CA2724927A1

CA2724927A1 - Pedales adaptees pour la conduite d`un vehicule par une personne handicapee physique

Info

Publication number: CA2724927A1
Application number: CA 2724927
Authority: CA
Inventors: Martin M. B. Boudreau
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2010-12-14
Filing date: 2010-12-14
Publication date: 2012-06-14

Abstract

1. Mon invention est un appareil permettant aux personnes handicapées ayant conservé une force au niveau de leurs membres inférieurs d'utiliser à nouveau leurs pieds pour les fonctions de freinage et d'accélération d'un véhicule, leurs membres supérieurs étant alors libérés de ces dites fonctions. Mon invention permet de freiner et d'accélérer avec les deux pieds sans qu'il y ait possibilité de chevauchement entre ces deux actions. Dans les faits, la personne conductrice a toujours les deux pieds sur un appuie-pieds qui serre à la fois au freinage et à l'accélération tout en lui procurant un accès instantané à ces deux fonctions essentielles associées à la conduite automobile. En utilisant ses deux pieds pour remplir les fonctions de freinage et d'accélération, la personne handicapée voit ainsi ses forces doublées ce qui facilite d'autant plus ses capacités à conduire une véhicule.

Description

Mémoire descriptif Le caractère général

2. La présente invention se situe dans le domaine des équipements conçus pour faciliter la conduite d'un véhicule à une personne ayant des incapacités physiques la rendant incapable de conduire cedit véhicule de façon conventionnelle.

Mise en contexte

3. Selon le niveau d'incapacité, plusieurs moyens sont utilisés pour permettre à une personne handicapée de conduire un véhicule automobile. L'équipement le plus courant consiste à utiliser un bras fixé à proximité du volant et relié aux pédales du véhicule. En descendant cedit bras, une traction est exercée sur un fil d'acier (ou chaîne) fixé audit bras. Cedit fil passe dans une poulie fixée derrière la pédale à essence pour finalement être attaché à cette dite pédale. C'est ainsi que la descente de cedit bras entraîne la descente de la pédale à essence suivie de l'accélération du véhicule. Quand au frein, il est relié à ce même bras au moyen d'une tige rigide de façon à ce qu'en poussant cedit bras vers l'avant, on obtient le freinage du véhicule.

4. Pour les personnes ayant des limitations fonctionnelles plus sévères, on utilise d'autres systèmes passablement plus complexes tel que le volant horizontal utilisé de pair avec un bras fixé au plancher, cedit bras contrôlant l'accélération et le freinage du véhicule. Cedit volant, dont le diamètre est réduit à environ la moitié de celui d'un volant standard, se situe à moins d'un pouce des cuisses de la personne conductrice et comme son nom l'indique, il est positionné horizontalement.

5. Tous ces appareils sont habituellement utilisés avec des modifications au volant et au frein du véhicule de façon à ce que leurs utilisations exigent le moins d'effort possible.
On parle alors de volant et de frein sans effort.

6. Ces systèmes et bien d'autres font partie de ceux proposés à toute personne ayant des capacités réduites au niveau des membres inférieurs ou totalement paralysés.

7. Mentionnons aussi que plusieurs personnes handicapées dont les incapacités sont importantes arrivent malgré tout à conduire un véhicule mais en utilisant leurs deux pieds; un sur la pédale à essence et l'autre sur le frein. Malheureusement, cette conduite est dangereuse et interdite dans plusieurs pays. Ceci s'explique par le fait qu'en situation de panique, la personne a tendance à appuyer sur la pédale à essence et sur celle du frein en même temps ce qui, vu sous l'angle de la sécurité, justifie parfaitement cet interdit.

Le problème

8. Le fait d'ajouter les fonctions de freinage et d'accélération aux membres supérieurs déjà passablement sollicités lors de la conduite automobile (direction, clignotant, essuie- glaces, lumières, embrayage...), n'est pas toujours évident et encore moins pour les personnes dont la faiblesse musculaire au niveau des bras est importante.
Faute de mieux, plusieurs se voient interdire la conduite de leur véhicule ou renoncent au permis de conduire tellement la complexité des fonctions exigées pas ces équipements leur cause problème.

