PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX SERIES
DE LENTILLES OPHTALMOLOGIQUES. '
Cette invention se rapporte à des perfectionnements dans les séries de lentilles ophtalmologiques. Plus particulièrement, l'invention a trait à des perfectionnements dans une série de lentilles ophtalmologiques du type torique négatif et est d'une
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avantageusement en considération des conditions physiologiques variables des yeux pendant leur utilisation normale tout en fournissant des corrections contrôlées susceptibles d'être prescrites, nécessitées dans des buts de correction oculaire individuelle.
En suivant les enseignements de la présente invention tels qu' indiqués ci-après, il est possible de se procurer dans la série de lentilles améliorée suivant la présente invention des gammes de lentilles correctives sphériques et toriques dans des échelles uniformément graduées de dioptries et de fractions choisies de dioptrie.
On doit comprendre que, ainsi que définie ci-dessus et exposée ci-après, la locution "torique négatif" appliquée à la fois à une série d'ébauches et à une série de lentilles finies
du genre considéré dans la présente invention, et comme cela est commun dans l'industrie ophtalmologique, comprend, en plus,
des lentilles toriques négatives qui ont des surfaces frontales sphériques et des surfaces oculaires toriques de valeurs choisies de courbes oculaires de base adaptées à ces lentilles, des lentilles sphériques comportant des courbures sphériques frontales définies pour les groupes respectifs des lentilles de la série,
ou pour les groupes d'ébauches de la série, et ayant, dans le cas de chaque lentille individuelle appartenant à un groupe choisi, sur le côté oculaire de cette lentille une courbure générale en surface sphérique de même rayon que celui défini ici comme le rayon de courbure de la courbe oculaire de base sphérique pour les lentilles de ce groupe choisi.
Dans la conception d'une série de lentilles ophtalmologiques destinées à prendre en considération une gamme complète d'exigences correctives, il y a plusieurs facteurs différents
en inter-relation qui doivent être exactement contrôlés ou satisfaits non seulement en accord avec les nécessités exigées par les ' individus auxquels ces lentilles sont destinées, mais aussi en accord avec d'autres conditions qui s'y rapportent et qui seront décrites ci-après.
Les formes des séries de lentilles ophtalmologiques ont été calculées jusqu'ici en supposant que l'oeil humain tourne autour d'un point fixe situé dans l'oeil et dénommé centre de rotation de l'oeil. Toutefois, l'expérimentation a montré que l'oeil ne pivote pas autour d'un point unique et aussi que les points autour desquels il pivote ne semblent même pas voisins de la ligne de vision de l'oeil pas 'plus que voisins de centre du l'oeil. Pour ces raisons, le point situé dans l'oeil par lequel des rayons lumineux provenant de champs de vue obliques coupent l'axe optique de la lentille disposée pour être utilisée en avant de l'oeil sera appelé par la suite "point d'arrêt" de l'oeil.
On a trouvé que la position effective de ce point d'arrêt pour les nombreux fonctionnements différents de l'oeil pendant son utilisation normale constitue une considération importante dans la conception optique améliorée de la série de lentilles de la présente invention.
Par suite, l'objet principal de la présente invention est de fournir une série de lentilles ophtalmologiques, toriques négatives, de performances optiques accrues, série qui procure une gamme complète de pouvoirs dioptriques susceptibles d'être prescrits, tant positifs que négatifs, dans un étagement relatif soigneusement contrôlé, de façon à mieux prendre en considération les besoins et les exigences individuels pour ces lentilles.
L'invention se rapporte aussi à une série d'ébauches de lentilles semi-finies ayant des surfaces frontales finies à courbure- sphériques différentes, ces ébauches étant adaptées pour recevoir sur leurs faces arrière l'une quelconque de plusieurs courbures sphériques et toriques différentes d'une façon contrôlée de telle sorte qu'un nombre limité prédéterminé de telles ébauches semi-finies peut être utilisé pour prendre en considération une gamme complète de nécessités correctives.
Un autre objet de la présente invention est de fournir
des moyens grâce auxquels des lentilles ophtalmologiques, aussi bien du type sphérique que du type torique négatif, peuvent être établies et fabriquées pour satisfaire aux besoins d'individus particuliers, la satisfaction de ces besoins nécessitant une correction pour ce qui est du fait que le champ de vision corrigé le plus étendu est à prévoir soit dans le méridien sphérique
de la lentille, soit dans son méridien cylindrique, soit en moyenne entre les deux et pour ce qui est des caractéristiques anatomiques du globe oculaire individuel et de la position à laquelle la lentille doit être disposée devant les yeux, ce qui a par suite pour résultat une distance d'arrêt soit d'une dimeni sion moyenne, soit plus courte, soit plus longue que cette dimen-' sion moyenne et aussi s'il est désirable de corriger les champs de vision obliques en astigmatisme pour une distance proche
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acuité prenant en considération la puissance, l'astigmatisme et ' ! l'aberration chromatique latérale) pour des distances inter- 1 médiaires et infinie d'objet ou d'obtenir un équilibre des ! corrections des aberrations respectives pour plus qu'une distance, d'objets, ces moyens, dans la satisfaction de l'une quelconque des exigences précitées nécessitant une puissance de courbe nominale frontale DN pour la lentille, calculée en accord avec la puissance effective De dans le méridien sphérique de cette . lentille, la valeur cylindrique de ladite lentille, l'épaisseur, . 1'indice de réfraction de la matière constitutive de la lentille et les exigences particulières de la lentille, et tombant dans les limites données par l'équation:
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Un autre objet de l'invention est de fournir une série d'ébauches de lentilles de puissances correctives voisines
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myopes et hypermétropes s'étendant de corrections de myopie maxi-male données jusqu'à des corrections d'hypermétropie maximale données et possédant les erreurs suivantes pour des champs de vision obliques, corrigées jusqu'à un maximum avec une priorité donnée à ces erreurs dans l'ordre indiqué:(1) d'astigmatisme pour une distance proche d'objet et suivant un angle de vision de 20[deg.], j
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angle de 20 , (3) d'acuité pour une distance infinie d'objet et suivant un ancjle de 20[deg.], (4) et (5) de puissance dans un
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<EMI ID=7.1> . d'astigmatisme, pour une distance proche d'objet et suivant un angle de 30[deg.], (7) d'acuité pour une distance d'objet infinie suivant un angle de 30[deg.] et (8) pour un angle de 40[deg.], cette série <EMI ID=8.1>
par un milieu transparent d'indide de réfraction donné et chaque <EMI ID=9.1> ébauche d'un groupe respectif ayant la même courbe frontale sphérique, les courbes frontales sphériques de différents groupes' dans cette série étant disposées suivant des valeurs différentes de puissance nominale dioptrique avec la courbe frontale sphériqu� de chaque groupe possédant comme l'un des éléments de sa détermination une distance d'arrêt pour chaque lentille lorsque la lentille résultante est en position requise d'utilisation devant l'oeil, cette distance d'arrêt pour chaque groupe étant la dis- ;
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type particulier d'yeux à corriger par utilisation des lentilles i
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utilisées pour la correction des yeux myopes étant de 27 mm en ' longueur et la distance d'arrêt la plus courte des lentilles , utilisées dans la correction des yeux hypermétropes étant de 24
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cas étant contrôlée de telle sorte que, lorsque combinée avec l'épaisseur désirée pour chague lentille et avec les courbes reguises sphérique et torique correctives de surface arrière pour, la production de la lentille corrective désirée, les erreurs pour les champs de vision obliques suivant la priorité indiquée ci-dessus sont réduites sensiblement à un minimum.
Un autre objet de l'invention est de fournir une série d'ébauches de lentilles de puissances correctives voisines comportant des corrections sphérique et cylindrique pour des
yeux myopes et hypermétropes s'étendant de corrections de myopie maximale données jusqu'à des corrections d'hypermétropie maximale données et possédant les erreurs suivantes pour des champs de ! vision obliques, corrigées jusqu'à un maximum avec une priorité donnée à ces erreurs dans l'ordre indiqué: (1) d'astigmatisme pour
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(2) d'acuité pour une distance d'objet de un mètre et suivant un
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quelconque et suivant un angle de 20[deg.], pour une distance d'objet de un mètre et (5) pour une distance d'objet infinie, (6) d'astig- matisme, pour une distance proche d'objet et suivant un angle de
30 , (7) d'acuité pour une distance d'objet infinie suivant un angle de 30 et (8) pour un angle de 40[deg.], cette série comprenant plusieurs groupes d'ébauches de lentilles formées par une matière à lentilles d'indice de réfraction donné et chaque ébauche d'un ' groupe respectif ayant la même courbe frontale sphérique,
les courbes frontales sphériques de différents groupes dans cette série étant disposées suivant des valeurs différentes prédéter- minées de puissance nominale dioptrique avec la courbe frontale sphérique de chaque groupe possédant comme l'un des éléments de sa détermination une gamme de distances d'arrêt pour la lentille lorsque la lentille résultante est en position requise d'utilisation devant l'oeil, cette gamme de distances d'arrêt pour chaque groupe étant celle la plus vraisemblablement requise pour le type particulier d'yeux à corriger par l'utilisation des ébauches de lentilles de ce groupe, la gamme d'arrêt des ébauches employées pour corriger des yeux myopes étant comprise entre 27 et 36 mm
en longueur et la gamme de distances d'arrêt des ébauches employées dans la correction d'yeux hypermétropes étant comprise entre 24 et 30 mm, pour des distances proches d'objet les dis- tances d'arrêt les;plus courtes pour chaque gamme étant utilisées dans cette détermination, et pour les distances d'objet intermédiaires et infinie les distances d'arrêt les plus longues de chaque gamme étant utilisés, la courbure de chaque courbe frontale sphérique dans chaque cas étant contrôlée de t�lle sorte que,
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chaque lentille et avec les courbes requises sphériques et torique correctives de surface arrière pour la production des puissances optiques correctives désirées, les erreurs pour ces champs de vision obliques et suivant la priorité indiquée cidessus sont réduites sensiblement à un minimum.
Un autre objet de l'invention est de fournir une série d'ébauches de lentilles de puissances correctives voisines comportant des corrections sphérique et cylindrique pour des yeux myopes et hypermétropes s'étendant de corrections de myopie maximale données jusqu'à des corrections d'hypermétropie maximale données et possédant les erreurs suivantes pour des champs de vision obliques, corrigées jusqu'à un maximum avec une priorité donnée à ces erreurs dans l'ordre indiqué: (1) d'astig- matisme pour une distance proche d'objet et suivant un angle de vision de 20[deg.], (2) d'acuité pour une distance d'objet de un mètre
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d'objet et suivant un angle de 20[deg.], (4) de puissance suivant un méridien quelconque et suivant un angle de 20[deg.], pour une distance
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(6) d'astigmatisme, pour une distance proche d'objet et suivant un angle de 30[deg.], (7) d'acuité pour une distance d'objet infinie
<EMI ID=19.1>
, comprenant plusieurs groupes d'ébauches de lentilles formées par ..; une matière à lentille? d'indice de réfraction donné et chaque
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sphérique, les courbes frontales sphériques de différents groupes , dans cette série étant disposées suivant des valeurs différentes ! prédéterminées de puissance nominale dioptrique avec la courbe
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lentille lorsque la lentille résultante est en position requise d'utilisation devant l'oeil, cette gamme de distances d'arrêt pour chaque groupe étant celle la plus vraisemblablement requise ' pour le type particulier d'yeux à corriger par l'utilisation des ' ébauches de lentilles de ce groupe, la gamme de distance d'arrêt Ç des ébauches employées pour corriger des yeux myopes comprise : entre 27 et 36 mm en longueur et la gamme de distances d'arrêt des ébauches employées dans la correction d'yeux hypermétropes étant comprise entre 24 et 30 mm, pour des distances proches d'objet les distances d'arrêt les plus courtes pour chaque gamme ' étant utilisées dans cette détermination, et pour les distances d'objet intermédiaires et infinie les distances d'arrêt les plus ;
longues de chaque gamme étant utilisées, la courbure nominale
(D ) de chaque surface frontale sphérique dans chaque cas étant choisie et contrôlée par rapport à la valeur de la puissance corrective sphérique (De) à fournir par la lentille, de telle sorte que celle-ci tombe sensiblement dans le champ des valeurs D.- déterminées par l'équation: -
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et l'équation -
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, est combinée avec l'épaisseur désirée de la lentille et avec les courbes requises sphérique et torique correctives de la surface ' arrière pour produire la lentille corrective désirée, les erreurs pour des champs de vision obliques pour 20[deg.] sont réduites à
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lentille considérée dans le méridien le plus puissant de cette i
<EMI ID=26.1> sensiblement pas plus que 12%.
