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La présente invention concerne des perfectionnements aux procédés et aux appareils utilisés pour la fabrication des fermetures à curseur; elle con- cerne en particulier les procédés et les 'appareils utilisés pour fabriquer d'une manière sensiblement continue des fermetures à curseur du type à bobines hélicoï- dales, ayant- des longueurs 'prédéterminées.
Dans la fabrication des fermetures à curseur, comprenant des éléments de fermeture du type à bobine hélicoïdale, comme ceux décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 2.300.442 du 3 Novembre 1942, il était courant jusqu'à présent de former des bobines hélicoïdales de grande longueur et de les fixer sur de longs rubans. Quand on avait assemblé en longues bandes les rubans et les bobines hélicoïdales, on découpait ces bandes en tronçons ayant une longueur dé- sirée, puis on coupait et on éliminait les sections d'extrémité de la bobine de chaque tronçon, pour former des fermetures d'une longueur désirée.
La coupe et l'enlèvement des sections d'extrémité des bobines s'effectuaient à la main, et comme cette opération était très lente, par rapport à la fabrication du reste de la fermeture, elle imposait de sérieuses limitations à la vitesse de produo- tion.
L'appareil conforme à la présente invention permet d'enlever automa- tiquement les sections d'extrémité des bobines, avec une telle précision qu'on peut produire à grande vitesse des fermetures à curseur de la longueur désirée.
Dans l'application du procédé et de l'appareil conformes à:l'inven- tion, on coupe la bobine au moins en deux points espacés le long du ruban et on enlève ensuite la section de bobine comprise entre ces deux points. En coupant ensuite le ruban, au milieu des intervalles laissés par l'enlèvement des sections de bobine, on obtient des fermetures individuelles à curseur. La longueur de ces fermetures est commandée par l'espacement entre les intervalles laissés par l'en- lèvement des; sections de bobine. Les opérations de coupe et d'enlèvement peuvent être exécutées avec des appareils d'une grande variété, par exemple avec.des la- mes ou poinçons, qui sectionnent les bobines à l'emplacement désiré et qui dé- ,gagent aussi du ruban les parties sectionnées des spires de la bobine.
Pour mieux faire comprendre la présente invention, on se référera au dessin annexé, sur lequel:
Les figures 1 à 4 représentent schématiquement en perspective l'ap- -pareil conforme à l'invention et montrent comment cet appareil enlève des sec- . étions de bobine du ruban sur lequel la bobine est fixée.
Les figures 5 à 7 représentent schématiquement en perspective un autre mode de réalisation de l'appareil conforme à l'invention, et montrent comment cet appareil enlève du ruban les sections de bobine.
' La figure 8 représente en élévation latérale un appareil caractérisa 'tique servant à couper et à éliminer. les sections de bobine du type représenté schématiquement sur les figures 1 à 7.
La figure 9 représente en plan l'appareil de la figure 8.
Les figures 10 à 13 représentent des éléments de coopération d'un ;autre mode de réalisation de l'appareil, ces éléments permettant de couper et d'éliminer des sections de bobine sur une seule bande d'une fermeture à curseur du 'type à. bobine.
Les figures 14 à 17 représentent schématiquement en perspective un, ,autre appareil conforme à l'invention et permettant de retirer simultanément !des sections de bobine 'sur les deux bandes en prise d'une fermeture à curseur.
La figure 1'8 représente en élévation frontale un appareil compre- nant les éléments représentés sur les figures 14 à 17.
,La figure 19 représente en élévation en bout,avec coupe partielle,
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l'appareil de la figure 18.
Pour former des fermetures à curseur du type à bobines d'une longueur appropriée, à partir de bandes continues comprenant chacune une bobine hélicoï- dale fixée par des fils textiles ou des éléments analogues sur une pièce ou un ruban de tissu, il est nécessaire, comme on l'a indiqué plus haut, de couper et de retirer des sections de la bobine, de manière à diviser celle-ci en tronçons espacés réunis par le ruban. On peut ensuite couper le ruban entre les extrémités écartées des bobines successives; on peut munir celles-ci de butées appropriées d'extrémité et on peut réunir deux de ces butées au moyen d'un curseur pour ob- tenir une fermeture à curseur terminée.
Les bobines sont formées de préférence par une matière plastique, par exemple par du "NYLON", et peuvent être coupées sans aucune difficulté; cependant, personne n'a encore réalisé un appareil, fonc- tionnant manuellement ou automatiquement, qui puisse couper et enlever rapide- ment et avec précision des sections de bobine sur une bande continue, à des in- tervalles prédéterminés mais réglables.
La présente invention réalise un dispositif pour obtenir ce résultat; ce dispositif coupe la bobine de telle manière que les sections de bobine peuvent être saisies et tirées, grâce à leur flexibilité propre, en dehors des boucles de fil, qui sont tissées ou cousues autour de la bobine pour la relier au ruban.
