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BREVET BELGE
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Appui -l'un pont '3n bi'ton pr4canrruint ;.,.. in construction rio ('f:t uppui nt pont. "!; 1 . ; ;r; .-:ar, r nt ro'r,pronunt un toi. uppui.
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La présente invention est relative à un procédé de construction d'un appui d'un pont en béton précontraint, fixe dans la direction longitudinale du pont, selon lequel on coule, sur une fondation, une culée en béton et on fait supporter par la culée une plaque d'assise inférieure et une plaque d'assise supérieure superposées et solidaires l'une da l'autre, la plaque d'assise supérieure étant destinée à supporter la poutre en béton précontraint portant le tablier du pont et à être fixée à cette poutre.
A la figure 1 annexée, on a représenté, d'une manière schématique, un pont dont la poutre 1 en béton précontraint portant la tablier du pont est supportée par des appuis 2 d'extrémité, fixes dans le sens longitudinal du pont,per des appuis 3 d'extrémité, mobiles dans :la sens longitudinal du pont et par un ensemble de piliers 4 intermédiaires!*
La figure 2 annexée représente une coupe verticale, dans le sens longitudinal du pont, d'un appui tel que 2 sonnu. Dans le suite du présent mémoire, des appuis analogues à l'appui 2 seront dénommés appuis fixes et des appuis analogues à l'appui 3 seront dénommés appuis mobiles.
Dans des procédés connus de construction de l'appui fixe 2, on coule une culée 5 en béton armé, sur une fondation non représentée. Cette fondation peut consister en un sol suffisamment résistant à la compression, en une assise
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ou en un ensemble de pieux. Sur la culée 5, on pose une plaque d'assise métallique inférieure 6 sur laquelle on place une plaque d'assise métallique supérieure 1.
La plaque d'assise supérieure 7 est destinée à supporter la poutre 1 susdite du pont et litre fixée à cette poutre 1. A cet effet, on soude,, d'une manière générale à la plaque d'assise 7, des fers à béton 8 d'ancrage. D'autre part, on rend les deux plaques d'assise 6 et 7 solidaires l'une de l'antre, par exemple par une pièce métallique intermédiaire se présentant sons la forme d'un tenon 9 transversal au pool et permettant un mouvement de pivotement relatif limité de ces deux plaques d'assise 6 et 7. autour d'un axe transversal au pont.
La plaque d'assise inférieure 6 est maintenue fixe dans la direction longitudinale du pont. A cet effet, on l'ancré dans la culée, ou on la maintient par des butées ancrées 10. Celles-ci constatent, d'une manière générale, en des barres métalliques verticales que l'on ancre dams la culée et contre lesquelles prend appui la plaque d'assise inférieure 6.
Des que les appuis fixes analogues à l'appui 2 susdit ont été construits suivant le procédé connu précité, dès que les appuis mobiles analogues à l'appui 3 ont été mis en place et dès que les piliers 4 ont été construits, on commence la construction de la poutre 1 susdite du pont.
A cet effet, on coule, d'une manière générale, du béton dans un coffrage supporté par un échafaudage 11. Ce coffrage et cet échafaudage sont agencés pour que les appuis fixes 2 et mobiles 3 soient placés dans le fond du coffrage, Lorsque le béton a fait prise et présente une dureté suffisante, on met la poutre 1 en précontrainte.
On décoffre la poutre 1 et on démonte ensuite l'échafaudage Il*
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Au cours de l'exécution de certains ponts continus hyperstatiques en béton précontraint, à appuis multiples, il apparaît des détériorations graves dans la zone des appuis fixes construits suivant le procédé connu susdit. On constate ces détériorations au décoffrage de la poutre portant le tablier du pont.
Parmi ces détériorations aux appuis fixes, on remarque : - des fissures dans la masse en béton constituant la culée, - une déformation, voire la destruction , des butées ancrées 10, due à un déplacement d'ensemble des plaques d'assise 6 et 7, - un déplacement relatif de la plaque d'assise supérieure 7 et de la plaque d'assise inférieure 6.
