Procédé de séchage, en particulier des plantes fourragères sertes, de grains et autres parties de végétaux, et appareil pour la mise en #uvre de ce procédé. La présente invention concerne un pro- cPdé de séchage, en particulier des plantes fourragères vertes, de grains et autres parties de végétaux et un appareil pour la mise en ouvre de ce procédé.
Cet appareil peut être établi comme ins tallation compacte et de préférence mobile, dans laquelle de l'herbe coupée au début de sa croissante peut être rapidement séchée, de manière que le produit séché conserve les qualités nutritives maximum du fourrage en retenant dans celui-ci les vitamines et autres constituants précieux. Mais il va de soi que l'inventin n'est pas limitée au séchage des plantes fourragères ou des végétaux simi laires et qu'elle s'étend au séchage de toute matière ou produit pouvant être traités de la façon indiquée.
Selon le procédé suivant l'invention, on soumet la matière à sécher, portée par un support à grande surface facilement traversé par les gaz à l'action de chaleur rayonnante émise par des surfaces étendues de panneaux rayonnants creux, situés à proximité étroite de la charge sans être en contact avec elle, de façon à produire un accroissement de tempé rature dans la charge, qui est simultanément soumise à l'acion d'un courant de gaz secs, de façon à en emmener l'humidité,
ces panneaux rayonnants étant chauffés directement au moyen de gaz chauds pénétrant dans ceux-ci et dérivés de la même source que le courant de gaz produisant l'entrainement de l'humi dité.
L'émission de chaleur rayonnante sus- énoncée est produite comme effet primaire, mais l'intensité de l'émission n'est pas suffi samment élevée pour provoquer une carboni sation de la matière pendant le traitement.
L'appareil pour la mise en oeuvre du pro cédé suivant l'invention comporte une cham bre munie de panneaux creux émettant de la chaleur rayonnante, au moins un support à grande surface facilement traversé par les gaz et destiné à recevoir la charge, une source de gaz chauds et des moyens pour faire passer ces gaz chauds par les panneaux qui émettent ainsi de la chaleur rayonnante, et, d'autre part, par cette chambre, dans la quelle ces gaz chauds forment le courant d'entraînement de l'humidité.
Les panneaux ou conduits formant les surfaces émettant la chaleur rayonnante peu vent être perforés de telle sorte que les gaz chauds s'échappant par ces perforations viennent s'ajouter au courant de séchage qui passe à travers ou autour de la charge pour entraîner l'humidité vaporisée.
Des moyens de réglage indépendant peu vent être prévus pour admettre de l'air at mosphérique froid en vue de régler la tempé rature des gaz amenés aux panneaux émet tant la chaleur rayonnante et pour régler la température des gaz admis dans la chambre pour former le courant d'élimination d'hu midité.
La description qui va suivre en regard du dessin annexé, est relative à une installa tion de séchage mobile, conforme à l'inven tion, et spécialement prévue pour le séchage des plantes fourragères vertes fraîchement coupées, telle que l'herbe.
La fig. 1 est une vue en élévation de l'ap pareil; La fig. 2 est une vue en plan; La fig. 3 est une coupe longitudinale cen trale de la chambre de séchage à plus grande échelle; La fig. 4 est une vue en élévation, moitié en coupe, suivant 4-4 de la fig. 3 vue de l'extrémité gauche; La fig. 5 est une vue en élévation, par tiellement coupée, suivant 5-5 de la fig. 4;
La fig. 6 est une vue de détail d'une va riante de construction; La fig. 7 est une vue en bout et en coupe de la variante représentée à la fig. 6.
Si l'on se reporte au dessin, la chambre de séchage est constituée par une boîte rec tangulaire a doublée de matière non conduc trice de la chaleur a' et portée par un châssis b monté sur des roues b', b9. S'étendant le long de la majeure portion de chacune des parois latérales de la chambre, sont prévus des conduits horizontaux superposés c (fig. 3, 4, 5) séparés par des cloisons c', les gaz chauds étant envoyés dans lesdits conduits par des passages verticaux d réunis par des conduites maîtresses latérales d' avec un four f (fig. 1 et 2)
qui peut être de toute construc tion convenable et capable de fournir une ali mentation continue et copieuse d'air chaud sec et/ou de produits de combustion chauds à la température requise. La température .du gaz chaud est réglée à la demande par des tiroirs s' (fig. 1) contrôlant des ouvertures s d'entrée d'air atmosphérique dans les con duites maîtresses latérales d'.
