CH125560A - Procédé et appareil de réfrigération. - Google Patents

Procédé et appareil de réfrigération.

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CH125560A
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  Procédé et appareil de     réfrigération.       La présente invention concerne un procédé  de réfrigération, dans lequel un liquide est  vaporisé et on la. vapeur de ce     liquide    est ad  sorbée dans un adsorbant poreux, solide, et un  appareil pour l'exécution de ce procédé.  



  Selon ce procédé on vaporise un liquide  en l'absence de gaz permanents, la vapeur       it-ant    adsorbée par une matière poreuse, on  active l'adsorbant en libérant la vapeur ad  sorbée, condense la vapeur libérée, et ramène  le     condensat    à l'endroit d'évaporation.  



  L'appareil pour la mise en     oeruvre    de ce  procédé est caractérisé par la combinaison  d'un évaporateur, d'un     adsorbeur    en commu  nication avec celui-ci et chargé d'une ma  tière adsorbante poreuse solide, d'un dispo  sitif pour activer la matière adsorbante,  d'un condenseur en communication, d'une  part, avec     l'adsorbeur    et, d'autre part, avec  l'évaporateur pour le retour du     condensat,    et  d'un moyen ne comportant pas de commande  mécanique et permettant l'échappement des  gaz permanents pendant l'activation.  



  Le dessin ci-joint représente, à titre  d'exemple, différentes formes d'exécution de  l'appareil pour la. mise en     ceuvre    du procédé.         Fig.    1 est un schéma d'un appareil plus  particulièrement étudié pour les installations  de moindre importance, telles que celles des  tinées aux usages domestiques;       Fig.    2 est un schéma .d'un appareil étudié  pour des installations plus importantes;       Fig.    3 est une élévation en coupe suivant  3-3, fi-. 2;       Fig.    4 représente, quelque peu schémati  quement, un distributeur de gaz et les moyens  pour le faire actionner par des valves à. va  peur;

         Fig.    5 est un plan du mécanisme repré  senté à la.     fig.    4;       Fig.    6 est une élévation, pour la majeure  partie en coupe, d'une valve à. gaz et d'un  dispositif la. commandant;       Fig.    7 est un détail, en élévation en  coupe, d'une partie de ce dispositif .de com  mande;       Fig.    8 est une coupe horizontale suivant  8-8,     fig.    6;       Fig.    9 est une élévation en coupe du dis  tributeur suivant 9-9,     fig.    5;           Fig.    10 une élévation en coupe suivant  l0-10,     fig.    9;

         Fig.    Il est une élévation en coupe d'une  valve contrôlant le retour de vapeur con  densée à l'évaporateur,       Fig.    12 une élévation en coupe d'une  valve contrôlant le flux de vapeur de l'un  des évaporateurs;       Fig.    13 est un schéma partiel représentant  un moyen modifié de contrôler l'activation;       Fig.    14 est une élévation, partie en coupe,  représentant la     construction    d'une unité ou  élément     d'adsorbeur;          Fig.    15 est un plan de l'évaporateur tu  bulaire;

         Fig.    16 est une élévation représentant  une disposition dans laquelle la valve con  trôlant le flux venant de l'évaporateur tu  bulaire est supprimée, et       Fig.    17 est une élévation schématique  d'une modification.  



  La forme d'exécution d'appareil repré  sentée à la     fig.    1 comprend un évaporateur  E, destiné à. contenir le liquide destiné à  être soumis     @à    la vaporisation, un     ad-          sorbeur    A, en communication avec cet  évaporateur et chargé d'une matière     ad-          sorbante    poreuse, solide, telle que le     si-          licagel,    et un condenseur Ç destiné à     con-          -denser    la vapeur libérée de la matière     ad-          sorbante    et à la ramener à l'évaporateur.  



  L'évaporateur peut être construit d'une  manière quelconque convenable pour présen  ter une surface aussi grande que possible.  Dans la disposition représentée, il comprend  une série -de collecteurs superposés 20, 21, 22  et 23. Comme cela est représenté à la     fig.    15,  chacun de ces collecteurs comprend une  nourrice 24 et une série de tubes 25 dont  chacun est fermé à un bout et est soudé par  l'autre à la nourrice. Chaque nourrice pré  sente, à l'une de ses extrémités, une partie in  clinée 26 reliée à une colonne montante 27.  La vapeur vaporisée du liquide dans des col  lecteurs passe, à travers les parties inclinées       -126,    à la colonne montante 27.

   Comme ce sera  expliqué plus loin, le liquide est fourni au    collecteur supérieur et déborde, par un tube  28, dans le second collecteur. De même, cha  cun des collecteurs est pourvu d'un tube de  trop-plein 28 pour alimenter le collecteur si  tué immédiatement plus bas. Les extrémités  supérieures des tubes 28 se prolongent dans  les nourrices 24, de sorte que du     liquide    ne  peut pas déborder avant de s'être accumulé  au point d'atteindre le niveau déterminé par  les extrémités supérieures des tubes 28.  



  On notera que cet évaporateur présente  une grande surface extérieure, de sorte qu'il  est     sensible    à des changements de température  dans la. chambre réfrigérante.     Ii    tient aussi  le liquide .de telle manière qu'une grande sur  face est assurée pour la vaporisation. Ceci  tend également à rendre l'évaporateur capa  ble de répondre rapidement à .des change  ments -de température dans la chambre ré  frigérante.  



  Si l'on désire prévoir un moyen de faire  clé la glace, on peut alors prévoir un évapo  rateur supplémentaire 29 qui, comme cela est  représenté, peut affecter la forme d'une bâ  che, ou réservoir présentant dans son dessus  des dépressions 30 pour recevoir .des formes  contenant l'eau à congeler. La vapeur déga  gée du liquide dans la bâche 29 sort par les  tuyaux 31 et 32 aboutissant à. une colonne  montante 33. La     bâche    29 peut être alimentée  en liquide par le collecteur inférieur, au  moyen d'un tuyau de trop-plein 34 sembla  ble aux tuyaux de trop-plein 28.  



  On emploiera de préférence, avec la dis  position qui vient d'être décrite, de l'eau dans  l'évaporateur supérieur et. une saumure dans  l'évaporateur 29. On pourrait aussi employer  deux saumures -de concentration     différente,     en établissant l'évaporateur supérieur de  telle façon que du sel ne puisse passer d'un  élément dans le suivant. Dans ce but, on  pourrait munir l'évaporateur E de disposi  tifs arrêtant l'arrivée de liquide     conden=     dans un élément dès que le niveau y atteint  une certaine hauteur, et forçant alors le li  quide qui arrive<B>à</B> se -déverser dans l'élément  suivant. Dans ce qui suit, on a supposé l'ap  pareil muni d'une telle disposition.

        La vapeur sortant de l'évaporateur est  conduite à.     l'adsorbeur.    A cet effet, les co  lonnes montantes 27 et 33 communiquent  avec une conduite 35, aboutissant à.     l'adsor-          beur.    Pour faire de la glace dans l'évapora  teur congélateur, la. température de la sau  mure dans celui-ci doit être de 8   à. 12   C  -dessous de zéro, température qui est plus  <B>.</B>     iiu     basse que celle de la saumure ou de l'eau  dans l'évaporateur supérieur.

   Pour obtenir  c e résultat, au commencement d'un cycle d'ad  sorption, la communication entre l'évapora  teur- supérieur et     l'adsorbeur    est interrompue  ,jusqu'à. ce que la température de la saumure  dans l'évaporateur inférieur ait descendu à  une température .déterminée (par exemple 8    à 12   C au-dessous de zéro). La colonne  montante 27 est ensuite mise en com  munication avec-     l'adsorbeur    et y reste jus  qu'à la fin du cycle d'adsorption. Ceci  peut être effectué par une valve 36 com  mandée par un thermostat possédant un élé  ment 37, sensible à la. température. Comme  c'est représenté, cet élément est disposé dans  la bâche de congélation.  



  L'une des formes d'exécution de la valve  36 est représentée en détail à la     fig.    12. Elle  comprend un corps 38 présentant une tubu  lure d'admission 39, à     laquelle    la colonne  montante 2 7 est reliée, et une tubulure de  sortie 40, à laquelle la conduite 35 est reliée.  A l'intérieur du corps 38 se trouve un siège  41 avec lequel coopère la soupape 42. La  soupape 42 est rapprochée .et écartée du  siège 41 pour commander le flux de vapeur  venant de l'évaporateur. A cet effet, cette  soupape est portée par le fond mobile ou       diaphragme,    d'un tube à soufflet 43, en mé  tal, qui, par son extrémité opposée à la. sou  pape, est assujetti au corps 38.