L'étude de détériorations de ce genre, observées dans plusieurs ouvrages d'art en béton précontraint,a permis l'élaboration d'une théorie expliquant l'apparition de telles détériorations. Selon cette théorie, ces détériora- tions sont dues à la présence de l'échafaudage 11 et du coffrage qu'il supporte, qui font obstacle au déplacement normal de la poutre susdite du pont sur les appuis mobiles, pendant le raccourcissement de cette poutre. Ce raccourcisse- ment est dû, d'une part, au retrait du béton après le début de sa prise et, d'autre part, à la mise en précontrainte de la poutre susdite du pont.
L'échafaudage 11 et le coffrage qu'il supporte font obstacle au déplacement normal précité, par leur rigidité et par l'adhérence du béton au coffrage. La forme de la poutre, combinée à la présence de l'échafaudage et du coffrage peut aussi jouer un rôle. Il en résulte qu'un point de la poutre susdite du pont (le point 12, à la figure 1) reste fixe pendant le raccourcissement de cette poutre. L'extrémité
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de la poutre située du coté des appuis fixes doit donc se déplacer vers ce point fixes ce qui a pour effet de provoquer les détériorations susmentionnées dans la zone des appuis fixes.
D'autre part, en supposant que les appuis fixes soient suffisamment solides pour résister à lasollicitation résultant du raccourcissement précité, l'effort se reporterait sur l'échafaudage et le coffrage, compromettant ainsi la stabilité de l'ouvrage d'art.
Afin de justifier cette théorie, une étude particulière a été faite sur un pont en béton précontraint analogue au pont de la figure 1. n s'agissait d'un pont continu hyperstatique de 91 mètres de longueur entre les appuis d'extrémités. Ceux-ci étaient constitués, à une extrémité du pont, de quatre appuis fixes analogues à l'appui 2 de la figure 1 et, à l'autre extrémité du pont, de quatre appuis mobiles analogues à l'appui 3 de cette figure.
Entre ces appuis d'extrémité, le pont était constitué de trois travées, de portées respectives de 25 mètres, 41 mètres et 25 mètres, supportées par deux voiles transversaux intermédiaires articulés aux deux extrémités. On a construit ce pont conformément aux règles de l'art connues jusqu'à ce jour. En particulier, on a mis la poutre susdite du pont en précontrainte lorsque l'âge moyen du béton était de sept semaines. Une semaine après la mise en précontrainte, on a décoffré la poutre susdite du pont.
On a ensuite mesuré le raccourcissement que présentait l'ensemble de l'ouvrage, par rapport à sa longueur au moment de la coulée de la poutre, lorsque l'Age moyen du béton de cette poutre était de dix semaines, c'est-à-dire deux semaines après le décoffrage ; on a calculé que la valeur obtenue (42,2 m) correspond à :
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- un raccourcissement élastique de 19 mm, provoqué par la mise en précontrainte ; ' - un fluage de 14,4 mm dû à la mise en précon- trainte ; et - un retrait de 8,8 mm,
En fait, en vertu de la théorie élaborée ci-dessus, les détériorations aux appuis fixes ont leur origine dans le raccourcissement de la poutre dans l'intervalle de temps entre sa coulée et son décoffrage.
Dans le cas de cette étude, il ne faut, par consé- quent,considérer que le raccourcissement que présentait l'ensemble de l'ouvrage, par rapport à sa longueur au moment de la coulée de la poutre, lorsque l'Age moyen du béton était de huit semaines.
On a calculé ce raccourcissement et on a obtenu les résultats suivante : - raccourcissement élastique : 19 mm, - fluage : 9,4 mm, - retrait : 8,7 mm, c'est-à-dire un raccourcissement total de 37,1 mm.