L'admission des gaz chauds dans chacun des conduits c peut être réglée séparément par des registres coulissants, ou, comme il est représenté sur les fig. 3 et 5, par des clapets e pivotant sur des arbres transversaux e' s'étendant à tra vers les parois latérales de la chambre a et équipés extérieurement de boutons de réglage e2 qui permettent de régler à la demande la position angulaire des clapets.
Les extrémités arrière des conduits c sont fermées, et des conduits transversaux espacés, g, aplatis en forme de panneaux 'réunissent ensemble des conduits c de côtés opposés, les conduits transversaux de chaque rangée étant décalés par rapport à ceux des rangées qui se trouvent immédiatement au-dessus et au-dessous d'elle. Les conduits latéraux c et les conduits transversaux y sont en feuilles de métal très noires, et, quand ils sont très chauds, consti tuent les surfaces émettrices de chaleur rayonnante. Les faces inférieures des con duits transversaux g sont perforées.
Le gaz chaud de séchage est aussi envoyé dans l'espace central de la chambre de sé chage a entre les conduits c par un passage <I>da</I> (fig. 3 et 4) venant d'une conduite mai- tresse centrale <I>h'</I> réunie au four<I>f</I> (fig. 1 et 2). La température des gaz chauds est ré glée à la demande par des tiroirs réglables r' contrôlant les ouvertures d'entrée<I>r</I> d'air atmosphérique dans la conduite maîtresse centrale<I>h'.</I> Les conduites maîtresses<I>d'</I> et<I>h'</I> sont recouvertes de matière non conductrice.
Le gaz provenant de la conduite h' entre dans la chambre a au fond de celle-ci et tra verse librement en direction ascendante la chambre a en un courant dirigé en zigzag, la disposition décalée des conduits transver saux g provoquant une circulation turbulente du courant entraînant l'humidité.
Les gaz chauds chargé d'humidité de l'espace central, aussi bien que les gaz chauds qui ont tra versé les conduits<I>c et g</I> et s'échappent des ouvertures prévues dans ces derniers passent par l'ouverture I-I (fig. 3 et 4) ayant une grandeur appropriée et sont soutirés par un passage j-au sommet de la chambre a condui sant à un collecteur j' qui est réuni à l'ou verture de succion d'un ventilateur t (fig. 1 et 2).
Dans quelques cas, au lieu d'un ventila teur aspirateur tel que t, on peut employer un ventilateur ou compresseur à basse pres sion, pour alimenter en gaz chauds les con duites maîtresses<I>d'</I> et<I>h',</I> en combinaison ou non avec un ventilateur pour extraire les gaz de séchage chargés d'humidité ou, quand on utilise un compresseur, des ouvertures de sor tie peuvent être prévues dans la chambre a. à travers lesquelles lesdits gaz émergeant de l'ouverture i-i peuvent s'échapper dans l'at mosphère.
Mais cependant lorsqu'on utilise un ventilateur aspirateur en plus d'un venti- lateur compresseur à basse pression, la capa cité de l'aspirateur doit être suffisamment plus grande que celle du compresseur ame nant les gaz chauds aux conduites maîtresses <I>d'</I> et h' pour pouvoir se comporter de façon adéquate avec le mélange de gaz et d'humi dité vaporisée à extraire.
Le four<I>f</I> et le ventilateur<I>t</I> (ou les ven tilateurs) peuvent être montés sur le même châssis b que la chambre de séchage a ou, comme il est représenté, ils peuvent être montés sur un châssis séparé 2c accouplé de manière flexible. Des connexions flexibles sont prévues sur les conduites maîtresses d', h' et j' quand elles passent d'un châssis à l'autre,
La charge pénètre dans la chambre de sé chage<I>a</I> à travers un orifice d'entrée<I>k</I> dans le toit de la chambre à l'extrémité arrière de celle=ci. L'orifice d'entrée est pourvu d'un entonnoir k6 recevant le fourrage et équipé d'un tourniquet qui, comme on le voit fig. 3, comprend un certain nombre de pales k' rayonnant à partir d'un arbre transversal ho rizontal k2,
les extrémités libres desdites pales étant pourvues de caoutchouc ou autre matière flexible k6 qui frotte sur les surfaces internes d'une paire de plaques incurvées k3, k4 formant la portion inférieure de l'enton noir k6, de telle sorte que le fourrage est reçu dans lesdites pales quand elles tournent vers l'intérieur et est envoyé à l'extrémité arrière de la chambre de séchage,
l'admission d'air atmosphérique froid dans ladite chambre étant limitée à l'air que captent les pales se mouvant vers l'intérieur, tandis que l'échap pement des gaz chauds hors de la chambre est de même limité à ce que captent les pales dans leur mouvement vers l'extérieur. Lors qu'il y a un ventilateur pour refouler les gaz dhauds et un échappement direct de ceux-ci à l'atmosphère, le tourniquet de chargement n'est pas nécessaire.