   Dans la. dis  position représentée ceci est effectué en assu  jettissant l'extrémité du soufflet à une colle  rette 44 formée sur un tube 45 qui passe à  travers le fond amovible 46 dudit corps.  Ce tube présente un petit diamètre intérieur  et     l'extrémité    du     tube    47, s'étendant jusqu'à  l'élément 37, sensible à la. température est     as-          sujettie    dedans par soudage. Le joint entre    la collerette 44 et le fond 46 doit être ab  solument hermétique; aussi le tube 45 est-il  soudé en 48 au fond 46. Pour soulager  l'effort s'exerçant sur cette soudure, l'extré  mité du tube 45 est filetée et un écrou 49,  qui est vissé dessus, porte contre un manchon  50 lequel, à son tour, est forcé contre le fond  46.

   De cette façon, en vissant l'écrou 49, on  serre le fond 46 entre la collerette 44 et le  manchon 50.  



  Le thermostat comprenant l'élément 37,  le tube 47 et le tube à soufflet 43, est rem  pli d'un liquide convenable qui dilatera le  soufflet lorsque la température s'élève. Ainsi  lorsque la. température de la saumure dans  l'évaporateur congélateur 29 est supérieure à  une valeur déterminée, la soupape 42 est te  nue contre son siège et il n'est pas vaporisé  de vapeur de l'évaporateur supérieur.

   D'un  autre côté, l'évaporateur congélateur est en  communication directe avec la conduite 35  au moyen de la colonne montante 33, "de sorte  que clé la vapeur en est vaporisée ce qui fait que  la température de la saumure qui s'y trouve  est rapidement réduite.     Lorsque    cette tempé  rature a été abaissée à la valeur déterminée,  la soupape 42 s'ouvre et met ainsi     l'évapo-          rateur    supérieur en communication avec la  conduite 35. Cette soupape reste ouverte du  rant le restant du cycle d'adsorption.  



  La conduite 35 aboutit à une boîte à sou  pape 51 communiquant, à. son tour, avec la  nourrice 52 de     l'adsorbeur.    Dans la forme  d'exécution     d'adsorbeur        représentée    ici plu  sieurs tubes 5'3, clos à leurs extrémités in  férieures, sont soudés à la nourrice 52.     LTn     tamis tubulaire 54     (fig.    14) est assujetti  dans chaque tube, sur toute la longueur du  quel il s'étend, et se prolonge dans la nour  rice. Les espaces annulaires existant entre  les tamis et les surfaces internes .des tube  sont remplis de     silicagel    ou autre adsorbant  convenable.

   Naturellement, on peut faire  usage d'autant de ces     adsorbeurs    que cela est  nécessaire pour donner la réfrigération re  quise. Pour les plus petites unités une seule       section    suffit. Ce collecteur     d'adsorbeur    est  entouré par une enveloppe calorifuge 55     .dont         l'extrémité supérieure 56 est en forme d'en  tonnoir et pourvue d'un registre 57 qui com  mande la communication avec l'atmosphère.  On peut faire. usage de tout moyen conve  nable pour activer la matière adsorbante.

    Dans la forme d'exécution d'appareil repré  sentée, un     brûleur    à gaz 58 est disposé à  l'extrémité inférieure de l'enveloppe 55 et  sous l'unité     d'adsorbeur    tubulaire, une ou  verture 59     -étant    prévue pour l'admission  d'air.  



  Un avantage de cette disposition verti  cale .de tubes     d'adsorbeur    à l'intérieur de  l'enveloppe est qu'on obtient ainsi un effet  -de cheminée qui assure une bonne distribu  tion du milieu chauffant autour -des tubes  et sur toute la longueur de ceux-ci, pendant  l'activation de la matière adsorbante, et qui  provoque également la: formation d'un cou  rant d'air ascendant à travers l'enveloppe de  manière à refroidir la matière     adsorbante     après l'activation et durant le cycle d'ad  sorption.  



  Une soupape 60,     disposée    à l'intérieur de  la boîte 51 régit la communication entre       l'adsorbeur    et l'évaporateur. Normalement,  cette soupape est ouverte; mais, pendant l'ac  tivation de la matière adsorbante, elle est fer  mée automatiquement. A cet effet, l'extrémité  inférieure de la tige 61 -de la soupape repose  sur un tube à soufflet 62 du type     déjà    décrit.

    L'intérieur de ce soufflet est en communica  tion, par un tube 63, avec un élément 64,  sensible à la. température, adjacent aux tubes  de     l'adsorbeur.        Normalement,    la tempéra  ture de     l'adsorbeur    est relativement basse et  le soufflet 62 est par conséquent contracté,  le ressort 65 tenant la soupape ouverte.

   Dès  que le moyen -de chauffage est mis en action  pour activer la matière adsorbante, l'élément  64 est affecté, dilate le soufflet 62 et ferme  la. soupape 60 en interrompant par cela même  la communication entre l'évaporateur et     l'ad-          sorbeur.        Cette    soupape restera fermée jus  qu'à ce que la température dans     l'adsorbeur,     tombe suffisamment pour     -permettre    la con  traction du soufflet 62; alors la soupape  s'ouvre, aidée en cela par le ressort 65.

      Durant l'activation de la matière     adsor-          bante,    la vapeur libérée est déchargée dans  la boîte à soupape 51 qui, au-dessous de la  soupape 60, communique avec un condenseur.  Dans la disposition représentée, la vapeur  passe de la boîte à. soupape 51 par un court  tube 66 dans une chambre 67 d'un récipient  68 qui est divisé en deux compartiments par  une cloison horizontale 69. La chambre, ou  compartiment, inférieure est partiellement  remplie d'un liquide comme le mercure et un  tube 70 -descend de la cloison 69 de façon  que son extrémité inférieure plonge dans le  mercure. Au-dessus de la surface du  mercure et au-dessous de la cloison 69, cette  chambre est en communication, au moyen d'un  tube 71, avec un autre petit récipient 72.

    Lorsque la pression de la vapeur libérée de       l'adsorbeur    augmente légèrement, cette va- .  peur descend de la chambre 67 par le tube  70 et barbote à travers le mercure puis  passe, par le tube 71, .dans le récipient 72.  Le récipient. 6-8 avec la cloison 69, le tube 70  et le mercure, constitue ainsi une sorte de cla  pet clé retenue, qui empêche la vapeur de pas  ser directement au condenseur pendant que       l'a-dsorbeur    adsorbe. La chambre 67 .est de  dimension suffisante pour tenir tout le mer  cure, de sorte que     s'il    arrive quoique ce soit  qui refoule le mercure, à. travers le tube 70,  dans cette chambre, le mercure ne débordera  dans aucune autre partie de l'appareil.

   Le  récipient 72 contient un élément sensible à  la température 73 dans un but qui va être  expliqué.    Le condenseur relié au récipient 72     est     en deux parties, de façon qu'une partie de  la vapeur soit condensée 'sous une pression  inférieure à la pression atmosphérique et le  restant, à la pression atmosphérique. Il va  sans dire que l'évaporateur,     l'adsorbeur    et  les parties déjà décrites sont soumises à un  vide et ne contiennent pas de gaz perma  nents. Si des gaz - permanents quelconques  rentrent dans le système, la rapidité avec la  quelle la matière     adsorbante    adsorbera les va  peurs est diminuée- Même la plus légère      quantité de gaz permanents affectera nota  blement la vitesse d'adsorption.  



  Le premier étage du condenseur est re  présente en     7.1    et est relié par un bout au  récipient 72 et, par l'autre, à un petit réser  voir à produit de     condensation,    75. Cet étage  du condenseur est soumis à un vide.  



  Le second étage du     condenseur    est repré  senté en 76. La vapeur condensée se rassem  ble dans un réservoir 7 7 communiquant avec  l'atmosphère par une ouverture 78. L'étage  76 du condenseur est par conséquent à, la  pression atmosphérique.  