On expliquera d'abord les opérations qui sont représentées sur les figures 1 à 4 et qui correspondent à un premier procédé permettant de réaliser les intervalles désirés dans une fermeture à curseur. Comme on le voit sur la figure 1, une section typique d'une fermeture à curseur du type à bobine peut comprendre une bobine hélicoïdale 10, formée par une série de spires ou boucles réunies entre elles, du type représenté dans le brevet cité en référence plus haut. La bobine 10 est fixée sur un ruban 11 au moyen de fils qui s.'étendent à travers les spires de la bobine et traversent le ruban 11 ou font partie de celui- ci. La fermeture à curseur comprend aussi de préférence deux bourrelets 12 et 13, qui servent à guider un curseur le long de la bobine 10.
On comprend que la bo- bine 10 et le ruban 11 peuvant avoir une longueur commode quelconque ; on les en- roule de préférence en longueurs de 30 m environ.
Pour produire les intervalles désirés, c'est-à-dire retirer de la bobine 10 des sections d'une longueur déterminée, on coupe'chacune des spires au moyen d'une lame aiguisée 15, que l'on fait avancer, à partir d'une position si- tuée sur un côté de la bobine, à travers un côté de chacune des spires, c'est- à-dire à partir de la position représentée sur la figure 1 jusqu'à la position représentée sur la figure 2. Pour empêcher la bobine 10 de se déplacer pendant qu'on la coupe, on utilise un organe d'appui 16 que l'on applique contre la bobi- ne, du côté opposé à la lame 15. Cet organe 16 comporte une lèvre 16a surplom- bant le bord supérieur de la bobine et empêchant ainsi celle-ci de se déplacer vers le haut pendant qu'on la coupe.
La lame 15 et l'organe d'appui 16 sont dis- posés de manière que la lame 15 ne puisse pas toucher l'organe 16. Ces éléments sont maintenus avec un léger écartement entre eux, quand la lame 15 se trouve dans sa position la plus avancée, de manière à ne trancher qu'un seul côté de chaque spire. Après avoir coupé un côté de chaque spire de la bobine 10, la lame 15 continue à avancer, comme on le voit sur les figures 3 et 4, et s'appli- que, mais sans le couper, contre l'autre côté des spires sectionnées. A ce mome la lame 15 et l'organe d'appui 16, avec les spires sectionnées et serrées entre ces deux organes, se déplacent vers un côté du ruban 11, qui est maintenu contre tout déplacement au moyen d'une paire appropriée de mâchoires de serrage 17, 18, ou d'un dispositif analogue.
En se déplaçant par rapport au ruban, toutes les spires, coupées par la lame, se dégagent des boucles de fil 19, qui les fixaient sur le ruban 11. Ainsi, on peut retirer une section entière de la bobine 10, en effectuant une seule coupe'et sans déranger les sections -de la bobine se trouvan sur les côtés opposés de la partie sectionnée.
Pendant le retour de la lame 15 vers la position représentée sur la
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figure 1, les spires sectionnées sont dégagées par un moyen quelconque du bord de la lame 15.
L'appareil représenté sur les figures 1 à 4 peut être légèrement mo- difié pour assurer'une-séparation positive entre d'une part la partie sectionnée de la bobine et d'autre part les parties situées de part et d'autre de la partie sectionnée,sans déranger ces dernières. Comme on le voit sur les figures 5, 6 et 7, la lame 20 peut comporter des arêtes coupantes et saillantes 21, 22 à ses ex- trémités opposées; ces arêtes coupantes sectionnent à la fois les deux côtés des spires de la bobine 10, aux extrémités opposées de la lame. Quand on coupe ainsi les deux côtés des spires d'extrémité, la lame 20 et l'organe d'appui 16 ne peu- vent pas saisir et déranger les extrémités des bobines, sur les côtés opposés de l'intervalle.
Comme on le voit sur la figure 7, un organe de raclage 23 peut être amené vers le bas, contre la surface supérieure de la lame 20, quand celle- ci se rétracte, afin de dégager du bord de la lame le bord sectionné de la bo- bine.
Le mécanisme décrit ci-dessus fonctionne avec un synchronisme appro= prié et peut être monté, comme on le voit sur les figures 8 et 9, de manière à fonctionner automatiquement. Comme on le voit sur la figure 8, un appareil typique peut comporter un bâti 25 muni de pieds 26, qui le supportent sur le plancher ou le sol ; appareil comporte d'autre part une plate-forme supérieure 27, sur laquelle est monté le mécanisme de commande de l'appareil. A l'extrémité de gauche de la plate-forme 27 (figure 8) se trouve un montant 28, qui porte deux plaques espacées de guidage 29 et 30, appliquées respectivement sur là face supé- rieure et la face inférieure de l'organe d'appui 16, de manière à supporter ce- lui-ci et à lui permettre de coulisser entre ces deux plaques.
Un ressort 31 est interposé entre la face arrière de l'organe d'appui 16 et le montant 28 ; res- sort pousse normalement l'organe d'appui 16 vers la droite. Des mâchoires de serrage 17, 18 sont montées à peu près au milieu de la plate-forme 27. Comme on le voit sur le dessin, on maintient la mâchoire 17 dans une position fixe en la fixant sur une plaque d'appui 32 s'étendant en travers de la plate-forme 27.
