CH161633A - Mécanisme transmetteur de puissance. - Google Patents

Mécanisme transmetteur de puissance.

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CH161633A
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Description


  Mécanisme     transmetteur    de     puissance.       L'auteur de la présente invention a déjà  construit     ries    mécanismes transmetteurs de  puissance qui étaient montés sur le volant  d'un moteur et dont .quelques-uns procu  raient un rapport progressivement variable  des vitesses de l'arbre moteur et de l'arbre  récepteur, tous procurant des rapports divers  de ces vitesses. On en trouve déjà .des exem  ples dans les brevets suisses no 55254 et.  93883, et     dans    les brevets français no 385854  de 1907,     51949e6    de     1919,    etc.  



  Ces mécanismes comportaient     dez    engre  nages et, pour la plupart, des embrayages     â     griffes qui offraient certains -les mêmes in  convénients que les dispositifs ordinairement  en usage.  



  Dans tous ces appareils, des roues plané  taires dont l'axe était entraîné par le volant  pouvait     engrener    avec une ou plusieurs roues  dentées de même axe que le volant. Dans       plusieurs    de     ces    appareils,     les    roues dentées  ne restaient pas en position     d'engrènement     d'une manière permanente.    L'objet de la présente invention est un  mécanisme transmetteur     rie    puissance reliant  un arbre moteur à un arbre récepteur et dé  terminant .diverses valeurs du rapport des  vitesses     desdits    arbres.

   Ce mécanisme est ca  ractérisé en ce qu'il comporte au moins un  couple -de roues dentées     d'engrenage    dont les  dentures restent en position     d'engrènement     mutuel pour toutes les valeurs du rapport  des vitesses, et en ce qu'il comporte un arbre  de commande monté     rotativement    sur le bâti  et commandant, par sa rotation,     .des    moyens  par     lesqu61s        sonL-déterminées   <B>les</B> diverses     -vi-          ess        ,sïipri'          bre        moteur.     



  Le dessin ci-annexé représente, à titre  d'exemple, cinq formes d'exécution de l'objet  de l'invention.  



  Les     fig.    1 à 5 concernent une première  forme d'exécution,  Les     fig.    8, 9 et 10 une deuxième forme  d'exécution,      Les     fig.    13 et 14 une troisième forme, la       fig.        14bis    est une variante de détail appli  cable à la     première    et à la .deuxième forme,  Les     fig.    6 et 7 une variante applicable à  diverses formes d'exécution, ainsi que les  fil-. 11 et 12 concernant encore une autre  variante;

    La     fig.        14bis        concerne    une variante appli  cable aux deux premières formes d'exécution,  La     fig.    15 une variante de la forme d'exé  cution représentée aux     fig.    13 et 14,  La     fig.    16 un détail,  Les     fig.    17 et 18 une quatrième forme,  Les     fig.    19 et 20 une cinquième;  Les     fig.    21, 22 et 23     concernent    enfin une  variante des quatrième et cinquième formes  d'exécution.  



  Les formes d'exécution     représentées    par  les     fig.    1 à 5 et par les     fig.    13 et 14 présen  tent la     particularité    que les     couples    des  roues dentées     mentionnés    dans la revendica  tion sont constitués, .d'une part, par des roues  clavetées sur un même arbre planétaire en  traîné par l'un des arbres moteur et récep  teur, d'autre part, par .des roues dentées de  même axe que lesdits arbres, c'est-à-dire cen  trales, qui engrènent constamment avec les  dites roues clavetées,

   l'une d'elles étant soli  daire<B>de</B> celui des deux arbres qui ne porte  pas les roues planétaires et les autres étant  guidés dans la matière même de l'arbre qui  porte les planétaires, ces dernières pouvant  être immobilisées par des freins mis en ac  tion par l'arbre de commande et agissant sur  des plateaux solidaires de ces roues, l'arbre  de commande pouvant en outre rendre soli  daires l'un de - l'autre, pour la rotation, les       @@rbr@;

  s--ma@eur        eL"'-I        @@p@----          --Daiï@-la-forme--représentée    parles     fig.    1  à 5, les roues centrales     mentionnées        ci-dessus     sont .des couronnes taillées intérieurement,  tandis que dans les     fig.    13 et 14 elles sont  des roues dentées extérieurement.  



  La     fig.    1 et la     fig.    13 sont des coupes  par l'axe :des deux arbres moteur et récep  teur du mécanisme. La     fig.    2 est une coupe  suivant     A-B    -de la     fig.    1. La     fig.    3 est une  coupe axiale -d'un valant solidaire de l'un des    arbres destinés<B>à</B> recevoir les     principales    piè  ces     mobiles        idu    mécanisme. La     fig.    4 est une  coupe suivant     A-B    de la     fig.    3. La     fig.    5  est un détail vu en plan.  



  Dans les     fig.    1 à 5, les mêmes chiffre  et lettres désignent les mêmes organes.  



  La     lettre    a désigne le volant sur lequel  est monté le mécanisme et qui est assemblé  avec les parties<I>a', a", a"'</I> et<I>a</I>" lorsque tous  les mobiles sont montés sur lui. Ces diverses  parties sont clairement visibles sur les     fig.    3  et 4. On voit qu'il est ménagé, par la super  position de ces diverses parties et leur décou  page, des logements segmentaires servant à  guider par leur surface intérieure, l'extérieur  des roues dentées visibles à l'a     fig.    1 et .dé  signées par e', e", e"' et e"".  



  b est     l'arbre-vilebrequin    ,d'un moteur et d  est l'arbre récepteur à entraîner et auquel  s'applique la résistance     que.l.e    moteur :doit  vaincre. c est le carter du moteur qui ren  ferme en même temps le mécanisme trans  metteur monté sur le volant a.

   Les roues e',  e", e<I>l"</I>, e"" sont clavetées sur un arbre com  mun ou boulonnées ensemble.<B><I>f</I></B>, f", f"' dé  signent des couronnes dentées intérieurement  et guidées par     cette    denture sur les segments  pleins de la     fig.    4, tandis que les roues a',  <I>a"</I> et<I>a"'</I>     -sont        guidées    ,dans les segments creux  de la même figure, lesquels segments creux  ont un axe commun excentrique, de sorte que  les roues e', e"<B>...</B> forment un bloc plané  taire. f est un plateau solidaire de l'arbre  récepteur d et muni d'une de     eria@\-euT::

       par laquelle il en- ' avec la roue plané  taire e"". es couronnes f', f",     J""    sont res  pectivement     #en    prise d'engrènement avec les  roues<I>e l,</I> e",     e".     