  Les deux étages du condenseur sont re  liés de telle     sorte    que, quand la pression de  la vapeur en cours     .de    condensation dans le  premier étage s'élève au point d'excéder lé  gèrement la pression atmosphérique, cette va  peur se décharge dans le second étage. Dans  la<B>,</B> disposition représentée,. un clapet de rete  nue à mercure est employé pour relier les  deux étages. Il comprend un récipient clos  79 contenant du mercure     79a    et relié au ré  servoir     75    par un tuyau vertical 80 de lon  gueur telle que la différence de niveau en  tre le mercure qui se trouve dans le récipient  79 et celui qui se trouve dans le réservoir  75 soit d'environ 760 millimètres.

   Le se  cond     étage,   <B>76,</B> du     condenseur    communique  avec le récipient 79 par le trou 81. L'extré  mité inférieure du tube 80 plonge dans le  mercure 79a. Le récipient 79 est un peu plus  grand qu'il n'est nécessaire pour contenir tout  le mercure, de sorte qu'il ne faut qu'un léger  accroissement au-dessus .de la pression atmos  phérique pour refouler le     liquide    du premier  étage au second. Lorsque, durant l'activa  tion, la pression dans le premier     étage    . du  condenseur s'établit, ce mercure est refoulé  par le tube 80 clans le récipient 79 et fina  lement, lorsque la pression dans le premier  étage excède celle régnant clans le second, la.

    vapeur et le produit de condensation seront  déchargés     .de    l'extrémité inférieure du tube  80 et s'élèveront en barbotant à travers le  mercure 79a pour passer ensuite par le tube  81 dans le second étage 76 du condenseur. Le  premier étage du condenseur est étudié pour    ne condenser     qu'une    partie seulement de la  vapeur libérée, de sorte que, graduellement,  la pression. de la vapeur dans ce premier  étage augmentera jusqu'à devenir suffisante  pour produire la décharge dans le second  étage.  



  Si toute la vapeur libérée était condensée  à la pression atmosphérique, il serait néces  saire de chauffer toute la masse .d'adsorbant  à la température correspondant à cette pres  sion avant qu'aucune vapeur soit déchargée  dans le condenseur. Avec la méthode à deux  étages, de la vapeur commence à être libé  rée et condensée presque aussitôt après l'al  lumage du brûleur. Au moment où la pres  sion .dans le premier étage a atteint la pres  sion atmosphérique, une partie considérable  de la vapeur a été libérée de l'adsorbant. En  d'autres termes, la méthode à deux étages  permet de libérer et de condenser une par  tie considérable de la vapeur adsorbée avant       qu'aucune    vapeur soit libérée et condensée  par le condenseur simple à, la pression at  mosphérique.

   Par conséquent, la méthode à  deux étages réduit grandement la période de  temps requise pour l'activation.  



  Le réservoir 77, dans lequel se rassemble  le produit de la. condensation, est relié par  un tuyau 82 au collecteur supérieur de l'é  vaporateur, -de sorte que le produit de con  densation est ramené à l'évaporateur par ce  tuyau. Un dispositif refroidisseur 82a .est  intercalé dans le conduit 82. Le retour de la  vapeur condensée à l'évaporateur est régi par  une valve 83 dont une disposition, représen  tée .à. la     fig.    11, comprend un corps 84, pourvu  d'une tubulure d'admission à laquelle est relié  le tuyau 82 .et d'une tubulure de sortie 85  reliée à l'évaporateur.

   Le passage du fluide,  de l'entrée à la sortie, est commandé par une       soupape    86 qui coopère avec un siège 87 et  qui est portée par le fond d'un tube à soufflet  88, de la. même construction que celui décrit  ci-dessus à propos de la valve 36 et assujetti  au corps 84 de la même manière. Un élément  sensible à, la température, 89, situé clans l'é  vaporateur, est relié par un tube 90 avec le  soufflet 88. Lorsque la     températurë    du 1i-           quide    .dans l'évaporateur s'élève, le soufflet  88 est dilaté, ce qui ouvre la soupape 86 et  permet . le retour de la vapeur condensée à  l'évaporateur.

   Comme l'évaporateur est. sou  mis     *    à un vide et que le réservoir 7 7 est à la  pression atmosphérique, ce retour se fait  sans difficulté.  



  La mise en route et l'arrêt de l'activation  de     la;    matière adsorbante sont effectués au  tomatiquement. Un tuyau d'amenée de gaz  ou de combustible 91 est relié à une valve  92 dont l'orifice de sortie est relié, au moyen  du tuyau 93, au brûleur 58, disposé sous       l'adsarbeur.    Cette valve est normalement     fer-          mêe,,    mais un moyen est prévu pour l'ouvrir  lorsque la quantité .de vapeur condensée dans  le réservoir 77 est     suffisamment    réduite.

    Comme la -décharge de produit .de condensa  tion du réservoir 77 à l'évaporateur est com  mandée par la valve 88, fonctionnant à son  tour sous l'influence de la température de 'la  saumure, on voit que la valve à combustible  92 est ainsi commandée indirectement par la  température de cette saumure.  



  Une des formes d'exécution de la valve  92 et du dispositif qui l'actionne est     repré-          sentée.en    détail aux     fig.    6, 7 et 8. La valve  proprement dite comprend un corps 94 divisé  en deux compartiments 95 et 96 au moyen  d'une cloison 97. Le tuyau d'amenée 91 com  munique avec le compartiment 96 et le tuyau  de départ 93, avec le compartiment 95. Dans  la cloison 97, il existe une ouverture 98, qui,  dans la forme d'exécution représentée, est ob  turée par une bille 99. Normalement cette  bille est assise dans l'ouverture et ferme  celle-ci.

   Pour l'écarter de son siège et four=       nir    ainsi du combustible au brûleur 58 lors  que la quantité de produit de condensation  dans le réservoir 77 est suffisamment ré  duite, il est prévu dans ce réservoir un flot  tE:ur 100 portant une tige 101 qui s'élève ver  ticalement à l'extérieur dudit réservoir et est  pourvue, à son extrémité inférieure, d'un  guide cannelé 102 glissant dans le passage  de sortie 103. Ce passage est fermé par la  soupape conique     l0'4    lorsque le flotteur  tombe suffisamment pour permettre à la sou-    pape de s'appliquer sur son siège. A son ex  trémité supérieure le réservoir 77 est pourvu  d'un prolongement tubulaire 105 auquel est  soudée une collerette horizontale 106 sup  portant la valve 92.

   En ce point, la tige 101  est guidée verticalement par un manchon  107 porté par une collerette 108 pincée entre  la collerette 106 et une collerette ou bride  109 formée sur l'extrémité inférieure d'une  cage tubulaire verticale 110. C'est dans la  collerette 108 qu'est prévue l'ouverture 78  dont il a été question ci-dessus. Une partie  de la cage 110 est découpée en 111, pour le  moyen qui, reliant la soupape et la tige de  flotteur, actionne cette soupape. Un collier  112, fixé par une vis de serrage sur la tige  101 porte une vis réglable 118, dont l'extré  mité est disposée pour faire contact avec un  levier 114 rigidement assujetti à un court  arbre 115 s'étendant dans le.compartiment  96 du corps de valve 94.

   A l'arbre 115 est  assujetti,     ù.    l'intérieur .de ce corps, un bras  pendant 116 qui, à son tour, est en prise,  près de son extrémité libre, avec un levier  117. Ce levier<B>117</B> à son tour est en prise  près de son extrémité libre avec un levier  coudé 118 qui pivote en 119 et dont l'extré  mité libre est en prise avec la bille 99. -De  cette façon, lorsque le levier 114 est ac  tionné, le mouvement transmis à la     soupape     99 est grandement amplifié. En d'autres ter  mes, un très léger mouvement -du levier 114  écarte de son siège la soupape 99. Le levier  114 est fait- en deux parties articulées en  semble en 120 et maintenues en alignement  par un ressort 121.

   Avec cette     construction,     si le mouvement du flatteur est si grand  qu'il force le levier 118 contre la cloison 97,  le levier 114 peut céder. Les organes action  nant la valve sont tenus dans la: position  représentée à la     fig.    6 parle ressort à bou  din 122     (fig.    8) monté sur l'arbre 115.  



  Cette     construction    offre un moyen d'ou  vrir la valve - brusquement au lieu de gra  duellement. Un moyen est. également prévu  pour tenir la valve ouverte jusqu'à ce que  sensiblement toute la vapeur ait été libérée  de la matière adsorbante. On voit que du 1i-      quille s'accumulera graduellement dans le ré  servoir 77 pendant l'activation de la matière       adsorbante    et" que ceci soulèverait le flot  teur et ferait fermer la valve avant que  toute la vapeur ait été libérée de la. matière  adsorbante.