La mâchoire 18 est reliée à la mâchoire 17 au moyen d'une articulation 33, dis- posée près de son extrémité inférieure; elle est sollicitée de manière à avoir tendance à s'éloigner de la mâchoire 17; on peut donc la rapprocher ou l'éloigner de celle-ci pour serrer ou libérer le ruban 11.
A l'extrémité de droite de la plate-forme se trouvent des montants 34 et 35, qui supportent un arbre-manivelle 36 susceptible en tournant de com- muniquer un mouvement alternatif à la lame 15. Cette lame peut être analogue à la.lame 20, si on le désire. Comme on le voit sur la figure 9, ses côtés peuvent coulisser dans des .prolongements horizontaux 37 et 38 des montants 34 et 35, de manière que la lame puisse aller et venir en se rapprochant et en s'éloignant de l'organe d'appui 16. Le mouvement alternatif de la lame 15 est réalisé au moyen d'une bielle 39 interposée entre l'arbre-manivelle 36 et une ferrure 40, montée sur.l'extrémité de droite de la lame.
Quand l'arbre-manivelle 36 tourne, la lame 15 exécute un mouvement alternatif en se rapprochant et en s'éloignant successivement de l'organe d'appui 16.
Comme on l'a indiqué précédemment, le bord coupant de la lame 15 ne doit pas s'engager contre l'organe d'appui 16, mais celui-ci doit néanmoins se déplacer avec la lame pour dégager du ruban les spires sectionnées. Ceci est obtenu en montant sur la face supérieure de la lame une traverse 41, qui s'é- tend à travers des fentes 42, 43 des guides 37,38 et qui'porte à ses extrémités extérieures des manchons taraudés 44 et 45. Des vis de réglage 46 et 47 sont vissées dans ces manchons; elles peuvent être maintenues dans une position de réglage au moyen de contre-écrous 49 et 50. On règle normalement les vis de réglage 46 et 47, de manière qu'elles viennent frapper le bord saillant 16a de l'organe d'appui 16 et obligent ainsi celui-ci à se déplacer avec la lame, malgré la résistance opposée par le ressort 31.
En réglant les vis 46, 47, on peut dé-
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terminer d'avance avec précision l'écartement approprié entre la lame 15 et l'or- gane d'appui 16 pendant l'opération de sectionnement et d'enlèvement des spires.
Le mouvement de l'organe d'appui 16 vers la droite est limité par une vis de fixa- tion 51, qui est engagée dans une rainure 52, prévue sur la face inférieure de l'organe d'appui 16, et qui peut s'engager contre un épaulement 53 prévu à l'ex- trémité de gauche de la rainure, de manière à limiter le mouvement de 1!organe 16 vers l'extérieur.
Pour dégager du bord de la lame 15 les spires sectionnées, on peut monter le racleur 23 sur un bras 54, dont le contour a la forme d'un U et qui est porté par un axe transversal 55, pouvant tourner dans des pattes verticales 56, 57 prévues sur les organes de guidage 37, et 38. Un bras 58 s'étendant vers l'extérieur à partir du bras 54 s'appuie contre le bord supérieur d'une came 59 fixée sur l'arbre-manivelle 36. Un ressort 60 maintient le bras 58 en contact avec la came. On règle cette came de manière que le racleur 23 pivote vers le bas et vienne en contact avec la lame, pendant le mouvement de retour de celle-ci vers la droite.
L'arbre-manivelle 36, la came 59 et la mâchoire 18 sont entraînés au moyen d'un moteur 64, monté au-dessous de la plate-forme 27 et relié à un réducteur à engrenages 66 au moyen d'une courroie ou d'une chaîne 65. Le réduc- teur à engrenages est relié lui-même par une chaîne 67 à l'arbre-manivelle 36 et par une chaîne 68 à une roue dentée 69, qui entraîne en rotation une came 70 montée près de la mâchoire 18. La came 70 s'applique contre une plaque d'usure 71, qui est normalement poussée vers l'extérieur, c'est-à-dire vers la came de manière à venir en contact avec celle-ci, par un ressort 72 disposé entre les mâchoires 17 et 18. De cette manière, les mâchoires 17 et 18 s'ouvrent et se ferment successivement pour permettre alternativement une avance du ruban, avec la bobine sur celui-ci, et le serrage du ruban pendant l'opération de coupe.
On peut faire démarrer et arrêter à la'main le moteur 64; on peut aussi, si on le désire, commander ce moteur au moyen d'un mécanisme automatique de démarrage et d'arrêt, par exemple d'un embrayage à tour unique, pour réaliser un fonctionne- ment automatique de l'appareil.
On peut utiliser un mécanisme approprié quelconque pour faire avan- cer le ruban. On peut faire avancer celui-ci manuellement ou mécaniquement de manière à produire des intervalles dans la bobine à des instants prédéterminés et à obtenir des fermetures à curseur ayant la longueur désirée.
Le mécanisme décrit ci-dessus peut être simplifié par une modifica- tion de la forme de la lame coupante. En utilisant des lames 80 du type représen- té sur les figures 10 à 13 inclusivement, il est possible de se passer de l'or- gane d'appui 16, aussi bien que du mécanisme de commande, servant à maintenir l'espacement approprié entre la lame coupante 15 et l'organe d'appui 16. Si l'on considère maintenant les figures 10 à 13, on voit que la lame 80 comporte une série de dents aiguisées 81, 82, 83 etc. analogues à des burins, et des encoches non aiguisées 84, 85 etc... intercalées entre les dents. Les bords des dents 81, 82, 83, etc..., sont aiguisés et comportent de petites encoches également aigui- sées 81a, 82a, 83a, etc.,. à peu près au centre de leurs arêtes coupantes.
