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"Caisse de wagon de chemin de fer ou véhicule analogue formée d'éléments préfabriqués en matière plastique renforcée par du tissu imbibé de résine polymérisale".
L'invention a pour objet une caisse de wagon de chemin de fer en matière plastique renforcée comprenant deux éléments extrêmes qui constituent les extrémités du wagon, les portions terminales des parois latérales qui convergent vers le ) haut, et une portion du toit inclinée vers l'extrémité du wagon; ; des éléments de plancher munis de nervures longitudinales en saillie vers le haut qui coopèrent avec des éléments de parois ) latérales dont les parties supérieures convergent; et des élé- ments du toit qui s'adaptent sur les parties convergentes des éléments de parois latérales;
les différents éléments sont constitués par des barres rigides en matière synthétique
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préalablemont expansée, enfermées dans des gaines en tissu réunies par des couches superfioielles de tissu imbibées de résines synthétiques polymérisables.
La partie inclinée du toit formé par les éléments extérieurs comporte avantageusement une ouverture destinée notamment à permettre l'introduction de glace.
Les éléments des parois latérales peuvent être pourvus de saillies intérieures formant console pour le sou- tien de barres de suspension de viandes de boucherie ou d'au- tres marchandises.
Pour relier la caisse au châssis du véhicule, on peut incorporer aux couches superficielles de tissu imbibées de résines synthétiques des pièces métalliques susceptibles de venir en prise avec des vis ou des dispositifs analogues de fixation.
De même, des pièces métalliques peuvent être incor- porées aux éléments de la caisse afin de pouvoir fixer, par exemple au moyen de vis, des accessoires pour l'équipement du wagon.
On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description ci-après, faite avec référence aux dessins annexés qui représentent un exemple pratique de réalisation d'une caisse de wagon suivant l'invention.
Les figures 1 et 2 sont respectivement une coupe longitudinale partielle et une coupe horizontale partielle.
La figure 3 est une perspective éclatée montrant quelques-uns des éléments qui composent la caisse.
La figure 4 est une coupe à plus grande échelle d'un détail de la figure 1.
La figure 5 est une coupe horizontale partielle à plus grande échelle d'un détail de la figure 2.
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La figure 6 est une coupe transversale par VI-VI de la figure 1.
Les figures 7 à 11 montrent à plus grande échelle des détails indiqués par les flèches VII des figures 4 et 5, VII à IX de la figure 4, et X et XI de la figure 6.
Sur les dessins, on voit en T le châssis du véhicule auquel la caisse doit être fixée.
La caisse est constituée par une série d'éléments préfabriqués, tous réalisés en une matière spéciale constituée par un tissu formant une série de gaines placées cote à cote, dans lesquelles sont logés des éléments en forme de barres rigides de préférence à section rectangulaire ou triangulaires en une matière synthétique préalablement expansée.
Le tissu en forme de gaine et les couches extérieures de tissu sont imbibés de résine que l'on polymérise par dès procédés connus afin de constituer avec le matériau expansé inséré dans les gaines une structure pratiquement rigide qui peut éventuelle- ment constituer une paroi résistante ou mme un plancher si l'on réalise, en superposant plusieurs couches de tissu, un ; panneau suffisamment épais.
A l'aide de structure de ce genre, on réelise des éléments A qui constituent des portions du plancher de la caisse et dont une des caractéristiques est de présenter des nervures longitudinales A1en saillie vers le haut. D'autres éléments B constituent des parois latérales qui s'adaptent sur les nervures longitudinales A1 et qui portent des parties B1 convergeant vers le plan longitudinal de symétrie de la caisse et vers le haut. En C, on voit des éléments qui coopèrent aveo les parties B1 pour former le toit lu véhicule.
Les extrémités de la caisse sont constituées par des éléments D qui forment les parties terminales D2 des parois latérales, la paroi extrême D et la paroi terminale D4 du toit, qui est partielle- ment inclinée pour se raccorder à la paroi D3,
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Un des éléments de paroi latérale comporte une ouverture formant porte E, située de préférence au milieu du wagon. Des ouvertures d'accès F sont prévues dans les portions D du toit pour permettre l'introduction de glace pour la réfrigération du wagon; la caisse selon l'invention est parti- culièrement adaptée à la réalisation de wagons frigorifiques en raison des propriétés calorifuges élevées des matériaux qui la constituent.
Comme on voit en détail à la figure 6, les éléments A portent sur leur face inférieure des nervures A destinées à prendre appui sur les longerons et éventuellement sur les traverses du châssis T. Des nervures B2 sont également prévues de préférence sur les parois B, pour raidir ces parois et pour éviter que le chargement ne vienne complètement en contact avec les parois latérales de la caisse. Des nervures analogues sont prévues sur les parties D2 et D des éléments D. En outre, les parois B au moins portent une-nervure B3 qui s'étend longitu- dinalement à une hauteur convenable au-dessus du plancher de la caisse, afin de permettre la fixation de barres de suspen- sion pour des quartiers de viande ou d'autres marchandises transporter.
Les éléments du plancher A sont avantageusement pourvus d'une sai,llie G en vue de fournir un point d'appui pour les charnières d'un éventuel faux plancher. D'autres nervures H peuvent être formées sur les parties D2 des éléments D pour une cloison qui séparerait les compartimenta destinée aux marchandises de ceux dans lesquels on emmagasinerait la glace de réfrigération.