  Dans le carter c sont     montés    trois axes  de     commande        g    auxquels une liaison .ciné  matique convenable communique les mêmes  mouvements simultanément. La     fig.    2 montre  cependant trois formes diverses du méca  nisme de commande; dans la réalité, on au  rait le même mécanisme sur les trois arbres.  Les trois formes représentées concernent des  moyens d'exercer un freinage sur des pla-           teaux    minces     j',        j",    j<B><I>'</I></B> solidaires .des couron  nes centrales pour immobiliser telle ou telle  d'entre elles indépendamment des     autres.     



  Pour cela, il est prévu les moyens de     frei-          xiage    représentés au haut et à droite de la       fig.    2, pour lesquels il est prévu que les pla  teaux minces susmentionnés se meuvent li  brement dans l'intervalle compris entre des  paires d'anneaux circulaires w', w",     W"",    dis  posés librement dans le bâti, et formant flas  ques.  



  Pour emprisonner les plateaux     j    entre les  anneaux w. .des pièces     lâ   <I>, h", h\</I> peuvent  être     disposées    le long de l'arbre g et présen  ter des prolongements<I>k', k", k"'</I> qui forment  mâchoires de pinces pour les paires d'an  neaux     w.    Un ressort i peut être .disposé de  part et d'autre du groupe de ces mâchoires  pour fournir la force de serrage nécessaire  lorsque des cames convenablement disposées  sur l'arbre do commande abandonnent les  dites mâchoires à cette force de serrage.  



  Les fi-. 1 et 3 montrent qu'un plateau  mince a"",, est solidaire de l'une .des. pièces  assemblées avec le volant, et l'on voit sur la       fig.    1 qu'un plateau mince j"" est rivé sur  la roue f. Des anneaux     w"    emprisonnent  ces deux plateaux a"" et j"", mais sont -em  pêchés de les serrer l'un contre l'autre par  la. came h lorsqu'elle se trouve introduite en  tre les deux anneaux, et empêche les rondel  les élastiques n maintenues tendues par un  boulon d'exercer l'action de serrage à laquelle  elles sont destinées.

   La came     lz    présente une  entaille qui, lorsqu'elle vient en regard     des-          dites        rondelles,    les     laisses    fléchir jusqu'à pro  voquer le serrage des disques a"" et     ï""*    par  l'intermédiaire des anneaux     iv"".     



       Le    fonctionnement .du mécanisme est le  suivant:  Il existe une position des arbres g pour  laquelle les plateaux j"" et a"" ne sont pas  serrés ni aucune des paires d'anneaux em  prisonnant les plateaux des couronnes. L'ar  bre moteur tourne alors à vide. I1 tourne  mais entraîne avec lui l'axe des roues plané  taires clavetées ou boulonnées ensemble.  Comme l'une d'elles, la roue e"", engrène    avec l'arbre d, elle prend un mouvement de  rotation dû au fait que l'arbre d est ordi  nairement soumis à un couple résistant     con-          si.dérable.     



  Tout le mobile planétaire auquel elle ap  partient tourne donc sur lui-même et chacune  de ses dentures communique à la couronne  qui lui correspond     une    vitesse particulière,  les plateaux de ces couronnes étant laissés  libres par leurs freins respectifs.  



  Si l'on suppose que la came<I>la</I> est tournée  maintenant de manière à libérer le frein n,  on voit que l'assemblage des plateaux     j   <B>\</B> et  a"" procure la disposition .dite prise     directe,     dans le domaine de l'automobile.  



  On se rend compte que les organes, non  représentés, par lesquels l'arbre g déclenche  la mise en action des divers freins peuvent  être disposés sur lui de manière qu'ils les     dé-          clenchent    successivement et un à un, l'un des  freins s'ouvrant lorsque l'autre se ferme.  Pour toutes les vitesses .de l'arbre d autres  que celles qu'il prend lors de la prise directe,  il faut que l'une -des couronnes soit immo  bilisée par les freins qui lui correspondent.  On voit alors en considérant la     fig.    2 et en  imaginant que l'une des couronnes est fixe  et que l'axe du mobile planétaire tourne dans  le sens -des aiguilles d'une montre, que ce  mobile tourne sur lui-même en sens inverse.  Or, c'est par ce mobile que la couronne f de  l'arbre récepteur est entraînée.

   Le     rapport     
EMI0003.0032  
   est constant et vaut par exemple un  tiers. Si le     rapport    .de la couronne fixe à son  pignon vaut exactement trois, il y a compen  sation exacte entre la vitesse d'entraînement .  du planétaire et la vitesse de sens inverse  qu'il tend à communiquer à la roue f par sa  rotation sur lui-même. Si le rapport de la  couronne fixe à son pignon est plus grand  que trois, l'arbre     récepteur    prend une vitesse  de sens inverse de la vitesse .de l'arbre mo  teur.

   Si le rapport de la couronne fixe au  pignon est inférieure à trois dans cet exem  ple, on a une vitesse positive de l'arbre ré  cepteur     qur-peut    être fortement réduite re-           lativement    à celle de l'arbre moteur si le rap  port susdit est ,de peu inférieur à trois.  Dans la forme d'exécution représentée en       fig.    2, le plus grand rapport de     couronne    à  pignon est fourni par le couple qui possède  le plus petit pignon. On obtient donc la mar  che arrière en faisant agir les freins h" qui  immobilisent la     couronne   <B>f</B> qui engrène avec  le pignon e', ce rapport étant supérieur à  trois et valant ici 4,1 environ.

   Pour passer  à la. première et à la seconde vitesse, on im  mobilisera successivement les freins<I>h'</I> et<I>h"'.</I>  



  Ce mécanisme a pour avantage la com  mande rotative silencieuse ainsi que de pro  curer le silence dans les     vitesses    intermé  diaires grâce à la supériorité des engrenages  intérieurs sur les engrenages extérieurs,  ainsi que par le mode de guidage des mobiles  sur le volant.  



  La     construction    de frein donnée comme  variante à la     fig.    2     présente    un sabot 1 des  tiné à agir sur les     plateaux        j',        j',        3'"    en ap  puyant contre     leur    pourtour extérieur. On  voit qu'un ressort prenant appui sur le -car  ter exerce une pression contre le frein, lequel  a sa course déterminée par l'arbre     g    qui     tou-          rillonne    .dan., le carter. Cet arbre présente  une entaille par laquelle la course du frein  se trouve augmentée lorsqu'elle est tournée  en regard du ressort.

   A droite de la     fig.    2,  la     lettre    m désigne une variante -de forme  des pinces précédemment décrites.  