   Pour empêcher cela, la cage 110  supporte, au-dessus de l'extrémité supérieure  de la tige de flotteur l01, un tube à soufflet  123, du type déjà décrit. .Ce soufflet est en  communication avec l'élément sensible à la       température,    73, par l'intermédiaire du tube       12-1,    ces parties semblables aux autres     thei#-          mostats    déjà décrits étant remplies d'un li  quide convenable de sorte que des     change-          m:@nts    de température dans l'élément 73 pro  duiront des dilatations et des contractions du  soufflet 123.

   L'extrémité inférieure du     souf-          l'let    porte une     pièce    125 pourvue d'une  douille dans laquelle se prolonge l'extrémité  supérieure de la tige de plongeur 101. Une  fois la valve à combustible ouverte et l'ac  tivation de la matière mise en route, la va  peur libérée vient en contact avec l'élément  73. Comme cette vapeur est chaude, elle dila  tera. le liquide qui se trouve clans l'élément,  en dilatant par cela même le soufflet 123 et  en forçant la pièce 125 contre l'extrémité su  périeure de la tige de flotteur 10.1. De la  sorte la tige de flotteur sera tenue en posi  tion pour maintenir la valve à. combustible  ouverte jusqu'au moment où la température  de la vapeur entourant l'élément 73 baisse.

    Ceci ne se produit pas avant que sensiblement  toute la vapeur ait été libérée de la matière  adsorbante. Durant cette période d'activa  tion, du liquide s'est, bien entendu, accumulé  dans le réservoir 77, en tendant à soulever  le     flotteur    100 et à fermer par cela. même  la soupape 99. Aussi, lorsque l'élément, sen  sible_ à la température 73, permet la contrac  tion du soufflet 123, le flotteur s'élève-t-il en  permettant à la soupape     .99    de s'appliquer  sur son siège et d'intercepter l'arrivée du  combustible au brûleur.  



  Durant cette activation, la vapeur déga  gée remplit     l'adsorbeur,    le condenseur et les  parties y associées, en chassant par cela même  devant elle tout air ou tous gaz permanents,    de la même façon     que    l'air est chassé d'un  radiateur de chauffage à la vapeur, lorsqu'on  y fait arriver la vapeur. Tout air, ou tous  gaz permanents qui sont rentrés dans le sys  tème, ou se sont accumulés d'une façon quel  conque, sont ainsi évacués du réservoir 77 à  travers     l'ouverture    78. Comme le liquide dans       c    e réservoir est à une température élevée, il  n'entraînera pratiquement pas d'air avec lui  lorsqu'il sera déchargé du réservoir et ramené  à l'évaporateur.  



  Une fois l'appareil installé, on peut, pour  produire le- vide dedans et rendre l'installa  tion prête à fonctionner, employer une mé  thode quelconque convenable. Si on le dé  sire, on peut relier une pompe à vide à une  partie quelconque convenable de l'appareil  pour épuiser l'air. Toutefois, il est préférable  de chauffer     l'adsorbeur,    ce qui     chasse    par  cela même de la vapeur de la matière adsor  bante et expulse l'air à travers le trou d'éva  cuation 78. Peut-être que tout l'air ou tous  les gaz permanents ne seront pas éliminés du  système à la première fois; mais il en sera.  déchargé assez pour que le cycle réfrigérant  se continue automatiquement. Après une ou  deux activations, tous les gaz permanents au  ront été éliminés du système et, après cela,.

    les petites quantités qui peuvent rentrer ou  s'accumuler seront expulsées durant chaque  activation.  



  Le     fonctionnement    de l'appareil est. le  suivant:  De la vapeur est produite dans l'évapo  rateur et conduite, par le tuyau 35, à.     l'ad-          sorbeur:    Si l'évaporateur est pourvu d'un  compartiment congélateur, la, première partie  de cette vapeur vient de ce compartiment, la  valve 36 interceptant le flux de vapeur ve  nant .de la partie supérieure de l'évapora  teur. Une fois que la température de la sau  mure dans le compartiment congélateur a suf  fisamment baissé, la valve 36 s'ouvre de  sorte que, après cela, durant le cycle d'ad  sorption, de la vapeur est également prise à  l'évaporateur supérieur.  



  Pendant ce temps, du liquide condensé flans  le réservoir 77 est ramené à l'évaporateur par      le tuyau 82, la valve 83 commandant l'arri  vée du     condensat    conformément à l'effet ré  frigérant;     c'est-à-dire    que plus la tempéra  ture dans l'évaporateur est basse, plus faible  est le flux de retour de ce liquide. Finale  ment, lorsqu'il a été déchargé assez de liquide  du réservoir 77, le flotteur 96 tombe suffi  samment pour que la valve à gaz 92 s'ouvre.

    Du gaz est ainsi fourni au brûleur à  gaz 58, sous     l'adsorbeur,    et est - allumé  par la. veilleuse 126.     L'adsorbeur    est  alors chauffé et de la vapeur est li  bérée ou se dégage de la matière     adsorbante     et déchargée dans le condenseur. La. pre  mière partie clé la vapeur libérée de la ma  tière adsorbante est condensée sous un vide  dans le premier étage 74 du condenseur. Fi  nalement, la. pression dans ce premier étage  monte suffisamment pour qu'il se décharge  dans le second étage, ou étage de condensation  à pression atmosphérique, du     condenseur.    En  suite, le restant de la vapeur est condensé à  la pression atmosphérique.

   Tout le     produit.-de     la condensation se rassemble dans le réser  voir 77. La vapeur chaude arrivant de     l'ad-          sorbeur    lèche l'élément -du thermostat 73, ce  qui dilate le soufflet 123 en contact avec la  tige 101 :du flotteur 100, en tenant ainsi la.  soupape à gaz 99 ouverte jusqu'à ce que sen  siblement toute la vapeur soit chassée de la  matière     adsorbante.    Alors la température de  cette vapeur baisse, de sorte que le soufflet  12'3 se contracte et que la soupape 99 peut  se fermer si une quantité suffisante de li  quide s'est accumulée dans le réservoir 77.

    Après que la fourniture d'agent de chauf  fage a été interceptée de     cette    manière, de  l'air froid pénètre au bas de l'enveloppe     d'ad-          sorbeur    et s'élève le long     ales    tubes, qu'il re  froidit. Après un certain temps, la<B>,</B> pression  dans     l'adsorbeur    tombe suffisamment pour  que la soupape 60 s'ouvre et qu'un autre       cjcle    d'adsorption commence.  



  Comme cela. a. été dit, on fait de préfé  rence usage d'une saumure comme réfrigé  rant; mais on pourrait faire usage d'autres  liquides capables d'être vaporisés dans les mê  mes conditions. Il est également préférable    de faire usage, dans     l'adsorbeur,    de     silicagel     granulaire très poreux; maison pourrait uti  liser d'autres gels     adsorbants,    ou matières  adsorbantes, ayant un pouvoir d'adsorption  suffisant. Le     silicagel    qu'il est préférable  d'employer pour le procédé et l'appareil fai  sant l'objet de l'invention doit avoir la même  structure que le gel produit par     "The        Silica     Gel Corporation" de Baltimore, Maryland,  Etats-Unis d'Amérique.

   Comme mesure du  pouvoir adsorbant d'un adsorbant conve  nant pour l'invention, on peut .dire qu'il  doit présenter des, pores . suffisamment  petits pour qu'il adsorbe au moins 10  -de son propre poids d'eau lorsqu'il est baigné  dans de la. vapeur d'eau à une température  de 30   C et une pression partielle de 2,2 mm  de mercure.  



  Bien qu'on ait parlé de l'emploi de gaz  comme agent de chauffage, il est évident  que l'on pourrait employer l'électricité, le  pétrole ou d'autres agents de chauffage. Bien  entendu, si l'on faisait usage de l'électricité,  la. valve 92 serait remplacée par un inter  rupteur.  



  Une autre façon de commander la valve à  combustible 92 est représentée à la     fig.    13.  Dans cette variante, la valve est commandée       directement    par la température dans l'évapo  rateur au lieu de l'être indirectement, de  cette source, par l'intermédiaire du flotteur.  La vapeur condensée dans le     condenseur    se  rassemble dans le réservoir 77a et est ramenée  à l'évaporateur par le tuyau 82a de la même       façon    que cela a été décrit déjà.. Pour com  mander la     'valve    à gaz, il est prévu un élé  ment 140 sensible à la température, disposé  clans la saumure qui se trouve dans l'évapo  rateur et relié, au moyen d'un tube 141 avec  un tube à soufflet 142.