La liaison entre les différents éléments des parois latérales et entre cee derniers et les parties D2 des éléments
D, et la liaison entre les éléments du toit C, sont réalisées comme le montre la figure 7. Les extrémités des éléments B
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portent, l'un intérieurement, l'autre extérieurement, des appendices B4 qui forment des prolongements, d'épaisseur accrue, des -agents B ou C. Les appendices B4, de même que
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les revêtetlQ.!lts superficiels des clients B et C, sont coati- tués par deux ou plusieurs couches de tissu imbibé de résine polymérisée; les coucha (le tissu dans les appendices B4 sont en plus grand nombre que dans les parties B et, par conséquent, sont plus résistantes et rigides.
Du coté opposé aux appendices B sont prévues des dépressions corre3pondantes pour recevoir les appendices de l'élénent adjacent. La liaison se fait le long d'un joint L en forme de Z qui est ensuite rempli de couches de tissu imbibé de résines polymérisables; ces résines
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sont po3.ymr ie, es après achèvement du montage de manière à assurer la stabilité de la liaison ; cette dernière opération n'est pratiquement qu'un encastrement.
Des liaisons analogues mais avec un profil inter- médiaire en gradin sont prévues, comme le montrent les figures 8 et 11, pour les liaisons entre d'une part la périphérie de l'ensemble des éléments C qui forment le toit de la caisse et d'autre part les parois latérales B1 (figure il) ou la partie
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D4 de l'élément terminal D (figure 3). En 06 et D sur la figure 8 sont repréeentés des appendices analogues à B4, qui forment un joint en i-eg et laissent un intervalle xi qui, au IT10rilent de 1! assemblaGe, est rempli d' un tissu imbibé de rsine pOlymérisable et effectivement polymérisée après achève- ment du montage.
Sur la figure ilp on voit en Bu et 7 des appendice sUülo13u.es i,, B et C6' D6 qui forment avec un gradin intcrmédÜ.: 1'e, un profil en zie-rii déformé dans lequel un intervalle "2 est remPli de tissu imbibé de résine polyméri- sable et cf- 'ctivenent polymérisée âpre. achèvement du montage.
Entre certains des éléments de la caisse et, en
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Particulier, !1tre les nervures A1 des éléments A du plancher
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et les éléments B, or 'éalise des élément;, d'encastrement qui forment un système de.iaison décrit dans la demande de brevet français du même inver eur déposée le même jour pour "Système de liaison entre des @@neaux en résine synthétique possédant des couches superficie es en tissu imbibé de résine polymé- risée\!.
On va décrira ici plus en détail le système de liaison entre deux élémenis A contigus, en se référant à la figure 9. Sur cette fig@@e, on voit en 1 le matériau expansé qui, sous forme de tron, on de barres à section de préférence rectangulaire, est inséré <, ns des gaines de section corres- pondante, formées d'un tiss. particulier imbibé de résines polymérisables et relié à d .utres couches extérieures de tissu également imbibe de ruines polymérisable$ afin de former des surfaces 2 et 2a @rticulièrement résistantes.
Comme le montre la figure 9, .es surfaces 2 et 2a sont profi- lées à l'endroit de la jonct@on entre deux éléments de Manière à former des dépressions 3 et la. Les tranches verticales en contact de::; éléments sont prof@@ées de manière à constituer deux canaux 4 symétriques à se :':ion plus ou moins trapézoïdale.
On voit en 5 un élément en mat ere expensée qui joue le rôle de clavette et présente une section transversale correspondant à la section transversale de l'espace délimita par les deux canaux 4 entre deux éléments A. @u point de jonction sont placées des épaisseurs de tissu imprégné de résines synthétiques polymérisables de façon que, par polymérisation après achève- ment du montage, on obtienne un- liaison durable entre deux éléments A. Pour compléter la entre ces éléments A, on dispose des couches de tissu 7 @@ccessives et de différentes largeurs, dans les dépressions ; et 3a des zones d'accouplement des deux éléments A, de manière à remplir ces dépressions.
Après polymérisation des résines doni ils sont imbibés, les tissus assurent la résistance de l'ac@ouplement et la continuité de la résistance superficielle des couches 2 et 2a respectivement.
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Comme on voit particulier?ment sur la figure 10, dans le revêtement superficiel S des éléments A, qui est constitua par des couches de tissu imbibé de résines polymé- risables en vue d'augmenter la résistance, on a incorporé des inserts métalliques M capables d'assurer la liaison avec le châssis T au moyen de vis ou de dispositifs analogues qui s'engagent dans les inserts métalliques noyés dans la résine synthétique.
Des garnitures appropriées Z, sont placées entre le châssis T et la caisse pour compenser des défauts d'aligne- ment ou des jeux éventuels. les garnitures Z, elles aussi, sont constituées par des couches de tissu imbibées de résines polymérisables qui se polymérisent in situ après un certain temps et sans traitement spécial, et elles contribuent de manière appréciable à la solidité de 1'assemblage de la caisse et du chûssis grâce à la résistance supplémentaire résultant du collage de la surface S en plastique et des surfaoes métal- liques adjacentes du châssis.
On peut également fixer aux inserts M des bordures Tx en une pièce avec le châssis T ou i fixées au châssis T après réunion de ce dernier et de la caisse.,
Une insertion analogue de pièces métalliques peut être prévue à tous les points de liaison, et en particulier, @ par exemple, aussi à l'endroit des nervures inférieures A2 des éléments A du plancher.
On obtient, en fin de coor @@ une @ pour vé@i- culep, en particulier pour wagons de chemins de fer, qui, en plus des propriétés calorifuges des matériaux utilisés, jointes à des qualités particulières de légèreté, offre une rigidité particulière et une résistance opéciale aux efforts subis en service et peut participer aussi à la résistance de 1'ensemble du véhiculée
Il doit être bien entendu que le node de réalisation décrit et représenté ne l'a été qu'à titre d'exemple et peut
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subir de nombreuses modifications sans sortir de l'esprit de l'invention.