  Dans les     fig.   <B>13</B> et 14 se trouve représen  tée une forme     d'exécution        présentant    la par  ticularité que les roues centrales ne sont pas  des couronnes taillées intérieurement, mais  des roues taillées extérieurement et montées  les unes sur les autres autour .de l'axe prin  cipal. Ici, celle des roues centrales qui est  solidaire de l'arbre récepteur est la roue     d'     qui engrène avec le pignon d" .du mobile pla  nétaire. Le bloc planétaire et les freins sont  disposés comme dans la     fig.    1, à l'exception  du     dispositif    de freinage procurant la prise  directe.

   Celle-ci n'est pas obtenue par as"       semblage    direct de     l'arbre    d     ayec    le volant  a, mais par l'assemblage de deux roues cen  trales de .diamètres     différents    et qui, empê-         chées    par là .d'être entraînées à des vitesses  différentes par leurs pignons respectifs, em  pêchent à leur tour le bloc planétaire de  tourner sur lui-même, de sorte qu'il entraîne  le pignon d' ainsi que les deux roues assem  blées, à la     vitesse    de sa révolution qui est  celle de     !',arbre    moteur     b,     Les pignons planétaires     s1,    e2,

       e3    engrè  nent     respectivement    avec les roues centrales       e'1,        e'2    et     e's.    Ces roues centrales sont assem  blées avec des canons     e",,        e"2    et     é's    ainsi  qu'avec des plateaux     e"'1,        e"'2    et     e"',,    aux  quels correspondent des freins tels que ceux  de la     fig.    1. L'assemblage susmentionné de  deux roues pour la prise directe se fait entre  les deux plateaux voisins     e"'1    et     e\2.     



  Pour cela, le plateau     e"",    porte les leviers  -d'axes     f,.        liés    aux segments de freins<B>f',;</B><I>-ces</I>  segments correspondent avec la surface inté  rieure cannelée d'un anneau     g,,    solidaire du  plateau e     "'!I.    Un manchon à extrémité coni  que coulisse sur le     canon    é'1 en faisant came  contre les extrémités des leviers f 1.

   Des tiges       h'1        relient    ce manchon à un anneau baladeur       i,    commandé par le levier d'axe     j1    dont la  position est elle-même sous la dépendance de  la came     lcl    calée sur !'arbre de commande     h.     



  On conçoit que les divers moyens de com  mande de l'arbre     h,    tels que la came     k1    et  -des ergots     l'1    peuvent être disposés sur son  pourtour de manière à entrer en action à tour  de rôle et dans un ordre tel que, par exem  ple, une rotation toujours de     mémQ    sens     (le.-          l'arbre        h    le fasse passer successivement par  des positions auxquelles correspondent pour  l'arbre     t!:        --une--viteswisrersée;

          \unçe-vite@se-          nulle,    une première et une -deuxième vitesses  intermédiaires et     enfin    la vitesse correspon  dant à la prise ,directe.  



  La     fig.    14 -est une coupe suivant un plan  tangent aux pignons     e2    et     e'2    et faisant voir  la forme des mâchoires ms     situées    en avant  de ce plan de coupe.  



  On voit que les pignons peuvent l'un et  l'autre être guidés par leur pourtour dans la  matière de la pièce a" du volant pourvu que  les pignons     centraux    aient plus débat sur  leurs     Oanons    -et sur l'arbre d que dans les      creusures de la pièce a". Les .différentes par  ties a, a', a" du volant sont assemblées au  moyen de trois boulons cl.  



  La     fig.        14bis    représente partiellement un  dispositif permettant l'immobilisation d'une  roue centrale au moyen d'un frein à ruban  et montre comment une came     1",    de l'arbre<I>1,</I>  peut commander ce frein. Un tel dispositif  peut s'appliquer aussi bien à la forme de la       fig.    1 qu'à celle de la     fig.    13.  



  La fi-. 15 -est     une    variante de la forme  d'exécution représentée par les     fig.    13 et 14.  On y voit que les dentures planétaires et les  dentures centrales peuvent être réunies par  des couronnes     f2    qui peuvent aussi être gui  dées dans la matière même des pièces du vo  lant et qui présentent l'avantage .de donner  des engrenages intérieurs silencieux.  



  Dans les     fig.    8, 9 et 10 est     représentée     une forme d'exécution dont le fonctionnement  est analogue à celle de la     fig.    1 en ce sens  qu'un mobile planétaire est associé avec une  couronne dentée intérieurement. Mais cette  couronne dentée est constituée par une chaîne  dentée maintenue en forme pratiquement cir  culaire au moyen d'un mandrin dont les  chiens coulissants supportent la chaîne tout  en étant mobiles sur leurs coulisses radiales.

    De cette manière, la couronne formée par la  chaîne a un diamètre qui peut varier d'une  manière continue grâce à une liaison ciné  matique .de la commande rotative avec un  mandrin, d'une part, et, d'autre part, avec  un dispositif permettant que la     roue-chaîne     et le mobile planétaire restent associés par  un engrenage pour toutes les valeurs qui peu  vent être données au diamètre de la     roue-          chaîne.     



  La     fig.    8 est une coupe axiale, la     fig.    9  une coupe schématique de la     fig.    8, et la       fig.    10 une coupe     semi-schématique    montrant  une forme d'un mécanisme de liaison entre  l'organe de commande rotatif et une partie  du mécanisme.  



  Un pignon 5 est monté     rotativement    sur  un arbre excentré 1 solidaire de l'arbre mo  teur et     constitue    le mobile planétaire. Il peut  présenter deux dentures     différentes    5 et 5'.    Une roue 3"" est montée     rotativement    et ex  centriquement sur le volant a de l'arbre mo  teur et engrène avec une vis sans fin     3""'          (fig.    8 et 10).  



  Les diverses couronnes<B><I>f</I></B><I>,</I> des  fi-. 1 et 2 sont remplacées par une chaîne 8  portée par les chiens 8' à coulissement radial  d'un mandrin 9, porté par la partie d'arrière  c' du carter.  



  L'arbre de commande portant la mani  velle 15, porte une roue dentée 12 qui en  grène avec le plateau à denture centrée 12"  du mandrin, qui est d'une construction con  nue quelconque. L'arbre récepteur 7 engrène  avec le mobile planétaire 5' en permanence,  par la couronne dentée ô.  



  2 désigne un moyeu solidaire de la roue  3"", laquelle a même axe que l'arbre 1. Le  moyeu 2 est excentré par rapport à cet axe,  d'une quantité égale à celle dont cet axe est.  lui-même distant de l'axe du mécanisme. Ce  moyeu guide une couronne 3     présentant    une  denture extérieure 3' et une denture inté  rieure 3".  



  10 est un segment de frein coiffant l'ex  térieur du     mandrin.    et pressé contre ce der  nier par un frein 11 monté dans le carter, et  qui sert à solidariser le mandrin et le carter.  