Ces encoches 81a, 82a, 83a, etc... sont espacées de manière à engager des spires alternées de deux en deux de la bobine 86; les encoches 84, 85 etc... engagent les spires comprises entre celles qui sont engagées par les encoches 81a, 82a, 83a, etc... En conséquence, quand la lame 80 avance jusqu'à la position repré- sentée sur la figure 11, les encoches 81a, 82a, 83a, etc... s'engagent sur les spires alternées de la bobine 86 et les sectionnent.
Quand la lame 80 avance plus loin jusqu'à la position représentée sur les figures 12 et 13, les spires non sectionnées et comprises entre les spires sectionnées s'engagent dans les encoches non aiguisées 84, 85 etc... et sont saisies par celles-ci de telle ma- nière que les spires sectionnées sont dégagées en dehors des boucles de fil qui les réunissent au ruban 87, maintenu entre les mâchoires de serrage 88 et 89.
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On voit qu'il est possible, dans cette variante, de couper la bobine à certains intervalles et de détacher du ruban les spires sectionnées, avec un seul élément effectuant à la fois la coupe et le dégagement dès spires..
On a représenté sur les figures 14 à 19 une autre variante de l'inven- tion. Cette variante diffère des modes de réalisation décrits plus haut par le fait qu'elle permet de produire des intervalles dans les bobines, en une seule opération de coupe, sur les deux bandes en prise d'une fermeture à curseur du type à bobine. Pour obtenir ce résultat, on dispose les deux bandes latérales 90 et 91, avec leurs bobines 92 et 93 en prise, au-dessus d'un organe d'appui 94, qui correspond d'une manière générale à l'organe d'appui 16 décrit précédemment.
Deux lames parallèles 95 et 96 peuvent se déplacer en se rapprochant et en s'é- loignant successivement de l'organe d'appui ; elles se déplacent dans une direc- tion sensiblement perpendiculaire au plan des rubans 90 et 91. Les deux lames s'avancent simultanément pour trancher les côtés supérieurs des spires des bobines 92 et 93, comme on le voit sur la figure 15, puis se déplacent vers le bas avec l'organe d'appui 94, au delà des rubans 90, 91, jusqu'aux positions représentées sur la figure 16, de manière à dégager des rubans les spires sectionnées. Les spires sectionnées et dégagées peuvent être retirées des bords des lames 95, 96 au moyen d'une barre de dégagement 97, qui peut se déplacer d'un mouvement alter- natif entre les lames 95 et 96.
Le mouvement relatif entre la barre de dégage- ment 97 et les lames 95, 96 détache les spires et permet de les décharger vers le bas.
On va expliquer maintenant comment on peut adapter le mécanisme pré- cédent pour réaliser un fonctionnement automatique. Comme on le voit sur les fi- ,gures 18 et 19, l'organe d'appui 94 est supporté sur une plate-forme 98, avec interposition de ressorts 99, qui poussent normalement l'organe d'appui 94 vers le haut. Cet organe d'appui peut être monté sur une plaque 100, qui est guidée par des goujons 101 dans son mouvement vertical.
Les lames 95, 96 sont montées sur une tête 102, qui est guidée dans son mouvement vertical et alternatif par des pattes 103,104 prévues à ses ex- trémités ; ces pattes sont montées coulissantes sur des tiges verticales de gui- dage 105, et 106. On peut utiliser deux ou un plus grand nombre de ces pattes et de ces tiges de guidage pour assurer'un mouvement précis des lames de coupe.
Le mouvement des lames vers le haut et vers le bas est réalisé au moyen d'une came 107, montée sur un arbre 108, tourillonnant dans des organes latéraux 109, 110, supportés sur la plate-forme 98 au moyen des tiges de guidage 105, 106 ou par un autre moyen approprié quelconque. L'arbre 108 peut être entraîné en rotation à la main ou au moyen d'un moteur ; on peut le commander par un embrayage à tour unique ou par un dispositif analogue, de manière à obtenir un fonctionnement au- tomatique de l'appareil, si on le désire. La came 107 entraîne la tête 102 vers le bas, tandis que les ressorts 111, 112, qui sont montés sur les tiges de gui- dage et s'appuient sous les pattes 103, 104, poussent la tête 102 vers le haut.
Le mouvement de 1''organe d'appui 94 peut être accompli, sans contact avec les bords de coupe des lames 95 et 96, au moyen de butées à vis du type représenté sur les figures 8 et 9; le montage élastique de cet organe permet en effet de réaliser par ce moyen un réglage approprié. L'ouverture et la fermeture des organes de serrage servant à maintenir les rubans 90 et 91, peuvent être réalisées comme on va l'expliquer. Les mâchoires articulées 114 et 115 de chaque groupe 116 d'organes de serrage sont montées sur des supports 117 portés par les tiges de guidage 105 et 106. Des paires de manchons tubulaires 118 et 119 s'é- tendent vers le bas à partir de la tête 102 ; chacun de ces manchons reçoit une tige 120, pouvant coulisser dans le manchon et poussée vers le bas par un ressort 121, monté dans le manchon.