Un autre objet est de fournir une série de lentilles finies corrigées résultant de la formation d'une surface optique finie
du caractère décrit sur la surface concave ou oculaire d'une
série d'ébauches de lentilles du genre spécifié ci-dessus.
Un autre objet de la présente invention est de fournir un moyen grâce auquel des lentilles ophtalmologiques aussi bien du type sphérique que du type torique négatif peuvent être déterminées et fabriquées pour les besoins d'un individu particulier et où
ces besoins peuvent demander la prise en considération de la correction réfractive pour ce qui est du fait que le diamp de vision corrigé le plus étendu est à prévoir soit dans le méridien sphérique de la lentille, soit dans son méridien cylindrique,
soit en moyenne entre les deux et pour ce qui est des caractéristiques anatomiques du globe oculaire individuel et de la position à laquelle la lentille doit être disposée devant les yeux, ce qui a par suite pour résultat une distance d'arrêt soit d'une dimension moyenne, soit plus courte, soit plus longue que cette dimension moyenne et aussi s'il est désirable de corriger les champs de vision obliques en astigmatisme pour une distance proche d'objet ou en puissance et acuité, y compris la correction d'aberration chromatique latérale pour des distances d'objet
plus grandes, ou l'obtention d'un équilibrage des corrections pour plus d'une distance d'objet par rapport aux aberrations susmentionnées pour les distances respectives d'objet.
Un autre objet de l'invention est de fournir une série
de lentilles pour des buts généraux et des ébauches semi-finies pour ces lentilles, qui sont déterminées pour corriger sensiblement toutes les aberrations sus-mentionnées suivant l'ordre de priorité indiqué avec leurs courbes frontales d'une telle puissance nominale qu'elles satisfassent à l'équation
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Un autre objet de la présente invention est de fournir
une série de lentilles qui sont conçues pour corriger l'astigmatisme pour une distance proche d'objet chez les individus ayant des distances d'arrêt particulièrement longues, avec la puissance de courbe nominale frontale DN des lentilles d'une telle série de lentilles situées sensiblement entre les valeurs données par les équations suivantes:
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Un autre objet de la présente invention est de fournir une série améliorée de lentilles qui est telle que la satisfaction de l'un quelconque des besoins spéciaux précités peut être obtenue en choisissant, à partir de cette série, une lentille
ou ébauche ayant une courbure frontale telle que sa puissance
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; dans le méridien sphérique d'une telle lentille sur son côté oculaire est située entre les valeurs fournies par l'équation:
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i Bien que la description et les dessins décrivent et représentent une série de lentilles sphériques s'étendant de
+ 8,00 d à - 20,00 d comme comportant l'essence de l'invention, une attention particulière est attirée sur cette partie de la série de lentilles sphêriques s'étendant entre -2,00 d et -20,00d ainsi qu'aux lentilles toriques négatives ayant des valeurs cylindriques s'étendant d'environ 0 à -4,00 d combinées avec ces
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lentilles, lorsqu'elles sont réalisées suivent les enseignements de la présente invention , produisant les résultats courants.
L'invention comprend aussi un procédé par lequel une lentille dans le champ de la série améliorée de lentilles ou qui sont décrites ici peut être obtenue en accord avec les exigences particulières d'un individu.
La description qui va suivre, en regard des dessins annexés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre comment l'invention peut être mise en pratique et en fera apparaître d'autres particularités.
La figure 1 est un dessin schématique à utiliser dans la discussion de certaines relations opératoires entre une lentille ; ophtalmologique et l'oeil d'un patient. La figure 2 est un schéma montrant la vue frontale d'une lentille ophtalmologique conforme à l'invention. La figure 3 est une section fragmentaire de la lentille de la figure 2 suivant la ligne 3-3 de cette figure. La figure 4 est une section fragmentaire de la lentille de la figure 2 suivant la ligne 4-4 de cette figure.
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! la façon suivant laquelle les erreurs de puissance des lentilles sont déterminées (calculées).
Les figures 6 et 7 sont des diagrammes montrant les tolérances acceptables pour des critères choisis à considérer pour deux lentilles différentes de la série améliorée de lentilles.
La figure 8 est un graphique représentant les gammes des valeurs des courbes nominales frontales pour une série de lentilles d'emploi général. La figure 9 est un tableau graphique utilisable pour la détermination de lentilles correctives conformément à l'invention.
Les figures 10, 11 et 12 sont des graphiques représentant des gammes de valeurs de courbes nominales frontales pour deux séries différentes de lentilles modifiées dans des buts choisis.
En vue d'avoir une claire compréhension de certaines relations fondamentales qui existent entre différentes parties d'une lentille de lunettes et l'oeil utilisant la lentille, et en vue d'établir certaines définitions phtalmologiques à utiliser dans la description qui va suivre, on a représenté schématiquement en section à la figure 1 une portion d'une lentille 10 à espace-
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mixtes représente l'axe optique de la lentille 10, et, naturellement, peut aussi être considérée comme s'étendant dans la direction de la ligne de visée droit vers l'avant à travers la lentille.
Cet axe passe par ce qui est dénommé, par commodité, le point d'arrêt SP de l'oeil et ausbi par un point central 16 sur la surface arrière de la lentille indiquant le sommer arrière ou sommet oculaire de cette lentille. La surface frontale de ladite lentille est référencée 22 et est courbée sphériquement autour
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La distance du point d'arrêt SP au point axial central 18, qui est disposé sur la surface frontale de la cornée C de l'oeil lorsque l'oeil regarde droit devant lui, est désignée par la référence v2 et la distance de ce point central axial 18 au
<EMI ID=36.1> figure, on remarque que si l'oeil pivote autour du point d'arrêt
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dansla direction de l'axe supérieur indiqué, le rayon lumineux
<EMI ID=38.1> frontale 22 de la lentille en un point P et est réfracté légère' ment vers une normale à la surface à son point d'intersection de façon à suivre le trajet légèrement différent indiqué par la
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Lorsque le rayon lumineux atteint la surface arrière 20 de la lentille en un point P2, il est à nouveau réfracté mais cette fois-ci en direction inverse en s'éloignant d'une normale
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Par la suite, il pénètre dans l'oeil 12 à travers le centre de la cornée C lorsqu'on regarde dans cette direction et passe par le point d'arrêt SP de l'oeil avant d'atteindre sa rétine.
Le centre de courbure de la surface arrière 20 de la lentille
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La distance entre le sommet oculaire 16 de la lentille et la cornée, prise le long de l'axe optique 14, a déjà été indiquée sous la référence v.. et la distance le long de cet axe
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deux distances lorsqu'on les considère ensemble peuvent être dénommées la "distance d'arrêt". Jusqu'à présent en déterminant
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été communément considérées comme sensiblement égales à 14 mm
et 13 mm respectivement. Toutefois, une expérimentation récente étendue a montré que l'oeil ne pivote pas autour du centre du globe oculaire, ou même autour d'un point unique dans l'oeil, mais plutôt autour de différents points pendant des usages différents de l'oeil. De même, ces différents points sont éloignés de la ligne de vision de l'oeil. En plus de ces conditions, il a été reconnu que la position d'arrêt SP dans l'oeil varie chez différents individus nécessitant les mêmes corrections et varie très systématiquement entre des individus nécessitant des corrections différentes.
En conséquence, il est préférable de considérer que le point SP en termes optiques est le point "d'arrêt" du système
et est le point par lequel les rayons provenant de champs de vision obliques coupent l'axe optique 14, comme le fait, par
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A la figure 2 est représentée la vue frontale d'une lentille torique négative ophtalmologique 24 conforme à la présente invention et aux figures 3 et 4 sont représentées deux sections différentes de cette lentille. Ces sections ont été \ prises respectivement suivant les lignes de section 3-3 et 4-4 de la ligne 2 et sont perpendiculaires entre elles. Chaque lentille torique négative de cette série de lentilles est munie d'une surface sphérique frontale et d'une surface torique arrière ou oculaire. Ainsi, aux figures 3 et 4 on voit que la surface 26
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optique 27 de la lentille, tandis que la surface arrière 28 est ! une surface torique avec deux courbures différentes et deux centres de courbure différents. En fait, la surface 28 est une surface torique ayant deux courbures circulaires différentes et du type désigné parfois comme une surface torique "doughnut" aux Etats-Unis d'Amérique puisqu'elle peut être engendrée par la ; rotation d'une section circulairement incurvée autour d'un axe, cette section ayant un rayon de courbure plus faible que la distance de cet axe à ladite section incurvée.
On voit à la figure 3 que la surface oculaire 28 a son
<EMI ID=47.1> figure 4 la surface 28 est représenté comme ayant un centre de <EMI ID=48.1>
longueur. Pour cette raison, la section illustrée à la figure 3, dans laquelle la courbe la plus aplatie sur la surface arrière de la lentille est représentée, peut être regardée comme le ! méridien principal ou le méridien sphérique de la lentille et la ' section de la figure 4 dans laquelle apparaît la courbure la plus forte peut être regardée comme le méridien secondaire ou le méridien cylindrique de la lentille.
Sur la figure 2 représentant la vue frontale de la ; lentille, on a tracé deux lignes 30 et 32 qui passent par le centre de la lentille et coupent ainsi son axe optique 27. Sur la ligne 30 vers l'extérieur dans les deux directions à partir de son centre on a porté des marques pour indiquer les positions suivant lesquelles une ligne de visée avec des déviations de 20[deg.], ;
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et dénommés par la suite comme "points primaires principaux" puisqu'ils sont situés dans le méridien sphérique de la lentille. ; Les points primaires principaux sur les côtés opposés par rapport ! au centre de la lentille ont les mêmes aberrations calculées.
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' été portées et celles-ci seront considérées et dénommées par la <EMI ID=51.1>
points sont les points pour lesquels les calculs que l'on voit par la suite ont été effectués pour les courbes les plus accen- tuées sur la lentille. D'une manière semblable, deux lignes 34 et
36 ont été tracées par le centre de la lentille de façon à être situées à mi-chemin entre les lignes 30 et 32 et des points similaires ont été indiqués sur ces lignes, points qui seront
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Ainsi, il y a à noter qu'il existe huit points d'intérêt, par exemple pour une déviation de 400, sur chaque lentille de la série améliorée en contraste avec simplement deux points primaires principaux et deux points primaires secondaires pour la plupart des lentilles de conception antérieure. Il est par suite important de considérer ces points à 450.
En suivant les enseignements de la présente invention, en prenant soigneusement en considération les différentes conditions physiologiques de l'oeil humain, auxquelles on s'est
déjà référé précédemment, et en considérant certaines aberrations , et performances optiques différentes à des distances différentes ; d'objet, ainsi que les exigences correctives différentes des patients, on a trouvé que les multiples valeurs optiques et physiques spécifiquement concernées pour les lentilles des actuelles séries de lentilles toriques négatives peuvent être contrôlées de façon à donner des résultats améliorés. On a trouvé, par exemple, que les distances d'arrêt d'approximativement 24 à
27 mm sont les meilleures pour des lentilles de la série améliorée pour la vision d'objets à des distances proches d'objet (0,3 à 0,4 m) avec des valeurs correctives positives de puissances ' sphériques entre +8,00 d et 0 et avec des valeurs cylindriques
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d'approximativement 27 à 30 mm sont avantageuses pour des len- tilles de la série pour la vision d'objets distants ou éloignés, tels que des objets à l'infini, en utilisant des valeurs correctives positives de puissances sphériques entre + 8,00 d et
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- 4,00 d.