   Ces éléments sont  remplis d'un liquide convenable et     constituent     un thermostat. L'extrémité inférieure du  tube à soufflet 142 est disposée pour être en  contact avec le levier de valve 114, de la  même construction .que celle     décrite    à. pro  pos de la première forme d'exécution de l'in  vention. Lorsque la température de la sau  mure s'élève, le soufflet 142 se dilate, en      abaissant par cela même le levier 114 et en  ouvrant la valve à gaz.

   Le levier est tenu  abaissé et par suite la valve ouverte,     jusqu'à     ce que sensiblement toute la vapeur ait été  libérée de la matière adsorbante, au moyen  d'un second thermostat consistant en l'élé  ment, sensible à la température, 73, déjà dé  crit, et en un tube 143 reliant cet élément à  un tube à soufflet     1.14    disposé pour appuyer       sur    le levier 114 et le maintenir abaissé jus  qu'au moment où sensiblement toutes les va  peurs ont, été libérées de la matière absor  bante.  



  A la     fig.    16, on a. représenté une dis  position de     l',appareil    dans laquelle la, valve  36, précédemment décrite, est supprimée.  Dans cette construction, l'évaporateur supé  rieur E est chargé d'une saumure plus faible       que    l'évaporateur congélateur 29. La sau  mure qui se trouve dans ce dernier est d'une  concentration telle qu'elle se congèle à envi  ron 12 0 à 9 o C au-dessous de zéro. Lorsque  l'appareil commence un cycle d'adsorption  de la vapeur est vaporisée tant de l'évapo  rateur supérieur que du congélateur.

   La tem  pérature de la saumure dans ces deux     6va-          porateurs    baisse et bientôt, la saumure plus  faible, c'est-à-dire celle qui se trouve dans  l'évaporateur supérieur. se congèle. Il en ré  sulte qu'il ne se produit plus .de vaporisa  tion, dans cet évaporateur, jusqu'à ce que la  glace soit fondue. D'un autre côté, la vapo  risation dans l'évaporateur inférieur, ou con  gélateur continue, de sorte que la tempéra  ture de la saumure dans ce dernier évapora  teur s'abaisse au point qu'elle congèle l'eau  contenue dans les formes 30. Finalement, la       saumure    qui se trouve clans le congélateur se       congèle    aussi en sorte que la vaporisation  prend aussi fin dans ce congélateur.

   A ce mo  ment, ou peu après, la glace qui se trouvait  dans l'évaporateur supérieur aura fondu, de  sorte que la vaporisation continue .dans ce  dernier. On voit par conséquent qu'en faisant  usage de saumures de deux concentrations, il  est possible d'abaisser la température de la  saumure. .dans le congélateur, suffisamment       E       pour congeler l'eau dans les formes, et ce  sans la valve 36.  



  Pour les installations plus importantes. il  est .désirable d'avoir plusieurs unités     d'adsor-          beur.    En prévoyant plusieurs .de ces unités,  ayant chacune une capacité relativement fai  ble et en les activant fréquemment, on utilise  la matière adsorbante au degré maximum.  De plus, le poids total d'adsorbant pour une  installation de puissance, ou capacité, donnée  peut être un minimum.  



  Un appareil de ce type est représenté  schématiquement aux     fig.    2, 3, 4, 5, 9 et 10.  En ce qui concerne la     fig.    2, l'évaporateur  peut être de la construction qui a. déjà été dé  crite et peut, ou non, posséder le comparti  ment congélateur, selon qu'on le désire. Il est  relié à l'ensemble de     l'adsorbeur    au moyen       d'une    conduite<B>150</B> qui se termine par une  nourrice 151. Dans la forme d'exécution re  présentée, il y a trois unités.     d'adsorbeur,    A'  <I>A'</I> et     A3,    consistant chacun en un collecteur  tel que celui déjà décrit et disposées, cha  cune, dans une enveloppe calorifuge.

   Cha  que enveloppe est pourvue d'un brûleur 152,  153, 154, près de sa partie inférieure, et  d'un registre, à sa partie supérieure, pour  commander la circulation ,de l'agent -de chauf  fage et de l'air froid.  



  La vapeur émanant de l'évaporateur est  ainsi conduite à la nourrice 151 et passe, par  les valves à vapeur 155, 156 et 157, aux sec  tions A',     A2    et     A3    de     l'a-dsorbeur,    respective  ment. Ces valves individuelles 155, 156 et 157  offrent le moyen d'isoler .de l'évaporateur les  sections     d'a-dsorbeur    pendant leur activation.

    Une coupe verticale de ces valves est repré  sentée à la     fig.    4, avec les valves 156     et'157     ouvertes et la valve 15.5 fermée, comme elle  l'est pendant l'activation de la section A' de       l'adsorbeur.    Chacune de ces valves comprend  un tube à soufflet supérieur 158, un tube à  soufflet inférieur 159 et une tige 160, reliant  les deux, qui porte - la soupape 161 disposée  pour s'appliquer contre la cloison 162 et fer  mer l'ouverture existant à travers celle-ci.

   Le  tube à soufflet inférieur     159,'comme    cela est  représenté à lit     fig."    3; est relié au- moyen      d'un tube     163a    à un élément sensible à la  température, 163, adjacent aux tubes ,de     l'ad-          sorbeur.    Il va sans dire qu'il y a un de ces  éléments 163 pour chacun des tubes à souf  flet 159, de façon que ce tube réponde à la  température de la section particulière     d'ad-          sorbeur    à laquelle il appartient.

   Le fond mo  bile 164     -du    tube à soufflet supérieur 158  porte une tige verticale 165, alignée avec la  tige de soupape 160 et se prolongeant     au-          dessus    du sommet de la valve proprement  dite, dans un but qui va être expliqué.  



  . Lorsque la valve à vapeur est fermée et  que la section     d'adsorbeur    est soumise à  l'activation, de la vapeur libérée .de la ma  tière     ad'borbante    passe d'ans la boîte à valve,  puis par la conduite 1.66     (fig.    3) dans une  chambre 67 d'un récipient 68- de la construc  tion décrite à propos de la première. forme  d'exécution de l'appareil. Il va sans dire  qu'il y a un de ces récipients 68 pour cha  cune des valves à vapeur. La vapeur des  cend ensuite de la chambre 67 par le tube  70, s'élève en barbotant à travers le mercure  dans lequel plonge l'extrémité inférieure de  ce tube et passe après cela, par un court  tube 167, dans un collecteur 169 qui se dé  charge dans le condenseur de la construction  déjà décrite.

   Près de     l'extrémité    de     décharge     de ce collecteur se trouve un élément sen  sible à la température 170, relié par un tube  171 à un tube à soufflet 123 qui est le même  que     celui    décrit à propos de la première  forme d'exécution de l'appareil et qui agit  pour tenir la. valve à combustible     ouverte     aussi longtemps qu'il se décharge de la va  peur de la section     d'adsorbeur    en cours d'ac  tivation.  



  Un moyen est prévu pour activer chacune  des sections     d'adsorbeur    à tour de rôle et à  des intervalles dépendant de la température  de la saumure dans l'évaporateur ou de la.  quantité de vapeur condensée. A cet effet,  la valve     â    gaz 92 est reliée, au moyen d'un  tuyau 172 à un distributeur D     (fig.    9), qui  possède une chambre 173 dans laquelle le  tuyau 172 se     décharge    et qui, par l'intermé  diaire de soupapes individuelles ' 174, 'peut    être mise en communication avec des tuyaux       1.75,    176 et 177 allant respectivement aux  brûleurs 154, 153 et 152.

   Les soupapes 174  sont ouvertes à tour de rôle et successivement  au moyen d'une .came 178 portée par un pla  teau 179 calé sur un arbre 180. Pour cha  cune des tiges des soupapes 174, il existe un  culbuteur 181 en prise avec l'extrémité de la  tige et pourtant un galet 182 sur lequel peut  agir la came<B>178.</B> De cette façon, à mesure  que le plateau 179 tourne, la came 178 vient  successivement en prise avec les galets     18\?     et ouvre les soupapes 174 à tour de rôle.  



