Procédé pour la fabrication de poutres en béton armé. Jusqu'ici, lorsqu'on montait l'armature d'une poutre en béton armé, qu'elle soit destinée à travailler à la compression (pilon, colonne, etc.) ou à la flexion (sommier, sup port de plancher, poteau de ligne électrique, etc.), on disposait les fers longitudinaux à l'intérieur d'étriers transversaux ou d'une sorte de boudin formé de spires hélicoïdales, ou bien encore l'on remplaçait ces étriers par un entrelacement donnant à l'armature l'as pect d'un gabion.
On a aussi monté des armatures avec deux boudins de spires hélicoïdales placés l'un à l'intérieur, l'autre à l'extérieur des fers longitudinaux.
La mise en place de ces étriers extérieurs exige le passage de ceux-ci sur les fers lon gitudinaux depuis les extrémités, ce qui est une manoeuvre malaisée et par conséquent coûteuse, surtout lorsqu'il s'agit de poteaux un peu longs.
La formation des armatures par entrela cement en forme de gabions ou avec spires hélicoïdales extérieures et intérieures ou extérieures seulement est également coûteuse.
Lorsqu'une poutre travaille à la flexion, ou surtout à la flexion, les fers longitudi naux situés du côté travaillant à la compres sion ont tendance à se rapprocher des fers travaillant à la traction. Des étriers situés à l'extérieur des fers longitudinaux ne travail lent donc pas dans de bonnes conditions puisque les attaches ou les soudures les re liant aux fers longitudinaux travaillent à la traction.
Par contre, si ces étriers sont situés à l'intérieur des fers longitudinaux, c'est-à-dire entre ceux-ci, ils travaillent dans de meil leures conditions, puisque les attaches, ou les soudures, né sont pas sollicitées à la traction.
En outre, avec cette disposition, les fers longitudinaux placés tout à fait à l'extérieur de l'armature permettent d'obtenir un plus grand moment d'inertie pour de mêmes sec-. fions de fer et de béton.
De plus, la simplification que procure, lors du montage, la suppression de l'obliga tion de faire passer les étriers comme des ba gues en les enfilant depuis les extrémités des fers longitudinaux, se traduit par une éco nomie importante.
En effet, avec la disposition des étriers à l'intérieur des fers longitudinaux, il suffit de les introduire un à un transversalement à l'endroit voulu entre ces derniers, puis de les faire pivoter de 90 pour qu'ils soient en place, prêts à être fixés par attache ou par soudure.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, diverses poutres et poteaux sui vant l'invention.
Les fig. 1 à 5 et 7 sont diverses sections montrant quelques-unes des formes qu'on peut donner aux étriers.
La fig. 6 est une élévation partielle d'un poteau destiné par exemple à une ligne de transport de force électrique.
La fig. 8 est une vue partielle d'une ar mature en cours de fabrication, montrant la facilité avec laquelle on peut mettre les étriers en place.
Les étriers de toutes les figures sont sou dés à chacun des fers longitudinaux, ces sou dures ne sont pas représentées.
Ils pourraient naturellement aussi être simplement fixés au moyen d'attaches.
La fig. 1 représente une section d'une poutre a en béton armé, dont les étriers b sont de forme rectangulaire, et montre les sections des fers longitudinaux c. e désigne la soudure de fermeture de l'étrier. Les sou dure des étriers avec les fers longitudinaux ne sont pas représentées.
La fig. 2 montre une section analogue d'une variante.
Les fig. 3 à 5 sont des sections de po teaux destinés par exemple à une ligne de transmission de force électrique. Comme on le voit au dessin, la soudure e de la fig. 1 est simplement faite entre les extrémités du fer formant l'étrier. Les soudures e des étriers des fig. 2 à 5 sont faites sur une certaine longueur entre des parties juxta posées parallèlement du ou des fers formant l'étrier. Cette disposition rend ces soudures beaucoup plus solides.
La fig. 6 est une vue latérale partielle d'un poteau dont les étriers ont la forme de celui de l'une des fig. 3 à 5. Les fers de l'ar mature y sont représentés en traits inter rompus.
Voici comment on peut s'y prendre par exemple pour fabriquer un poteau suivant les fig. 4 et 6.
On commence par fabriquer des étriers de la forme représentée à la fig. 4 et de grandeurs croissantes avec les épaisseurs du poteau de sa pointe à sa base.
Ces étriers peuvent être faits en série et à l'avance en usine. On peut aussi utiliser des groupes de chacun deux étriers consécutifs de même grandeur.
On place les fers longitudinaux dans des gabarits ou autres supports les soutenant dans leurs positions relatives correctes, puis on introduit les étriers un à un aux endroits voulus transveralement entre les fers longi tudinaux (voir position en traits interrompus en fig. 8) et on les fait pivoter de 90 , ce qui les amène à leur place et position correc tes (position en traits pleins en fig. 8) prêts à être fixés.
On les fixe alors par attaches, par sou dure électrique ou par soudure autogène. Lorsque les étriers sont soudés aux fers longitudinaux, ils servent encore à ceux-ci d'ancrages multiples dans le béton, ce qui rend _ la poutre plus solide que lorsque les étriers sont simplement attachés.