Quand la tête 102 commence son mouvement de descente, les tiges 120 s'appliquent contre les mâchoires supérieures 115, en poussant ain- si les mâchoires de chaque groupe de serrage 116 l'une vers l'autre et en les maintenant fermées avec une force de plus en'plus grande à mesure que les lames..
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de coupe 95 et 96 se déplacent vers le bas. Les ressorts 121 permettent, entre la tête 1.02 et les groupes de serrage 116, le mouvement relatif qui est néces- saire pour pouvoir effectuer la coupe, puis l'enlèvement des spires sectionnées, et, quand la tête est rétractée, la libération des rubans,
Un système de came est également prévu pour actionner la barre de dégagement 97.
Comme on le voit sur la figure 18, les extrémités de cette barre sont reliées à des tiges verticales 124, 125, qui peuvent coulisser dans la tête 102 et s'appliquer, à leurs extrémités supérieures, sur les cames 126 et 127.
Les tiges 124 et 125 sont normalement sollicitées vers le haut par des ressorts à lame 128, qui sont reliés par une extrémité à la tête 102 et dont l'autre extrémité est engagée dans une encoche 129 prévue près de l'extrémité supérieure de chaque tige. En donnant aux cames 126 et 127 une forme appropriée, on peut permettre à la barre de dégagement 97 de se déplacer vers le bas, de manière à dégager des lames les spires sectionnées, quand la tête est près du point bas de sa'course, et à les décharger en dessous du niveau des rubans.
Il est bien entendu que les doubles lames et l'organe d'appui repré- sentés sur les figures 14 à 19 peuvent être remplacés, si on le désire, par des lames 80 représentées sur les figures 10 à 13 et comportant des encoches sur leurs arêtes coupantes ; il est évident qu'une telle substitution permet de supprimer l'organe d'appui 94. Cependant, on préfère utiliser des lames à arête coupante rectiligne, comme les lames 15 et 20, plutôt que des lames 80 à encoches, parce que les lames 15 et 20 risquent moins de déranger les sections de bobine de part et d'autre des sections coupées.
Il est évident que des modifications considérables peuvent être ap- portées à l'appareil chargé de déplacer les lames par rapport aux bobines, et à l'organe d'appui quand celui-ci est utilisé. Il faut donc considérer seulement comme des exemples les modes de réalisation décrits ici, qui ne limite nullement le domainé de l'invention.
REVENDICATIONS
1. Appareil pour couper et enlever des sections dans des éléments continus, destinés à former des fermetures à curseur, chaque élément étant for- mé de boucles et réuni à un ruban d'étoffe, cet appreil étant caractérisé par le fait qu'il comprend un organe de coupe, comportant plusieurs parties coupantes, pour sectionner l'élément en plusieurs points, aux extrémités opposées et le long d'une section destinée à être détachée du dit élément, un dispositif de support supportant le ruban d'étoffe près de l'organe de coupe, un dispositif pour dé- placer le dispositif de support et l'organe de coupe l'un par rapport à l'autre,;
de manière à sectionner l'élément aux dits points, afin de séparer plusieurs boucles les unes des autres et en même temps de l'élément, et un dispositif, mo- bile par rapport au dispositif de support, pour engager les boucles sectionnées et les déplacer par rapport au dispositif de support, de manière à les dégager du ruban d'étoffe.
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The present invention relates to improvements to methods and apparatus used in the manufacture of slide fasteners; it relates in particular to the methods and apparatus used to manufacture in a substantially continuous fashion slide fasteners of the helical coil type, having predetermined lengths.
In the manufacture of slide closures, including helical coil type closures, such as those disclosed in U.S. Patent No. 2,300,442 of November 3, 1942, it has heretofore been common practice to form long helical coils and attach them to long ribbons. When the tapes and helical spools had been assembled into long strips, these strips were cut into sections of a desired length, then cut and discarded the end sections of the spool of each section, to form closures. 'a desired length.
The cutting and removal of the end sections of the reels was done by hand, and since this was very slow, compared to making the rest of the closure, it placed serious limitations on the speed of production. tion.
The apparatus according to the present invention enables the end sections of the reels to be removed automatically with such precision that slide closures of the desired length can be produced at high speed.
In the application of the method and apparatus according to the invention, the spool is cut at least at two points spaced apart along the tape and then the section of the spool between these two points is removed. By then cutting the tape, in the middle of the gaps left by the removal of the spool sections, individual slide closures are obtained. The length of these closures is controlled by the spacing between the intervals left by the removal of the; coil sections. The cutting and removing operations can be carried out with a wide variety of devices, for example with blades or punches, which cut the reels at the desired location and which also remove the tape from the tape. severed parts of the coil turns.
In order to better understand the present invention, reference is made to the appended drawing, in which:
Figures 1 to 4 schematically show in perspective the -pareil according to the invention and show how this device removes sec. were reel of the tape on which the reel is attached.