9. Parmi les autres éléments à considérer, il y a celui du coût de ces équipements.
Par exemple, le volant horizontal combiné au bras de freinage et d'accélération fixé au plancher équivaut à peu de chose près à la moitié du coût d'une automobile neuve.

L'idée créatrice

10. Mon analyse du problème m'a permis de constater que plusieurs personnes handicapées, bien qu'incapables de marcher pour la plupart, conservaient souvent une bonne force musculaire au niveau de leurs membres inférieurs. Ceci est d'ailleurs particulièrement vérifiable auprès des personnes atteintes de maladies dégénératives.
Une des raisons expliquant ce phénomène est que les muscles des pieds et des mollets sont parmi les plus puissants du corps humain. C'est d'ailleurs pourquoi ils conservent une bonne puissance, même jusqu'à un stade très avancé de la maladie.

11. La pauvreté des aides mis à la disposition des personnes handicapées voulant conduire une automobile et la non prise en compte des forces résiduelles conservées par plusieurs d'entre elles, m'ont amené à concevoir un nouveau produit inspiré de ces réalités.

12. L'invention que j'ai conçue permet à la personne handicapée ayant conservé
de la force au niveau de ses membres inférieurs de conduire avec ses deux pieds. Mon invention lui permet d'utiliser ses deux pieds pour le freinage et aussi pour l'accélération et ce, sans qu'il y ait de possibilité de chevauchement entre ces deux actions.

13. Avec mon invention, la personne double ainsi la force qu'elle peut fournir pour accomplir ces deux fonctions essentielles à la conduite automobile.

14. En libérant ainsi les membres supérieurs des actions de freinage et d'accélération et en doublant les forces appliquées dans l'accomplissement de ces tâches, la conduite d'un véhicule par une personne handicapée est ainsi grandement facilitée et beaucoup plus sécuritaire.

15. Il est aussi fort probable que les nouvelles propriétés de mon invention fassent en sorte que plusieurs personnes handicapées n'aient plus besoin d'un frein et d'un volant sans effort, deux autres adaptations très coûteuses au véhicule.

16. Il est à noter que l'appareil que j'ai conçu pourrait aussi être utilisé
par des personnes conduisant leur automobile à partir du siège du conducteur original du véhicule. Dans ce cas, l'appareil s'installe un peu plus près des pédales du véhicule et le siège du conducteur est davantage reculé en position de conduite.

17. Mentionnons aussi que les principes de mon invention pourraient aussi s'appliquer à d'autre véhicule que l'automobile dit de promenade telle que les véhicules de ferme, récréatifs ou autres.

Description de l'invention Présentation des dessins

18. La Fig. 1 présente une vue d'ensemble de l'invention en position levée, soit la position permettant à la personne handicapée de conduire son véhicule.

19. La Fig. 2 montre le mécanisme en position rangée, position requise lorsque le véhicule est conduit par une personne non handicapée.

20. La Fig. 3 présente un gros plan de l'ensemble du mécanisme. Les pièces de support de l'appareil 1, les pédales du véhicule et les pièces en lien avec ces dites pédales (poulies, fils) ainsi que l'environnement du véhicule ont été enlevés. Cette vue est de face, le mécanisme étant montré vue de l'avant du véhicule.

21. La Fig. 4 présente les pièces associées au freinage du véhicule accompagnée d'une vue de détail 4.1 des pièces d'attache du bras du frein de l'invention.

22. La Fig. 5 présente un vue arrière de l'ensemble des pièces contribuant à
l'accélération du véhicule; câble, poulie et environnement automobile en moins.

23. La Fig. 5.1 présente les détails de la pièce 40, cette dite pièce 40 intégrant plusieurs des pièces du Module I du système d'accélération.