  Plusieurs segments de freins semblables  sont visibles sur la     fig.    9. Ils sont soumis,  d'autre part, à l'action de     ressorts    10'     (fig.    8)  ou 10"     (fig.    9), qui correspondent à deux  variantes.  



  Le     fonctionnement    du mécanisme est le  suivant:  On conçoit que la     manoeuvre    de la mani  velle 15, en commandant la position des  chiens, détermine le diamètre de la roue à  denture intérieure formée par la chaîne, et  que la position de cette roue soit fixe par rap  port au carter, le mouvement .des chiens sur  le mandrin n'étant pas réversible. L'une des  extrémités de la chaîne est fixée en 9', tan  -dis que l'autre s'enroule dans une gorge 9"'  par son extrémité 9" lorsqu'on     diminue    le  diamètre de la couronne.

   La     couronne    3 a  pour fonction d'assurer la liaison entre la      chaîne dentée et la denture 5 pour toutes les  positions de la chaîne, de sorte qu'un méca  nisme, non représenté, met en     relation    la com  mande 15 avec la vis     3""'.    Il y a également  une liaison entre le levier 15 et le levier 12'  qui commande le frein.  



  Pour obtenir la prise directe, on unit le  mandrin qui porte la chaîne et le volant du  moteur. Pour cela, la     manoeuvre    dessert 1 e  frein 11 et libère les segments de frein 10  soumis à l'action de ressorts 10' qui les ap  pliquent contre la pièce a' du volant. Pour  que le mandrin 9 soit libéré, il faut encore  qu'il cesse d'engrener, par sa denture 12",  avec la roue 12. Pour cela, celle-ci présente,  sur une partie convenable de son pourtour,  un espace dépourvu de dents, lequel vient  en regard de la denture 12" à l'instant où  le frein 11 se desserre.     Rien    n'empêche alors  le volant, le mandrin et les roues 6 et 7, de  tourner ensemble, ce qui constitue la prise  directe.  



  Si l'on veut, à     partir    de là, amener le mé  canisme au point neutre ou obtenir une vi  tesse intermédiaire, on agit sur le levier 15  dans le sens opposé à la flèche 16. Le frein  11 immobilise le     mandrin    en comprimant les  mâchoires 10 et les séparant de l'anneau a'.  En même temps, la roue 12 reprend son ac  tion sur la roue 12" du mandrin et com  mande l'extension -de la chaîne en même  temps que la vis sans fin, de façon que la  roue 3 tourne dans la chaîne en entraînant  le pignon 5 par son     intérieur.     



  On a vu que l'axe du moyeu 2 et de  la couronne 3 peut se placer sur l'axe prin  cipal. Les choses sont prévues pour que,  lorsqu'il est dans cette position, le mouve  ment de     retréeissement    de la chaîne ait été  arrêté un peu avant. Avant que l'on soit  arrivé à     cette    limite, la couronne, légèrement  excentrée, engrenait encore avec la chaîne et  tournait sur elle-même, à     chaque        tour    du vo  lant, d'un angle très petit, -déterminé par  l'angle     d'engrènement    d'une paire de dents de  sorte que la couronne ne donnait au pignon  qu'une très faible rotation sur lui-même de  sens inverse au sens de la rotation du volant.

      Cela correspondait donc presque à la prise  directe quant à la vitesse obtenue. C'est à  partir .de ce moment .que la chaîne cesse de  se rétrécir -et qu'intervient le     fonctionnement     des freins décrits plus haut pour donner la  véritable prise directe.  



  On conçoit que plus on agrandit la  chaîne, plus on augmente la rotation de la cou  ronne sur elle-même, et, par suite, celle du  pignon 5, de sorte que la vitesse     négative    qui  se retranche de la vitesse positive du mou  vement planétaire dans la transmission à  l'arbre entraîné, augmente aussi. La vitesse  positive de cet arbre diminue donc et peut       .s'annuler.    Elle s'annule à     l'instant    où le  diamètre de la     roue-chaîne    est le double du  diamètre extérieur de la     couronne.    Cela est  du moins le cas ici où le rapport de la cou  ronne 3 ou     pignon    5 est la même que celui de  la couronne 6 au pignon 5'.

   Lorsqu'on agran  dit encore plus la     roue-chaîne    de manière que  son rapport à la denture extérieure de la cou  ronne 3 soit plus grand que 2, le mouvement  de l'arbre 7 se trouve inversé, ce qui donne  la marche arrière dans une automobile.  



  Les     fig.    11 et 12 montrent une variante  de la forme d'exécution à chaîne décrite     ci-          dessus;    la     fig.    11 est une coupe partielle par  l'axe et la     fig.    12 une coupe suivant     A-B     de la     fig.    11. Pour obtenir une multiplica  tion de vitesse dans la transmission au lieu  d'une réduction, on a prévu la construction  suivante: au lieu de monter directement l'ar  bre 1 sur une pièce du volant, il est fixé à  une     cuvette    18 guidée dans     l'intérieur    de la,  roue 3.

   Dans ce cas, la denture intérieure 3"  disparaît et le pignon 5 retrouve son mouve  ment en engrenant sur un pignon central 19  solidaire de la roue 3. Le sens .de rotation du  pignon 5 étant renversé par rapport au cas  décrit ci-dessus, on obtient une multiplica  tion de vitesse pour les positions où l'on  avait une réduction. Les     fig.    11 et 12 ne  correspondent cependant pas exactement à  cette construction; le sens     primitif    de rota  tion du pignon 5 y est rétabli grâce à une  couronne 20 dentée intérieurement qui relie  les deux pignons 5 et 19. Dans ce cas, les      fonctions sont les mêmes que pour les     fig.    $,  9 et 10, en ce qui concerne les effets du  mouvement     .d'excentration.     



  Les     fig.    6 et 7 représentent un méca  nisme d'embrayage qui peut constituer une  variante dans les modes d'accouplement dé  crits à propos des     fig.    1 et 13 et procurant  la     prise    directe sans qu'il soit recouru au  frottement comme moyen essentiel donnant  lieu aux forces tangentielles nécessaires 1.  l'entraînement d'un arbre par l'autre.  



  Ce mécanisme, qui s'applique à deux ar  bres de même axe,     comporte    une couronne z  dentée intérieurement, solidaire de l'un des  arbres, et un plateau solidaire .de l'autre  arbre.  