Figures 5 to 7 schematically represent in perspective another embodiment of the apparatus according to the invention, and show how this apparatus removes the coil sections from the tape.
Figure 8 shows in side elevation a typical cutting and removing apparatus. coil sections of the type shown schematically in Figures 1 to 7.
FIG. 9 shows a plan of the apparatus of FIG. 8.
Figures 10 to 13 show cooperative elements of a further embodiment of the apparatus, such elements for cutting and removing spool sections on a single web of a slide type closure. . coil.
Figures 14 to 17 schematically show in perspective another apparatus according to the invention and for simultaneously removing spool sections on the two engaging webs of a slide fastener.
Figure 18 shows in front elevation an apparatus comprising the elements shown in Figures 14 to 17.
, Figure 19 shows in end elevation, with partial section,
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the apparatus of figure 18.
In order to form coil type slide closures of a suitable length, from continuous bands each comprising a helical coil fixed by textile threads or the like on a piece or a strip of fabric, it is necessary, as indicated above, to cut and remove sections of the coil, so as to divide the latter into spaced sections joined by the tape. The tape can then be cut between the spaced ends of the successive coils; these can be fitted with suitable end stops and two of these stops can be joined by means of a slider to achieve a complete slider closure.
The coils are preferably formed by a plastic material, for example "NYLON", and can be cut without any difficulty; however, no one has yet realized an apparatus, either manually or automatically operated, which can quickly and precisely cut and remove coil sections on a continuous web at predetermined but adjustable intervals.
The present invention provides a device for obtaining this result; this device cuts the spool in such a way that the spool sections can be grasped and pulled, thanks to their inherent flexibility, apart from the loops of thread, which are woven or sewn around the spool to connect it to the ribbon.
We will first explain the operations which are shown in Figures 1 to 4 and which correspond to a first method for achieving the desired intervals in a slide closure. As seen in Figure 1, a typical section of a coil type slide closure may include a helical coil 10, formed by a series of coils or loops joined together, of the type shown in the patent cited by reference. upper. The spool 10 is secured to a tape 11 by means of threads which extend through the turns of the spool and pass through or form part of the tape 11. The slider closure also preferably includes two beads 12 and 13, which serve to guide a slider along the spool 10.
It will be understood that the coil 10 and the tape 11 may have any convenient length; they are preferably rolled up in lengths of about 30 m.
In order to produce the desired intervals, that is to say to remove sections of a fixed length from the reel 10, each of the turns is cut by means of a sharp blade 15, which is advanced from from a position on one side of the coil, through one side of each of the turns, that is to say from the position shown in figure 1 to the position shown in figure 2 To prevent the reel 10 from moving while it is being cut, a support member 16 is used which is applied against the reel, on the side opposite to the blade 15. This member 16 comprises a lip 16a. overhanging the top edge of the spool and thus preventing the spool from moving upward as it is cut.
The blade 15 and the support member 16 are arranged so that the blade 15 cannot touch the member 16. These elements are kept with a slight distance between them, when the blade 15 is in its position. the most advanced, so as to cut only one side of each turn. After cutting one side of each turn of the coil 10, the blade 15 continues to advance, as seen in Figures 3 and 4, and is applied, but without cutting it, against the other side of the turns. sectioned. At this time the blade 15 and the support member 16, with the turns cut and clamped between these two members, move towards one side of the tape 11, which is held against any movement by means of a suitable pair of jaws. clamp 17, 18, or a similar device.
By moving relative to the tape, all the turns, cut by the blade, are released from the wire loops 19, which fixed them on the tape 11. Thus, it is possible to remove an entire section of the spool 10, by performing a single cut and without disturbing the sections of the coil located on opposite sides of the sectioned part.
During the return of the blade 15 to the position shown in
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Figure 1, the sectioned turns are released by any means from the edge of the blade 15.
The apparatus shown in Figures 1 to 4 can be slightly modified to ensure a positive separation between on the one hand the cut part of the coil and on the other hand the parts situated on either side of the coil. severed part, without disturbing them. As seen in Figures 5, 6 and 7, the blade 20 may have cutting and projecting edges 21, 22 at its opposite ends; these cutting edges cut both sides of the turns of the coil 10, at the opposite ends of the blade. When both sides of the end turns are cut in this way, the blade 20 and backing member 16 cannot grip and disturb the ends of the coils on opposite sides of the gap.
As can be seen in FIG. 7, a scraper member 23 can be brought down, against the upper surface of the blade 20, when the latter retracts, in order to disengage the cut edge of the blade from the edge of the blade. coil.
The mechanism described above operates with appropriate synchronism and can be mounted, as seen in Figures 8 and 9, so as to operate automatically. As seen in Figure 8, a typical apparatus may include a frame 25 provided with legs 26, which support it on the floor or the ground; The apparatus also comprises an upper platform 27, on which the operating mechanism of the apparatus is mounted. At the left end of the platform 27 (figure 8) is an upright 28, which carries two spaced guide plates 29 and 30, applied respectively to the upper face and the lower face of the member. 'support 16, so as to support the latter and to allow it to slide between these two plates.