Par ailleurs, on a mesuré un déplacement moyen de 9 mm de l'extrémité de la poutre du pont située du côté des appuis fixes.Cela indique que le déplacement de la poutre résultant de son raccourcissement de 37,1 mm n'est pas entièrement transmis aux appuis mobiles.
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Il résulte de ces considérations, qu'il faut admettre qu'au cours du raccourcissement de la poutre du pont, avant son décoffrage, un point de cette poutre est resté fixe. On a calculé que ce point fixe, désigné à la figure 1 par la notation de référence 12, était situé à 22 mètres environ des appuis fixes du pont.
Le procédé suivant la présente invention remédie a cet inconvénient.
A cet effet, on fait poser sur la culée, respectivement sur la plaque d'assise supérieure, un élément de support intermédiaire, se présentant généralement sous la forme d'une plaque horizontale, que l'on fixe à la culée, respectivement à la poutre susdite du pont, et que l'on met en contact, de manière à pouvoir y glisser, avec la plaque d'assise inférieure, respectivement avec la plaque d'assise supérieure. On solidarise l'élément de support et la plaque d'assise correspondante au moment du décoffrage de la poutre susdite du pont afin d'empêcher alors le mouvement relatif de cet élément et de la plaque. De cette manière, avant le décoffrage de la poutre susdite du pont, cette dernière est supportée, aux extrémités, par deux ensembles d'appuis mobiles.
Pendant le raccourcissement du pont, l'extrémité de ce dernier située du c8té des appuis dits "fixes" peut se déplacer librement, par glissement de la plaque d'assise inférieure de ces
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appuis sur l'élément de support fixé à la culée, respecti- vement par 'glissement de l'élément de support fixé à la poutre susdite du pont sur la plaque d'assise supérieure des- dits appuis. L'opération ultérieure de solidarisation de l'élément de support et de la plaque d'assise correspondante rend à l'ouvrage d'art toutes ses caractéristiques de stabilité prévues lors de son étude.
Il est intéressant de remarquer qu'il s'agit, dans chaque cas particulier, de rechercher le sens du déplacement, sous l'effet du raccourcissement du pont, de l'extrémité de ce pont située du côté des appuis fixes. Ce sens est en effet fonction de l'allure du pont, de son biais, de son dévers, de sa courbure et de sa pente éventuels. Dans certains cas particuliers, il est avantageux d'équiper l'appui dit "fixe" de deux éléments de support permettant un déplacement dans deux directions orthogonales de l'extrémité du pont située du côté dudit appui.
La présente invention concerne également un appui d'un pont en béton précontraint, qui est destiné à constituer, après le décoffrage de la poutre portant le @ tablier du pont, un appui de ce pont,fixe dans la direction longitudinale de ce dernier, ledit appui comprenant une culée en béton posée sur une fondation, une plaque d'assise infé- rieure supportée par la culée et une plaque d'assise supérieu- re supportée par la plaque d'assise inférieure, solidaire de cette dernière et destinée à supporter la poutre en béton précontraint portant le tablier du pont et à être fixée à cette poutre.
Des appuie connus, analogues à l'appui susdit, de ponts en béton précontraint comprennent (voir figures 1 et 2
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où un tel appui est désigné, d'une manière générale, par la notation de référence 2) une culée 5 en béton généralement armé, supportée par une fondation non représentée, une plaque d'assise inférieure 6 en Notais supportée par la culée 5, et une plaque d'assise supérieure 7 en métal, supportée par la plaque d'assise inférieure 6. Une pièce métallique intermédiaire se.présentant sous la forme d'un tenon 9 rend les plaques d'assise 6 et 7 solidaires l'une de l'autre et permet un mouvement de pivotement relatif limité de ces deux plaques d'assise 6 et 7, autour d'un axe transversal au pont.
D'autre part, l'appui 2 susdit comprend des butées ancrées 10 qui s'opposent au déplacement des plaques d'assise 6 et 7 dans la direction longitudinale du pont.
