<Desc/Clms Page number 1>
"Vanne d'arrêt".
La présente invention concerne les vannes d'arrêt et elle se rapporte plus précisément aux vannes d'arrêt comportant obturateur c un organej mobile par coulissement ou glissière.
Il existe déjà, pour ce genre de vanne, un très grand nombre de modes de réalisation différents qui sont en général de construction compliquée et volumineuse et qui ont un prix de revient et d'exploitation relativement élevé. @
Une vanne d'arrêt conforme à l'invention comprend un corps de vanne, moulé en une seule pièce et pourvu d'une bride de raccordement, dans lequel peut se déplacer, sensiblement per- pendiculairement à la direction d'écoulement du fluide à travers la vanne, un organe obturateur glissant ou glissière susceptible
<Desc/Clms Page number 2>
de prendre une position d'obturation ou une position d'ouverture sous l'effet d'une tige filetée de manoeuvre montée rotative, mais fixe axialement, dans ledit corps de vanne,
l'une des faces de ladite glissière étant rectifiée et étant adaptée à coopérer ' de façon étanche avec la surface plane, également rectifiée, d'un siège annulaire ménagé dans le corps de vanne. L'autre face de la glissière comporte un taraudage destiné à recevoir la tige filetée de manoeuvre et comporte également deux nervures dont les surfaces font saillie obliquement vers le haut au dessus du plan de fermeture de la glissière et qui sont adaptées à coopé- rer, en position de fermeture de la glissière, avec deux taquets fixes en saillie par rapport à la surface intérieure du corps de vanne, de façon à appliquer la glissière de façon étanche contre le si^ précité.
Pour permettre d'introduire la glissiè- re dans le corps de valve précité, qui est d'une seule pièce, et pour éliminer les inconvénients signalés dans ce qui précède,' la vanne suivant l'invention comporte certaines autres caracté- ristiques particulières qui seront exposées dans ce qui suit,
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit et à l'examen des dessins annexés qui représentent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation de l'invention.
La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une vanne suivant l'invention.
La figure 2 est une vue en coupe transversale de la même vanne suivant la ligne 2-2 de la figure 1.
Le corps de vanne 3 comprend principalement une partie tubulaire 13 servant de passage au fluide, un carter de glissiè- re 14 et une bride de raccordement 15,ce corps de vanne étant moulé en une seule pièce, de préférence en métal lourd. La van- . ne présente une longueur particulièrement réduite dans la direc- tion de l'écoulement du fluide, Le mécanisme de la vanne propre-
<Desc/Clms Page number 3>
ment dit comprend un organe obturateur ou glissière 1, de forme sensiblement circulaire, qui est adaptée se déplacer devant une lumière ménagée dans le corps de vanne.
La surface plane de la glissière tournée vers la lumière précitée est rectifiée et s'applique de façon étanche, en position fermée, contre la sur- face plane également rectifiée d'un siège 2 ménagé du coté inté- rieur de la lumière précitée, Pour obtenir une obturation étan- che et sûre, on prévoit deux nervures 4 sur la face opposée de la glissière. Ces nervures ont des surfaces inclinées vers le externe haut et vers l'arrière à partir du bord\de la glissière, et sont adaptées à coopérer, pendant le mouvement de fermeture de la glissière, avec deux taquets d'appui 5 qui font saillie par rap- port à la surface intérieure du corps de vanne au delà de la glissière.
Les taquets coopérant avec les nervures appuient la glissière de façon étanche, en position fermée, contre le siè- ge 2.
Les déplacements de la glissière 1, pour l'ouverture ou la fermeture de la vanne, sont commandés au moyen d'une tige de manoeuvre 8 qui est filetée sur la majeure partie de sa lon- gueur, à partir de son extrémité tournée'vers l'intérieur de la vanne. La glissière 1 est pourvue, du côté où sont ménagées les nervures 4, d'une partie en saillie vers le haut 6 qui se pro- longe entre lesdites nervures et qui est percé d'un trou tarau-' dé 7 dans lequel peut se visser l'extrémité de la tige de manoeu- vre 8. Au voisinage de son extrémité opposée, la tige'de manoeu- vre est montée rotative dans l'extrémité du carter de glissière 14, mais elle est fixe axialement par rapport à ce carter.
Lors- qu'on tourne la tige de manoeuvre, la glissière vient en posi- tion d'ouverture ou de fermeture suivant le sens dans lequel on tourne la tige.L'extrémité de cette tige peut comporter une fen- te permettant de tourner la tige dans un sens ou dans l'autre au moyen d'un tournevis.
<Desc/Clms Page number 4>
Le passage étanche de la tige de manoeuvre dans son ; support est réalisé très simplement et comprend par exemple un joint-brique 9 disposé dans une gorge taillée à l'extrémité de la tige de manoeuvre, ledit joint prenant appui d'autre part contre le carter de glissière 14. Les déplacements axiaux de la tige de manoeuvre 8 sont empêchés par une bague 10 engagée dans une canelure creusée dans la tige de manoeuvre au voisinage du support, ladite bague pouvant prendre appui, par l'intermédiaire d'une rondelle 12 enfilée sur la tige, contre une seconde bague 11 engagée dans une cannelure creusée dans le carter 14.
Suivant une caractéristique particulière de l'inven- tion, la longueur des taquets d'appui 5, par rapport aux dimen- sions de l'ouverture du passage 13 qui permet l'introduction de la glissière est telle que, pour le montage de la vanne, la glis sière peut passer entre le bord intérieur de cette ouverture et les taquets. D'autre part, l'emplacement de la partie en saillie
6 taraudée est choisi de façon que cette partie en saillie se trouve, lorsque la glissière est en position fermée, en dedans par rapport aux extrémités des taquets.
Ainsi qu'il apparaît d'après ce qui précède, la vanne , suivant l'invention comporte seulement deux parties mobiles, à savoir la glissière 1 et la tige de manoeuvre 8. Le corps de va ne est coulé en une seule, pièce et comporte une bride de raccor- dement venue de fonderie. Il n'y a donc pas besoin de prévoir de joint entre les différentes parties d'un corps de vanne, ce qui étatt nécessaire avec certaines vannes connues jusqu'à pré- sent. On voit d'autre part que la vanne ne prend qu'un espace très réduit dans la direction de l'écoulement du fluide. L'étan- chéité réalisée de façon simple entre la tige de manoeuvre et le carter de glissière, ainsi que l'étanchéité réalisée entre la surface rectifiée de la glissière et du siège 2 sont tout à fait satisfaisantes.
<Desc/Clms Page number 5>
Bien entendu, l'invention n' est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art, suivant les applications envisagées et sans s'écarter pour cela de l'esprit de l'invention.