A l'intérieur de la chambre de séchage, la charge entrant par l'entrée de charge ment k tombe sur le plus élevé d'une série de larges tapis convoyeurs m., horizontaux et percés de trous (fig. 3 et 4), disposés l'un au-dessus de l'autre entre les conduits laté raux c et au-dessous et au-dessus des con duits transversaux g, lesdits tapis convoyeurs s'étendant longitudinalement dans la cham bre,
comme on le voit et passant autour de rouleaux de support transversaux m' portés par des paliers dans les parois latérales de la chambre a.
Les tapis convoyeurs Ira peuvent être de préférence formés de boucles entrelacées de fil solide qui supportent la charge et diffu sent les gaz chauds dans la chambre a à tra vers la charge, en sorts qu'elle est uniformé ment soumise à l'action desdits gaz aussi bien qu'à l'intense chaleur rayonnante émise par la surface des conduits c et y à- proxi- mité des tapis.
Le brin supérieur du tapis le plus élevé se trouve immédiatement au- dessous de la série la plus élevée de con duits transversaux g, tandis que chaque tapis convoyeur encercle une rangée de conduits transversaux au-dessous de ladite série la plus élevée. Le fourrage sur les parties supé rieures des tapis successifs est ainsi soumis à l'intense émission de chaleur rayonnante à partir des séries de conduits g au dessus et au-dessous desdites parties supérieures, la dite chaleur rayonnante passant à travers les nombreuses ouvertures des tapis convoyeurs et se heurtant à la charge qu'ils portent.
Les tapis convoyeurs adjacents<B>ni.</B> se dé placent dans des directions opposées de ma nière que la charge soit déplacée de manière connue plusieurs fois de bout en bout dans la chambre de séchage comme indiqué, et les extrémités réceptrices de chaque tapis s'éten dent au delà de l'extrémité de sortie de celui qui est immédiatement au-dessus de telle sorte que la charge descend en cascade de l'extrémité de sortie de chaque tapis sur le tapis situé au-dessous, agitant ainsi et re tournant la matière à traiter pendant qu'elle avance à travers la chambre de séchage.
Des chicanes m' guident la charge tombante vers les extrémités réceptrices des tapis.
Le plus bas des tapis convoyeurs sans fin m: délivre la charge séchée sur un orifice de sortie sa dans le châssis b, ledit orifice étant équipé avec un tourniquet comportant comme on le voit fig. 3, des pales à bords flexibles n' rayonnant d'un arbre horizontal transver sal n= et frottant sur une paire de plaques incurvées n3 et limitant l'admission d'air froid atmosphérique dans la chambre a et l'échappement des gaz chauds.
Les arbres<I>7c2</I> et n' des tourniquets et les rouleaux<I>m'</I> des tapis convoyeurs 7n situés dans la chambre de séchage < z sont mus si multanément à l'unisson par des engrenages convenables.
Par exemple, et comme il est re présenté, les arbres k' et n' et les rouleaux al ternés -r;a' peuvent s'étendre à. l'extérieur de la chambre a et être équipés de roues à dents accouplées par des chaînes p mues en des directions opposées par des pignons intermé diaires p'. Une courroie de transmission t# accouple un des rouleaux m avec une poulie v' mue par engrenage hélicoïdal v' sur un arbre v3 mfi par une série de poulies de di vers diamètres t,
4 par une courroie passant sur un contre-arbre iv pourvu de poulies motrices <I>ta'</I> qui peuvent être mues par une courroie à partir d'un moteur ou autre source d'énergie. Le ventilateur t est également mfi à partir du contre-arbre w au moyen d'une courroie<I>iv'.</I> Si on le désire, les rouleaux m', aux deux extrémités de la chambre de séchage, et sup portant les tapis convoyeurs, peuvent être mus impérativement pour maintenir la ten sion desdits tapis.
En réglant les clapets e, ou leurs équivalents, contrôlant l'admission des gaz chauds aux conduits c, l'intensité de la chaleur rayonnée à partir des surfaces des- dits conduits et à partir des surfaces des conduits g peut être réglée. Les clapets e et les tiroirs réglables s' et r' dans les con duites maîtresses.<I>d'</I> et<I>h'</I> sont de préférence actionnés par des appareils thermostatiques de réglage de tout type connu.