La plaque d'assise supérieure 7 est destinée à être fixée à la poutre 1.susdite du pont. A cet effet, des fers à béton 8 sont avantageusement soudés à cette plaque d'assise 7.
Ces appuis connus présentent les désavantages dont il a été question plus haut.
Afin de porter remède à ces désavantages, de la manière expliquée ci-dessus, l'appui suivant l'invention comprend en outre un élément de support intermédiaire, se présentant généralement sous la forme d'une plaque horizontale, disposé entre la culée et la plaque d'assise inférieure, respectivement entre la plaque d'assise supérieure et la poutre susdite du pont, et fixé à la culée, respectivement,à la poutre susdite du pont. L'élément de support est agencé pour permettre, avant le décoffrage de la poutre susdite du pont, un glissement défini de la plaque d'assise correspondante, dans au moins une direction définie; un moyen de solidarisation adéquat de l'élément de support
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et de la plaque d'assise correspondante est prévu, pour empêcher un tel glissement,,après le décoffrage susdit.
L'invention se rapporte également à un pont en béton précontraint supporté, à une extrémité longitudinale, par au moins un appui mobile dans la direction longitudinale du pont et, à l'extrémité longitudinale opposée, par au moins un appui fixe dans la direction longitudinale du pont.
Cet appui fixe est conforme à l'un ou l'autre des appuis suivant l'invention, décrits ci-dessus.
Des particularités et détails de l'invention ressortiront de la description suivante de cinq formes de réalisation d'un appui suivant l'invention, d'une forme de réalisation d'un pont suivant l'invention et de cinq formes d'exécution du procédé suivant l'invention. Cette description est donnée à titre d'exemple et ne limite pas la portée de l'invention. Elle est donnée en référence aux dessins annexés.
La figure 3 est une coupe verticale dans la direction longitudinale d'un pont, d'une première forme de réalisation de l'appui dit "fixe conforme à l'invnetion ; la figure 4 est une coupe verticale dans la direction transversale du pont, de l'appui de la figure 3 ; la figure 5 est une coupe partielle verticale dans la ,direction longitudinale d'un pont, d'une deuxième forme de réalisation de l'appui fixe, conforme à l'invention ; la figure 6 est une coupe partielle verticale dans la direction transversale d'un pont, d'une troisième forme de réalisation de l'appui fixe, conforme à l'invention ; et la figure 7 est une coupe verticale dans la direction longitudinale d'un pont, d'une quatrième forme de réalisation de l'appui fixe, conforme à l'invention.
Dans ces cinq figures ainsi que dans les figures
1 et 2 décrites plus haut, des mêmes notations de référence
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désignent des éléments identiques.
Suivant les figures 3 et 4, l'appui fixe conforme à l'invention comprend un élément de support se présentant sous la forme d'une plaque métallique 13. Cette plaque de support 13 est fixée à une culée 5 en béton par des fers d'ancrage 14. Elle supporte une plaque d'assise inférieure 6 qui supporte une plaque d'assise supérieure 7. Cette dernière plaque d'assise est fixée à la poutre 1 susdite d'un pont, non représentée aux figures 3 et 4, par exemple par des fers à béton d'ancrage , de la manière représentée à la figure 2.
La plaque de support 13 est agencée pour que, avant le décoffrage du pont, la plaque d'assise inférieure 6 puisse y glisser. A cet effet, la plaque de support 13 comprend deux rebords parallèles 15 et 16, généralement dirigés suivant la direction longitudinale du pont. Ces rebords parallèles 15 et 16 servent à guider la plaque d'assise infé- rieure 6 pendant son glissement sur la plaque de support 13.
Dans certains cas particuliers, les rebords sont orientés dans une direction différente de la direction longi- tudinale du pont.
C'est le cas, par exemple, pour des ponte en biais, courbes, en dévers ou en pente. En pratique, il faut recher- cher, dans chaque cas particulier de pont, cette direction, qui est la direction des efforts maxima sur l'appui 2, résul- tant du raccourcissement de la poutre 1 du pont avant son décoffrage.