  Dans la forme représentée en     fig.    6, ce  plateau est constitué par la roue f qui en  grène avec le pignon     e""'.    Ce     plateau    porte  des pignons planétaires r, guidés par des  noyaux r'. Ces pignons planétaires engrènent,  d'une part, avec la denture intérieure z et,  d'autre part, avec un pignon central p exten  sible. Ce pignon est constitué de plusieurs  secteurs, de même que son moyeu p'. Ce  moyeu présente des surfaces coniques qui,  par le fait que le moyeu est brisé, peuvent  s'introduire dans une rainure conique appar  tenant à un manchon o qui peut coulisser le  long de l'arbre b. Ce manchon présente une  gorge     u,    .dans laquelle s'introduit un levier  de commande.  



  Le fonctionnement du mécanisme est le  suivant:  Lorsqu'on     manoeuvre    le manchon o dans  la direction de la flèche u, le pignon exten  sible p prend son diamètre le plus petit pour  lequel son engrènement avec les planétaires  est correct. Il n'y a alors, entre l'arbre d et  l'arbre b, aucune autre liaison que celle qui  peut résulter des frottements inévitables entre  les dentures correctes. Le couple résistant  appliqué à l'arbre d fait que les planétaires  tournent sur eux-mêmes, lorsque le volant a  est mis en rotation, et qu'il entraîne en sens  inverse le pignon p et le manchon o monté  librement sur le moyeu claveté de la roue f.

      Lorsqu'on     man#uvre    le manchon dans le  sens de la flèche v', la     surface        conique    pleine  du manchon o force le tronc de cône brisé  du moyeu à prendre ses plus grandes dimen  sions. Il s'ensuit d'abord que l'engrènement  devient incorrect, et cela. .d'une manière pro  gressive si la     manoeuvre    du manchon se fait  heu à peu. Il arrive un moment où l'engrène  ment est si incorrect -que les pignons plané  taires ne peuvent plus tourner sur     eux-          mêmes;    par le fait qu'ils ne tournent plus,  ils entraînent leurs noyaux ou guides r'.  C'est-à-dire le plateau<I>f</I> claveté sur l'arbre<I>d.</I>  On obtient .donc bien la prise .directe.  



  Au lieu d'être guidés par des noyaux, les  pignons pourraient être guidés par leur pour  tour dans des creusures pratiquées dans le  plateau f.  



  La     fig.    7 montre, pour l'un des planétai  res, un autre moyen de rendre l'engrènement  des dentures z et r incorrect et qui ne néces  site pas que le pignon p soit extensible. Ce  moyen consiste en une douille excentrique s  qui permet de renforcer l'engrenage et de  l'affaiblir lorsqu'on la fait tourner dans un  sens ou dans l'autre.  



  Ce mécanisme à pignon extensible décrit  ci-dessus trouve encore des applications dans  les quatrième et cinquième formes d'exécu  tion, représentées par les     fig.    17 à 20, oie  l'on voit     (fig.    19) les pignons planétaires  être extensibles.  



  La forme d'exécution représentée par les       fig.    17 et 18 présente aussi des roues dentées  d'engrenages qui restent constamment en po  sition d'engrènement. Leur mise .en fonction  est opérée ici par un embrayage indépendant  des engrenages eux-mêmes. Le volant a du  moteur     porte    le mécanisme d'embrayage dé  crit     ci-.dessus,    qui     permet    de réunir l'arbre b  à un arbre 21 par la commande de l'arbre à  cames 22 du levier 23. La commande des  changements de vitesse est     assurée    par les  leviers 24, 2:5 et 26.  



  Le long de l'arbre 21 sont -disposés les  uns à la     suite    des     autres    plusieurs éléments  .de transmission comportant chacun les or-      gaves suivants: un pignon central et une  couronne intérieure de même axe reliés l'un  à l'autre par une :couronne dentée intérieu  rement et     extérieurement,    laquelle engrène  par son intérieur avec le pignon et par son  extérieur avec la couronne dentée intérieure  ment. La     fig.    17 montre deux de ces     élé          ments,    puis un troisième constitué par un  pignon 27 et une couronne intérieure centrale  28 réunis par un pignon planétaire 29. Le  pignon central 31 du premier élément est  claveté sur l'arbre 21.

   Sur cet arbre et de  part et d'autre de ce pignon est monté libre  ment un noyau     excentrique    30 solidaire d'un  plateau denté 32. La couronne     33    est gui  dée sur ce noyau 30 par sa denture intérieure.  La couronne ,dentée intérieurement 34 est so  lidaire d'un disque 35 et d'un manchon 36.  Sur ce manchon est claveté le pignon central  du second     :élément    et, sur une     partie    de la  longueur de ce pignon, tourillonne le noyau  excentré du second élément solidaire ,du dis  que 37.

   On conçoit qu'un nombre quelconque  d'éléments semblables peuvent être disposés  les uns à la suite des autres, et qu'à chacun  correspond un rapport de réduction déterminé  entre la vitesse du pignon central et     celle    de  la couronne intérieure. Dans la forme repré  sentée, le manchon du deuxième élément  porte, claveté sur lui, le pignon 27 du train  planétaire. Enfin, le manchon de la couronne       intérieure    28<B>-de</B> ce train porte, claveté sur lui,  le manchon     3'8    d'accouplement de l'arbre ré  cepteur.  



  Chacune .des couronnes dentées intérieu  rement     porte,    sur son pourtour     extérieur,    une  bague dont elle est solidaire pour la rotation,  mais qui peut coulisser sur ses clavettes et  qui présente une denture sur l'une de ses fa  ces, capable de correspondre avec la     denture     du disque voisin.     .Ces    bagues présentent une  gorge annulaire qui a deux     fonctions:    l'une  consiste à recevoir les extrémités du     levier     tel que 24 en forme de fourche     (fig.    18) et  :

  dont l'autre     consiste    à transmettre les     d6pla-          cements    que lui     imprime    ce levier, à un pe  tit levier tel que 39 semblable à un cliquet  à griffes.    Le     fonctionnement    du mécanisme est le  suivant:  Les cames de l'arbre 22 sont réglées les  unes par rapport aux autres de manière que  l'on passe successivement de la. marche     ar-          riëre    à     9'arrêt,    puis aux diverses     vitesses    posi  tives dans l'ordre<B>do</B> leur croissance.

   Pour  la marche arrière, il faut que le levier 23  embraye l'arbre     2-J.,    puis que les leviers 94  et 25 placent les petits leviers dans les po  sitions représentées et que 26 placé le petit  levier qui lui correspond dans son autre po  sition. On voit que les disques dentés des       -deux    premiers     noyaux    excentrés sont immo  bilisés par ces leviers. Le pignon 31 commu  nique donc une vitesse réduite à la couronne  34 qui la transmet     -sans    changement au pi  gnon 40 lequel transmet encore avec réduc  tion une vitesse à la     couronne    41. Celle-ci  entraîne le pignon 27, lequel communique  une vitesse de sens inverse -à la     couronne    28  par le planétaire 29.