  Les mouvements des valves à vapeur 155,  156 et 157 sont utilisés pour faire tourner  le plateau 179 aux moments voulus. Dans ce  but, l'arbre 180 porte à l'une .de ses extré  mités une roue dentée 183     (fig.    5) qui en  grène avec une roue dentée     18.1    solidaire d'un  rochet 185. A un arbre 186, disposé     au-          dessus    des valves à. vapeur 155, 156 et 157  sont assujettis des bras 187, 188 et 189, à  raison d'un pour chaque valve. A celle de ses  extrémités qui est adjacente au rochet 185,  l'arbre porte un bras     porte-cliquet    190 sur  lequel est monté un cliquet 191 coopérant  avec ledit rochet.

   Un ressort 192 (fi-. 5) tend  à faire tourner le bras     porte-cliquet    190 dans  le sens du mouvement des aiguilles d'une  montre à la     fig.    10.  



  L'extrémité supérieure de chacune des  tiges de valve 165 est disposée pour agir sur  l'un des bras 187, 188 et 189. Dans la posi  tion des parties représentée à la     fig.    4, la.  tige de valve 165 de gauche est venue en prise  avec le bras 187 en faisant ainsi tourner  l'arbre 186 et le bras 190 en sens inverse  du mouvement des aiguilles .d'une montre à  la     fig.    10. Cette tige de valve est associée  avec la valve 155 et la section     d'adsorbeur          A1    qui est en cours d'activation à ce  moment.

   Une fois l'activation terminée,  la soupape 161 de la valve 155 s'ouvre, ce  qui fait descendre la 'tige -de valve 1.65 et  permet à l'arbre 186 de tourner, sous l'action  du ressort 192, dans le sens du mouvement  des aiguilles d'une montre à la     fig.    10. Ce  mouvement -de rotation de l'arbre 186 est      communiqué au moyen du cliquet 191 au  rochet 185 qui, par l'intermédiaire de l'en  grenage, fait tourner le plateau 179 et  amène la came 178 sous le galet suivant, ce  qui ouvre la soupape 174 suivante, de sorte  qu'à la fois suivante où la valve à gaz prin  cipale 92 s'ouvrira., la section     d'adsorbeur     sera activée. Ceci se produira lorsque le flot  teur tombera suffisamment pour ouvrir la  valve à. gaz principale 92.

   Le brûleur 153  de     l'adsorbeur        AZ    s'allumera alors et l'élé  ment 163, sensible à la température se trou  vant ainsi chauffé, produira la fermeture de  la valve 156. Ce mouvement de fermeture  soulèvera la tige 165, ce qui, par l'intermé  diaire du bras 188, fera tourner l'arbre 186  en sens inverse du mouvement des aiguilles  d'une montre à la     fig.    10, de sorte que,  quand plus tard, ladite valve 156 s'ouvrira,  la rotation de l'arbre en sens inverse per  mettra au plateau à came 179 -de tourner en  ouvrant par cela même la valve à gaz     17.1     suivante du distributeur et en amenant les  parties en position pour que, la prochaine  fois que la valve à gaz principale 92 s'ou  vrira,

   la section     d'adsorbéur        A3    soit activée:  On voit par conséquent que les sections     d'ad-          sorbeur    sont activées successivement et à in  tervalles selon la température de la saumure  dans l'évaporateur.  



       Fig.    17 représente une disposition modi  fiée des parties entre le condenseur et l'éva  porateur, étant entendu que les parties re  présentées dans cette figure sont     suscepti-          bles-d'être    utilisées avec     l'adsorbeur    simple       représenté    à la     fig.    1 ou avec     l'adsorbeur    à  unités multiples représenté à la     fig.    2.  



  La disposition représentée à la     fig.    17  est destinée à remplir les deux buts suivants  10 Régler la période     d'adsorption    pour  l'évaporateur supérieur et l'évaporateur in  férieur ou     eongélateur.     



  20 Empêcher l'air de pénétrer de la.  chambre à flotteur dans     l'évaporateur    dans  le cas on l'eau fuit de ce dernier.  



  L'évaporateur E, qui pourrait être d'une  construction quelconque, est destiné à réfri  gérer la chambre, taudis que l'évaporateur El    est un congélateur comme cela. a. été dé  crit ci-dessus. Par conséquent la saumure  dans l'évaporateur     E1    doit être maintenue à  une température inférieure à celle de la sau  mure dans l'évaporateur E.  



  La vapeur vaporisée -de l'évaporateur E  passe par le. tuyau 200 au récipient 201 du       tond    duquel s'élève une cloison annulaire  202. Une conduite 203, allant à     l'adsorbeur     et se prolongeant jusque- dans l'espace ren  fermé par cette cloison, traverse le fond du  récipient. L'évaporateur congélateur     E'    est  en     communication    avec la conduite 203 au  moyen d'un tube 204. Un chapeau 205 est  disposé par dessus l'extrémité supérieure de  la conduite 203. La paroi verticale de ce  chapeau plonge dans le mercure 206 contenu  dans l'espace annulaire existant entre la     con-          -duite    203 et la cloison 202.

   Comme ce sera  décrit plus loin, le niveau du mercure 206  s'élève et s'abaisse suivant la quantité d'eau  qui se trouve au-dessus du flotteur dans la  partie y associée -de l'appareil. Le chapeau  205 est tenu hors du contact de l'extrémité  supérieure de la conduite 203 grâce au fait  qu'il est porté par le flotteur 207 disposé  dans le mercure 208 dans l'espace annulaire  compris entre la cloison 202 et la paroi ex  térieure du récipient 201. Ce mercure 208  constitue la     partie    supérieure de la colonne  barométrique 209, de sorte que le niveau X  du mercure monte et descend avec     des    chan  gements dans la pression atmosphérique.  L'espace annulaire     siu.é    juste en dedans de  la cloison 202 est en communication avec une  chambre 210- au moyen du tube 211.

   Cette  chambre, à son tour, est reliée, au moyen  -d'un tube 212,à une chambre à flotteur 213.  Les vapeurs condensées dans le     condenseur    C  passent dans le récipient     21-1    qui présente,  en 215, un trou d'évacuation à l'atmosphère  et qui est relié, par un tube 216, avec la  chambre à flotteur 213. Le mercure contenu  dans l'espace compris en .dedans. de la cloi  son 202, le tube 211 et la chambre 210 est  équilibré par la colonne      < l'eau    qui se trouve  dans le tube 212, la chambre à flotteur 213  et le tube 216 et par la pression     atmosphé-    .           rique    agissant sur le dessus de l'eau dans le  récipient 214.

   Par conséquent, le niveau du  mercure 206 varie avec la pression atmos  phérique et avec la hauteur de la colonne  d'eau dont il vient d'être question.     Etant     donné que le niveau X ,du mercure dépend de  la pression atmosphérique et que le niveau du  mercure 206 dépend de la pression atmosphé  rique et de la colonne d'eau, la différence  de niveaux sera due exclusivement -à. la co  lonne d'eau. N'importe quels changements  dans la pression atmosphérique ne modifie  ront pas la différence de ces deux niveaux  de mercure l'un par rapport à l'autre. De la  sorte, quand la hauteur de la. colonne d'eau  diminue, le niveau du mercure 206 descend       jusqu'à    venir au-dessous du bord inférieur  du chapeau 205.

   Ceci met l'évaporateur E en  communication avec la conduite 203 et cette  communication n'est pas     interrompue    jus  qu'à ce que la hauteur .de la colonne d'eau  ait augmenté de la quantité nécessaire.  



  Il ressort de ce qui précède que l'évapo  rateur congélateur     E'    est toujours en com  munication avec la. conduite 203, tandis que  l'évaporateur E n'est pas en communication  avec cette conduite jusqu'à ce que la hau  teur de la colonne d'eau diminue. De cette  façon, lorsqu'un cycle d'adsorption com  mence, de la vapeur est d'abord prise à l'é  vaporateur congélateur     E',    ce qui abaisse ra  pidement sa température au point désiré. Du  rant ce temps, le niveau de l'eau dans le ré  cipient 214 et la conduite 216 a descendu de  façon qu'au point désiré une communication  se trouve établie entre l'évaporateur E et la  conduite     20'3    par suite de la descende du ni  veau du mercure 206     au-dessous    du bord in  férieur du chapeau 205.