Pareillement, on a trouvé qu'une performance optique améliorée peut être obtenue par des lentilles de la série pour la vision d'objets à ces distances proches d'objet en utilisant des distances d'arrêt entre approximativement 27 et 30 mm pour des , <EMI ID=55.1>
et avec des valeurs cylindriques de 0 à - 4,00 d. Pour la vision d'objets distants lorsque des valeurs correctives de puissance sphérique comprises entre 0 et - 8,00 d sont utilisées avec des puissances cylindriques additionnelles de 0 à - 4,00 d, des distances d'arrêt entre approximativement 33 et 36 mm sont désirables.
Lorsque des valeurs correctives de puissance sphérique entre - 8,00 et - 20, 00 d avec des puissances cylindriques additionnelles de 0 à - 4,00 d sont à utiliser avec des lentilles pour la vision à ces distances proches d'objet, des distances d'arrêt entre approximativement 28 et 31 mm sont préférées.
Toutefois, lorsque des lentilles de telles valeurs négatives sphériques et cylindrique sont à employer pour la vision de champs d'objets lointains, des distances d'arrêt entre approximativement
31 et 34 mm sont meilleures.
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citées est que, pour certaines prescriptions, les erreurs pour des champs de vision différents variés sont affectées par la localisation exacte de la position d'arrêt dans l'oeil. De même, la distance de la cornée à la position d'arrêt dans l'oeil varie de telle sorte que pour la plupart des prescriptions positives de 8,00 d à 0, cette distance varie entre 12 et 14 mm ou un peu plus. Pour des prescriptions de 0 à - 8,00 d cette distance varie entre 12 et 16 mm ou un peu plus et pour des myopes modérés dans cette gamme corrective qui tendent à avoir des yeux plus enfoncés et des courbes intérieures plus accentuées sur leurs lentilles et des lentilles qui tendent à rester plus loin des yeux, la distance de la lentille à la cornée est de 15 à 17 mm ou un peu plus.
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distance entre la cornée et la position d'arrêt varie entre 13 et 18 mm ou à peu près.
Puisqu'aucune lentille ophtalmologique unique ne peut contenir de façon possible la totalité des nombreuses caractéris-� ; tiques et corrections qui peuvent être désirables pour une meilleure vision dans toutes conditions d'utilisation et que,
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lentilles doit être contrôlée et associée de façon à mieux prendre
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que possible, dans la formulation de l'actuelle série améliorée de ! lentilles on a tenu compte d'un nombre de considérations dans cet ordre général considéré comme étant de la plus grande importance pour être prescrit aux patients. La première de ces considérations se rapporte au contrôle de l'astigmatisme (A) à des distances proches d'objet comprises entre 0,3 et 0,4 m et avec un ;
angle de déviation de 20[deg.] vers l'extérieur de l'axe optique de la lentille sur les méridiens primaire principal, primaire secondaire et à 45[deg.] de la lentille et pour lequel, parmi de nombreuses conditions, l'erreur astigmatique n'est pas autorisée à excéder 0,08 d et sous la plupart des conditions opposées n'excède pas 0,12 d, la seconde considération se rapporte à l'acuité (B) que l'on peut obtenir à une distance d'objet d'un mètre et sous un angle de déviation de 20[deg.] et pour laquelle, dans la plupart des conditions, des erreurs de foyer n'excèdent pas 0,10 d, et,
sous des conditions contraires dans lesquelles l'aberration minimale qui peut être obtenue est supérieure à cette valeur, la liberté de dessin pour d'autres buts est restreinte au choix
de dessins dans lesquels l'erreur d'acuité n'est pas supérieure de 25% au delà de la valeur minimale. La troisième considération est l'acuité que l'on peut obtenir à une distance d'objet infinie
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de tolérance.
La quatrième considération concerne les erreurs de puissances tangentielle et sagittale (C) à une distance d'objet
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les tolérances d'erreurs sont fixées à 0,12 d pour la plupart des cas et l'est à 0,18 d dans la plupart des cas opposés.
La cinquième considération se rapporte aux erreurs
des puissances tangentielle et sagittale à l'infini et pour un
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ces. La sixième considération est l'astigmatisme à des distances proches d'objet pour un angle de déviation de 30[deg.] et sur les méri� diens primaire principal, primaire secondaire et à 45[deg.] de la lentille, avec ces tolérances astigmatiques limitées à 0,08 d lorsque cela est possible et dans la plupart des cas limitées à 0,12 d. Les septième et huitième considérations sont l'acuité à
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mentionnées.
Les huit considérations ou critères précédents dans leur : ordre de priorité, et tels qu'appliqués à deux valeurs spéci! fiques Rx de lentilles, apparaissent aussi sous une forme de tableau convenable sur le côté gauche des figures 6 et 7, et un groupement adéquat de valeurs choisies pour les tolérances pour les critères précités est comme suit:
Tolérances
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Certaines de ces considérations ont à faire avec l'acuité.
Tel qu'utilisé dans cette description traitant d'optique ophtalmologique le mot "acuité" signifie le pouvoir de reconnaître
des objets, tel que le pouvoir de lire certaines lettres d'une grandeur donnée à une certaine distance, et les nombres qui
sont utilisés pour représenter le facteur d'acuité d'une lentille sont des indices du flou dioptrique Qui se produit par suite
des erreurs existant entre une ligne de visée particulière à travers la lentille et une position de l'oeil prise en considération. En fait, on peut voir par une formule que l'acuité, , dépend fortement de l'erreur de puissance T ou S dans le meilleur des deux méridiens de la lentille et de la différence entre l'erreur de puissance dans ce méridien et l'autre méridien plus un facteur latéral de coloration qui est discuté ci-après.
<EMI ID=66.1>
En conséquence, dans les déterminations de lentilles de la série il a été supposé que la disparition d'information est une fonction de la grandeur de l'erreur de puissance dans ce méridien de la lentille qui a l'erreur la plus faible plus approximativement <EMI ID=67.1> <EMI ID=68.1>
<EMI ID=69.1>
Ainsi, lorsqu'appliquée à la lentille de la figure 2 et au méridien principal ou méridien primaire principal et au méridien secondaire ou méridien primaire secondaire, 30 et 32 de cette lentille ainsi qu'aux lignes à 45[deg.], 34 et 36 disposées entre eux, l'acuité pour ces sections de lentilles peut être exprimée par:
<EMI ID=70.1>
L'astigmatisme tel qu'il est connu dans la conception
des lentilles ophtalmologiques, c'est-à-dire la différence entre les puissances tangentielle et sagittale en un point choisi, est de grande importance dans cette série de lentilles. L'astigmatisme est positif lorsque l'erreur tangent-telle excède l'erreur sagittale. C'est un fait bien connu que l'astigmatisme en luimême ne détruit pas l'information visuelle autant que des erreurs
<EMI ID=71.1>
méridien du foyer astigmatique soit tout à fait proche de la
valeur désirée.
Une autre aberration affectant l'information transmise par la lentille est la coloration latérale. Si le patient déplace rapidement ses yeux derrière une lentille ordinaire de lunettes,
des franges colorées sont fréquemment visibles même si la
lentille est de faible puissance. Ces franges tendent à détruire l'information dans le méridien par lequel passe la ligne de
visée et ce méridien est généralement appelé le méridien
tangentiel.
Par suite, en déterminant un indice d'acuité pour chaque lentille de la série, non seulement un peu d'astigmatisme doit
<EMI ID=72.1>
puissance à une faible valeur, mais aussi on ajoute au calcul un nombre indiquant la destruction d'information due à la colora- tion latérale. La destruction d'information due à l'erreur de
' puissance et à l'astigmatisme est une fonction de la dimension
de la pupille; plus la pupille est large, plus une valeur dioptrique donnée d'erreur de puissance et d'astigmatisme détruit l'information. Mais, puisque la coloration latérale est une aberration directionnelle affectant l'angularité des rayons entrants plutôt qu'une aberration impliquant un foyer, elle est indépendante de la dimension de la pupille. Pour des pupilles larges, les erreurs monochromatiques ou de puissance sont plus préjudi-
i ciables que la coloration latérale et, pour des pupilles de faible développement , la coloration latérale est plus destructive d'information que ne le sont les erreurs de puissance.
Pour ces raisons, le flou dans le méridien tangentiel a été évalué linéairement, c'est-à-dire qu'une dioptrie prismatique de coloration latérale a été considérée comme détruisant une information dans des quantités équivalentes à une dioptrie de flou tangentiel.
Une dioptrie prismatique est définie comme cent fois la tangente de l'angle de déviation du rayon à travers la lentille divisée par la valeur inverse de la dispersion (Nu) du verre.
Cela donne une information de la façon suivante; une dioptrie prismatique de couleur latérale assure une séparation des lignes C et F du spectre d'une partie en une centaine. Ceci signifie qu'à trente mètres une lumière blanche apparaîtrait comme une lumière rouge et une lumière bleue séparées par 0,30 m de flou coloré intermédiaire s'il y a une dioptrie prismatique de coloration latérale.
Le facteur d'acuité réelle (acuité y compris la coloration) pour chaque point de la lentille torique est obtenu en ajoutant à la valeur dioptrique de l'erreur tangentielle T la valeur dioptrique de la coloration latérale C toutes deux en valeur absolue. Du résultat est soustrait la valeur absolue de l'erreur sagittale S et au plus faible des deux facteurs précités est ajouté 80% de la valeur absolue de la différence:
(voir formules, page suivante)
Ainsi, on voit que les valeurs pour chaque point sur la
<EMI ID=73.1>
sont obtenues en utilisant les valeurs moyennes T, S, C pour les points primaires principaux et secondaires, la valeur à 45 , naturellement, étant multipliée par deux puisqu'il y a
<EMI ID=74.1>
deux méridiens de la sorte. On fait alors la moyenne entre les valeurs pour la totalité des trois points (primaires principaux,
<EMI ID=75.1>
fournit l'indice d'acuité qui est utilisé pour le choix des formes des lentilles et la détermination des courbes de base pour le méridien sphérique sur le côté oculaire des lentilles, qui sont
les plus désirables du point de vue acuité.
La puissance de la lentille tel que définie ici est l'inverse de la longueur focale de cette lentille. Pareillement, lorsqu'on fait référence à l'erreur de puissance pour une certaine position dans un champ de vision oblique à travers la lentille, cela signifie l'erreur qui existe en un point de référence d'une ligne de visée sur un cercle de référence imaginaire disposé dans l'espace
à l'arrière de la lentille, tel que le point 38 sur le cercle 40
en pintillés, lequel cercle est tangent à la surface arrière de la lentille au sommet oculaire 16 (fig. 1) et a son centre de courbure au point d'arrêt SP. Ainsi le point 38 à l'interception de la
<EMI ID=76.1>
<EMI ID=77.1>
C'est en ce point de référence que les erreurs de puissance et
les erreurs astigmatiques sont considérées et sont définies en fonction de l'inverse de la longueur focale; ou, en d'autres termes, la puissance au point de référence 38 au moins la puissance au sommet de la lentille. Une puissance positive signifie une convergence positive supérieure au point de référence qu'au centre
et une puissance négative, une convergence inférieure en ce point.
Lorsque l'on utilise des distances proches d'objet dans
les calculs, la puissance de la lentille que l'on emploie est l'inverse de la longueur focale paraxiale à cette distance d'objet, bien que la lentille puisse à d'autres moments se rapporter par sa puissance corrective à une distance d'objet infinie. En d'autres termes, l'erreur de puissance et la puissance qui sont réellement , utilisées dans les calculs pour les lentilles à cette distance proche d'objet se réfèrent à la distance réelle en considération.