   Pour passer à la vitesse  nulle, il suffit de débrayer par le     levier        23,     puis pour passer à la première vitesse, d'ame  ner le levier 26 dans la position représentée.  Les rapports réducteurs des deux premiers  éléments de transmission se multiplient alors  l'un par l'autre. Pour passer à la     deuxième     vitesse, il faut laisser seul en action l'un des  deux éléments en faisant coulisser la bague  et relever le cliquet de celui qui ne doit pas  fonctionner.

   Enfin, la troisième vitesse sera  donnée par celui des deux éléments qui four  nit le moindre rapport de réduction qui est  ici le premier élément,     puis    la     prise    directe  par la     solidarisation    au moyen -de l'em  brayage des bagues de tous les éléments de  transmission,<B>-de</B> sorte que tous tournent en  semble. On voit que deux éléments de trans  mission peuvent fournir quatre     vitesses    par  le simple jeu d'une commande rotative.  



  Dans la forme d'exécution     représentés    par  les     fig.    19     @et    20, on a disposé un seul élé  ment semblable     à.    .ceux qui     viennent    .d'être  décrits, cela immédiatement à     proximité    du  volant. Cet élément assure une première ré  duction de vitesse     entre    le     volant    a et un      plateau 42 portant la denture intérieure d'un  mécanisme d'accouplement à pignon extensi  ble tel que décrit plus haut; ce mécanisme  diffère cependant de celui déjà décrit en     ce     que ce sont les pignons planétaires 51 qui  sont extensible.

   Un mécanisme identique 42'  est représenté non coupé. Il est commandé  par le levier 59 et tourné en sens inverse du  premier. Ces deux mécanismes sont disposés  sur l'axe principal de l'arbre moteur et de  l'arbre récepteur. Ces deux arbres sont sé  parés l'un de l'autre par le plateau 42 dans  lequel tourillonne le bout de l'arbre b pour  lequel est prévue     une    bague antifriction 45.  Le plateau 42 porte, d'autre part, un     arbre-          noyau    66 qui tourillonne dans un trou de  l'arbre 61 pourvu de la bague antifriction  66'. Un arbre -de renvoi d'une boîte de chan  gement de vitesse ordinaire 49 porte les roues  48, 53 et 56.  



  L'élément de transmission comporte le  pignon central 43, la couronne à deux .den  tures 46 et la couronne dentée intérieure  ment 44. Le pignon 47 est claveté sur le  canon solidaire de la couronne 44, lequel  canon est lui-même claveté sur le canon     soli-          claire    du plateau 4?. Le pignon 47 n'engrène  pas directement avec le renvoi 48; il -est relié  à lui par une couronne dentée intérieurement  50 qui est guidée dans le carter. Les deux  roues de l'engrenage de petite vitesse 53 et 54  n'engrènent pas non plus ensemble, mais seu  lement par l'intermédiaire de la couronne 55  à denture intérieure.

   La, roue 32 donne la  marche arrière par le fait qu'elle     peut    en  grener directement avec la roue 54 lorsque  la commande 57 et 63 amène cette roue dans  le plan de la roue 32 par coulissement sur  l'arbre 64. Un arbre 58 porte les cames à  gorge qui commandent les mouvements des  leviers à fourchette 63, 59, 60 et 61. Le le  vier 61 commande l'embrayage de prise di  recte de la bague 45 avec le disque denté 64'  du moyeu excentré.  



  Le fonctionnement du mécanisme est le  suivant:  Supposons l'énergie arrivant de l'arbre b  par son pignon 43. Si l'on embraye, d'une    part, la bague 45 et, d'autre part, le méca  nisme d'accouplement 42 en débrayant 42'.  les trois arbres successifs b, 66 et     64,,se    trou  vent accouplés en prise directe; cela est pos  sible grâce au fait que la roue 54 est     soli-          claire    en rotation du plateau 42' de la même  manière que le pignon 47 est solidaire du  plateau 42, c'est-à-dire par le moyen de cla  vettes avec cette différence que les clavettes  de la roue 54 la laissent coulisser sur l'arbre.  L'embrayage 42' étant débrayé, la roue 54  mue par la roue 53, tourne à vide.

   Si l'on  débraye 42, on peut embrayer 42': on aura  la vitesse correspondant aux deux rapports  réducteurs de la roue 47 à la roue 48 et de  la roue 53 à la roue 54, Si, sans rien chan  ger d'autre, on débraye 45, on introduit un  rapport réducteur de plus, celui de l'élément  :de transmission 43, 46, 44. C'est alors la  plus     petite    vitesse. Enfin, on peut débrayer  42' et 45 et embrayer 42, ce qui donne la  vitesse correspondant au rapport de réduction  de l'élément de transmission susmentionné.  Enfin, on peut obtenir une vitesse de mar  che arrière plus     lente    que la première indi  quée, en laissant débrayer 45, en débrayant  42, en embrayant 42' et en faisant coulisser  54 jusqu'à l'engrènement avec 32.  



  On     conçoit    que les cames puissent être  construites de manière à     produire    successive  ment ces divers effets dans un ordre donné.  



  Les     fig.    21, 22 et 23     concernent    une va  riante relative à l'élément de transmission  des     fig.    17 à 20.  



  La- fi-. 21 montre une autre manière de  rendre immobiles les noyaux excentrés.     Celui-          ci,    qui porte le numéro 68, peut être ou non  associé à un roulement à billes pour guider  en     rotation    la couronne 69. Celle-ci est en  core guidée par l'extérieur de son     anneau     dans un disque à ouverture excentrée 70, le  quel porte la denture à griffe qui reste cen  trée sur l'axe .de l'arbre b. On conçoit que si  l'on immobilise par son pourtour ce disque  70, le noyau 68 qui est monté librement sur  l'arbre sera maintenu dans une     position    inva  riable par l'intermédiaire de la     couronne         même qu'il sert à guider.

   La bague 73 pré  sente une forme variante par laquelle peut  coopérer avec une rampe de la griffe 74.  Cette griffe peut, lorsqu'elle entre dans la.  denture 70, repousser en même temps la ba  gue 73. Une vue suivant le plan     C-D    est  représentée en     fig.    22, pour montrer une au  tre forme     concernant    la griffe 79 qui peut  immobiliser la denture 70 par le jeu de la  came 77 montée sur l'arbre 76 de commande  et agissant sur le levier 78.  



  La     fig.    23 est une coupe suivant     A-B     de la     fig.    21 pour montrer que l'espace vide  70' peut être rempli par un croissant de mé  tal 75, ce qui donne encore le même effet de  guidage du noyau.  