Lorsque tous les étriers sont placés et fixés, l'armature est terminée et il ne reste plus qu'à la placer dans le moule et à la maintenir à sa place correcte pendant la coulée du béton.
De préférence, le béton sera vibré pendant la coulée du béton, par exemple au moyen de trois ou quatre vibrateurs électriques ré partis sur la longueur du moule.
On pourrait aussi n'utiliser qu'un plus petit nombre de vibrateurs en les déplaçant le long du moule pendant le remplissage de celui-ci. On pourrait évidemment aussi couler le béton en le centrifugeant pour obtenir par exemple un poteau creux de section circu laire (fig. 7) ou polygonale.
Process for the manufacture of reinforced concrete beams. Until now, when the reinforcement of a reinforced concrete beam was mounted, whether it was intended to work in compression (pestle, column, etc.) or in bending (box spring, floor support, post electric line, etc.), the longitudinal bars were placed inside transverse stirrups or a kind of coil formed of helical turns, or else these stirrups were replaced by an interlacing giving the reinforcement as pect of a gabion.
Reinforcements were also mounted with two helical coils of coils placed one inside, the other outside the longitudinal bars.
The installation of these outer stirrups requires the passage of these over the longitudinal bars from the ends, which is a difficult operation and therefore expensive, especially when it comes to somewhat long posts.
The formation of reinforcements by interlacing in the form of gabions or with external and internal or external helical turns only is also expensive.
When a beam works in bending, or especially in bending, the longitudinal irons located on the side working on the compression tend to approach the irons working in the traction. Stirrups located outside the longitudinal bars therefore do not work slowly under good conditions since the fasteners or welds linking them to the longitudinal bars work in traction.
On the other hand, if these stirrups are located inside the longitudinal bars, that is to say between them, they work in better conditions, since the fasteners, or the welds, are not stressed at the traction.
In addition, with this arrangement, the longitudinal bars placed completely outside the frame make it possible to obtain a greater moment of inertia for the same sec-. iron and concrete.
In addition, the simplification provided, during assembly, by eliminating the obligation to pass the stirrups like rails by threading them from the ends of the longitudinal bars, results in significant savings.
Indeed, with the arrangement of the stirrups inside the longitudinal bars, it suffices to introduce them one by one at the desired location between them, then to rotate them by 90 so that they are in place, ready. to be fastened or welded.
The accompanying drawing shows, by way of example, various beams and posts according to the invention.
Figs. 1 to 5 and 7 are various sections showing some of the shapes that can be given to stirrups.
Fig. 6 is a partial elevation of a pole intended for example for an electric power transmission line.
Fig. 8 is a partial view of a mature rear in process, showing the ease with which the calipers can be put in place.
The stirrups in all the figures are dice to each of the longitudinal bars, these welds are not shown.
They could of course also be simply fixed by means of clips.
Fig. 1 shows a section of a reinforced concrete beam a, the stirrups b of which are rectangular in shape, and shows the sections of the longitudinal bars c. e designates the closing weld of the caliper. The stirrups of the stirrups with the longitudinal bars are not shown.
Fig. 2 shows a similar section of a variant.
Figs. 3 to 5 are sections of poles intended for example for an electric power transmission line. As can be seen in the drawing, the weld e of FIG. 1 is simply made between the ends of the iron forming the stirrup. The welds e of the brackets in fig. 2 to 5 are made over a certain length between juxta parts placed parallel to the iron or irons forming the stirrup. This arrangement makes these welds much stronger.
Fig. 6 is a partial side view of a post whose brackets have the shape of that of one of FIGS. 3 to 5. The irons of the mature bow are shown in broken lines.
Here is how one can go about it for example to manufacture a post according to fig. 4 and 6.
We begin by manufacturing stirrups of the form shown in FIG. 4 and of increasing sizes with the thickness of the post from its point to its base.
These calipers can be made in series and in advance at the factory. It is also possible to use groups of each two consecutive stirrups of the same size.
The longitudinal bars are placed in jigs or other supports supporting them in their correct relative positions, then the stirrups are introduced one by one at the desired places transversely between the longitudinal bars (see position in dotted lines in fig. 8) and they are rotates by 90, which brings them to their correct place and position (position in solid lines in fig. 8) ready to be fixed.
They are then fixed by fasteners, by electric welding or by autogenous welding. When the stirrups are welded to the longitudinal bars, they still serve them as multiple anchors in the concrete, making the beam stronger than when the stirrups are simply attached.
When all the stirrups are placed and fixed, the reinforcement is finished and all that remains is to place it in the mold and keep it in its correct place while the concrete is poured.
Preferably, the concrete will be vibrated during the pouring of the concrete, for example by means of three or four electric vibrators distributed over the length of the mold.
It would also be possible to use only a smaller number of vibrators by moving them along the mold during the filling thereof. It would obviously also be possible to pour the concrete by centrifuging it to obtain, for example, a hollow column of circular (Fig. 7) or polygonal section.