De la sorte, l'intensité de la chaleur peut être contrôlée dans les conduits successifs c selon les nécessités, et la température des gaz chauds qui passent à travers le fourrage sur les tapis roulants in peut aussi être contrô lée si on le désire.
La charge peut être amenée à l'entonnoir kc' du tourniquet de l'entrée de chargement de toute manière convenable, par exemple par un tapis incliné, sans fin, ou autre disposi tif convoyeur.
L'épaisseur de la charge portée par les ta pis convoyeurs m dépend de la nature de la charge, les conditions essentielles étant que les surfaces de la charge ne viennent pas en contact avec les conduits transversaux g, que la, chaleur rayonnante pénètre complètement la charge à la vitesse prédéterminée de dé placement, et que les gaz chauds pénètrent également la charge de manière à évacuer l'humidité qui en est libérée par la chaleur rayonnante.
Dans le dispositif décrit, toute discontinuité dans la disposition de la charge sur les tapis convoyeurs n'entraîne pas de sé chage imparfait, comme cela peut être le cas dans les appareils de séchage à tapis con voyeurs dans lesquels l'action dépend en pre mier lieu du passage de gaz chauds à travers la charge. Dans ces derniers appareils, une discontinuité ou une variation dans l'épais seur de la charge peut produire un excès de séchage et/ou une insuffisance de séchage.
Dans des appareils de séchage conformes à la construction décrite, l'action simultanée de l'émission de chaleur rayonnante et du cou rant de séchage, ainsi que la chute répétée en cascade de la charge de tapis en tapis, as surent le séchage efficace de la charge malgré les discontinuités de sa disposition sur le ta pis, et grâce à la disposition décalée des con duits rg, la charge est toujours exposée de près à la chaleur rayonnante d'un côté et à un courant turbulent d'entraînement de l'humidité de l'autre côté.
Quand les gaz s'échappent des conduits g et rejoignent le courant d'entraînement d'hu midité dans la chambre a, le volume du cou rant gazeux s'accroît progressivement de fa çon à être le plus grand à l'endroit où la charge est le plus humide. En plus, puisque le poids de la charge augmente également progressivement vers les supports supérieurs - par suite de l'augmentation de la teneur en humidité de la charge - le courant ascen dant n'a aucune tendance de soulever la charge des tapis convoyeurs.
Pour sécher de l'herbe fraîchement fau chée, on a trouvé qu'il convient d'employer des gaz d'une température d'environ 149 à 205 C et une vitesse de transport relative ment petite d'environ 1,10 m par minute pour les convoyeurs, les surfaces émettant la chaleur rayonnante étant chauffées par une partie des gaz chauds employés avec ou sans addition d'air atmosphérique, de manière à fournir une température de 93 à 150 à la surface.
La température de la chambre de séchage à l'endroit d'introduction de la charge est ré glée de façon que cet endroit est plus chaud que la partie de la chambre où la charge en sort. Par exemple, dans un appareil avec quatre courroies, on a obtenu de bons résul tats lorsque le groupe supérieur de conduits ou panneaux rayonnants a une température de 121 C, le second groupe immédiatement en dessous de 113 C, le troisième de 104' C et le quatrième groupe du fond une tem pérature de 96 C. La température du cou rant d'entraînement d'humidité s'accroît ainsi en proportion de la teneur en humidité de la charge.
Grâce à l'efficacité élevée du procédé de séchage décrit, il est possible de monter sur un châssis mobile une chambre de séchage d'une capacité d'environ 250 à 300 kg d'herbe séchée par heure, en sorte que l'installation peut être transportée et actionnée par un tracteur tel qu'il est ordinairement employé pour le battage.
Comme exemple des capacités de la cham bre de séchage ci-dessus décrite, on dira que pour une charge d'une épaisseur moyenne de 10 cm, quand les tapis convoyeurs m se dé placent à une vitesse de 1 m 10 à la minute et que la température du gaz dans les con duits c et g produisant l'émission de chaleur rayonnante est 122 C et la température du gaz de séchage entrant dans la chambre est 150 C, le temps nécessaire pour sécher complètement une espèce courante d'herbe fraîchement coupée est d'environ 12 minutes.
Quand l'appareil sécheur doit être utilisé pour sécher du grain, les tapis convoyeurs m sont modifiés et on fige sur eux un tissu de recouvrement à@ mailles ouvertes pour empê cher le grain de tomber au travers des tapis convoyeurs.
