BE854083A

BE854083A - Procede pour ameliorer la qualite des toles en acier doux pour emboutissage

Info

Publication number: BE854083A
Application number: BE6045982A
Authority: BE
Original assignee: Centre Rech Metallurgique
Priority date: 1977-04-28
Filing date: 1977-04-28
Publication date: 1977-08-16

Description


  Procédé pour améliorer la qualité des tôles en

  
acier doux pour emboutissage.

  
La présente invention est relative à un procédé permettant d'améliorer la qualité des tôles en acier doux pour emboutissage et en particulier de diminuer leur tendance au grippage.

  
On sait que la tendance au grippage d'une tôle peut être appréciée par la valeur de sa surface portante, c'està-dire de la surface, qui lors de la déformation de cette tôle, entre en contact avec l'outillage. Cette notion de surface portante est fondée sur l'observation que la surface d'une tôle est constituée d'un certain nombre de sommets et de creux se succédant alternativement et que, lors de la déformation, les sommets de la surface sont arasés par l'outillage. On mesure la surface portante en déterminant le nombre et les dimensions des plages résultant de l'arasion des sommets de la tôle. En ce qui concernt la tendance au grippage, il existe un rapport optimum entre le nombre et les dimensions des sommets d'une part, et les creux d'autre part, ce qui se traduit par une valeur optimum de la  surface portantë. De plus, l'accroissement de la surface portante

  
 <EMI ID=1.1> 

  
moins susceptible de gripper lors de l'emboutissage.

  
Au cours de l'examen des surfaces d'un lot de tôles en acier doux, le demandeur a constaté que la dureté des sommets des tôles moins sujettes à grippage était relativement élevée, comparativement à celle des tôles donnant des problèmes de grippage lors de l'emboutissage. En conséquence, on dispose ainsi d'un moyen de diminuer la tendance au grippage des tôles en acier doux aptes à l'emboutissage et notamment des tôles présentant déjà une bonne répartition des sommets et des creux constitutifs de leur' surface. C'est précisément là l'objet de la présente invention.

  
Le procédé, objet de la présente invention, est essentiellement caractérisé en ce que les tôles en acier doux pour emboutissage présentant de préférence une valeur satisfaisante de leur surface portante sont soumises à un traitement de durcissement superficiel. 

  
Dans le cas où les tôles en acier doux pour emboutissage ne présentent pas une valeur satisfaisante de leur surface portante, le traitement de durcissement superficiel est précédé ou suivi par un laminage d'écrouissage conduit de telle

  
 <EMI ID=2.1> 

  
tisfaisante. 

  
Suivant l'invention, le traitement de durcissement superficiel est de nature chimique et consiste à mettre la surface concernée en présence d'une matière appropriée.

  
Egalement suivant l'invention, le traitement superficiel est effectué sur des tôles dont la température est suffisante pour amorcer les phénomènes à la base du durcissement superficiel et les maintenir pendant le temps nécessaire

  
à l'obtention du résultat recherché.

  
A titre indicatif on peut citer par exemple les phénomènes de diffusion qui sont à la base de la migration de certains composants de la matière durcissante dans les couches superficielles des tôles à traiter.

  
Dans le cas des tôles laminées à chaud, le traitement de durcissement superficiel est effectué entre le laminoir et la bobineuse et consiste à déposer sur les dites tôles, la matière durcissante à l'état solide ou en solution ou en suspension dans un liquide. En effet, les tôles laminées à chaud ne sont généralement pas soumises à un recuit mais en-

  
 <EMI ID=3.1> 

  
pérature suffisamment élevée pour obtenir le résultat recherché.

  
Dans le cas de tôles laminées à froid ou en stock, le traitement de durcissement superficiel est effectué dans une enceinte où la surface est soumise à une élévation de température suffisante pour obtenir le résultat recherché, la dite enceinte étant par exemple un four. 

  
Dans le cas où la surface à traiter dans l'enceinte est directement accessible en tous ses points, la matière durcissante est avantageusement à l'état gazeux et injectée telle quelle dans l'enceinte.

  
Dans le cas où la surface à traiter dans l'enceinte n'est pas accessible directement en tous ses points, par exemple dans le cas d'une tôle enroulée en spires jointives,

  
la matière durcissante est préalablement déposée sur tous les points de la dite surface en dehors de l'enceinte, la dite matière étant avantageusement à l'état solide (par exemple sous forme de poudre) ou en solution ou en suspension dans un liquide.

  
Suivant une modalité de l'invention, l'enceinte où est effectué le traitement de durcissement superficiel est avantageusement le.-four de recuit généralement utilisé après

  
le laminage à froid.

  
Suivant une autre modalité de l'invention, la matière durcissante à l'état solide ou en solution ou en suspension dans un liquide est avantageusement déposée sur la surface à traiter lorsque cette dernière se trouve entre le laminoir et le four de recuit, avant la bobineuse.