Une différence en terminologie qui apparaît dans cette description lorsque comparée avec d'autres références se rapporte aux distances proches d'objet. Lorsqu'une personne de vue normale
<EMI ID=78.1>
<EMI ID=79.1>
yeux pour voir un point semblable orienté obliquement par rapport
<EMI ID=80.1>
quelque peu son accommodation par suite de la distance plus grande:
<EMI ID=81.1>
<EMI ID=82.1>
yeux sont accommodés différentiellement par suite de la différence;
entre les distances à un tel point oblique.
On présume en raison de ce qui précède qu'une lentille de lunettes doit normalement être établie pour corriger uniquement les erreurs réfractaires des yeux et doit conserver au patient le ' plus possible de son accommodation normale, de sa convergence, !
<EMI ID=83.1>
fonctions visuelles. Par suite, en considérant la performance du dessin d'une série de lentilles relativement aux autres en vue de ; choisir le meilleur dessin, on doit tenir compte d'un dessin pour ; les distances proches d'objet qui modifie les actions normales de l'ceil aussi peu que possible..
La figure 5 représente les facteurs qui ont été adoptés dans. ! le calcul de l'erreur de puissance par ce que l'on peut dénommer le procédé de "contribution de lentilles" pour les champs de ; vision obliques. Lorsque le patient regarde un objet tel que le point 42 situé dans un plan 43 à une distance finie d'objet de sont <EMI ID=84.1>
lentille n'est pas prise en considération, la distance apparente;
<EMI ID=85.1>
long de la ligne en pointillés prolongeant la portion de la ligne de visée disposée entre la lentille et l'oeil jusqu'au point
<EMI ID=86.1>
représentée comme étant égale à
<EMI ID=87.1>
Puisque toutes les vergences doivent être rattachées au
<EMI ID=88.1>
la distance le long de la ligne oblique entre le cercle de référence et le plan 43 contenant le point 42' est:
<EMI ID=89.1>
la puissance oblique, P , ou vergence de la lumière au cercle de référence 40, sans la lentille, est alors l'inverse de la dernière;
équation:
<EMI ID=90.1>
<EMI ID=91.1>
lorsqu'aucune puissance de la lentille n'intervient, est :
<EMI ID=92.1>
<EMI ID=93.1>
<EMI ID=94.1>
Z étant la modification en erreur de puissance due à la position apparente de l'objet.
De la sorte, on obtient le changement en vergence entre la vision droit devant soi et la vision oblique lorsque l'oeil se déplace de l'une à l'autre et ce changement est rapporté au cercle! de référence 40, ou, en d'autres mots, à la distance d'arrêt d3. '
Les erreurs tangentielles de puissance, les erreurs sagittales de puissance et l'astigmatisme sont alors calculés par des procédés usuels et rapportés au cercle de référence 40,mais cette erreur est la vergence des foyers tangentiel, sagittal et astigmatique de laquelle est soustrait le changement Z en erreur de puissance. Cette dernière erreur naturellement est le changement de puissance dû à la position de l'objet pour la ligne de visée apparante (sans la lentille), ou, en d'autres termes, en soustrayant Z la contribution de la lentille seule à la vergence
<EMI ID=95.1>
d'objet est longue, une comparaison directe entre le. puissances au point choisi sur le cercle de référence et au sommet de la lentille peut être utilisée.
Jusqu'ici les déterminations antérieures des lentilles ont été principalement sur la tendance de rendre moyennes les aberra- tions connues aux points primaires principaux et secondaires sur la lentille. Des séries de lentilles plus anciennes n'avaient pas été conçues de façon à prendre en considération l'axe du cylindre de la prescription et les besoins probables du patient, en regard ! du fait qu'avec une prescription cylindrique il est possible
i d'avoir une lentille mieux corrigée dans le méridien horizontal
si l'on connaît préalablement que la lentille doit être portée suivant une certaine orientation d'axe prédéterminée, de telle sorte que la lentille peut être chargée en conséquence dans le méridien horizontal ou vertical. En d'autres termes, à partir des graphiques et des tableaux de la présente description, il est évident que pour certaines prescriptions, particulièrement pour des prescriptions négatives avec de fortes corrections cylindri- !
<EMI ID=96.1>
<EMI ID=97.1>
torique qui ne pouvaient être obtenus jusqu'ici par le procédé de ;
la moyenne.
i Par les procédés connus du traçage de rayons trigonométri-
<EMI ID=98.1>
<EMI ID=99.1>
<EMI ID=100.1>
de diverses valeurs de courbes oculaires de base ont été calculées.
Diverses valeurs de courbes oculaires de base dans des échelons de 1,50 dioptries sont utilisées comme indiqué dans le tableau ci-après. En plus des puissances sphériques Rx, des valeurs cylindriques de - 2,00, - 4,00 et - 6,00 dioptries sont aussi utilisées. Des distances d'arrêt de valeurs différentes comme indiqué dans ce tableau sont utilisées pour les calculs et les erreurs de puissance, astigmatisme et acuité sont calculées pour les points primaires principaux, primaires secondaires et à 45[deg.].
(Voir Tableau A, page suivante)
<EMI ID=101.1>
<EMI ID=102.1>
<EMI ID=103.1>
: de base sont utilisées pour différentes valeurs sphériques et : dans chaque cas les valeurs cylindriques sont incluses.
Dans la gamme fortement négative susceptible d'être prescrite, en dessous de 16 dioptries, le champ de vision est limité à 30[deg.] pour de faibles valeurs cylindriques et à 20[deg.] pour des valeurs
<EMI ID=104.1>
combinées avec certaines sphères, 20[deg.] et le seul angle soumis à investigation en raison de l'ampleur des aberrations pour des champs de vision plus étendus.
Chacune de ces combinaisons a été alors analysée pour les ' ! dix considérations différentes précédemment mentionnées (telle que la.considération (1) astigmatisme à distance proche et pour un:
<EMI ID=105.1>
<EMI ID=106.1>
, lentilles, aux angles de vision considérés et aux distances d'arrêt choisies, donnent les meilleurs résultats et possèdent leurs <1> aberrations dans les tolérances acceptables indiquées. Ainsi donc, les courbes de base dans les graphiques et les tableaux qui fournissent des lentilles particulièrement corrigées
<EMI ID=107.1>
' la lentille torique, au autres, sont obtenues. Parfois il est impossible de corriger pour un point parfaitement bien sans ' altérer sérieusement les autres. A certains moments, de très bonnes corrections peuvent être obtenues séparément pour l'astig-
<EMI ID=108.1>
lorsqu'un point de la surface torique présentede l'importance.
<EMI ID=109.1> <EMI ID=110.1>
<EMI ID=111.1>
; points primaires secondaires à 20[deg.] dans les tolérances modérées ou ' même de façon approximativement égale. Ou, inversement, une lentille peut être établie pour corriger des erreurs aux points ) primaires secondaires à 30[deg.] et aux points primaires principaux à
<EMI ID=112.1>
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en ordonnant de telles lentilles,doit spécifier un axe à 80[deg.] ou à
1800 ainsi que si le champ horizontal ou le champ vertical est le plus utilisé.
Un autre facteur qui est pris en considération dans les ; graphiques et les tableaux est l'erreur de puissance et ceci est quelque peu analogue à l'acuité sauf que la couleur, toujours
i
! présente, n'est pas corrigée et que l'astigmatisme n'entre pas en considération. Toutefois, les erreurs de puissance tangentielle
et sagittale sont toutes deux maintenues aussi voisines de zéro
que possible, en supposant que, si ces erreurs sont faibles dans
; les deux méridiens il n'y a pas de stimulus pour l'accommodation ! pas plus que de troubles dus à l'astigmatisme, si les erreurs de puissance peuvent être maintenues à des valeurs inférieures à
0,10 dioptries pour la plupart des prescriptions. Puisque la
couleur a été considérée en étudiant l'acuité elle n'a pas été ! considérée dans l'étude des erreurs de puissance. Ceci naturelle- . ment vien en aide au docteur en ordonnant des lentilles puisqu'il
, n'a pas à considérer la couleur à moins qu'il ne le juge nécessaire.
Dans la conception des lentilles ophtalmologiques, les
' termes courbes "standard" et courbes "de puissance vraie" sont souvent utilisés. Dans les calculs pour les graphiques et les , tableaux présentés ici, à l'exception de la figure 9 qui sera ) discutée plus tard, les courbes de puissance vraie ont été ! utilisées pour les courbes oculaires sphériques et toriques ou, en d'autres termes, si une courbe de puissance varie de 3,00 d est: spécifiée, il s'agit d'une courbe qui donne 3,00 d de puissance dioptrique en utilisant un verre ayant un indice de réfraction de
<EMI ID=114.1>
<EMI ID=115.1>
\ manufactures optiques lorsque l'indice de réfraction du verre
<EMI ID=116.1> Un terme utilisé aussi dans la conception ophtalmologique est celui de courbe "nominale" et est utilisé dans cette description en référence aux courbures sphériques employées sur les surfaces frontales à la fois des ébauches semi-finies et des len- i tilles finies de la série. La valeur de la-courbe nominale frontale d'une lentille n'est pas le pouvoir vrai de cette surface mais à sa place le pouvoir auquel la surface contribue lorsque transférée.
<EMI ID=117.1>
désigné en utilisant la même terminologie (pouvoir standard ou pouvoir vrai) que la courbe oculaire associée à lui. Ceci rend
<EMI ID=118.1>
tion finie.
Puisque l'épaisseur de la lentille affecte la valeur de la surface frontale en référence à la surface arrière de la lentille,;
la puissance vraie de la courbe frontale n'est jamais égale à la ; puissance nominale de cette courbe, à moins qu'elle ne soit apla� tie. Par exemple, en considérant une prescription de +4,00 d avec
) une courbe interne de -6,00, cette courbe de -6,00 est une véri- , ; table courbe -6,00 sur un verre d'indice 1,523. La courbe
frontale est une courbe nominale de + 10. En vérité, toutefois,
cette courbe est une certaine fraction inférieure à + 10 en raison
; de l'épaisseur de la lentille et du besoin de réduire la puissance
; de telle sorte que la lentille sur sa surface arrière soit une
+ 10 avant que la surface corrective soit ajoutée. En vue de
traduire la puissance vraie dans les tableaux et les graphiques
qui sont décrits ici en courbes standard, ces courbes devraient
; être augmentées en valeur dans le rapport de 0,53 à 0,5232. Ou
bien, les rayons des lentilles sont obtenus en divisant 0,5232 par , les courbes de puissance vraie portées sur les graphiques.
Il y a à signaler maintenant que, bien que les calculs
aient été faits en utilisant du verre d'indice 1,523, on a trouvé
par l'étude que les calculs s'appliquent dans de très faibles ! tolérances pour des matières d'autres indices lorsque les cour! bures sont maintenues constantes, non la puissance. Ainsi, pour
<EMI ID=119.1>
plastique à indice de réfraction de 1,49, tout d'abord les rayons
<EMI ID=120.1>
des tableaux qui représentent la prescription moins la courbe
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<EMI ID=122.1>
et la courbe frontale, les rayons de la courbe arrière sont obtenus et avec ces rayons on redessine la série de lentilles en plastique. Les erreurs marginales indiquées dans les tableaux et les graphiques sont remarquablement bien conservées lorsque les rayons des courbes de base sont maintenus, mais elles ne sont pas retenues aussi bien lorsque la puissance de la courbe de base est conservée.