  La     fig.    16 est un complément aux divers  mécanismes de transmission ci-dessus décrits,  en ce sens que lorsqu'un véhicule se trouve  arrêté sur une pente grâce à un mécanisme  de transmission de marche arrière, il faut  qu'il puisse être empêché de revenir en ar  rière sans le secours d'un frein. On utilise       habituellement    dans     ce    'but un cliquet agis  sant sur l'arbre de transmission. Le disposi  tif de la     fig.    16 agit .sur la roue dentée fixée  au différentiel. Il comprend un levier -de  commande 88 d'axe 87 et soumis à un ressort  de rappel 89.

   Sur l'arbre     d'axe,8    pivote une  douille excentrée, qui     guide    en rotation un  cliquet 80     présentant    une denture 82. Ce cli  quet présente en outre une partie lisse 81 et  une gorge 83 séparées par une arête 84. Le       fonctionnement    de ce mécanisme est le sui  vant:  Quand le véhicule marche en avant, la  roue dentée 85 tourne dans le sens de la flè  che 91. . A     ce-    moment, la denture 82 est écar  tée de la roue grâce à l'excentricité de la  douille 86. Si le véhicule tend à reculer, la  roue 85 tourne dans le sens de la     flèche    92;  on approche alors la denture 82 en comman  dant la douille 86 par le levier 88.