Dans quelques cas cependant, au lieu d'employer des tapis convoyeurs pour dépla cer la charge à travers la chambre de séchage, on peut étaler ou disposer la chargeasur un ou plusieurs plateaux étendus en métal, ou supports similaires, qui peuvent être glissés dans la chambre et en être retirés lorsque la charge est sèche, lesdits plateaux se trouvant, pendant le processus de séchage, à proximité étroite, mais non en contact des surfaces émettant la chaleur rayonnante dans la chambre.
Dans le cas d'une charge consistant en masses séparées, des conduits longitudinaux semblables aux conduits transversaux déjà décrits, peuvent être prévus pour amener de la chaleur rayonnante aux côtés de la charge pendant son passage à travers la chambre de séchage.
Si l'on se réfère à la disposition modifiée représentée sur la fia. 6, les gaz chauds passent à travers des conduits transversaux <I>g</I> et des conduits longitudinaux<I>x</I> disposés à quelques centimètres au-dessus des tapis sans fin perforés m, de telle sorte que la charge se déplace à travers les canaux x' qui sont de la sorte entourés par les surfaces rayon nantes, et par lesquels passent les gaz chauds comme précédemment décrit.
La fig. 7 montre quelques articles passant à travers les conduits longitudi naux x.
On comprendra qu'un seul tapis de lon gueur équivalente passant à travers une chambre allongée, pourrait être utilisé, plus particulièrement quand il n'est pas essentiel que les appareils soient mobiles.
Dans le cas d'un appareil à un seul tapis, le réglage voulu de la température entre l'en trée et la sortie du séchoir, peut être assuré par la. division des conduits émettant la cha leur rayonnante en sections séparément ali mentées de telle sorte que leur température puisse être indépendamment contrôlée, sui vant la nature de la charge.
Quand la charge est constituée par une matière en vrac de nature végétale ou autre, elle peut être supportée par des surfaces sta tionnaires superposées, de matière perforée, et poussée sur ces surfaces par une série de râteaux ou racloirs appropriés grâce auxquels la matière descend en cascade de l'extrémité de chaque surface de support pour tomber sur la suivante située au-dessous, la charge se trouvant ainsi agitée et retournée pendant. son avance à travers la chambre de séchage.
Des supports peuvent être prévus sur le toit de la chambre de séchage en sorte qu'on peut y figer un auvent ou un abri pour pro téger des intempéries l'installation de sé chage.
Bien que l'installation de séchage repré sentée, de préférence destinée au séchage des plantes fourragères vertes, ou plantes simi laires, soit sous la forme d'une unité mobile comme il a été décrit, il va de soi que l'ins tallation pourrait être montée sur des fonda tions figes.
Dans les appareils décrits, il n'y a point de tubes cylindriques comme source de cha leur rayonnante, des tubes de ce profil cons tituant, par suite de leur surface minimum par rapport au volume, la forme la moins ef ficace de corps radiateur.
A method of drying, in particular cropped fodder plants, grains and other parts of plants, and apparatus for carrying out this method. The present invention relates to a method for drying, in particular green fodder plants, grains and other parts of plants and to an apparatus for carrying out this method.
This apparatus can be established as a compact and preferably mobile installation, in which grass cut at the start of its growth can be quickly dried, so that the dried product retains the maximum nutritional qualities of the forage by retaining therein. vitamins and other valuable constituents. But it goes without saying that inventin is not limited to the drying of fodder plants or similar plants and that it extends to the drying of any material or product which can be treated in the manner indicated.
According to the method according to the invention, the material to be dried, carried by a support with a large surface area easily crossed by the gases, is subjected to the action of radiant heat emitted by extensive surfaces of hollow radiant panels, located in close proximity to the load without being in contact with it, so as to produce an increase in temperature in the load, which is simultaneously subjected to the action of a stream of dry gases, so as to carry away humidity,
these radiant panels being heated directly by means of hot gases entering them and derived from the same source as the gas stream producing the entrainment of humidity.
The above radiant heat emission is produced as a primary effect, but the intensity of the emission is not high enough to cause carbonization of the material during processing.
The apparatus for implementing the process according to the invention comprises a chamber provided with hollow panels emitting radiant heat, at least one support with a large surface area easily crossed by the gases and intended to receive the load, a source hot gases and means for passing these hot gases through the panels which thus emit radiant heat, and, on the other hand, through this chamber, in which these hot gases form the current for driving the humidity .