24. Sur la Fig. 6, on retrouve aussi les pièces contribuant à l'accélération.
Plusieurs ont été enlevées pour faciliter la compréhension du mécanisme.

Description des pièces et de leurs fonctions

25. Comme on peut le constater sur la Fig. 1, la pièce 1 est fixée au véhicule au moyen de deux ensembles boulon/écrou 73 et sert de base à l'ensemble du mécanisme.
Elle est conçue de façon à permettre un positionnement levé ou abaissé (rangé) de l'appareil. Les fentes lb-1c pratiquées sur ses bords relevés Id permettent à
la tige 2 (Fig. 3) de glisser vers le bas grâce aux axes B et C, permettant ainsi au mécanisme d'adopter la position rangée (Fig.2). Lorsqu'on lève l'appareil, la tige 2 s'agrippe à la barrure 3 dont le détail d'accrochage 3a est présenté sur la vue de Détail 1.1. Deux ressorts 4 forcent la barrure 3 vers la base 1 de l'appareil, cette dite barrure 3 étant maintenue à la base 1 par la tige 70 (Axe D). Une fois le mécanisme ainsi levé
et barré, nous obtenons la position permettant la conduite du véhicule par la personne handicapée.

26. La Fig. 1 montre aussi le fil d'acier 31 partant de la pédale à essence 27a. Ce fil passe ensuite par deux poulies 32a et 32b fixées au véhicule et par la roue d'alignement 33 pour finalement aboutir sur le bout 34a du bras 34 auquel il est attaché
34e.

27. La roue d'alignement 33 sert à éviter le frottement du fil d'acier 31 avec le véhicule et, selon le modèle de l'automobile, cette dite roue d'alignement 33 ne sera pas toujours nécessaire.

28. On remarque également sur la Fig. 1 un bras 71 en forme de T . Cedit bras 71 est muni d'une douille outils 71a qui sera utilisée pour le serrage ou le desserrage des boulons d'accouplement 59 (Fig. 5) permettant de fixer les pieds de la personne conductrice à l'appareil.

29. La Fig. 2 présente l'appareil en position rangée. On y voit les pièces 74a et 74b (en caoutchouc semi-dur) servant au rangement de l'outil de serrage 71, ces dites pièces 74a et 74b étant fixées au véhicule. On remarque aussi les pièces 75a et 75b permettant le rangement du Module tige du frein 45 reliant le bras du frein de l'appareil 21 au bras du frein de l'automobile 24b. Ces dites pièces 75a et 75b sont aussi fixées au véhicule.

30. Dans l'exemple retenu dans ce document, le plancher du véhicule a été
abaissé
comme c'est souvent le cas pour les personnes conduisant assises dans leur fauteuil.
Pour permettre la conduite du véhicule par une personne non handicapée, il faut replacer le fauteuil du conducteur devant le volant. Une fois ceci fait, le mécanisme apparaissant sur la Fig. 2 est entièrement caché par le fauteuil du conducteur ainsi repositionné.
Seules les poulies 32 et une partie du fil 31 demeurent visibles. Selon le modèle d'automobile utilisé, le système de fixation de l'appareil peut varier mais ces principes de fonctionnement demeurent les mêmes. Celui présenté dans les figures qui suivent a été
conçu pour une Dodge Grand Caravan 2010.

31. Les pièces 5.1 et 5.2 apparaissant sur la Fig. 3 sont identiques. Il s'agit d'un bras doté de trois trous (5.1 a-b-c et 15.2a-b-c) recevant les tiges 6, 7 et 8. La tige 6 fixe ces dis bras à la base 1, la tige 7 insérée au centre 5.1b et 5.2b de ces dits bras 5.1 et 5.2 reçoit le bras de barrure 9 ainsi qu'une partie du mécanisme associé à
l'accélération. La tige 8, qui reçoit également une partie des pièces contribuant à
l'accélération du véhicule prévoit aussi la fixation de l'appuie-pieds 20 sur lequel les autres pièces servant à
l'accélération sont présentes.