<EMI ID=123.1>
tions pour l'astigmatisme ont bien été obtenues en dépit d'erreurs de puissance d'une grandeur telle qu'un flou appréciable en résultat. On a trouvé cependant qu'en permettant l'entrée de grandeurs modérées d'astigmatisme dans l'aberration de la lentille qui a
une erreur de puissance, pourvu que les erreurs soient de valeurs égales mais de signes opposés, une amélioration considérable en erreur de puissance peut être obtenue. Pareillement, une amélioration en acuité est obtenue. Une erreur d'astigmatisme de plus d'un huitième de dioptrie dans un méridien et de moins d'un huitième de dioptrie dans l'autre donne un cercle flou d'uniquement un huitième de dioptrie et ne crée que peu ou pas de stimulus d'accommodation. Bien plus, pour des lentilles négatives correctives de myopie, des erreurs de puissance existant dans une lentille corrigée pour l'astigmatisme sont positives en valeur. C'est un fait bien connu qu'une personne ne peut pas accommoder négative-
<EMI ID=124.1>
être accommodé. Par suite, il est extrêmement important dans les prescriptions négatives de réduire l'erreur de puissance, même en introduisant de l'astigmatisme, en vue d'améliorer la quantité d'informations qui peut être utile pour différents champs angulaires de vision.
Une autre condition pour laquelle les lentilles de la technique antérieure sont déficientes résultent du fait qu'en tenant de rendre optimales des erreurs astigmatiques on ne gagne aucun avantage dans le choix de différentes courbes de base. Il y a peu à gagner en rendant optimal et en conservant un dessin jusqu'à une aberration de 0,03 dioptrie, par exemple, lorsque, en diminuant
la tolérance sur la courbe oculaire de base, on peut effectuer d'autres objectifs sans introduire des erreurs de puissance ou
<EMI ID=125.1>
n'est sensible à des changements de puissance inférieurs à cette faible quantité, si bien que pour des lentilles plutôt faibles pour lesquelles de bonnes corrections sont obtenues avec une variété étendue de courbes oculaires de base, pour un critère particulier de conception, que ce soit puissance ou astigmatisme, et pour un angle particulier de vision et une distance particulière d'arrêt, il y a encore une grande variété d'autres critères restant à corriger et c'est à ces critères que l'attention doit être attachée.
Etant donné que la profondeur désirée pour le champ de vision varie avec les utilisations auxquelles sont soumises les lentilles de lunettes, lorsque divers critères de conception sont satisfaits et que d'autres variables peuvent être impliquées, il est raisonnable d'examiner la performance d'une lentille qui est
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produit pour un champ de vision de 40 . Il y a de nombreux cas où un champ plus étendu est plus désirable si l'on peut obtenir aussi une acuité acceptable. D'autre part, si en raison de l'ampleur d'une correction prescrite, par exemple, de bonnes correc-
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<EMI ID=128.1>
En bref, pour toutes les prescriptions négatives les plus fortes de la série une étude soignée de performance et de tertatives d'équilibrage des aberrations à 20[deg.], 30[deg.] et 40[deg.] est effectuée, en dosant d'abord celles à 20[deg.] de telle sorte que pour les surfaces proches du centre de la lentille la vision la plus parfaite est obtenue.
Comme précédemment mentionné, la distance d'arrêt la plus souhaitable varie avec différents individus. Pareillement, la distance entre le point d'arrêt SP et le devant de la cornée est connu comme variant dans des yeux individuels nécessitant la même correction. De même, ceci apparaît plus souvent dans le cas d'yeux myopes que dans le cas d'yeux hypermétropes. En général, on a supposé que cette gamme de distance d'arrêt est de 6,00 mm et que parfois des distances plus longues et parfois des distances plus courtes peuvent être rencontrées. On a aussi supposé qu'à partir de la portion moyenne de la gamme de corrections cette distance s'allonge au fur et à mesure que les lentilles deviennent plus négatives.
Il est bien connu que la plus forte quantité de gêne visuelle se fait jour lorsque des personnes regardent des objets proches et, naturellement, c'est à de telles distances que des personnes doivent être équipées pour travailler pendant de ! longues périodes de temps. L'astigmatisme à des distances proches
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D'autre part, pour autant qu'il s'agit d'erreurs de puissance à ces distances proches d'objet, on peut voir que la distance de la , lentille aux objets situés dans un plan, par exemple à 33 ou 40 cm de la lentille, mais, dans des champs obliques de vision différents varie fortement en comparaison avec la distance d'objet droit devant soi. En conséquence, il est sans signification de dire que
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de telles conditions est qu'il dispose son travail, matière à lire ou analogue, de telle sorte que les erreurs de puissance ne soient pas gênantes à la distance proche d'objet choisie et que ses
lunettes soient corrigées pour l'astigmatisme à cette distance.
Lorsqu'elles sont ainsi corrigées pour l'astigmatisme les lentilles sont corrigées dans des tolérances raisonnables pour l'astigmatisme à des distances d'objet quelque peu plus faibles et quelque peu plus grandes que cette distance d'objet et pour des
champs d'objet plats aussi bien que courbes.
En évaluant un dessin pour une distance d'objet de 0,3 à
0,4 m, seul l'astigmatisme est considéré.
Toutefois, l'erreur de puissance varie fortement lorsque
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l'objet est situé sur une courbe équidistante de l'oeil ou dans un plan normal à la ligne de visée droit devant soi.
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supérieures doivent être prises sérieusement en considération.Il <EMI ID=134.1>
son accommodation lorsque nécessaire en vue de voir clairement
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soi sur un plan normal pour voir une surface disposée obliquement
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que si une personne utilise une paire de lunettes correctives en vue de corriger de faibles défauts de vision ou pour lui permettre
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accommodation lorsque nécessaire. En conséquence, et en accord avec l'habitude, les erreurs de puissance sont déterminées de telle sorte qu'une erreur de puissance nulle pour une distance proche d'objet signifie que la contribution de la lentille aux formes de l'image est la même pour un plan pour différents champs de vision que pour le champ de vision droit devant soi.
Pour des distances d'objet d'un mètre, des erreurs de
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ainsi que d'acuité, comprenant l'astigmatisme et la coloration latérale, ont été calculées en utilisant une gamme de distances d'arrêt de 20 à 36 mm en vue de déterminer quel dessin satisfait
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Pareillement, l'acuité et les erreurs de puissance pour une
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s'étendant de 24 à 36 mm. En outre, en se aérant à l'astigmatisme et à l'acuité, les calculs comprennent non seulement les deux
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des lentilles toriques, mais aussi, dans les cas où des correc-
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méridiens principaux sont aussi pris en considération. Dans certains cas, on a trouvé très utile de pouvoir corriger suivant le méridien à 45[deg.], en particulier lorsque l'axe du cylindre pour le patient est disposé à 45[deg.] ou 135[deg.].
Calculer, rassembler et évaluer toutes les informations pour tous les champs de vision, pour toutes les distances d'arrêt et ' pour toutes les aberrations à considérer, nécessite l'utilisation ' de quelques deux cent soixante-dix critères différents en vue
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base à utiliser pour chaque prescription isolée. On a trouvé après une étude soignée de ces données qu'un très bon "plan de profil" d'une correction donnée, telle qu'elle peut être exécutée avec diverses valeurs de courbe de base, peut être indiqué sur des diagrammes semblables à ceux représentés aux figures 6 et 7. Dans ces diagrammes, environ cinquante-quatre critères soigneusement choisis ont été inclus pour deux prescriptions différentes choisies et rapportés à une gamme de valeurs de courbes de base internes ou oculaires. La prescription de la figure 6 est une ' puissance sphérique de +4,00 combinée avec une puissance cylindri� que de -2,00 et la prescription de la figure 7 est une puissance
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L'un de ces diagrammes montre une gamme de courbes intérieures de : base de valeurs sphériques s'étendant de -2,00 à -8,00, et sur l'autre des valeurs de -4,00 à -10,00 ont été indiquées dans le sens horizontal et des groupes de critères dans le sens vertical. Ces diagrammes seront plus complètement étudiés ci-après.
Le calcul, en vue de choisir la courbe de base pour le coté oculaire de la lentille avant le report sur les diagrammes et la
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de "puissance vraie" de la lentille, le méridien le plus faible d'une lentille torique négative, et elle peut être comparée avec les courbes standard par conversion à partir de l'indice 1,5232 qui représente la valeur dioptrique. Le rayon de cette surface peut être obtenu en divisant le nombre 0,523 par la valeur dioptrique consignée. Avec ce rayon, en divisant par lui le nombre 0,53, la valeur dioptrique des outils commerciaux standard a pour résultat une courbe de lentille de la même performance. Les valeurs de puissance vraie sont citées ici en raison de leur commodité pour les besoins du calcul. Les courbes de puissance vraie sont converties en valeurs d'outil standard uniquement à l'état final de la formation de la série de lentilles.
Occasionnellement, la locution "courbe frontale de base" peut être utilisée ici par co-modité, en se référant aux ébauches de lentilles finies ou semi-finies dans l'utilisation commerciale des séries. En raison d'économie dans l'inventaire et la distribution de telles séries de lentilles, une valeur donnée de courbe frontale de base est utilisée pour une multiplicité de prescriptions en obtenant la prescription par modification légère de la surface torique interne tel que demandé.
Dans beaucoup de gammes de Rx déjà mentionnées une série de lentilles d'utilité générale peut être obtenue puisque la latitude
<EMI ID=148.1>
culier permet l'inclusion d'autres critères. Cependant, dans le
cas de corrections cylindriques élevées et de la portion plus fortement négative de la série, il est requis un certain compromis en qualité. De bons résultats peuvent être obtenus toutefois si les lentilles sont conçues pour des distances d'objet spécifiques, pour une distance d'arrêt longue ou courte e� pour un point principal ou les autres de la surface torique. Dans certains cas, plusieurs critères peuvent être satisfaits mais rarement tous les critères.
Par suite, il est indiqué dans les diagrammes des figures 6
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les meilleures pour ces objets. Les erreurs de puissance, astigmatisme et acuité y compris la coloration latérale sont déterminées de la manière précédemment mentionnée pour des distances
<EMI ID=150.1>
échelons de deux dioptries de pouvoir sphérique depuis +8,00 à
-8,00 et en échelons de quatre dioptries depuis -8,00 à -20,00.
Les calculs sont effectués pour des courbes de base variant suivant les prescriptions et, pour chaque prescription, des courbes de base internes distinctes de 1,50 dioptrie sont choisies. Pour chaque valeur corrective sphérique (voir tableau A), des calculs sont faits non seulement pour les valeurs sphériques internes sur la surface arrière de la lentille, mais aussi pour des valeurs cylindriques de -2,00, - 4,00 et -6,00 dioptries. Les aberrations sont alors représentées en échelons de quart de dioptrie dans
les valeurs des courbes de base.
Les données d'aberration obtenues pour chaque prescription sont alors classées et distribuées en série transversale comme illustré dans les diagrammes des figures 6 et 7, de telle manière qu'une colonne verticale contienne les données pour uns courbe de base et la colonne verticale suivant les données pour la courbe de base suivanteplus puissante. Chaque type de données pour chaque angle de vision est enregistré en trois séries, une pour chaque distance d'arrêt différente. Les données sont aussi groupées par type d'aberration (astigmatisme, A; acuité, B; ou erreur de puissance (C). Une forte tolérance acceptable dans un champ de vision 20[deg.] pour l'astigmatisme est de 0,08 d, pour l'erreur de puissance de 0,12d et pour l'acuité de 0,10 d. La tolérance
<EMI ID=151.1>
pour l'astigmatisme et les tolérances élevées acceptables pour
<EMI ID=152.1>
25% de la valeur minimale qui peut être obtenue Ans chaque rangée de données. Occasionnellement, les fortes tolérances ci-dessus peuvent ne pas être atteintes, cas dans lesquels les tolérances d'astigmatisme et de puissance sont augmentées par ëchellons de 0,06 d, sauf que la seconde tolérance d'astigmatisme est de 0,12 d et accrue par échelons de 0,06 d. Dans certains cas, le facteur d'acuité ne peut pas être amené en-dessous de 0,10 d; dans ce cas, la gamme est sélectionnée en choisissant le minimum plus 25% du minimum. Le facteur d'acuité tel qu'examiné ci-déssus réalise la moyenne en tous les points de la surface torique.