   Après     cela-,    de la  vapeur sera prise à. l'évaporateur E aussi  bien qu'à l'évaporateur     E'.     



  L'eau condensée dans le'     condenseur    C  passe dans le récipient 214, la conduite 216,  le récipient 213, le tube 212 et la chambre  210. Le flotteur 217 commande la valve à  gaz 92 de la manière décrite à propos des  autres formes d'exécution de l'invention. La  pression atmosphérique agissant sur l'eau ré-         sultant    de la condensation la fait remonter  de la chambre 210, par le tube 218, à la  valve 83, décrite dans les autres formes  d'exécution de l'invention, qui règle la vitesse  du retour de l'eau à. l'évaporateur E.  



  Dans le fonctionnement de ces parties, à  la fin d'une période d'activation, le niveau  de l'eau clans le récipient 214 est relative  ment haut parce que la vapeur chassée de la  matière     adsorbante    au cours de l'activation  a été condensée et recueillie. Par conséquent,  le chapeau 205 est luté par le mercure 206.  et lorsque la période d'adsorption commence,  la communication entre l'évaporateur E et       l'adsorbeur    se trouve par cela. même inter  ceptée; mais il y a communication entre     l'ad-          sorbeur    et l'évaporateur congélateur     E1.    La  saumure qui se trouve dans ce dernier est  donc rapidement refroidie à la température  désirée.

   Le niveau de l'eau dans le récipient  214 et le tube 216 baisse graduellement  parce que l'eau est continuellement ramenée  à l'évaporateur E. Lorsque le niveau de l'eau  a baissé à un point désiré. en 219, par exem  ple, le niveau du mercure 206 a baissé d'une  quantité suffisante pour venir juste au-des  sous du bord inférieur du chapeau 205. L'é  vaporateur E est par cela même mis en com  munication avec la conduite 203 et la sau  mure qui se trouve dans l'évaporateur E est  ensuite refroidie à la température voulue.  Le niveau 219, de l'eau continue à baisser et,  finalement, atteint le point 220, par exem  ple où le flotteur 217 commence à tomber,  ce qui ouvre ainsi la valve à gaz 92 et met  en route une période d'activation. La mise en  route de cette activation produit, comme cela.

    a. été décrit à propos des autres formes d'exé  cution     @de    l'invention, la fermeture de la  valve à vapeur principale adjacente à     l'ad-          sorbeur,    de sorte que la communication en  tre     l'adsorbeur    et les évaporateurs est inter  rompue. Très peu de temps après que cette  période d'activation a commencé, l'eau ré  sultant de la     cendonsation    passe     dans'    le réci  pient 214 et le niveau de l'eau se relève gra  duellement de 220 jusqu'au point indiqué  dans le récipient 214. La. série d'opérations      qui viennent d'être décrites se répète en  suite.  



  Ce dispositif commande :donc la commu  nication entre     l'adsorbeur    et les deux évapo  rateurs, de telle façon qu'au cours     :d'une    pé  riode .d'adsorption, de la vapeur est toujours  prise à l'évaporateur congélateur, mais     quÂl          n    'en est pris que pendant une partie du temps  à l'évaporateur réfrigérant. De cette manière,  la saumure dans le compartiment congéla  teur est     maintenue    à. une température infé  rieure -à celle de la. saumure qui se trouve  dans l'évaporateur réfrigérant.  



  Ce dispositif agit aussi pour empêcher  de l'air d'entrer dans l'évaporateur<B>E</B> si la  colonne d'eau baisse au point de découvrir  l'extrémité inférieure du tube 218. Comme  cela a été indiqué précédemment, le niveau  du mercure 206 est maintenu par la colonne  d'eau et la pression atmosphérique agissant  sur le     dessus    de la colonne d'eau. Par con  séquent, lorsque la colonne d'eau diminue de  hauteur, le niveau du mercure 206 baisse et  le mercure     2061    s'élève par cela même dans  le récipient 210. Les parties sont propor  tionnées de telle sorte que, quand la co  lonne d'eau baisse jusqu'au niveau 221, lu  mercure     206a    s'est élevé au-dessus de l'extré  mité inférieure du tube 218, ce qui fait qu'il  ferme hermétiquement cette extrémité.

   Ceci  empêchera qu'il soit refoulé davantage d'eau  ou de l'air,     par    le tube 218, dans l'évapora  teur E. Naturellement, si le niveau de l'eau  baisse jusqu'en 221 ou à peu près, et si le  niveau .du mercure 206a, dans le     récipient     210, s'élève alors au-dessus de l'extrémité  inférieure du tube 218, le     mercure    pénètre  dans ce tube et s'élève dans celui-ci. Durant  la période d'activation suivante, le niveau  221 :de l'eau s'élèvera, bien entendu, en fai  sant baisser le mercure dans la chambre 210  jusqu'à. ce que l'extrémité inférieure du     tube     218 soit découverte. A ce moment, il se pour  rait que la première irruption d'eau à. travers  ce tube tendit à entraîner un peu de mer  cure à la valve 83.

   Pour empêcher cela, il  est prévu une chambre d'expansion 222 qui  reçoit tout mercure qui pourrait être ainsi    entraîné à ladite valve et, après la première  poussée d'eau, le mercure retombera. dans le  récipient     2,10.     



  On notera que la, soupape 104 existant  dans les dispositions de l'invention repré  sentées aux     fig.    1 et 2 a été omise ici, cette  forme d'exécution de l'appareil fonctionnant  d'une façon satisfaisante sans cette soupape;  mais, si on le désire, on peut conserver la  dite soupape: le dispositif assurera les mê  mes résultats.  



  Dans le fonctionnement normal de l'ap  pareil, le niveau de l'eau ne baissera ordi  nairement pas jusqu'en 221. Cependant, si  l'appareil réfrigérant est arrêté par l'inter  ruption de la fourniture de gaz, l'eau sera  ramenée graduellement à l'évaporateur, de  sorte que le niveau descendra jusqu'en 221.  Si le présent dispositif n'était point prévu,  de l'air passerait alors à l'évaporateur et l'ap  pareil se trouverait empêché de fonctionner  par l'air. Avec le dispositif décrit ici, ceci  ne peut se produire et, même si l'appareil  n'a pas été en service pendant longtemps, on  peut le     remettre    en action sans aucune diffi  culté.  



  Dans le cas où le flotteur est pourvu  d'une soupape pareille à 104, cette soupape  empêchera l'eau .de baisser jusqu'en 22.1 à  moins que la soupape fuie. Si cette soupape  existe, le dispositif qui vient d'être décrit  empêche aussi l'air de passer à l'évaporateur  dans le cas où ladite soupape     fuit.     



  Dans le cas où le dispositif représenté à  la     fig.    17 est associé avec plusieurs     adsor-          beurs    tels que ceux représentés à la     fig.    2,  l'évaporateur congélateur est toujours en  communication avec un ou plusieurs     adsor-          beurs.    de sorte qu'il y a vaporisation conti  nuelle dans cet évaporateur. Toutefois., l'éva  porateur E pour la réfrigération de la cham  bre est périodiquement relié avec les     a.dsor-          beurs,    de sorte que la     vaporisation    dans cet  évaporateur n'est pas continue.  



  Si on le désire, la valve 83 et le thermos  tat y associé de toutes les formes d'exécution  de l'invention peuvent être remplacés par une  valve     manoeuvrée    à la main.      On emploie de préférence du     silicagel     comme matière adsorbante     poreuse.    Si on le  désirait, on pourrait faire usage d'autres gels  que les gels d'oxyde tungstique, d'oxyde       stannique,    d'oxyde d'aluminium et d'oxyde  de titane, pourvu qu'ils soient préparés de  façon à présenter la structure finement po  reuse nécessaire.  