Un moyen est prévu qui rend la plaque d'assise in- férieure 6 solidaire de la plaque de support 13 après le dé- exemple en coffrage de la poutre 1 susdite du pont- Ce moyen consiste, par/ une substance 17 présentant une haute résistance à la compres- sion et remplissant des joints délimités par des rebords trans-
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versaux 18 et 19 de la plaque de support 13, d'une part, et par la plaque d'assise inférieure 6, d'autre part. La substance 17 est avantageusement constituée d'une résine synthétique du type époxy.
Les rebords 18 et 19 équipant la plaque de support 13 doivent être suffisamment éloignés l'un de l'autre pour permettre un déplacement suffisant de la plaque d'assise inférieure 6 pendant le raccourcissement de la poutre 1 du pont, avant le décoffrage de cette poutre 1 et avant l'intro- duction de la substance 17 dans les joints susdits. Par exemple, dans le cas du pont continu de 91 mètres dont il a été question ci-dessus,la disposition des rebords 18 et 19 doit permettre un déplacement de la plaque d'assise inférieure 6, d'une quinzaine de millimètres.
Dans une première variante de cette forme de réalisation, représentée à la figure 5, le moyen susdit consiste en cordons de soudure 20 et 21 fixant la plaque d'assise inférieure 6 à la plaqué de support 13.
Dans une deuxième variante de cette forme de réalisation, représentée à la figure 6, le moyen susdit comprend des pièces métalliques telles que 22 prenant appui sur la plaque d'assise inférieure 6 le long des reborda
15 et 16 susdits de la plaque de support 13, et rendues solidaires de cette plaque de support 13 par des écrous tels que 23 boulonnés sur des tiges filetées telles que
24 de la plaque 13.
Dans la forme de réalisation de l'appui suivant l'invention, décrite ci-dessus et dans ses deux variantes, la plaque de support 13 est fixée à la culée 5.
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Dans une forme de réalisation particulière de l'appui suivant l'invention, la plaque de support 13 est fixée à la poutre 1 susdite du pont, par exemple par des fers à béton d'ancrage, et est supportée par la plaque d'assise supérieure 7. La plaque d'assise inférieure 6 est, dans ce cas, solidaire de la culée 5, par exemple par des butées ancrées telles que celles désignées à la figure 2 par la notation de référence 10 et décrites plus haut. La plaque de support 13 est agencée pour pouvoir glisser sur la plaque d'assise supérieure 7 sous l'effet du raccourcissement de la poutre 1 du pont avant son décoffrage. Un moyen est prévu qui rend la plaque d'assise supérieure 7 solidaire de la plaque de support, après le décoffrage de la poutre 1 susdite du pont.
Ce moyen est, par exemple, l'un de ceux décrits ci-dessus.
Dans une forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'appui suivant l'invention, représentée à la figure 7, l'appui fixe 2 est pourvu de deux plaques de support 13 et 25. La plaque de support 13 est fixée à la culée 5 par des fers d'ancrage 14 et la plaque de support 25 est fixée à la poutre 1 du pont par des fers d'ancrage 26. La plaque de support 13 supporte la plaque d'assise inférieure-6 et est agencée pour permettre le glissement de la plaque d'assise inférieure 6 dans une direction bien définie, avant le décoffrage de la poutre 1 du pont. A cet effet, elle est pourvue de rebords,non représentés, de guidage de ce glissement, analogues aux rebords 15 et 16 de la figure 4.