A spring 31 is interposed between the rear face of the support member 16 and the upright 28; spring normally pushes the support member 16 to the right. Clamping jaws 17, 18 are mounted approximately in the middle of the platform 27. As can be seen in the drawing, the jaw 17 is held in a fixed position by fixing it on a support plate 32 '. extending across platform 27.
The jaw 18 is connected to the jaw 17 by means of a joint 33, disposed near its lower end; it is requested so as to tend to move away from the jaw 17; we can therefore bring it closer or away from it to tighten or release the tape 11.
At the right-hand end of the platform are uprights 34 and 35, which support a crankshaft 36 capable, by rotating, of imparting reciprocating motion to the blade 15. This blade may be similar to the blade. 20, if desired. As seen in Figure 9, its sides can slide in horizontal extensions 37 and 38 of the uprights 34 and 35, so that the blade can come and go, approaching and moving away from the member. support 16. The reciprocating movement of the blade 15 is achieved by means of a connecting rod 39 interposed between the crank shaft 36 and a fitting 40, mounted on the right-hand end of the blade.
When the crankshaft 36 rotates, the blade 15 performs a reciprocating movement, approaching and moving away successively from the support member 16.
As indicated above, the cutting edge of the blade 15 must not engage against the support member 16, but the latter must nevertheless move with the blade in order to release the cut turns from the tape. This is obtained by mounting on the upper face of the blade a cross member 41, which extends through the slots 42, 43 of the guides 37, 38 and which carries at its outer ends threaded sleeves 44 and 45. adjusting screws 46 and 47 are screwed into these sleeves; they can be maintained in an adjustment position by means of locknuts 49 and 50. The adjustment screws 46 and 47 are normally adjusted so that they strike the projecting edge 16a of the support member 16 and thus force the latter to move with the blade, despite the resistance opposed by the spring 31.
By adjusting screws 46, 47, it is possible to
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complete the appropriate distance between blade 15 and support member 16 in advance during the operation of cutting and removing the turns.
The movement of the support member 16 to the right is limited by a fixing screw 51, which is engaged in a groove 52, provided on the underside of the support member 16, and which can s 'engage against a shoulder 53 provided at the left end of the groove, so as to restrict movement of member 16 outwardly.
To release the cut turns from the edge of the blade 15, the scraper 23 can be mounted on an arm 54, the outline of which has the shape of a U and which is carried by a transverse axis 55, which can rotate in vertical lugs 56. , 57 provided on the guide members 37, and 38. An arm 58 extending outwardly from the arm 54 rests against the upper edge of a cam 59 fixed on the crank shaft 36. A spring 60 maintains arm 58 in contact with the cam. This cam is adjusted so that the scraper 23 pivots downwards and comes into contact with the blade, during the latter's return movement to the right.
The crankshaft 36, the cam 59 and the jaw 18 are driven by means of a motor 64, mounted below the platform 27 and connected to a gear reducer 66 by means of a belt or d 'a chain 65. The gear reducer is itself connected by a chain 67 to the crank shaft 36 and by a chain 68 to a toothed wheel 69, which rotates a cam 70 mounted near the jaw. 18. The cam 70 is applied against a wear plate 71, which is normally pushed outwards, that is to say towards the cam so as to come into contact therewith, by a spring 72 arranged between the jaws 17 and 18. In this way, the jaws 17 and 18 open and close successively to allow alternately an advance of the tape, with the spool thereon, and the clamping of the tape during the operation of chopped off.
The engine 64 can be started and stopped manually; it is also possible, if desired, to control this motor by means of an automatic starting and stopping mechanism, for example a single-turn clutch, in order to effect automatic operation of the apparatus.
Any suitable mechanism can be used to advance the tape. This can be advanced either manually or mechanically so as to produce gaps in the reel at predetermined times and to obtain slide closures of the desired length.
The mechanism described above can be simplified by changing the shape of the cutting blade. By using blades 80 of the type shown in Figures 10 to 13 inclusive, it is possible to dispense with the backing member 16, as well as the operating mechanism, serving to maintain the proper spacing. between the cutting blade 15 and the support member 16. If we now consider Figures 10 to 13, we see that the blade 80 has a series of sharp teeth 81, 82, 83 etc. similar to chisels, and not sharpened notches 84, 85 etc ... inserted between the teeth. The edges of teeth 81, 82, 83, etc., are sharp and have small notches also sharpened 81a, 82a, 83a, etc.,. roughly in the center of their cutting edges.
These notches 81a, 82a, 83a, etc ... are spaced so as to engage alternating two-by-two turns of the coil 86; the notches 84, 85 etc ... engage the turns included between those which are engaged by the notches 81a, 82a, 83a, etc ... Consequently, when the blade 80 advances to the position shown in the figure 11, the notches 81a, 82a, 83a, etc ... engage on the alternating turns of the coil 86 and cut them.
When the blade 80 advances further to the position shown in Figures 12 and 13, the non-sectioned turns and included between the sectioned turns engage in the unsharpened notches 84, 85 etc ... and are gripped by those here in such a way that the sectioned turns are released outside the loops of wire which unite them to the tape 87, held between the clamping jaws 88 and 89.