  
Le traitement de durcissement superficiel consiste avantageusement, suivant l'invention, en une nitruration.

  
Suivant une modalité particulièrement intéressante de l'invention, le traitement de nitruration superficielle est effectué au moyen d'azote naissant.

  
Dans.le cas où la matière nitrurante est à l'état gazeux, elle consiste avantageusement en ammoniac (NH3). La température à laquelle le traitement est effectué est avantageuse-

  
 <EMI ID=4.1> 

  
et 600[deg.] C .

  
Dans le cas où la matière nitrurante est à l'état solide ou en solution ou en suspension dans un liquide, elle consiste en : 

  
soit un sel ou un mélange de sels susceptibles de libérer de

  
l'azote naissant lors du chauffage,

  
soit un sel ammoniac tel que par exemple du nitrate d'ammonium, soit un sel ammoniac et un oxydant,tel que par exemple de l'an-

  
 <EMI ID=5.1> 

  
de réaction contiennent de l'azote naissant . 

REVENDICATIONS

  
1. Procédé pour améliorer là qualité des tôles en acier doux pour emboutissage, caractérisé en ce que les dites tôles présentant de préférence une valeur satisfaisante de leur surface portante sont soumises à un traitement de durcissement superficiel.

Claims

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, dans le cas où les tôles en acier doux pour emboutissage ne présentent pas une valeur satisfaisante de leur surface portante, le traitement de durcissement superficiel est précédé ou suivi par un laminage d'écrouissage conduit de telle façon que l'on confère à la tôle une morphologie de surface satisfaisante.

3. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le traitement de durcissement superficiel est de nature chimique et consiste à mettre la surface concernée en présence d'une matière appropriée.

4. Procédé suivant la revendication 3, caractérisé en ce que le traitement superficiel est effectué sur des tôles dont la température est suffisante pour amorcer les phénomènes à la base du durcissement superficiel et les maintenir pendant le temps nécessaire à l'obtention du résultat recherché.

5. Procédé suivant la revendication 4, caractérisé en ce que, dans le cas de tôles laminées à chaud, le traitement de durcissement superficiel est effectué entre le laminoir et la bobineuse et consiste à déposer sur les dites tôles la matière durcissante à l'état solide ou en solution ou en suspension dans un liquide. 6. Procédé suivant la revendication 4, caractérisé en ce que, dans le cas de tôles laminées à froid ou en stock, le traitement de durcissement superficiel est effectué dans une enceinte où la surface est soumise à une élévation de température suffisante pour obtenir le résultat recherché, la dite enceinte étant par exemple un four.

7. Procédé suivant la revendication 6, caractérisé en ce que, dans le cas où la surface à traiter dans l'enceinte est directement accessible en tous ses points, la matière durcissante est à l'état gazeux et injectée telle quelle dans l'enceinte.

8. Procédé suivant la revendication 6, caractérisé en ce que, dans le cas où la surface à traiter dans l'enceinte n'est pas accessible directement en tous ses points, par exemple dans le cas d'une tôle enroulée en spires jointives, la matière durcissante est préalablement déposée sur tous les points de la dite surface en dehors de l'enceinte, la dite matière étant à l'état solide (par exemple sous forme de poudre) ou en solution ou en suspension dans un liquide.

9. Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que l'enceinte où est effectué le traitement de durcissement superficiel est le four de recuit généralement utilisé après le laminage à froid.

10. Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que la matière durcissante à l'état solide ou en solution ou en suspension dans un liquide est déposée sur la surface à traiter, lorsque cette dernière se trouve entre le laminoir à froid et le four de recuit, avant la bobineuse. 11. Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le traitement de durcissement superficiel consiste en une nitruration.

12. Procédé suivant la revendication 11, caractérisé en ce que le traitement de nitruration superficielle est effectué au moyen d'azote naissant.

13. Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 11 et 12, caractérisé en ce que, dans le cas où la matière nitrurante est à l'état gazeux, elle consiste en ammoniac (NH3) .

14. Procédé suivant la revendication 13, caractérisé en ce que la température à laquelle le traitement est effectué est comprise entre 200[deg.]C et 900[deg.]C, et de préférence entre 450[deg.] C et 600[deg.]C.

15. Procédé suivant la revendication 11, caractérisé en ce que, dans le cas où la matière nitrurante est à l'état solide ou en solution ou en suspension dans un liquide, elle consiste en un sel ou un mélange de sels susceptibles de libérer de l'azote naissant lors du chauffage.

16. Procédé suivant la revendication 11, carac- <EMI ID=6.1>

consiste en un sel ammoniac tel que par exemple du nitrate d' ammonium.

17. Procédé suivant la revendication 11, caractérisé en ce que, dans le cas où la matière nitrurante est à l'état solide ou en solution ou en suspension dans un liquide, elle consiste en un sel ammoniac et un oxydant, tel que par exemple de l'anhydride chromique., constituant un mélange dont les produits de réaction contiennent de l'azote naissant.