Les diagrammes des figures 6 et 7 sont des feuilles de travail résultant de l'arrangement précité de données pour deux valeurs correctives différentes spécifiques. Sur chacun de ces
deux diagrammes les lignes en pointillés représentent les données de tolérance primaire pour la distance la plus courte utilisée, c'est-à-dire une distance de 24 mm dans la figure 6 et de 27 mm dans la figure 7, respectivement. Les traits pleins représentent les données de tolérance primaire pour les distances d'arrêt de 27 mm et 30 mm dans les figures 6 et 7 respectivement et les lignes en pointillés longs représentent les données de tolérance primaire respectivement pour les distances d'arrêt de 30 et 33 mm. Ces lignes sont tracées dans les portions des diagrammes représentant dans chaque cas la courbe de base sur le côté oculaire de la lentille avec laquelle peut être fabriquée une lentille qui s'accord avec les tolérances primaires mentionnées ci-dessus pour chaque critère.
Aux extrémités de beaucoup de ces lignes sont portées des lignes ondulées pour indiquer les courbes oculaires de base pour lesquelles les tolérances secondaires peuvent être satisfaits.
De même, sur chacune de ces lignes est tracé un petit cercle qui représente la valeur de courbe de base qui donne le dessin optimal de lentille pour les critères à la distance d'arrêt et suivant l'angle considéré.
On peut voir qu'aucune courbe de base unique ne satisfait à tous les critères mais que certaines courbes satisfont bien à certains groupes de critères. Cependant, si le groupe I au sommet du diagramme de figures 6 et 7 est considéré comme étant premier
en priorité, le groupe II second en priorité, etc., il est
possible d'obtenir une lentille qui satisfasse une grande quantité des priorités indiquées dans ces diagrammes. Par exemple, à la figure 6, une courbe de base de -5,00 d sur le côté oculaire de la lentille et une courbe nominale sphérique de +9,00 d sur la partie frontale fournit cette courbe sphérique Rx de +4,00 d avec une correction cylindrique de -2,00 d et satisfait aux critères primaires pour les points principaux de la surface torique pour l'astigmatisme (A) pour les trois distances d'arrêt. Elle satisfait aux critères secondaires aux points primaires secondaires et aux critères primaires au point à 45[deg.]. Pareillement, pour un champ de vision à 20[deg.] et la plupart des distances d'arrêt, elle s'ajuste avec les critères primaire ou secondaire d'erreur de puissance pour une distance d'objet de 1 m et pour une distance d'objet infinie.
Elle satisfait presque la totalité des critères primaires pour l'acuité dans des champs à 20[deg.] et 30[deg.] et passe à peine à côté des critères secondaires pour l'acuité pour le champ de vision à 40[deg.].
On peut voir qu'une courbe de base d'approximativement
-4,50 s'ajusterait plus étroitement à tous les critères. De même, on peut voir que l'astigmatisme ne peut être corrigé à la fois pour les points primaires principaux et secondaires, en vue de satisfaire les critères primaires pour toutes les distances d'arrêt simultanément pour 20[deg.] et 30[deg.]. Ceci indique la nécessité et la possibilité de lentilles à effets spéciaux dans lesquelles l'axe d'astigmatisme du patient est connu de telle sorte qu'un point de la surface torique peut être corrigé aux dépens des autres en vue de fournir un meilleur champ horizontal étendu, lorsque nécessaire.
Si l'on s'attache à la priorité déjà donnée aux groupes
de critères, à la recherche de la moyenne et à la recherche des qualités optimales pour la gamme des distances d'arrêt indiquées et entre les points primaires principaux, primaires secondaires
<EMI ID=153.1>
une série de lentilles d'emploi général aurait une courbe de base de puissance vraie de -4,00 d. C'est-à-dire que le méridien le plus faible de la surface torique concave de cette lentille Rx +4,00 d sphérique -2,00 d cylindrique aurait une puissance de
-4,00 d pour un indice de 1,5232. Des diagrammes similaires à ceux des figures 6 et 7 pour indiquer les gammes de courbes internes de base pour les différentes nécessités correctives et avec différentes distances d'arrêt peuvent être construits pour corriger la gamme totale de +8,00 à -20,00 dioptrie.
Il a déjà été indiqué qu'une courbe de base interne de puissance vraie de -4,00 d est le choix le mielleur si l'on s'attache à toutes les priorités indiquées. Cependant, si l'on doit destiner une lentille strictement pour un travail proche avec un larche champ de vision horizontal de bonne qualité, la correction de l'astigmatisme doit d'abord être traitée. De même, si l'axe de la puissance cylindrique négative de la lentille est
<EMI ID=154.1>
<EMI ID=155.1>
quence, les trois lignes supérieures dans le groupe I du diagramme convenable (tel que la fig. 6 si la correction est une sphère de +4,00 d avec un cylindre de -2,00 d) sont d'abord considérées
pour le champ de vision de 20[deg.], puis, les trois lignes supérieures dans le groupe VI pour le champ de vision de 30[deg.] et l'on choisit une valeur des courbes de base qui satisfasse aux critères primaires des deux groupes. On peut voir qu'une courbe s'étendant entre 5,3 et 6,3 dioptries satisfait aux tolérances primaires pour les points primaires principaux de la surface torique en ce qui concerne l'astigmatisme pour des distances proches d'objet ou
des distances d'arrêt de 24, 27 et 30 mm. Les points primaires secondaires peuvent être ignorés ici. Si un champ elliptique doit être pris en considération pour les points primaires secondaires il doit être aussi considéré pour les tolérances. On détermine si à
<EMI ID=156.1>
nécessaires. On peut voir à la figure 6 (groupe I) que les tolérances secondaires de 0,10 à 0,12 d sont satisfaites entre 5,00 et 5,50 d dans la gamme de courbes de base. Si les tolérances pour un champ de vision à 30[deg.] pour les points primaires principaux
<EMI ID=157.1>
doivent être simultanément satisfaites, une valeur de courbe de base doit être trouvée dans laquelle les erreurs pour les points primaires principaux du groupe VI sont approximativement égales aux erreurs pour les points primaires secondaires du groupe I. Une telle courbe se trouve entre 5,30 et 5,50 d.
Une telle courbe est disposée à l'extrémité de gauche des tolérances primaires pour les points primaires principaux et à l'extrémité de droite pour les peints primaires secondaires, et les grandeurs des erreurs astigmatiques dans ce cas sont approximativeinent égales. D'ailleurs, il y a peu à gagner à 20[deg.] pour les points primaires secondaires en tentant d'utiliser une courbe de base plus loin vers la gauche, car le changement en astigmatisme est très insensible pour un changement de courbe de base, mais,
<EMI ID=158.1>
rapidement avec un tel changement dans les valeurs des courbes de base. En effet, pénétrer dans les tolérances primaires pour les
<EMI ID=159.1>
totalité des trois distances d'arrêt (groupe I), nécessiterait une courbe de base de -3,15 d, mais, ceci aurait pour résultat une erreur astigmatique trop élevée aux points primaires principaux.
Pareillement, si l'acuité (B) doit être placée en avant, ce qui naturellement est de plus grande importance dans les lentilles
à utiliser pour des distances intermédiaires et lointaines,une courbe de base de -3,75 à -4,25 satisfait sensiblement à tous
les critères représentés dans le groupe II de la figure 6.
Dans le diagramme de la figure 7 sont représentées différentes valeurs de courbes de base pour une prescription d'une lentille sphérique de -4,00 d combinée avec un cylindre de -2,00d; on peut voir qu'aucune valeur unique de courbe de base satisfait tous les critères. Cependant, si l'on considère une série
d'emploi général relative aux meilleures sélections de distance d'arrêt pour différentes exigences correctives, on peut voir que
la meilleure valeur de courbe de base à utiliser pour un patient ayant une longue distance d'arrêt (33 mm), c'est-à-dire une valeur de courbe de base qui satisfasse à la plupart des critères primaires, est une courbe de -5,75 d. Dans les cas où les distances d'arrêt
du patient sont plus étroitement moyennes (30 mm), une lentille avec une courbe intérieure de base de -6,25 est préférable et si
la distance d'arrêt du patient est courte (27 mm) une valeur de courbe de base de -6,75 est préférée.
En utilisant un diagramme, en général similaire à celui illustré aux figures 6 ou 7, pour chacune des différentes
exigences correctives que l'on peut attendre dans le commerce, une multiplicité de dessins de séries différentes de lentilles a été développée, chaque dessin se rapportant aux courbes nominales frontales et aux valeurs correctives pour la combinaison des critères que l'on désire satisfaire, tels que distance d'objet, emploi général, emploi spécial, distance d'arrêt de l'oeil, position moyenne de l'oeil, points sélectionnés sur la surface torique et points moyens sur la surface torique etc. Trois courbes de ce genre sont représentées à la figure 8, l'une, courbe 50, en traits pleins pour des emplois généraux uniquement pour des valeurs sphériques, la seconde 52 en pointillés pour des emplois généraux pour des lentilles d'une valeur cylindrique de -2 dioptries, et
la troisième 54 en traits mixtes pour des besoins généraux pour
des lentilles de valeurs cylindriques de -4 dioptries.
Pour la commodité, en spécifiant la gamme et en définissant l'étendue générale des courbes de base qui remplit les critères
pour cette série, les équations suivantes ont été développées et chacune définit mathématiquement non seulement la courbe de base approchée pour la puissance donnée sphérique et cylindrique, mais <EMI ID=160.1>
<EMI ID=161.1>
<EMI ID=162.1>
<EMI ID=163.1>
<EMI ID=164.1>
<EMI ID=165.1>
<EMI ID=166.1>
dans lesquelles De est la puissance dioptrique corrective. Dans cette série d'emploi général, la totalité de ces aberrations a été considérée et satisfaite aux distances d'objet précitées,
<EMI ID=167.1>
les distances d'arrêt courtes et longues de différentes valeurs pour des critères proches et distants, respectivement, ont été considérés pour trois régions différentes de cette série de la façon indiquée dans le tableau suivant:
TABLEAU B
<EMI ID=168.1>
Cependant, pour une connaissance exacte de la performance d'une lentille spécifique, il est préférable de choisir sa valeur de courbe de base à partir des points réels sur le diagramme correct, tel que représenté aux figures 6 ou 7, plutôt qu'en se reposant sur ces équations, ou en se référant à un tableau convenable de sélection de courbes de base, tel que le tableau d'emploi général qui suit:
TABLEAU C
Puissances sphériques nominales frontales
<EMI ID=169.1>
Dans ce tableau, une gamme complète de puissances sphériques correctives en échelons de deux dioptries, de +8,00 à -20,00, est donnée dans une première colonne verticale et les courbures de surface nominale frontale pour des puissances cylindriques de 0. -2,00 et -4,00 dans les trois colonnes suivantes.
Les trois courbes de la figure 8 décrivent les zones d'utilité pour une série d'emploi général comme déjà décrit, la courbe 50 se rapportant aux valeurs sphériques et les courbes 52 et 54 à des ; valeurs sphériques combinées respectivement avec des valeurs cylindriques de -2,00 d et -4,00 d. Ces courbes avec le tableau C permettent à l'homme de l'art de déterminer une série pratique de lentilles qui satisfassent à la totalité des critères ou considérations principaux déjà décrits. Tout ce qui est néessaire est ' d'interpoler entre les valeurs cylindriques 0 et 2 et entre les valeurs cylindriques 2 et 4 du tableau C et de calculer l'épaisseur
<EMI ID=170.1>
des méthodes bien connues dans la technique. En d'autres termes, connaissant la gamme convenable des valeurs de courbes nominales frontales pour certains buts choisis, en vue d'obtenir un bon dessin de série de lentilles qui satisfasse à ces critères définis,
<EMI ID=171.1>
lunettes peut calculer l'épaisseur nécessaire et les courbes i oculaires dont il a besoin pour satisfaire à la prescription désirée.