32. La Fig. 4 présente uniquement les pièces contribuant au freinage. En plus de l'appuie-pieds 20, la Fig. 4 présente le bras de freinage de l'appareil 21 cedit bras de freinage de l'appareil 21 recevant le Module tige du frein 45. Cedit Module tige du frein 45 comprend deux courtes tiges filetées 42 et 43 assemblées à un long écrou d'accouplement 44 permettant d'ajuster la longueur de cedit Module tige du frein 45.

33. Les extrémités de cedit Module tige du frein 45 sont équipées d'attaches 23a et 23b, une de ces dites attaches étant fixée sur la partie supérieure du bras de freinage de l'appareil 21a et l'autre sur le bras 24b du frein 24 de l'automobile. Cedit bras de freinage de l'appareil 21 pivote à partir de l'Axe E (Détail 4.1) pour faciliter le rangement du mécanisme une fois cedit mécanisme abaissé.

34. Ce pivot Axe E avec le bras du frein 21 est en lien avec la pièce 25 (Détail 4.1), cette dite pièce 25 étant solidaire avec l'appuie-pieds 20 au moyen de deux boulons 26a et 26b (détail 4.1). Entre la pièce 25 et l'appuie-pieds 20, deux anneaux 28a et 28b sont utilisés de façon à ce qu'au moment du serrage des boulons 26a et 26b un espace demeure entre ces dites pièces 20 et 25. Cet espace sera utilisé pour permettre le libre déplacement de la pièce 30 décrite plus loin.

35. La Fig. 5, montre l'ensemble des pièces permettant l'accélération du véhicule.
Plusieurs pièces ont été enlevées pour faciliter la compréhension du mécanisme soit le fil d'acier 31, le roulement axial 56b facilitant la rotation de la palette 52b, la pièce 53b fixée au soulier droit de la personne conductrice, l'appuie-pieds 20 supportant les roulements axiaux 56, les boulons de la palette droite 57b et 58b et plusieurs autres pièces du mécanisme.

36. Les palettes pivotantes 52a et 52b sont identiques. Chacune est dotée de deux trous 52b-1 et 52b-2. Le trou 52b-1 reçoit le boulon 55b fixé à l'appuie-pieds 20. Ce montage équivaut à l'Axe F de la palette 52a. Entre l'appuie-pieds 20 et cette dite palette pivotante 52b, nous avons un roulement axial (trust bearing) 56b facilitant le pivotement de cette dite palette pivotant 52b sur l'Axe F. Le deuxième trou 52b-2 de cette dite palette 52b reçoit un boulon 57 (lien solidaire - fileté ou soudé). La palette pivotante 52b est également dotée d'une ouverture concentrique 52b-3 au trou 52b-2. Cette dite ouverture concentrique 52b-3 reçoit l'ensemble boulon/écrou 58 (Détail 6.1) qui, une fois serré, est solidaire avec cette dite palette 52b.

37. Ce montage permet l'ajustement de l'angle d'ouverture des palettes 52 donc, de l'angle des pieds de la personne conductrice du véhicule et ce, par l'intermédiaire des pièces 53 fixées à ses souliers, des boulons 57 et 58 et des écrous d'accouplement 59.

38. L'écrou d'accouplement 59 est visé sur le boulon 57 et sert à fixer la pièce 53 à
l'appareil. Cette dite pièce 53 possède 4 trous. Les trous 53a-1 et 53a-2 servent à fixer, au moyen de rivets ou autres, ces dites pièces 53 aux souliers de la personne conductrice.
Le trou 53a-4 (Fig. 6) permet de recevoir le boulon 57 et de boulonner (sur la partie filetée 57a-3) cette dite pièce 53 à la palette 52.

39. On voit également sur la Fig. 5 la pièce dite agrippeuse 37 vissée sur la pièce 30 également représentée sur cette dite Fig. 5.