La plaque de support 25 est supportée par la plaque d'assise supérieure 7 et est agencée pour permettre, avant le décoffrage de la poutre. 1 du pont, le glissement relatif de la plaque d'assise supérieure 7 et de la plaque
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de support 25, dans une seule direction, orthogonale à la direction définie susdite de la plaque d'assise inférieure 6. A cet effet, la plaque de support 25 est pourvue de rebords 2? et 28 de guidage de ce glissement. Gràce à la présence de ces deux plaques de support,l'extrémité de la poutre 1 du pont, supportée par l'appui 2 est déplaçable,avant le décoffrage de la poutre 1 du pont, dans n'importe quelle direction parallèle aux surfaces de contact parallèles de ces plaques d'assise 6 et 7 respectivement avec les plaques de support 13 et 25.
Un moyen est prévu qui rend les plaques d'assise 6 et 7 respectivement solidaires des plaques de support 13 et 15, après le décoffrage de la poutre 1 susdite du pont.
Ce moyen peut être l'un ou l'autre de ceux décrits ci-dessus et schématisés aux figures 3, 4, 5 et 6. Dans le cas de la figure 7, le moyen utilisé pour rendre la plaque d'assise inférieure 6 solidaire de la plaque de support 13 consiste en une substance 17 présentant une haute résistance à la compression et remplissant des joints délimités par des rebords transversaux 18 et 19 de la plaque de support 13, d'une part, et par la plaque d'assise inférieure 6, d'autre part.
type La substance 17 est avantageusement constituée d'une résine de/ é poxy. Cette dernière forme de réalisation de l'appui suivant l'invention est particulièrement intéressante dans le cas de en en ponts/biais, courbes ou /dévers, pour lesquels il est difficile de déterminer la direction des efforts maxima sur cet appui, résultant du raccourcissement de la poutre 1 du pont avant son décoffrage.
Dans une première forme d'exécution du procédé,sui- vant l'invention, on coule une culée 5 en béton sur une fon- dation, non représentée aux figures. Cette fondation consiste,
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par exemple, en un sol suffisamment résistant à la compression, ou en une assise, ou en un ensemble de pieux.
Sur la culée 5, on pose un élément de support se présentant sous la forme d'une plaque métallique de support 13. On ancre cette plaque de support 13 dans le béton de la culée 5 par des tara d'ancrage 14. On pose ensuite sur la plaque de support 13, une plaque d'assise inférieure 6 et sur celle-ci, on pose une plaque d'assise supérieure 7. On rend les deux plaques d'assise 6 et 7 solidaires l'une de l'autre par des pièces métalliques se présentant sous la forme de tenons 9. Ces tenons 9 permettent un petit mouvement de pivotement relatif des plaques d'assise 6 et 7 autour d'un axe transversal au pont.
La plaque d'assise supérieure 7 est destinée à être fixée à la poutre 1 susdite du pont, par exemple par des fers d'ancrage.
D'autre part, on munit la plaque de support 13 de rebords 15 et 16 de guidage, dans une direction bien définie, du glissement précité, avant le décoffrage de la poutre 1 du pont, de la plaque d'assise inférieure 6 sur la plaque de support 13.
Au moment du décoffrage de la poutre 1 du pont, on rend la plaque d'assise inférieure 6 solidaire de la plaque de support 13 en faisant usage de l'un ou l'autre des moyens décrits ci-dessus. Dans le cas de l'appui suivant les figures 3 et 4, par exemple, on munit la plaque de support inférieure de deux rebords 18 et 19 et on remplit les joints délimités par ces rebords 18 et 19 d'une part, et la plaque d'assiae inférieure 6, d'autre part, avec une substance 17 présentant une haute résistance à la compression. Cette substance 17 est avantageusement constituée d'une résine synthétique du
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type époxy.
Dans le cas de l'appui suivant la figure 5, on soude la plaque d'assise inférieure 6 à la plaque de support
13, au moment du décoffrage de la poutre 1 du pont.
