches pleines dans des ouvertures ménagées dans le ressort, disposition particulièrement avantageuse pour une pince à branches mé talliques.
Le dispositif de serrage représenté dans la fi-. 9 est destiné à la suspension de pièces de vêtements. Il comprend un cintre 37 sous- tendu par une pièce 38 qui sert d'arbre com mun à trois pinces 39 à branches indépen dantes et à deux ressorts filiformes du type représenté dans les fig. 1 à 3. Les: pinces 39 peuvent être déplacées à volonté le long de l'axe 38 pour maintenir tendue la pièce de vêtement, pantalon ou jupe par exemple, qu'elles doivent serrer. Le crochet 40 est fixé au cintre.
L'arbre 38 peut avoir une section droite circulaire ou, au besoin polygonale, pour empêcher les pinces. de tourner.
La pince de la fig. 10 comporte un collier 41 ajusté sur l'arbre 42 et engagé dans des ouvertures carrées 43 des branches 20. Le collier peut servir de frein pour empêcher la pince de glisser trop facilement le long de l'arbre. Un organe de suspension tel qu'un crochet, par ,exemple, pourrait aussi être fixé au collier 41. e La fig. 11 montre une variante du dispo sitif de fixation de l'organe de suspension.
Le crochet 44 est fixé à un coulisseau de bois 45 déplaçable le long de l'arbre 46 destiné à servir d'axe commun d'articulation à plu sieurs pinces, non représentées. Le coulisseau 45 peut aussi tourner sur l'arbre 46, ce qui peut être avantageux lorsque cet arbre se courbe sous l'influence de l'humidité ou sous le poids d'objets suspendus à des pinces dis posées à ses extrémités; il suffit alors de tourner le coulisseau 45 de 180 par rapport à l'arbre pour que le poids de l'objet suspendu tende à redresser l'arbre.
Les fig. 14 et 15 montrent d'autres va riantes du dispositif de fixation d'un crochet à l'arbre. Dans. la fig. 14, le crochet 47 se ter mine par une boucle 48 qui est soudée à une bague métallique 49 ajustée sur l'arbre. Dans la. fig. 15, le crochet 47 se termine par deux spires 50 qui enserrent élastiquement la bague fendue métallique 49 ajustée sur l'arbre et l'immobilisent en place; pour dé placer le crochet axialement, il suffit de le tourner légèrement dans le sens d'ouverture des spires.
Dans l'exemple de la fig. 12, le crochet 47 est fixé à une pièce de bois cylindrique 51 ajustée perpendiculairement à l'axe d'arti culation de la pince dans des trous ménagés dans la partie supérieure des branches 20, ce qui permet de rabattre le crochet le long de l'arbre.
Le dispositif de la fig. 13 comprend deux pinces montées sur un arbre commun; des colliers de serrage, par exemple des bagues fendues 52, servant de butées aux pinces pour les maintenir en place.
Clamping device, in particular for hanging objects. The object of the invention is a clamping device, in particular for the suspension of objects, comprising at least one clamp with two branches independent from one another on which at least one spring acts, characterized in that that the two branches of the clamp clamp together a shaft forming a pivot as a whole and capable of being moved, at least axially, with respect to them,
the spring forming at least one loop at least partially surrounding the geometrical articulation axis and acting so that the shaft is clamped between the two branches.
The appended drawing represents, by way of examples, several embodiments of the device forming the subject of the invention.
Fig. 1 is a front elevation of a first embodiment; fig. 2 is a side elevation and FIG. 3 a top plan view of the same; figs. 4 and 5 show variant details; fig. 6 is a front elevation of a second embodiment; fig. 7 is a front elevation and FIG. 8 a side elevation of a third embodiment; the -fig. 9 is a front view of a fourth embodiment;
fig. 10 is a front elevation of a fifth form; fig. 11 shows a variant of detail; figs. 12 and 13 are front elevations of two other embodiments, and FIGS. 14 and 15 show variant details.
The clamping device shown in fig. 1 to 3 comprises a single clamp with two wooden branches 20 independent of one another and clamping between them a shaft 21. also made of wood; the branches 20 and the shaft 21 are completely independent of each other and are only kept assembled by the action of the two filiform springs 22, this unlike the known clamps whose branches are generally secured at least axially with their articulation axis which, in the wooden clamps, is formed by the spring itself.
Here therefore, the shaft 21 passes more or less freely between the branches 20 of the clamp and the shaft and the branches are susceptible to relative axial displacements. The two filiform springs 22 form, on each side of the clamp, a completely closed loop surrounding the geometric axis of articulation; the two free ends of each spring 22 are curved towards the center line of each branch and engage in a small groove 23 made in the outer face of the branches 20 at approximately mid-distance from their lower end and from the shaft 21.
Instead of the grooves 23, it is possible to provide holes formed in the face or in the edge of the branches. The lower end of the branches for gripping the object can have any suitable shape. The inner face of the branches has a groove 24 serving as a housing. to the tree 21 which is pinched there by the spells acting on the lower parts of the branches.