40. On remarque aussi les pièces 40 et 41 qui, une fois ajustées, sont solidaires entre elles. Ce montage permet l'ajustement de l'angle d'inclinaison maximal de l'appuie-pieds à l'aide de l'ensemble boulon/écrou 46 (Fig. 5), cedit ensemble boulon/écrou 46 passant par les trous 40b de ladite pièce 40 et par les ouvertures concentriques 41c de la pièce 41.

41. La Fig. 5.1 monte le détail de conception de la pièce 40. En plus de permettre l'ajustement de l'angle d'inclinaison maximal de l'appuie-pieds, cette dite pièce 40 reçoit le boulon 76 (Fig. 6) traversant le bras de poussée 36, cedit boulon 76 s'appuyant sur les fentes 40c pratiquées sur ladite pièce 40.

42. Sur la Fig. 6 plusieurs pièces ont été enlevées pour faciliter la compréhension du mécanisme d'accélération du véhicule. Sur la roue en partie dentelée 34 dont le bras 34a reçoit le fil 31 fixé à la pédale à essence 27, la maille 35a d'une courte chaîne 35 est fixée sur la partie inférieure 34d de cette dite roue dentelée. La maille 35b à
l'autre bout de cette dite chaîne 35 est fixée sur le bout avant 36a du bras de poussée 36. En plus du trou 36a recevant cette dite maille 35b, cedit bras de poussée 36 possède un deuxième trou 36e recevant la tige 76, cette dite tige 76 pouvant se déplacer dans les fentes 40c pratiquées sur la pièce 40.

43. Cedit bras de poussée 36 est aussi doté de deux encoches 36b et 36c. Ces dites encoches sont conçues pour recevoir la pièce agrippeuse 37 fixée sur la pièce 30. Cette dite pièce 30, en forme de croix, est dotée de quatre ouvertures longitudinales 30a-b-c-d.
Les deux du centre 30b-30c permettent le libre déplacement de cette dite pièce 30 vers l'avant ou vers l'arrière. Les deux autres ouvertures reçoivent la pointe des boulons 57a-1, ces dis boulons 57 étant fixés sur les palettes pivotantes 52. Ce montage fait en sorte que lorsque ces dites palettes 52 pivotent autour de leurs Axes (F et G), la pièce 30 se déplace vers l'avant ou l'arrière. Ce montage permet aussi une rotation synchronisée de ces dites palettes pivotantes 52.

Fonctionnement de l'invention Positionnement de la personne conductrice du véhicule

44. Pour utiliser mon invention, la personne doit d'abord se positionner devant le volant de son véhicule après avoir levé la ou les palettes de son fauteuil roulant ou, selon le cas, de les avoir complètement détachées de son fauteuil. Une fois ceci fait, elle doit fixer les pièces 53, préalablement fixées sous ses souliers, à l'appareil.
Pour ce faire, elle doit insérer la partie conique (Détail 6.1 : 57a-1 et 58a-1) des boulons 57 et 58 dans les trous (53a-3 et 53a-4) pratiqués sur cette dite pièce 53 préalablement fixée à
ses souliers.
Une fois ceci fait, elle doit visser l'écrou d'accouplement 59 au boulon 57 sur sa partie filetée 57a-3.

45. Avant le départ, il ne lui reste plus qu'à s'assurer que son fauteuil est bien fixé au véhicule au moyen des équipements fournis à cette fui et qui ne font pas partie de la présente invention.

Le freinage

46. Après avoir fixé son fauteuil roulant au véhicule et attaché ses pieds à
l'appareil, la personne est prête pour conduire son véhicule. Une fois l'auto démarrée et prête pour l'embrayage, à l'aide de ses deux pieds, la personne conductrice fait pivoter son appuie-pieds 20 vers l'avant. Le bras du frein de l'appareil 21 étant solidaire avec l'appuie-pieds 20, quand cedit appuie-pieds 20 s'incline vers l'avant, il déplace en même temps le Module tige du frein 45 fixée au bras du frein 21 de l'appareil. Cedit Module tige du frein 45 étant aussi fixée au bras du frein 24b du véhicule, lorsque l'appuie-pieds 20 s'incline, une pression est ainsi exercée sur le frein 24 ce qui a pour effet d'immobiliser le véhicule ou, en état de déplacement, son ralentissement ou son arrêt complet selon le cas.