The panels or ducts forming the radiant heat emitting surfaces may be perforated so that the hot gases escaping through these perforations are added to the drying current which passes through or around the load to carry away the humidity. vaporized.
Independent adjustment means can be provided to admit cold atmospheric air with a view to adjusting the temperature of the gases supplied to the panels emitting both radiant heat and for adjusting the temperature of the gases admitted into the chamber to form the current. moisture removal.
The description which follows with reference to the appended drawing relates to a mobile drying installation, in accordance with the invention, and specially designed for the drying of freshly cut green fodder plants, such as grass.
Fig. 1 is an elevational view of the apparatus; Fig. 2 is a plan view; Fig. 3 is a central longitudinal section of the drying chamber on a larger scale; Fig. 4 is an elevational view, half in section, along 4-4 of FIG. 3 view from the left end; Fig. 5 is an elevational view, partially cut away, taken along 5-5 of FIG. 4;
Fig. 6 is a detail view of a construction variant; Fig. 7 is an end view and in section of the variant shown in FIG. 6.
Referring to the drawing, the drying chamber is constituted by a tangular rec box a lined with non-conductive material a 'and carried by a frame b mounted on wheels b', b9. Extending along the major portion of each of the side walls of the chamber, there are provided superimposed horizontal ducts c (fig. 3, 4, 5) separated by partitions c ', the hot gases being sent into said ducts by vertical passages d joined by lateral main pipes d 'with an oven f (fig. 1 and 2)
which may be of any suitable construction and capable of providing a continuous and copious supply of hot dry air and / or hot combustion products at the required temperature. The temperature .du hot gas is regulated on demand by drawers s' (fig. 1) controlling atmospheric air inlet openings s in the side master ducts of.
The admission of hot gases into each of the ducts c can be regulated separately by sliding dampers, or, as shown in FIGS. 3 and 5, by valves e pivoting on transverse shafts e 'extending through the side walls of chamber a and equipped externally with adjustment knobs e2 which allow the angular position of the valves to be adjusted on demand.
The rear ends of the ducts c are closed, and spaced transverse ducts, g, flattened in the form of panels' join together ducts c of opposite sides, the transverse ducts of each row being offset from those of the immediately adjacent rows. above and below it. The lateral ducts c and the transverse ducts therein are made of very black metal sheets, and, when they are very hot, constitute the surfaces emitting radiant heat. The lower faces of the transverse conduits g are perforated.
The hot drying gas is also sent to the central space of the drying chamber a between the ducts c through a passage <I> da </I> (fig. 3 and 4) coming from a master duct. central <I> h '</I> assembled in the oven <I> f </I> (fig. 1 and 2). The temperature of the hot gases is regulated on demand by adjustable drawers r 'controlling the inlet openings <I> r </I> of atmospheric air in the central main pipe <I> h'. </I> The <I> d '</I> and <I> h' </I> main pipes are covered with non-conductive material.
The gas coming from the pipe h 'enters the chamber a at the bottom of the latter and freely crosses in an upward direction the chamber a in a flow directed in zigzag, the offset arrangement of the transverse conduits g causing a turbulent flow of the current. causing humidity.
The hot gases laden with humidity from the central space, as well as the hot gases which have passed through the conduits <I> c and g </I> and escape from the openings provided in the latter, pass through the opening II (fig. 3 and 4) having an appropriate size and are withdrawn through a passage j-at the top of the chamber a leading to a collector j 'which is joined to the suction opening of a fan t (fig. . 1 and 2).
In some cases, instead of a vacuum fan such as t, a low pressure fan or compressor can be used to supply hot gases to the <I> d '</I> and <I> master pipes. h ', </I> in combination or not with a fan to extract the drying gases laden with humidity or, when a compressor is used, outlet openings may be provided in chamber a. through which said gases emerging from opening i-i can escape into the atmosphere.
However, when a vacuum fan is used in addition to a low pressure compressor fan, the capacity of the vacuum cleaner must be sufficiently greater than that of the compressor supplying the hot gases to the main pipes <I> d '</I> and h' to be able to behave adequately with the mixture of gas and vaporized humidity to be extracted.