   Le res  sort soulève légèrement la partie 81; une dent  de la roue 85 rencontre l'arête 84, ce qui tend  à faire tourner le cliquet 80 dans le sens des  aiguilles d'une montre, ce qui fait engrener    la denture 82 dans la roue 85 et immobilise  le véhicule.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Mécanisme transmetteur de puissance re liant un arbre moteur à un arbre récepteur et déterminant diverses valeurs du rapport des vitesses desdits arbres, mécanisme carac térisé en ce qu'il comporte au moins un cou ple de roues dentées d'engrenage dont les den tures restent en position d'engrènement mu tuel pour toutes les valeurs du rapport des vitesses, ainsi qu'un arbre de commande monté rotativement sur le bâti et comman- -dant par sa rotation des moyens par lesquels sont déterminées les diverses vitesses impri mées à l'arbre récepteur par l'arbre moteur.
    SOUS-REVENDICATIONS 1 Mécanisme selon la revendication, carac térisé en ce que les couples de roues den tées mentionnés sont constitués, d'une part, par des roues clavetées sur un même arbre planétaire entraîné par l'un des ar bres moteur et récepteur, .d'autre part, par des roues dentées de même axe que lesdits arbres et qui engrènent constamment avec lesdites roues clavetées, l'une d'elles étant solidaire de celui des deux arbres qui ne porte pas les roues planétaires et les autres étant guidées dans la matière même de l'arbre qui porte les planétaires, ces dernières pouvant être immobilisées par des freins mis en action par l'arbre de commande et agissant sur des plateaux solidaires de ces roues,
    l'arbre de com mande pouvant en outre rendre solidaires l'un de l'autre, pour la rotation, les arbres moteur et récepteur. 2 Mécanisme selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que les moyens mis en oeuvre par la commande rotative pour im mobiliser les roues mentionnées sont des freins agissant sur l'un ou sur l'autre des disques appartenant auxdites roues selon la position de l'arbre de commande. 3 Mécanisme selon la sous-revendication 1, caractérisé en #e que les roues dentées im- mobilisables par les freins sont des cou ronnes de même axe que les arbres, tail lées intérieurement.
    4 Mécanisme selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que les roues dentées im- mobilisables par les freins sont des roues taillées extérieurement disposées sur un axe commun aux deux arbres et présen tant des joues plus grandes que leurs den tures par lesquelles les freins agissent sur elles. 5 Mécanisme selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'arbre rotatif de commande solidarise, lorsqu'il est dans l'une de ses positions, un .disque solidaire de celui des arbres qui porte les pignons planétaires avec une couronne solidaire de l'autre arbre.
    6 Mécanisme selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que les nombres de dents des roues dentées des -divers couples d'en grenage sont tels que pour l'un d'eux au moins, les vitesses des .deux arbres sont de sens inverses, puis en ce que les autres couples fournissent chacun un rapport de vitesse particulier. 7 Mécanisme selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le groupe des roues planétaires forme un tout boulonné et guidé en rotation par ses dentures dans la matière même d'un volant solidaire de l'un des arbres.
    8 Mécanisme selon la sous-revendication<B>3,</B> caractérisé en ce que les couronnes dentées intérieurement sont guidées en rotation par leur intérieur au moyen de noyaux ménagés dans la matière même d'un pla teau portant le groupe de planétaires et solidaire de l'un des arbres. 9 Mécanisme selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que les freins agissant sur les disques sont des pinces ordinaire ment ouvertes que la commande rotative a pour effet .d'abandonner à l'action d'un ressort qui les ferme. 10 Mécanisme selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que les freins qui agis sent sur les disques sont des freins à ru- ban dont les leviers de serrage sont action nés par des cames de l'arbre rotatif de commande.
    11 Mécanisme selon la sous-revendication 4, caractérisé en ce que les roues centrales qui engrènent avec les pignons planétaires sont guidées par leur pourtour, ajustées qu'elles .sont dans des creusures convena bles pratiquées dans la matière de celui des arbres qui porte les pignons plané taires.
    12 Mécanisme selon la revendication, carac térisé en ce qu'il comporte au moins un couple de roues dentées .dont l'une .des roues est constituée par ûne chaîne den tée maintenue en forme pratiquement cir culaire au moyen d'un mandrin dont les chiens coulissants supportent la chaîne tout en étant mobiles sur leurs.coulisses radiales, de sorte que la couronne formée par la chaîne a un diamètre qui peut va rier d'une manière continue grâce à une liaison cinématique de la commande rota tive avec un plateau .du mandrin, d'une part, et, d'autre part, avec un dispositif permettant que la chaîne et le mobile pla nétaire restent associés par engrenage pour toutes les valeurs qui peuvent être données au diamètre de la roue formée par la chaîne.
    13 Mécanisme selon la sous-revendication 12, caractérisé en ce que le dispositif associé à la commande rotative comporte un en grenage de roue et vis sans fin par lequel est déterminée la position angulaire d'une couronne mobile sur un noyau excentré. 14 Mécanisme selon la sous-revendication 13, caractérisé en ce que la couronne mobile est taillée intérieurement et extérieure ment et relie, par ses dentures, un pignon d'axe excentré à la roue formée par la chaîne.
    15 Mécanisme selon la sous-revendication 13, caractérisé en ce que la couronne mobile sur le noyau excentrique est solidaire d'un pignon de même axe qu'elle engrenant avec un pignon porté par une pièce mon- tée à l'intérieur de ladite couronne par lequel la rotation est transmise à l'arbre récepteur. 16 Mécanisme selon la revendication 15, ca ractérisé en ce que les deux pignons men tionnés engrènent par l'intermédiaire d'une couronne dentée intérieurement, ce qui renverse le sens de marche.
    17 Mécanisme selon la revendication, carac térisé en ce que l'arbre moteur et l'arbre récepteur peuvent être accouplés au moyen .d'un dispositif d'embrayage dans lequel l'un -des deux arbres est solidaire d'une couronne dentée intérieurement, qui lui est concentrique, et en ce que l'autre porte un plateau concentrique avec lui, lequel plateau. porte au moins un pignon planétaire monté rotativement et excentri quement sur lui et engrenant, d'une part, avec la denture intérieure de la susdite couronne et, d'autre part, avec un pignon central, l'un au moins du pignon plané taire et du pignon central étant extensible et constitué de plusieurs secteurs, de même que son moyeu, lequel coopère par uno surface conique,
    avec un manchon de même axe monté de manière à pouvoir coulisser le long -de cet axe commun sous l'action d'un organe de commande appro prié, l'agrandissement du pignon exten sible ayant pour effet de rendre son en grènement progressivement incorrect jus qu'à rendre la transmission impossible et de solidariser ainsi les deux arbres par l'intermédiaire du pignon planétaire -de venu immobile. 18 Mécanisme selon la sous-revendication 17, caractérisé en ce que son dispositif d'em brayage a pour pignon extensible le pi gnon central.
    19 1llécanisme selon la sous-revendication 18, caractérisé en ce que les pignons plané taires du mécanisme d'embrayage sont montés librement sur des noyaux du-pla- teau. 20 Mécanisme selon la sous-revendication 18, caractérisé en ce que les pignons planétai res du dispositif d'embrayage sont mon- tés librement clans des creusures du pla teau, de sorte que leur pourtour denté est guidé par la matière même du plateau. 21 Mécanisme selon la sous-revendication 17, caractérisé en ce que son dispositif d'em brayage comporte plusieurs pignons pla nétaires semblables.
    22 2 Mécanisme selon la sous-revendication 17, caractérisé en ce qu'il comporte un pi gnon extensible composé, de même que le moyeu de ce pignon, d'autant de secteurs qu'il y a -de dents. 23 Mécanisme selon la sous-revendication 17, caractérisé en ce qu'il présente un pi gnon extensible composé de secteurs sem blables comportant chacun plusieurs dents.
    24 Mécanisme selon la sous-revendication 17, caractérisé en ce qu'il a pour pignon ex tensible au moins un pignon planétaire. 25 Mécanisme selon la sous-revendication 24, dans lequel plusieurs pignons planétaires sont extensibles, caractérisé en ce que l'extension de ces pignons -est commandée par un organe de manceuvre commun cou lissant sur un arbre central et agissant sur tous leurs moyeux respectifs simul tanément.
    26 Mécanisme selon la revendication, carac térisé en ce qu'il comporte au moins une couronne dentée intérieurement et exté rieurement, mobile autour .d'un axe ex centré, couronne servant d'organe de transmission entre un pignon, et une cou ronne àdenture intérieure qui sont mobiles l'un par rapport à l'autre autour de l'axe principal commun à l'arbre moteur et à l'arbre récepteur, l'axe excentré autour duquel est mobile la couronne à deux den tures étant celui d'un noyau cylindrique;
    guidant cette couronne par un anneau solidaire d'elle et ajusté sur lui, ledit noyau étant mobile autour de l'axe prin cipal et solidaire d'un disque par lequel la commande rotative peut l'immobiliser pour mettre en action les éléments - de transmission ainsi formés,. éléments dont le pignon et la couronne dentée intérieu rement sont l'un le mobile moteur et l'au tre le mobile récepteur.
    2 7 Mécanisme selon la sous-revendication 26, comportant plusieurs éléments de trans mission du type mentionné, caractérisé en ce que ces éléments sont .disposés sur l'axe principal les uns à la suite des autres, leurs couronnes dentées intérieurement étant chacune solidaire d'un plateau, le quel plateau présente, sur sa face oppo sée à celle qui porte la couronne, un manchon cylindrique sur lequel est cla- veté un pignon de plus petit diamètre, ce manchon servant en outre à guider cet ensemble en rotation.
    28 Mécanisme selon la sous-revendicatian 27, caractérisé en ce que le pignon central du premier élément est solidaire d'un arbre qu'un dispositif d'embrayage relie à l'ar bre moteur, tandis que les pignons cen traux des éléments suivants sont clavetés sur les manchons mentionnés ci-dessus comme étant solidaires des couronnes den tées intérieurement.
    29 Mécanisme selon la. sous-revendication 28, caractérisé en ce que les éléments, du pre mier à l'avant-dernier, ont pour disques par lesquels la, commande rotative peut immobiliser leurs noyaux excentrés, des disques à pourtour denté dont les dentu res ont même diamètre que des dentures à griffes correspondantes, présentées par des anneaux coulissant sur des clavettes extérieures aux couronnes dentées inté rieurement, dans le but que lorsque la commande fait s'interpénétrer lesdites dentures, les éléments de transmission soient hors d'action,
    un anneau semblable à griffes qui coulisse sur le dernier élé- ment correspondant à une denture à grif fes d'un plateau ordinaire portant des pignons planétaires qui reçoivent leur mouvement du pignon claveté sur l'avant- dernier canon pour le transmettre à une dernière couronne dentée intérieurement, cette disposition permettant en outre, lorsque les disques dentés sont immobili sés, que les divers éléments puissent ser vir chacun à accoupler les deux arbres l'un à l'autre aussi bien isolément que par l'intermédiaire de l'un au moins des autres éléments.
    30 Mécanisme selon la sous-revendication 29, caractérisé en ce que l'arbre de commande porte des cames à rainures coopérant avec des leviers pour déterminer la position, le long de l'axe principal, :des anneaux à rainure clavetés sur chaque élément, la quelle position détermine à son tour celle d'une bascule à griffes dont les griffes immobilisent les .disques dentés lorsque les anneaux coulissants s'éloignent de ces disques.
    31 Mécanisme selon la sous-revendication 26, comportant un élément de transmission tel que décrit dans la. sous-revendication 26, caractérisé en- ce qu'il est associé à un mécanisme :de changement de vitesse comportant un arbre parallèle à l'axe principal, les roues dentées de cet arbre pouvant être reliées l'une à l'arbre mo teur et les autres à l'arbre récepteur par l'intermédiaire de couronnes dentées in térieurement qui sont guidées par leur extérieur dans le carter, ces couronnes ayant pour effet de rendre l'engrènement silencieux.
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