47. La seule différence entre cette façon de freiner et celle utilisée par une personne non handicapée réside dans le fait que la personne effectue cette opération avec ses deux pieds plutôt qu'un seul. Mais cette différence est de taille pour des personnes atteintes de faiblesse musculaire! Dans les faits, ce montage permet à la personne handicapée de doubler sa force de freinage en utilisant ses deux pieds.

L'accélération

48. Alors que le freinage s'obtient en abaissant les pieds vers l'avant, l'accélération est obtenue en écartant les deux pieds. Encore une fois, en utilisant ses deux pieds pour effectuer cette opération, la personne handicapée double la force qu' elle peut appliquée sur la pédale d'accélération.

49. L'écart des deux pieds provoque la rotation vers l'extérieur des palettes 52 autour de leur axe de rotation (Axes F et G). Les liens mécaniques établis entre les palettes 52 et la pièce 30 via les boulons 57 fait en sorte que cette dite pièce 30 se déplace vers l'avant de l'appareil. La pièce 37 étant fixée à la pièce 30, elle suit donc le déplacement de cette dite pièce 30.

50. On a vu que la pièce 37 était en lien avec les encoches 36b ou 36c du bras de poussée 36 de l'appareil. Si la personne conductrice souhaite une forte accélération de son véhicule, au moment de prendre l'autoroute par exemple, elle ferme ses pieds vers l'intérieur jusqu'à ce que la pièce 37 atteigne l'encoche 36b de la pièce 36.
Lorsqu'une vitesse modérée est recherchée, en milieu urbain par exemple, elle n'a qu'à
ramener ses pieds vers l'intérieur suffisamment pour que la pièce 37 atteigne l'encoche 36c. Voyons maintenant la chaîne des réactions mécaniques qui se produit lors de l'écart des pieds une fois la pièce 37 accrochée à une des deux encoches.

51. On a vu que le bras de poussée 36 était traversé par un boulon 76 conçu pour se déplacer librement dans les fentes 40c de la pièce 40. En faisant pivoter les palettes 52, le bras de poussée 36 est ainsi déplacé vers l'avant. On sait que le bout avant 36a de cedit bras de poussée 36 reçoit la maille 35b de la chaîne 35, l'autre bout (maille 35a) de cette dite chaîne étant fixée sur le bras d'accélération 34d. Au bout troué
34e de ce bras dit d'accélération 34, un fil d'acier 31 est attaché, cedit fil d'acier 31 est relié à la pédale à essence 27a après avoir passé par la roue d'alignement 33 et les poulies 32a et 32b.

52. C'est ainsi que par l'écart des pieds, on active le déplacement du bras d'accélération 34 qui, vu ses liens mécaniques avec la pédale à essence 27, a pour effet de forcer la descente de cette dite pédale essence 27 et d'entraîner ainsi l'accélération du véhicule.

53. La raison pour laquelle cedit bras d'accélération a un bout s'apparentant à une roue dentelée, est pour permettre un effort constant et une accélération plus régulière du véhicule. Une simple tige exige au départ une trop grande force et a pour effet de provoquer un départ brusque du véhicule.

54. On a aussi vu que la pédale à essence 27 était reliée au mécanisme à
l'aide d'un fil d'acier 31 plutôt que d'une tige rigide et que le bras d'accélération 34 reculait vers la personne conductrice du véhicule pour permettre son accélération. La raison de ce montage se justifie pour des questions de sécurité. Ainsi, en cas de collision, tout ce qui peut être projeté vers l'avant aura pour effet d'aider au freinage du véhicule (Module tige du frein rigide 45) et à l'annulation de toute forme de pression ou de traction sur la pédale à essence 27 (fil d'acier 31 et effet de traction du bras 34a de la roue dentelée 34 annulé
vers l'avant).