  L'appareil représenté n'exige pas de sur  veillance, on peut compter entièrement sur  lui et il est à l'épreuve de fausses     manceu-          vres,    de sorte qu'il convient pour les appli  cations les plus     exigentes,    par exemple:  pour la réfrigération des voitures de che  mins de fer.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I Procédé de réfrigération, suivant lequel on vaporise un liquide en l'absence de gaz permanents, la vapeur étant absorbée par une matière poreuse, on active l'adsorbant en libérant la vapeur adsorbée, condense la vapeur libérée, et ramène le condensat à l'endroit d'évaporation.
    II Appareil réfrigérant, pour la mise en aeuvre du procédé suivant la revendica tion I, caractérisé par la combinaison d'un évaporateur, d'un adsorbeur en com munication avec celui-ci et chargé .d'une matière adsorbante poreuse solide, d'un dispositif pour activer la matière adsor- bante, d'un condenséur en communication, d'une part, avec l'adsorbeur et, d'autre part, avec l'évaporateur pour le retour du condensat,
    et d'un moyen ne comportant pas de commande mécanique permettant l'échappement des gaz permanents, pen dant l'activation. SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé selon la revendication I, dans le quel on opère à l'aide d'un appareil éta bli .de façon que les gaz permanents sont éliminés à l'atmosphère pendant l'activa tion de l'adsorbeur. 2 Procédé selon la sous-revendication 1, dans lequel les gaz permanents sont en- tramés par la vapeur produite par l'acti vation et éliminés par leur séparation d'avec le con.densat, lequel est ramené sans ceux-ci à l'endroit de vaporisation.
    8 Procédé selon la revendication I, dans le duel. pendant l'activation, on condense la première partie des vapeurs formées sous pression réduite, puis le restant, à une pression au moins approximativement égale à la pression atmosphérique. 4 Procédé selon la revendication I, dans le quel on soumet à. la vaporisation deux li quides séparés, ayant des points .de con gélation différents. 5 Procédé selon la sous-revendication 4, clans lequel l'un des liquides est de l'eau, et l'autre une solution saline. 6 Procédé selon la sous-revendication 2, dans lequel le condensat, -séparé à chaud des gaz permanents, est refroidi avant d'être ramené à l'endroit de vaporisation.
    7 Procédé selon la revendication I, dans le quel le condensat est recueilli dans un ré cipient où il est utilisé à la commande des moyens servant à l'activation de l'adsor- beur. 8 Procédé selon la sous-revendication 7, dans lequel l'activation est régie en outre par la température de la vapeur libérée. 9 Procédé selon la revendication I, dans le quel, au début de l'activation, on libère la vapeur sous pression réduite, la fin de l'activation étant effectuée sous une pres sion au moins approximativement égale à la pression atmosphérique.
    10 Procédé selon la revendication I, dans le quel, pour activer la matière adsorbante, on la chauffe .de façon à. libérer le li quide adsorbé, puis la refroidit par de l'air pour la. rendre apte à adsorber .de nouveau. <B>Il</B> Appareil suivant la revendication II, ca ractérisé en outre par le fait que le moyen permettant l'échappement des gaz per manents est associé avec le condenseur. 12 Appareil suivant la revendication II, ca ractérisé de plus par le fait que des moyens sont prévus pour ramener à l'é vaporateur le condensat liquide par 1a pression atmosphérique.
    13 Appareil suivant la revendication II, ca ractérisé par le fait qu'entre l'adsorbeur et l'évaporateur sont disposés, en série, deux condenseurs dont le premier est des tiné à. condenser, à une pression infé rieure à la pression atmosphérique, la va peur libérée au commencement de l'activa tion, et l'autre, à condenser à une pres sion plus élevée, les deux condenseurs étant reliés de manière à permettre la décharge du premier condenseur au second lorsque la pression dans le premier a suf fisamment augmenté pour excéder légè rement celle régnant clans le second.
    14 Appareil suivant la revendication II, ca ractérisé par le fait qu'une valve, com mandée thermostatiquement sous l'in fluence de la température du liquide dans l'évaporateur, régit le retour du condensat à ce dernier. 15 Appareil suivant la sous-revendication 11, caractérisé par le fait que le conden seur est pourvu d'un orifice d'évacuation à l'atmosphère. 1(i Appareil suivant la revendication II, ca ractérisé par le fait qu'entre l'adsorbeur et le condenseur est disposée une valve permettant la décharge de vapeur lorsque la matière adsorbante est en cours d'acti vation, mais empêchant toute circulation en sens inverse.
    1-r Appareil suivant la revendication II, ca ractérisé par le fait que deux évapora teurs sont en communication avec l'a.dsor- beur et que le flux de vapeur .de l'un (le ces évaporateurs à. l'absorbeur est régi par la température du liquide dans l'autre évaporateur. 18 Appareil suivant la revendication II, ca ractérisé par le fait qu'entre l'évaporateur et l'adsorbeur est disposée une valve nor malement ouverte, qu'un dispositif in fluencé par l'élévation de la température dans l'adsorbeur ferme pendant l'activa tion.
    19 Appareil suivant la revendication II, ca ractérisé par le fait que le produit de la condensation :des vapeurs est recueilli dans un récipient dans lequel se trouve un flotteur qui commande la mise en ac tion du dispositif d'activation. 20 Appareil suivant la revendication II, avec plusieurs adsorbeurs en communication avec l'évaporateur, caractérisé par le fait qu'un .distributeur, actionné par des val ves qui commandent la communication entre cet évaporateur et chacun des ad- sorbeurs et qui se ferment à tour de rôle pour isoler successivement de l'évapora teurs lesdits adsorbeurs, afin de les ac tiver à tour de rôle, assure la.
    fourniture d'un fluide de chauffage à celui des ad sorbeurs qui se trouve ainsi isolé. 21 Appareil suivant la sous-revendication 15, caractérisé par des moyens pour em pêcher l'air entrant par l'orifice d'éva cuation des gaz permanents à l'atmos phère de passer à l'adsorbeur. 22 Appareil suivant la revendication II, ca ractérisé par le fait que l'adsorbeur com prend une nourrice, une série de tubes as sujettis à celle-ci, avec laquelle chacun de ces tubes communique par un bout, un tamis cylindrique étant disposé dans cha que tube, concentriquement à ce dernier, pour maintenir dans celui-ci la matière adsorbante sous la forme .d'un cylindre creux.
    23 Appareil selon la revendication II, ca ractérisé par des moyens pour interrompre la communication entre l'évaporateur et l'adsorbeur pendant. le chauffage de l'adsorbeur, et pour maintenir cette in terruption pendant le refroidissement de ce dernier. 24 Appareil selon la revendication II, carac térisé par des moyens pour agir sur la durée de la période d'activation d'après la température de la vapeur produite, en un point déterminé de son parcours.
    25 Appareil selon la sous-revendication 24, comportant un dispositif thermostatique empêchant l'arrêt du chauffage par le dispositif d'activation, après la mise en activité de celui-ci, jusqu'à ae que la tem- pérature audit point se soit suffisamment abaissée. 26 Appareil selon la revendication II, carac térisé par -des moyens pour mettre en ac tion le dispositif d'activation d'après le degré de réfrigération voulu. 27 Appareil selon la revendication II, ca ractérisé par des moyens pour actionner le dispositif d'activation en .dépendance ide la température dans l'évaporateur.
    28 Appareil selon les sous-revendications 19 et 27, dans lequel le passage du liquide du condenseur à l'évaporateur est régi en dépendance de la température dans ce der nier. 29 Appareil selon la revendication II, carac térisé par la combinaison des moyens cités à la sous-revendication 25 avec ceux cités à la sous-revendication 27. 30 Appareil selon la sous-revendication 13, comportant une valve de retenue entre les cieux condenseurs. 31 Appareil selon la sous-revendication 30, dans lequel ladite valve est formée par une valve hydraulique à mercure.
    3? Appareil selon la sous-revendication 20, dans lequel la mise hors .d'action de cha que adsorbeur et son activation sont ré gies par la température dans l'évapora teur. 33 Appareil selon la sous-revendication 20, dans lequel la mise hors d'action de cha que adsorbeur et son activation sont ré gies par la quantité de liquide dans le condenseur.
    34 Appareil selon la sous-revendication 2(1, dans lequel la. mise hors d'action du dis positif d'activation d'un adsorbeur amène le distributeur en position voulue pour permettre l'activation d'un autre a.dsor- beur. 35 Appareil selon la sous-révendication ?0, dans lequel le dispositif d'activation fonc tionne au gaz, et le distributeur comporte un organe rotatif commandant des valve de passage du gaz pour les divers adsor- beurs. 36 Appareil selon la. revendication II, à deux évaporateurs, dont l'un sert pour faire de la glace, caractérisé par un joint hy draulique à mercure établi, d'une part,
    de façon à empêcher l'air de passer du condenseur aux évaporateurs, et, d'autre part, pour assurer une température plus basse de l'évaporateur à glace que de l'au tre, en interceptant par moments la. com munication de ce dernier avec l'adsor- beur.
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