So that the loops of the springs 22 do not deviate from the side of the branches 20, they can be joined to one another by an elastic device, for example by a threadlike res or, as shown in FIG. 3, by a small, slightly arched leaf spring 25, the curved ends of which are hooked to the loops of the springs 22. The leaf spring 25 can advantageously be shaped and arranged so as to act at the same time as a brake, on the shaft 21, to make the relative axial movements of the tree and the branches less easy.
A suspension member, shown in fig. 1 and 2 in the form of a hook 26, but which could have any other desired shape such as, for example, loop, chain, etc., is fixed to the shaft 21, for example by screwing.
It could also be fixed both to the shaft and to the spring joining the loops of the springs 22. In the example shown in FIGS. 1 to 3, the hook 26 passes through the leaf spring 25, which has the advantage of limiting the relative axial and rotary movements of the shaft and the branches.
In the variant of FIG. 4, the suspension member is a bracket 27 fixed to the shaft 28, which is hollow, by its two ends bent back and entering the hole in the shaft. The caliper 27 can thus rotate freely around the clamp whose branches (not shown) are pivoted on the shaft 28.
Fig. 5 shows a variant of detail in which the articulation shaft is a prismatic plate 29 of which only the two flanks 29 'which come into contact with the branches of the clamp in the grooves thereof are rounded. The hook 30 fixed to the prismatic shaft prevents this shaft from rotating, when the clamp is opened, by an angle sufficient to escape from the grooves of the branches. It goes without saying that the tree can have a cross section of any shape. It may, for example, present, along one of its generatrices, a flat intended to cooperate with the equally flat wall of a groove of a branch of the clamp, so as to secure in rotation one of the two branches and the tree.
The device shown in FIG. 6 also comprises a single clamp whose two branches 20 independent from one another and made of wood clamp together a wooden shaft 21 which they clamp together under the action of a single spring 31 forming around the 'shaft 21 two loops 31' arranged in: longitudinal openings 32 of the branches 20. The hook 33 has its end screwed into the shaft 21 and passes between the loops 31 ', thus limiting the relative axial displacements of the shaft and branches 20. The outer faces of the branches 20 have at their upper end transverse ridges 34 ensuring a firm grip of the fingers on the clamp to open it against the action of the spring.
It goes without saying that, depending on the width of the branches, 20, the clamp may include several springs 31 each making one or more loops 31 'arranged in one or more openings 32. The openings 32 can extend up to' at the upper edge of the branches, as in the two clips of the trouser holder shown in fig. 13.
In the clamp shown in fig. 7 and 8, the single spring is constituted by two superimposed leaves 35, 35 'forming an annular segment around the shaft 21 and arranged in openings 36 of the two branches 20. It goes without saying that one could provide another relative arrangement of the branches and of the leaf spring, for example, passing the solid branches through openings in the spring, a particularly advantageous arrangement for a clamp with metal branches.
The clamping device shown in fi-. 9 is intended for hanging pieces of clothing. It comprises a hanger 37 supported by a part 38 which serves as a common shaft with three clamps 39 with independent branches and with two filiform springs of the type shown in FIGS. 1 to 3. The: clamps 39 can be moved at will along the axis 38 to keep the piece of clothing, pants or skirt for example, which they must tighten taut. The hook 40 is fixed to the hanger.
The shaft 38 may have a circular cross section or, if necessary, polygonal, to prevent clamping. to turn.
The clamp of fig. 10 has a collar 41 fitted to the shaft 42 and engaged in square openings 43 of the branches 20. The collar can act as a brake to prevent the clamp from sliding too easily along the shaft. A suspension member such as a hook, for example, could also be attached to the collar 41. FIG. 11 shows a variant of the device for fixing the suspension member.
The hook 44 is fixed to a wooden slide 45 movable along the shaft 46 intended to serve as a common articulation axis for several grippers, not shown. The slide 45 can also turn on the shaft 46, which can be advantageous when this shaft bends under the influence of humidity or under the weight of objects suspended from clamps placed at its ends; it is then sufficient to turn the slide 45 by 180 relative to the shaft so that the weight of the suspended object tends to straighten the shaft.
Figs. 14 and 15 show other variants of the device for fixing a hook to the tree. In. fig. 14, the hook 47 ends with a loop 48 which is welded to a metal ring 49 fitted on the shaft. In the. fig. 15, the hook 47 ends with two turns 50 which elastically enclose the metal split ring 49 fitted on the shaft and immobilize it in place; to move the hook axially, it suffices to turn it slightly in the direction of opening of the turns.
In the example of FIG. 12, the hook 47 is fixed to a cylindrical piece of wood 51 adjusted perpendicularly to the articulation axis of the clamp in holes made in the upper part of the branches 20, which allows the hook to be folded down along the 'tree.
The device of FIG. 13 comprises two clamps mounted on a common shaft; clamps, for example split rings 52, serving as stops for the clamps to hold them in place.