Dans le cas de la figure 6, on maintient fermement moment du # l'une contre l'autre au décoffrage de la poutre 1 du pont, la plaque d'assise inférieure 6 et la plaque de support
13, par l'intermédiaire de pièces Métalliques 22 que l'on sare contre la plaque d'assise 6 à l'aide d'écrous 23 boulonnés sur des tiges filetées 24 fixes,
Dans une variante de la forme d'exécution précitée @ du procédé suivant l'invention, on coule la culée 5 en béton, on pose sur cette culée une plaque d'assise inférieure 6 et on solidarise cette plaque d'assise 6 et la culée 5, par exemple à l'aide de butées ancrées telles que celles désignées par le,chiffre de référence 10 à la figure 2.
Sur la plaque d'assise inférieure 6, on pose une plaque d'assise supérieure 7 et on solidarise les deux plaques d'assise de la manière décrite ci-dessus. Sur la plaque d'assise supérieure
7, on pose une plaque de support que l'on fixe à la poutre 1 susdite du pont, par exemple à l'aide de fers d'ancrage.
On munit cette plaque de support de rebords de guidage du glissement relatif, avant le décoffrage de la poutre 1 du pont, de cette plaque de support et de la plaque d'assise supérieure 7. Au moment du décoffrage de la poutre 1 du pont, on rend solidaires l'une de l'autre ladite plaque support et la plaque d'assise supérieure 7. On opère, à cet effet, comme décrit ci-dessus pour la fixation de la plaque d'assise inférieu- re 6 sur la plaque de support 13 fixée à la culée 5.
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.Dans une forme d'exécution particulière du procédé suivant l'invention, on coule une culée 5 comme décrit ci-dessus, on pose une première plaque de support 13 sur la culée 5 et on fixe cette plaque de support 13 à la culée 5, par exemple à l'aide de fers d'ancrage 14. Sur la plaque de support 13, on pose une plaque d'assise inférieure 6 et, sur cette dernière, on pose une plaque d'assise supérieure 7. On solidarise ces deux plaques d'assise 6 et 7 de la manière décrite ci-dessus.
Sur la plaque d'assise supérieure 7, on pose une deuxième plaque de support 25 que l'on fixe à la poutre 1 susdite du pont, par exemple à l'aide de fers d'ancrage 26, On munit la plaque de support 13 de rebords, non représentés à la figure 7, de guidage dans une direction bien définie, du glissement de la plaque d'assise inférieure 6 sur la plaque de support 13, avant le décoffrage de la poutre 1 du pont. On munit également la plaque de support 25 de rebords 27 et 28 de guidage, dans une direction orthogonale à la direction définie susdite, du glissement relatif de la plaque d'assise supérieure 7 et de la plaque de support 25, avant le décoffrage de la poutre 1 du pont.
Au moment du décoffrage de la poutre 1 du pont, on solidarise les plaques d'assise 6 et 7 respectivement avec les plaques de support 13 et 25.,
Dans une forme de réalisation du pont suivant 1''invention, ce dernier est un pont continu hyperstatique à appuis multiples. Il comprend (se reporter, à cet effet,
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à la figure 1 annexée) une poutre 1 en béton précontraint.
Cette poutre 1 est en caisson fermé à hauteur variable et est à trois travées. Elle pose, à l'une de ses extrémit tés, sur une série d'appuis mobiles 3 et, à l'autre extrémité, sur une série d'appuis fixes 2 analogues à l'une ou l'autre des formes de réalisatiôn de l'appui fixe suivant l'invention. décrites ci-dessus. Entre ces appuis 2 et 3 d'extrémité, les travées de la poutre 1 du pont sont supportées par des voiles 4 articulés aux deux extrémités.
La présente invention n'est pas limitée aux formes de réalisation de l'appui fixe et du pont susdits, ni aux formes d'exécution du procédé précité.
Bien des modifications peuvent être apportées dans la forme, la disposition et la constitution de certains des éléments intervenant dans l'appui fixe et le pont, ainsi que dans la construction de cet appui, sans sortir de la. portée de la présente invention, à condition que ces modifications ne soient pas en contradiction avec l'objet de chacune des revendications suivantes.