L'utilisation de ses deux pieds pour l'accélération et le freinage du véhicule

55. Nous avons vu qu'avec mon invention, le freinage s'obtient en abaissant les pieds et l'accélération en les écartant. On sait qu'il est très imprudent de conduire avec les deux pieds pour les raisons mentionnées précédemment.

56. Avec mon appareil, et même lorsque l'accélération est à son maximum, dès que la personne conductrice du véhicule incline ses pieds vers l'avant pour freiner, le mécanisme d'accélération est déclenché. Cette propriété mécanique de mon appareil est dû au fait que deux modules séparés contribuent à l'accélération du véhicule.

57. Le Module I est fixe par rapport au véhicule tout en intégrant plusieurs pièces mobiles. Il s'agit de la partie inférieure du mécanisme comprenant les pièces situées entre le bras de poussée 36 et la pédale à essence 27, la dite pièce 36 faisant partie de cedit Module I . Quant au Module II , dont plusieurs des pièces sont également mobiles, il comprend les pièces situées entre l'agrippeur 37 et le roulement axial 56, ces dites pièces 37 et 56 faisant aussi partie de cedit Module II du système d'accélération du véhicule.

58. L'originalité de ce montage fait en sorte qu'en inclinant les pieds vers l'avant pour obtenir le freinage, la pièce 37, fixée sur l'appuie-pieds 20 (Module II), quitte l'encoche (36b ou 36c) de la pièce 36 (Module I) dès le début de l'inclinaison de cedit appuie-pieds 20 et ce, peut importe la vitesse d'accélération du moment. Le ressort intégré à la pédale à essence a alors pour effet de ramener cette dite pédale à essence à sa position initiale et de repositionner toutes les pièces du Module I pour une prochaine utilisation.

59. Pour ce faire, la personne conductrice doit ramener l'appuie-pieds en position levée en le faisant pivoter à l'aide de ses pieds sur l'Axe A, ce qui pour effet d'annuler l'effet de freinage. Ensuite, ou en simultané, et toujours avec ses deux pieds, elle fait pivoter les palettes vers l'intérieur jusqu'à ce que la pièce 37 atteigne l'encoche 36b ou 36c de la pièce 30. En écartant les pieds vers l'extérieur, le véhicule est à
nouveau en accélération.

60. Comme on peut le constater, il n'y a aucune possibilité de chevauchement entre l'action de freiner et d'accélérer et ce, même si ce mécanisme garantit un accès instantané
à ces deux fonctions primordiales associées à la conduite automobile.

Claims

Revendications

1. Un appareil conçu pour permettre à une personne handicapée physique d'utiliser en simultané ses deux pieds pour les actions de freinage et d'accélération d'un véhicule, cedit appareil permettant un accès instantané à ces deux fonctions essentielles à la conduite d'un véhicule et ce, sans qu'il y est possibilité
de chevauchement entre ces deux actions. Cet appareil comprend :

.cndot. Un montage de pièces permettant le rangement de l'appareil lorsque le véhicule est conduit par une personne non handicapée;
.cndot. Un ensemble de pièces tel que décrit sur la Fig. 4 permettant un accès direct et instantané au frein du véhicule, cedit frein étant actionné par l'inclinaison des deux pieds de la personne conductrice;
.cndot. Deux modules (I et II) de pièces tels que décrits sur les Fig. 5 et 6 permettant un accès limité à la pédale à essence, cette dite palette à
essence ne pouvant être activé qu'une fois les pieds de la personne conductrice lever ce qui a pour effet d'annuler l'effet de freinage du véhicule, cette dite palette à essence étant activée par l'écartèlement des deux pieds de la personne conductrice.