Une compilation de telles informations est représentée
dans le tableau graphique de la figure 9, ce tableau étant un exemple d'un diagramme de laboratoire pour le surfaçage des lentilles de cette série d'emploi général, dans lequel 14 valeurs différentes de courbes nominales frontales pour la série représentée à la figure 8 ont été illustrées dans des espaces disposés verticalement près du côté gauche du tableau de façon à former une colonne qui est désignée N.F.C. A la gauche de cette colonne de valeurs de courbes nominales frontales est disposée une colonne complète de valeurs sphériques Rx s'étendant de +7,00 d à -6,00d
et il y a à noter que chaque valeur de courbe nominale frontale
est disposée de façon à se trouver dans une zone enclose qui est opposée à plusieurs valeurs sphériques Rx différentes et voisines. Une colonne référencée t pour des valeurs d'épaisseur et une
colonne référencée O.B.C. pour des valeurs de courbes oculaires
de base sont disposées à la droite des colonnes déjà mentionnées
et chacune de ces dernières colonnes contient des valeurs en
regard de chaque valeur de la colonne des sphères Rx, ces valeurs
se référant à des outils standard de laboratoire existant commercialement en stock qui sont munis de courbures déterminées pour un verre d'indice 1,53 et qui sont actuellement à utiliser avec un verre commercialement normalisé d'indice 1,5232.
De même, le tableau graphique montre par la colonne
référencée Dia. que dans ce cas particulier les valeurs à
employer dans le tableau graphique ont pour objet la production
de lentilles ayant chacune un diamètre de 62 mm.
Près du sommet de ce tableau, un espace s'étendant transversalement et référencée Cyl. est subdivisé et muni de nombres indiquant des valeurs cylindriques Rx fractionnaires de 0,00 à
4,00 d. Des lignes épaisses 78 sont disposées pour s'étendre généralement transversalement à travers le tableau entre chaque
paire différente voisine de valeurs de courbes nominales frontales
et divisent ainsi le tableau en 14 larges zones différentes clai- ,
<EMI ID=172.1>
<EMI ID=173.1>
fines subdivisent chacune de ces larges zones en une pluralité de ;
<EMI ID=174.1>
et 82. De sorte, chaque faible zone est directement opposée à <EMI ID=175.1> l'une des valeurs de la colonne O.B.C. et aussi directement en dessous d'une valeur cylindrique fractionnaire.
En conséquence, dans chaque petit rectangle, et tel que suggéré par les lignes pointillées 80A et 80B, il est possible de prévoir deux nombres à utiliser par un technicien de laboratoire, le nombre supérieur 80A indiquant de préférence la valeur de la courbe sphérique de base sur le côté concave de la lentille et le nombre inférieur 80A indiquant la valeur de la courbe cylindrique sur le même côté de la lentille. Par suite, pour la
<EMI ID=176.1>
nombre inférieur correspond à ce nombre augmenté de la valeur de
<EMI ID=177.1>
supérieur est -4,25 d et le nombre inférieur -7,50 d. De la même manière, pour la zone 84 le nombre supérieur est -4,25 d et le nombre inférieur -5,75 d. De façon semblable chacune des faibles zones sur le tableau est affectée de nombres supérieurs pour la sphère et de nombres inférieurs pour les cylindres.
Pour les valeurs cylindriques négatives au-delà de -4,00 d, il est possible de calculer par les méthodes déjà indiquées ou d'extrapoler des valeurs approchées à partir des valeurs cylindriques déjà données, par exemple pour des puissances cylindriques de -5,00 d et -6,00 d respectivement.
C'est par suite une chose aisée pour un technicien connaissant les valeurs Rx de la prescription du docteur de choisir à partir du tableau graphique l'ébauche convenable de lentille semi-finie avoisinant la valeur sphérique Rx de la prescription. En utilisant cette ébauche qui possède la valeur correcte de courbe nominale frontale, en obtenant à partir du tableau graphique l'épaisseur axiale convenable et la valeur oculaire de base transversalement alignée avec la valeur sphérique Rx et en utilisant la valeur cylindrique Rx du docteur, une surface sphérique ou torique est engendrée sur la face arrière de l'ébauche. Lorsqu'un tel processus est suivi, la lentille résultante satisfait aux critères de dessin déjà mentionnés.
D'une manière plus spécifique, si une lentille d'emploi général ayant une puissance sphérique Rx de +4,00 d et une puissance cylindrique Rx de -2,00 d doit être produite et doit être bien corrigée pour tous les critères précédemment mentionnés, le technicien choisit à partir du tableau graphique de la figure 9 une ébauche ayant une valeur de courbe nominale frontale de +8,00 d et, en utilisant une épaisseur axiale de 4,6 mm, il engendre sur la face oculaire de cette ébauche une courbe torique ayant une valeur de courbe de base de -4,00 d et une valeur cylindrique de -2,00 d.
De la même manière, si l'on doit réaliser une puissance sphérique égale à +4,25 avec une prescription cylindrique de -2,00, on choisit une ébauche de +8,75 et l'on engendre une courbe oculaire de base de -4,50 et une valeur cylindrique de -2,00 sur la face arrière, de telle sorte que la lentille torique résultante a une épaisseur axiale de 4,8 mm.
Dans certaines parties du tableau graphique de la figure 9, on voit que les lignes transversales épaisses séparant des zones N.F.C. voisines ont des échelons de façon à inclure ou exclure certaines valeurs de courbes oculaires de base relatives à des valeurs de courbes nominales frontales et à des épaisseurs. La première de ces lignes en échelons est disposée entre les valeurs
<EMI ID=178.1> figure 9, il est évident que bien qu'une courbe nominale frontale de +8,00 puisse être utilisée avec une valeur sphérique de +4,00, <EMI ID=179.1>
exemple, une valeur cylindrique de -3,00 ne peut être utilisée avec succès. La lentille finie se rentrerait pas dans les tolérances spécifiées. Toutefois, si une ébauche ayant une
valeur de courbe nominale frontale de +8,75 est utilisée et qu'une sphère de -4,75 est employée comme la valeur de courbe oculaire de base à une épaisseur de 4,6 mm, une puissance cylindrique de
-3,00 d peut aussi être utilisée avec des résultats acceptables. Bien que 14 valeurs différentes de courbes nominales frontales aient été indiquées dans la colonne N.F.C. du tableau graphique de la figure 9, on reconnaîtra de la discussion précédente que la puissance vraie de chacune de ces ébauches est d'une valeur légèrement différente.
Comme précédemment mentionné,les courbes indiquées à la <EMI ID=180.1> 1,53 pour les courbes oculaires de base. Cependant, pour que cette discussion soit parfaitement claire, ainsi que le développement de la formule et des exemples qui expliquent la signification de la courbe nominale frontale et sa divergence par rapport aux valeurs indiquées, on discutera tout d'abord ce calcul en fonction d'outils de puissance vraie pour un indice de 1,5232,puis, on ajoutera les conditions pratiques impliquées dans l'utilisation d'outils pour un indice de 1,53 qui sont ceux actuellement en emploi commercial normal. Par exemple, da.ns la première colonne
<EMI ID=181.1>
qu'une ébauche d'une puissance de courbe nominale frontale de +10,25 d doit être utilisée avec une courbe oculaire de base de
-4,25 d sur la surface arrière de la lentille résultante et doit être espacée d'une épaisseur de 6,7 mm. Cependant, la puissance vraie Dl pour une telle courbe frontale peut aisément être déterminée à partir de ces valeurs connues, lorsqu'on le désire, par la formule suivante:
<EMI ID=182.1>
dans laquelle De est la puissance sphérique prescrite pour la lentille, D2 la puissance sphérique de la courbe oculaire de base de la lentille, t son épaisseur axiale et n l'indice de réfraction
<EMI ID=183.1>
L'on considère maintenant le même exemple avec une courbe oculaire de base ayant en terminologie commerciale une puissance de -4,25 d pour un indice de réfraction de 1,53, la valeur -4,25 doit être convertie en rayon par la formule suivante:
<EMI ID=184.1>
ce qui donne un rayon de 0,12471 mètre ou 124,71 mm. Puis, ce rayon doit être converti en puissance vraie de façon à être utilisé
<EMI ID=185.1>
indice de réfraction de 1,5232. En reportant cette valeur de 4,1954 dans la formule (19a) pour arriver à la courbe nominale frontale avec l'indice de 1,5232 et une épaisseur de 6,7 mm, on
<EMI ID=186.1>
appropriée pour le rayon, un rayon de 53,617 mm.
En conséquence, cette discussion montre que si l'on désire qu'une puissance sphérique de 6,00 d soit obtenue par surfaçage avec un outil classique normal de -4,25 à un indice de 1,53, le rayon de la surface frontale de l'ébauche semi-finie doit être de 53,617 mm. Il y a une autre considération pratique dui doit entrer dans le calcul de ces courbes nominales frontales et qui dérive du fait que ces courbes frontales sont à utiliser pour des lunettes correctives avec des valeurs cylindriques aussi bien que des valeurs sphériques. Attendu que sont utilisés des outils standard pour indice 1,53 qui ne donnent pas exactement pour résultat la puissance indiquée, toutes les lentilles avec des puissances cylindriques lorsqu'elles sont finies dans les laboratoires de correction présentent de-légères erreurs dans leurs valeurs cylindriques.
Il est de pratique courante de distribuer ces erreurs à la fois dans les méridiens sphérique et cylindrique de la lentille, en sorte que l'erreur résultante dans chaque méridien est si petite que la divergence par rapport à la prescription est négligeable. On peut comprendre que si un méridien de la
<EMI ID=187.1>
pour la courbe nominale frontale basée uniquement sur ce méridien, l'autre méridien aura la totalité de l'erreur dérivant de la différence entre la valeur cylindrique à l'indice 1,53 et la
<EMI ID=188.1>
courante de calculer le rayon des courbes nominales frontales de telle sorte que cette erreur soit équilibrée entre les deux méridiens comme mentionné ci-dessus. Par exemple, en utilisant
les formules déjà indiquées, les opérations mathématiques suivantes pour le méridien sphérique et le méridien cylindrique indiquent clairement comment les erreurs sont réparties entre les deux méridiens et comment est obtenu le rayon exact en millimètres pour une valeur de courbe nominale frontale:
Rx = +6,00 d sphérique ^^ -2,00 d cylindrique
Instructions de surfaçage
indiquées par le diagramme
<EMI ID=189.1>
<EMI ID=190.1>
L'exemple ne considère qu'une prescription parmi le groupe enter de prescriptions qui peuvent être obtenues par usinage de l'ébauche dont la puissance de courbe nominale frontale est de +10,25 d. Dans la pratique de la détermination, des calculs semblables sont effectués pour la totalité des utilisations extrêmesà la fois en puissance sphérique et cylindrique pour lesquelles cette ébauche est à employer et une valeur de courbe est choisie pour minimiser dans les deux méridiens les erreurs
des corrections résultâtes pour ces uages extrmes et pour les corrections se situant entre elles.
Il est aussi intéressant de comparer le jeu de courbes d'emploi général de la figure 8 avec d'autres jeux de courbes généralement similaires mais basés sur des critères de détermination différents, pour voir comment ces jeux diffèrent. A la figure
10, par exemple, est représenté un second jeu de courbes 5G, 58, 60 pour une série d'emploi général, mais dans laquelle tous les critères ont été uniquement considérés en référence aux courtes distances d'arrêt. La courbe en traits pleins 56 se rapporte aux valeurs de courbes nominales frontales et peut être définie par
<EMI ID=191.1>
<EMI ID=192.1>
la courbe 58 en pointillés se rapporte aux puissances sphériques combinées avec -2,00 d de puissance cylindrique et peut être définie par l'équation suivante:
<EMI ID=193.1>
la courbe 60 en traits mixtes se rapporte aux puissances sphériques combinées avec -4,00 d de puissance cylindrique et peut être définie par l'équation ci-après:
<EMI ID=194.1>
Dans la région positive de cette série pour des valeurs
<EMI ID=195.1>
la région négative s'étendant de 0 à -6,00 d une distance d'arrêt de 27 mm est employée et dans la région fortement négative de -6,00 d à -20,00 d une distance d'arrêt de 28 mm est utilisée. Les valeurs des courbes nominales frontales données par ces courbes fournissent des lentilles possédant , en parlant de façon générale, les courbures les plus accentuées et, en conséquence, bien qu'utilisable pour de faibles valeurs d'arrêt ce jeu de courbes est moins préféré que celui de la figure 8 lorsque l'on se trouve en face de longues distances d'arrêt.
i A la figure 11 sont représentées quatre courbes addi-
<EMI ID=196.1>
constituent un autre jeu de valeurs de courbes nominales frontales particulièrement adaptées uniquement à des distances proches d'objet de 0,3 à 0,4 mètre. En conséquence, l'astigmatisme à ces distances proches d'objet est le seul critère qui a été considéré.