The oven <I> f </I> and the fan <I> t </I> (or the fans) can be mounted on the same frame b as the drying chamber a or, as shown, they can be mounted on a separate flexibly coupled 2c frame. Flexible connections are provided on the main lines d ', h' and j 'when they pass from one frame to another,
The charge enters the drying chamber <I> a </I> through an inlet <I> k </I> in the chamber roof at the rear end thereof. The inlet orifice is provided with a funnel k6 receiving the fodder and equipped with a tourniquet which, as seen in fig. 3, comprises a number of blades k 'radiating from a transverse shaft ho rizontal k2,
the free ends of said blades being provided with rubber or other flexible material k6 which rubs on the internal surfaces of a pair of curved plates k3, k4 forming the lower portion of the black funnel k6, so that the forage is received in said blades when they turn inward and is sent to the rear end of the drying chamber,
the admission of cold atmospheric air into said chamber being limited to the air captured by the blades moving inward, while the escape of hot gases out of the chamber is likewise limited to what the blades in their outward movement. Where there is a fan to discharge the hot gases and a direct exhaust thereof to the atmosphere, the loading turnstile is not necessary.
Inside the drying chamber, the load entering through the load inlet ment k falls on the highest of a series of wide conveyor belts m., Horizontal and drilled with holes (fig. 3 and 4), arranged one above the other between the lateral conduits c and below and above the transverse conduits g, said conveyor belts extending longitudinally in the chamber,
as seen and passing around transverse support rollers m 'carried by bearings in the side walls of the chamber a.
The Ira conveyor belts may preferably be formed of interlaced loops of solid wire which support the load and diffuse the hot gases into the chamber through the load, so that it is uniformly subjected to the action of said gases. as well as to the intense radiant heat emitted by the surface of the conduits c and y near the carpets.
The top run of the uppermost belt is immediately below the uppermost set of cross pipes g, while each conveyor belt encircles a row of cross pipes below said uppermost set. The forage on the upper parts of the successive belts is thus subjected to the intense emission of radiant heat from the series of ducts g above and below said upper parts, the said radiant heat passing through the numerous openings of the belts. conveyors and colliding with the load they carry.
The adjacent <B> ni. </B> conveyor belts move in opposite directions so that the load is moved in a known manner several times from end to end in the drying chamber as shown, and the receiving ends of each belt extends beyond the exit end of the one immediately above it so that the load cascades from the exit end of each belt onto the belt below, thereby agitating and re-rotating the material to be treated as it advances through the drying chamber.
Baffles guide the falling load to the receiving ends of the mats.
The lowest of the endless conveyor belts m: delivers the dried load to an outlet orifice sa in the frame b, said orifice being equipped with a turnstile comprising as seen in fig. 3, blades with flexible edges n 'radiating from a horizontal transverse shaft n = and rubbing on a pair of curved plates n3 and limiting the admission of cold atmospheric air into chamber a and the exhaust of hot gases.
The shafts <I> 7c2 </I> and n 'of the turnstiles and the rollers <I> m' </I> of the conveyor belts 7n located in the drying chamber <z are moved so multiply in unison by gears suitable.
For example, and as shown, the trees k 'and n' and the al tered rollers -r; a 'can extend to. outside the chamber a and be equipped with toothed wheels coupled by chains p moved in opposite directions by intermediate gears p '. A transmission belt t # couples one of the rollers m with a pulley v 'driven by a helical gear v' on a shaft v3 mfi by a series of pulleys of various diameters t,
4 by a belt passing over a countershaft iv provided with driving pulleys <I> ta '</I> which can be moved by a belt from an engine or other energy source. The fan t is also mfi from the countershaft w by means of a belt <I> iv '. </I> If desired, the rollers m', at both ends of the drying chamber, and sup carrying the conveyor belts, can be moved imperatively to maintain the tension of said belts.
By adjusting the valves e, or their equivalents, controlling the admission of hot gases to the ducts c, the intensity of the heat radiated from the surfaces of said ducts and from the surfaces of the ducts g can be regulated. The valves e and the adjustable drawers s 'and r' in the master pipes. <I> d '</I> and <I> h' </I> are preferably actuated by thermostatic control devices of any type. known.
In this way, the intensity of the heat can be controlled in the successive conduits c as required, and the temperature of the hot gases which pass through the forage on the conveyor belts in can also be controlled if desired.
The load can be brought to the funnel kc 'of the loading entrance turnstile in any suitable manner, for example by an inclined, endless belt, or other conveyor device.
The thickness of the load carried by the upper conveyors m depends on the nature of the load, the essential conditions being that the surfaces of the load do not come into contact with the transverse ducts g, that the radiant heat completely penetrates the charge at the predetermined rate of movement, and that the hot gases also penetrate the charge so as to evacuate the humidity which is released therefrom by the radiant heat.