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We see that it is possible, in this variant, to cut the coil at certain intervals and to detach the cut turns from the tape, with a single element performing both the cutting and the release from the turns.
Another variant of the invention has been shown in FIGS. 14 to 19. This variant differs from the embodiments described above in that it allows gaps to be produced in the reels, in a single cutting operation, on the two meshing bands of a reel type slider closure. To obtain this result, the two lateral bands 90 and 91 are placed, with their coils 92 and 93 engaged, above a support member 94, which generally corresponds to the support member. 16 previously described.
Two parallel blades 95 and 96 can move by approaching and moving away successively from the support member; they move in a direction substantially perpendicular to the plane of the strips 90 and 91. The two blades advance simultaneously to cut the upper sides of the turns of the coils 92 and 93, as seen in FIG. 15, then move downwards with the support member 94, beyond the ribbons 90, 91, to the positions shown in FIG. 16, so as to release the cut turns from the ribbons. The severed and disengaged turns can be removed from the edges of the blades 95, 96 by means of a release bar 97, which can move in a reciprocating motion between the blades 95 and 96.
The relative movement between the release bar 97 and the blades 95, 96 detaches the turns and allows them to be unloaded downwards.
We will now explain how we can adapt the above mechanism to achieve automatic operation. As seen in Figures 18 and 19, the support member 94 is supported on a platform 98, with the interposition of springs 99, which normally push the support member 94 upwards. This support member can be mounted on a plate 100, which is guided by studs 101 in its vertical movement.
The blades 95, 96 are mounted on a head 102, which is guided in its vertical and reciprocating movement by tabs 103, 104 provided at its ends; these legs are slidably mounted on vertical guide rods 105, and 106. Two or more of these legs and guide rods can be used to provide precise movement of the cutting blades.
The movement of the blades up and down is achieved by means of a cam 107, mounted on a shaft 108, journalled in side members 109, 110, supported on the platform 98 by means of the guide rods 105 , 106 or by any other suitable means. The shaft 108 can be rotated by hand or by means of a motor; it can be controlled by a single-turn clutch or by a similar device, so as to obtain automatic operation of the apparatus, if desired. The cam 107 drives the head 102 downwards, while the springs 111, 112, which are mounted on the guide rods and rest under the tabs 103, 104, push the head 102 upwards.
The movement of the support member 94 can be accomplished, without contact with the cutting edges of the blades 95 and 96, by means of screw stops of the type shown in Figures 8 and 9; the elastic mounting of this member in fact makes it possible to achieve an appropriate adjustment by this means. The opening and closing of the clamping members serving to hold the tapes 90 and 91, can be carried out as will be explained. The articulated jaws 114 and 115 of each group 116 of clamps are mounted on supports 117 carried by the guide rods 105 and 106. Pairs of tubular sleeves 118 and 119 extend downwardly from head 102; each of these sleeves receives a rod 120, which can slide in the sleeve and pushed downwards by a spring 121, mounted in the sleeve.
As the head 102 begins its downward movement, the rods 120 press against the upper jaws 115, thereby pushing the jaws of each clamping group 116 towards each other and holding them closed with force. larger and larger as the blades.
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cutters 95 and 96 move downward. The springs 121 allow, between the head 1.02 and the clamping groups 116, the relative movement which is necessary to be able to perform the cutting, then the removal of the severed turns, and, when the head is retracted, the release of the tapes. ,
A cam system is also provided to actuate the release bar 97.
As seen in Figure 18, the ends of this bar are connected to vertical rods 124, 125, which can slide in the head 102 and be applied, at their upper ends, on the cams 126 and 127.
Rods 124 and 125 are normally biased upwardly by leaf springs 128, which are connected at one end to head 102 and the other end of which engages in a notch 129 provided near the upper end of each rod. . By giving the cams 126 and 127 a suitable shape, the release bar 97 can be allowed to move downwards, so as to disengage the cut turns from the blades, when the head is near the low point of its travel, and unloading them below the level of the ribbons.
It is understood that the double blades and the support member shown in Figures 14 to 19 can be replaced, if desired, by blades 80 shown in Figures 10 to 13 and having notches on their. sharp edges; it is obvious that such a substitution makes it possible to eliminate the support member 94. However, it is preferred to use blades with a straight cutting edge, such as blades 15 and 20, rather than blades 80 with notches, because the blades 15 and 20 are less likely to disturb the coil sections on either side of the cut sections.
It is obvious that considerable modifications can be made to the apparatus responsible for moving the blades relative to the reels, and to the support member when this is in use. It is therefore necessary to consider only as examples the embodiments described here, which in no way limit the field of the invention.
CLAIMS
1. Apparatus for cutting and removing sections in continuous elements, intended to form slide fasteners, each element being formed of loops and joined to a strip of fabric, this apparatus being characterized by the fact that it comprises a cutting member, comprising several cutting parts, for cutting the element at several points, at opposite ends and along a section intended to be detached from said element, a support device supporting the fabric strip near the a cutting member, a device for moving the support device and the cutting member with respect to each other;
so as to sever the element at said points, in order to separate several loops from one another and at the same time from the element, and a device, movable relative to the support device, for engaging the severed loops and the move relative to the support device, so as to release them from the fabric tape.