Il y a à noter que de longues distances d'arrêt ont été trouvées comme étant préférables, 30 mm étant employés pour des valeurs sphériques de +8,00 d à 0,36 mm étant utilisés pour des valeurs sphériques de 0 à -6,00 d et 34 mm pour des valeurs de -6,00 d à
-20,00 d. Une exception existe cependant en ce qui concerne les valeurs sphériques fortement négatives combinées avec des puissan- <EMI ID=197.1> figure 11 puisqu-elles n'entrent pas dans les tolérances sus-mentionnées pour l'astigmatisme. Les courbes 62 et 64 sont les courbes les plus plates dans la partie négative de la série. La courbe 62 peut être définie par l'équation suivante:
<EMI ID=198.1>
la courbe 64 peut être définie par l'éauation suivante .
<EMI ID=199.1>
<EMI ID=200.1>
<EMI ID=201.1>
Additionnellement, sur la figure 11 est représentée une courbe 68 dans des buts de comparaison. Cette courbe 68 donne des valeurs de courbes nominales frontales pour une série de lentilles particulièrement destinées pour un usage à une distance d'objet de 1,0 mètre et l'on a utilisé de longues valeurs d'arrêt. dans toutes les parties de la série, 30 mm pour la région positive de +8,00 d à 0,36 mm pour la portion négative de cette courbe
<EMI ID=202.1>
20,00 d. Il est intéressant de noter que cette courbe qui peut être définie par l'équation suivante:
<EMI ID=203.1>
équation qui s'applique non seulement pour les puissances sphériques Rx mais aussi pour les puissances cylindriques de -2,00
<EMI ID=204.1>
dans la région positive de la série. Les valeurs de puissance {normale fournies par cette courbe pour une distance d'objet de
<EMI ID=205.1>
; cas, l'astigmatisme à proximité, l'acuité à 1,0 mètre et à ; l'infini ainsi que les erreurs de puissance uniquement aux points ; primaires principaux des lentilles.
Bien que les valeurs optimales des courbes de base en échelons de deux dioptries pour des valeurs seules de puissances sphériques correctives, pour des valeurs sphérique prescrites combinées avec une valeur cylindrique de -2,00 d et pour des valeurs sphériques prescrites combinées avec une valeur cylindrique de -4,00 d soient indiquées par les courbes 56, 58 et 60 de la figure 10 pour une série d'emploi général utilisant uniquement <EMI ID=206.1>
séries peut être obtenue en se référant aussi au tableau de valeurs suivant dans lequel des limites ou divergences acceptables à partir de ces valeurs optimales sont données:
Tableau D
Puissances sphériques nominales frontal
<EMI ID=207.1>
De la même manière le tableau de valeurs suivant peut-, utilisé à la fois avec les courbes 62, 64 et 66 de la figure 11 comme indications de l'emplacement et de la gamme latérale de valeurs qui peuvent être utilisées avec cette série particulière-;
ment adaptée pour l'usage à des distances proches d'objet:
TABLEAU E
' Puissances sphériques nominales frontales
<EMI ID=208.1>
Une courbe 68 également représentée à la figure 11 donne les valeurs des courbes sphériques frontales pour une série de lentilles particulièrement adaptée pour un emploi à une distance d'objet de 1,0 mètre..Comme indiqué précédemment, seules de fortes valeurs d'arrêt ont été considérées. Bien que sensiblement les mêmes valeurs de courbes nominales frontales puissent être utilisées pour des puissances sphériques Rx sans correction cylindrique aussi bien qu'avec des puissances sphériques auxquelles des corrections cylindriques de -2;00d et -4,00 d sont ajoutées, néanmoins, les limites latérales pour les valeurs de la puissance des courbes nominales frontales varient quelque peu et sont données dans le tableau suivant:
TABLEAU F
<EMI ID=209.1>
<EMI ID=210.1>
Ainsi, on voit à partir de la description précédente que par une prise en considération soignée de beaucoup de critères mentionnés ci-dessus ainsi que des conditions individuelles d'utilisation à employer pour cela, une série améliorée de lentilles toriques négatives couvrant un champ de puissance sphérique de +8,00 d à -20,00 d et de puissances cylindriques de 0,00 à -4,00 d peut être obtenue.
On a trouvé que la série améliorée de lentilles peut être conçue avec de longues distances d'arrêt pour des utilisations
en vision proche (0,3 mètre) et telle qu'elle peut encore satis- ' faire parfaitement bien à d'autres critères désirés tout en
ayant la série raisonnablement bien corrigée pour de faibles distances d'arrêt à la fois pour les points primaires principaux
et secondaires de ces lentilles.
Les courbes 70, 72 et 74 de la figure 12 représentent respectivement des valeurs de courbes nominales frontales pour des valeurs sphériques Rx seules et aussi combinées avec des valeurs cylindriques de -2,00 d à 4,00 d. On a utilité de
longues distances d'arrêt de 27 à 30 mm dans la région positive de la série, alors que des distances de 30 à 36 mm et de 31 à 34 mm ont été respectivement utilisées dans les régions d'étendant
<EMI ID=211.1> 70 est la suivante :
<EMI ID=212.1>
L'équation de la courbe 72 est comme suit :
<EMI ID=213.1>
et celle de la courbe 74 est la suivante:
<EMI ID=214.1>
Le tableau ci-après indique les champs latéraux de valeurs qui ont été trouvés comme acceptables pour ces courbes.
TABLEAU G
Puissances sphériques nominales frontales
<EMI ID=215.1>
Les courbes de la figure 12 sont sensiblement les courbes les plus plates auxquelles on puisse faire appel dans la détermination des points primaires secondaires des lunettes toriques pour de longues positions d'arrêt. Toutefois ces lunettes n'ont qu'une utilisation limitée pour des personnes ayant des besoins spéciaux, mais, néanmoins, elles aident à montrer la gamme des valeurs utiles qui peuvent être obtenues. Ces conceptions qui mettent en avant la correction d'astigmatisme aux points primaires secondaires de la surface torique seuls, pour de longues positions d'arrêt seules et uniquement pour une distance d'objet de 0,3 mètre, ont peu d'utilisation dans d'autres buts, sauf que la distance à 1 mètre pour les points primaires principaux est aussi quelque peu corrigée.
De ce qui précède on peut apprécier qu'un dessin de séries de lentilles pour de meilleurs résultats peut choisir celle des
<EMI ID=216.1>
tels qu'angle de vision, distance d'arrêt, distance d'objet, points de la surface torique etc., qui sont les plus importants pour les usages auxquels les lentilles de la série s'adressent.Il est trop difficile et cela prend trop d'espace de présenter ici en détail la totalité des données qui ont été examinées avec soin pour l'information précédente. Cependant, les figures 6 et 7
qui sont des diagrammes pour deux nécessités correctives différentes et qui sont typiques pour un grand nombre d'autres diagrammes qui ont été compilés pour l'évaluation des séries de lentilles, montrent rapidement que les corrections d'astigmatisme, donnent en général, des courbes de base plus accentuées que les corrections pour erreur de puissance ou pour acuité. Elles montrent aussi que pour la totalité des aberrations considérées de courtes distances d'arrêt fournissent des courbes plus accentuées que ne le font
de longues distances d'arrêt. D'autre part, la correction des aberrations pour des distances d'objet plus proches se traduisent toujours en des courbes plus plats? que pour des distances
<EMI ID=217.1>
d'astigmatisme ou d'acuité.
Une étude des calculs indique qu'il y a beaucoup de dessins utiles possibles avec des courbes de base considérablement plus aplaties que jusqu'ici. L'examen des points, des équations et des diagrammes montre qu'en général une série de lentilles conçues
<EMI ID=218.1>
ment aux points primaires principaux de la surface torique conduit à une série de courbes plus accentuées. Cependant, une série de lentilles conçues pour une courte distance d'arrêt et une distance proche d'objet, sans considération d'autres critères, a sans nécessité des courbes accentuées et, en considérant les autres critères pour de courtes distances d'arrêt et pour d'autres distances d'objet, une série d'emploi général (voir fig. 10) est trouvée qui est encore bien corrigée en astigmatisme pour des distances proches d'objet.
En général une série de lentilles établies pour des points primaires secondaires uniquement et pour la puissance ou l'astigmatisme conduit aux courbes oculaires de base les plus aplaties. Ceci est particulièrement vrai si l'on met en avant de longues distances d'arrêt. Un examen de la figure 6 indique que la lentille idéale pour l'astigmatisme aux points primaires secondaires de la lentille pour une distance proche d'objet a une
courbe oculaire de base plus aplatie que -2,00 d. Une telle lentille avec une valeur cylindrique de -2,00 d est représentée en
72 à la figure 12. Toutefois, cette lentille est de peu d'utilité
à tout autre point de vue et, comme on peut le voir en se départissant de cette valeur idéale sur le tableau de la figure 6, d'autres points de la surface torique sont aussi bien grandement améliorés.
De même, ces points sont bonifiés par rapport à d'autres aberrations
Entre ces deux extrêmes, les courbes les plus accentuées de la figure 10 et les courbes les plus aplaties de la figure 12, une large variété de choix de dessins de série sont valables avec leurs valeurs de courbes nominales de base s'éloignant à un degré plus ou moins grand des valeurs de courbes de base correspondantes de la série d'emploi général de la figure 8.
Il a déjà été signalé que, partout où cela est possible,
les tolérances primaires ont été fidèlement respectées. De même,
il est mentionné que pour les corrections importantes il n'est
pas toujours possible de respecter ces tolérances. Ainsi, dans certains cas, des tolérances secondaires et même tertiaires ont
été consignées. Un examen des erreurs qui ont été obtenues dans
des lentilles de conception suivant la présente invention indique que ces tolérances primaires, secondaires et tertiaires variables peuvent être exprimées convenablement en valeurs de pourcentage relatif aux corrections individuelles qui sont à considérer. Par exemple, on a trouvé que les aberrations qui sont consignées
<EMI ID=219.1>
nombreux cas à une valeur n'excédant sensiblement pas 5% de la puissance corrective de la lentille considérée dans son méridien le plus puissant. En même temps, les aberrations qui sont consi-
<EMI ID=220.1>
dans chaque cas à une valeur n'excédant sensiblement pas 8% de la puissance corrective de la lentille considérée dans son
<EMI ID=221.1>
l'aberration peut être maintenue à une valeur comprise sensiblement entre 10 et 12% de la puissance corrective de la lentille considérée dans son méridien le plus puissant. On a aussi trouvé <EMI ID=222.1>
un large choix de sélection de courbes de base, les critères pour
40[deg.] restreignent la sélection, même pour de très faibles corrections.
La totalité des courbures de surface, telles que définies ici, lorsqu'elles sont formées sur du verre peuvent être surfacées et polies d'une manière classique et par l'utilisation de machines et de techniques de surfaçage et de polissage classiques connues. Il doit être en outre entendu que si les lentilles sont constituées en des matières plastiques transparentes commercialement connues ou en matières analogues, ces lentilles peuvent être fondues, moulées ou réalisées d'autres manières par des techniques commerciales connues avec les courbures de surface désirées.
Le résumé qui va suivre et qui ne présente aucun caractère limitatif a simplement pour but d'énoncer un certain nombre de particularités principales et secondaires de l'invention,
ces particularités pouvant être prises isolément ou en toutes combinaisons possibles.