In the device described, any discontinuity in the arrangement of the load on the conveyor belts does not lead to imperfect drying, as may be the case in conveyor belt drying devices in which the action depends primarily place of passage of hot gases through the load. In these latter devices, a discontinuity or a variation in the thickness of the load can produce an excess of drying and / or an insufficient drying.
In drying apparatuses according to the construction described, the simultaneous action of the radiant heat emission and the drying current, as well as the repeated cascade drop of the load from carpet to carpet, ensured the efficient drying of the carpet. the load despite the discontinuities of its arrangement on the ta udder, and thanks to the staggered arrangement of the rg conduits, the load is still exposed closely to radiant heat on one side and to a turbulent current driving the humidity on the other side.
As the gases escape from the conduits g and join the moisture entrainment stream in chamber a, the volume of the gas stream gradually increases so as to be greatest at the point where the charge is the wettest. In addition, since the weight of the load also gradually increases towards the upper supports - as a result of the increase in the moisture content of the load - the updraft has no tendency to lift the load from the conveyor belts.
For drying freshly mown grass, it has been found that gases with a temperature of about 149-205 C and a relatively low transport speed of about 1.10 m per minute are suitable. for conveyors, the radiant heat emitting surfaces being heated by a portion of the hot gases employed with or without addition of atmospheric air, so as to provide a temperature of 93 to 150 at the surface.
The temperature of the drying chamber at the point where the load is introduced is adjusted so that this place is warmer than the part of the chamber where the load leaves it. For example, in an apparatus with four belts, good results have been obtained when the upper group of radiant ducts or panels has a temperature of 121 ° C, the second group immediately below 113 ° C, the third group of 104 ° C and the fourth group at the bottom has a temperature of 96 C. The temperature of the moisture entraining current thus increases in proportion to the moisture content of the load.
Thanks to the high efficiency of the described drying process, it is possible to mount on a mobile frame a drying chamber with a capacity of about 250 to 300 kg of dried grass per hour, so that the installation can be transported and operated by a tractor as is ordinarily used for threshing.
As an example of the capacities of the drying chamber described above, we will say that for a load with an average thickness of 10 cm, when the conveyor belts m move at a speed of 1 m 10 per minute and that the temperature of the gas in ducts c and g producing the radiant heat emission is 122 C and the temperature of the drying gas entering the chamber is 150 C, the time required to completely dry a common species of fresh cut grass is about 12 minutes.
When the dryer is to be used to dry grain, the conveyor belts are modified and an open mesh cover fabric is frozen thereon to prevent the grain from falling through the conveyor belts.
In some cases, however, instead of using conveyor belts to move the load through the drying chamber, the load may be spread out or arranged on one or more extended metal trays, or similar supports, which can be slid into the drying chamber. chamber and be removed when the load is dry, said trays being, during the drying process, in close proximity, but not in contact with the surfaces emitting radiant heat in the chamber.
In the case of a load consisting of separate masses, longitudinal ducts similar to the transverse ducts already described can be provided to bring radiant heat to the sides of the load during its passage through the drying chamber.
Referring to the modified arrangement shown on fia. 6, the hot gases pass through transverse ducts <I> g </I> and longitudinal ducts <I> x </I> arranged a few centimeters above the perforated endless belts m, so that the charge moves through the channels x 'which are thus surrounded by the radiating surfaces, and through which the hot gases pass as previously described.
Fig. 7 shows some articles passing through the longitudinal conduits x.
It will be understood that a single mat of equivalent length passing through an elongated chamber could be used, more particularly when it is not essential that the devices be mobile.
In the case of an appliance with only one belt, the desired adjustment of the temperature between the inlet and the outlet of the dryer can be ensured by the. division of the ducts emitting radiant heat into separately supplied sections so that their temperature can be independently controlled, depending on the nature of the load.
When the load consists of a bulk material of vegetable or other nature, it can be supported by superimposed stationary surfaces of perforated material, and pushed onto these surfaces by a series of suitable rakes or scrapers by which the material descends in cascade from the end of each support surface to fall on the next one below, the load thus being agitated and inverted during. its advance through the drying chamber.
Supports can be provided on the roof of the drying chamber so that a canopy or shelter can be fixed therein to protect the drying installation from the elements.
Although the drying installation shown, preferably intended for drying green fodder plants, or similar plants, is in the form of a mobile unit as has been described, it goes without saying that the installation could be mounted on solid foundations.
In the devices described, there are no cylindrical tubes as a source of radiant heat, tubes of this profile constituting, by virtue of their minimum surface area in relation to the volume, the least effective form of radiator body.