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C.D. Ph. SMALLPEICE, résidant à SWANWICK SHORE, vers Southampton,Hampshire (Gde Bretagne).
MECANISME D'ENCLIQUETAGE.
Cette invention concerne un mécanisme d'encliquetage, le terme encliquetage signifiant ici non seulement une roue à rochet avec laquelle coopère un cliquet ou autre organe saillant, mais aussi Isolement entraîneur d'une roue libre du type à galets.
Le but principal de l'invention est de procurer une forme simple d'un mécanisme d'encliquetage qui possède deux rapports de transmission et n'implique pas l'emploi d'engrenages.
Bien qu'elle ne soit en aucune façon limitée sous ce rapport, l'invention trouve particulièrement son emploi dans l'encliquetage d'un treuil pour les courses de yachts, la grande vitesse étant utilisée pour re- prendre rapidement l'écoute et la petite vitesse pour donner la tension fi- nale à celle-ci.
Suivant la présente invention, le mécanisme d'encliquetage pos- sède un levier de commande qui passe traversalement à l'axe de la roue à ro- chet ou de la partie équivalente d'un encliquetage, lorsque le levier est amené de l'une des extrémités de sa course angulaire à l'autre, et dont l'axe de pivotement est décalé par rapport à l'axe de cette roue à rochet bien qu'il lui soit parallèle, de telle sorte qu'une saillie située sur le levier d'un côté de l'axe permet d'imprimer à la roue à rochet un mouvement angulai- re de moindre amplitude que celui du levier, tandis qu'une saillie située de l'autre côté permet d'imprimer à la roue à rochet un mouvement angulaire de plus grande amplitude que.celui du levier, ce qui donne deux rapports de transmission entre le levier et la roue à rochet.
Le mécanisme d'encliquetage est évidemment pourvu d'un dispositif
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pour amener sélectivement les saillies dans les positions actives et la sé- lection est, depréférence, effectuée par le mouvement du levier de commande dans une direction radiale par rapport à son point d'appui ou axe de pivo- tement.
Dans les dessins schématiques annexés :
Fig. 1 est une vue schématique en coupe verticale, partie en élé- vation,d'un treuil auquel est appliquée une forme d'exécution très simple d'un mécanisme d'encliquetage suivant l'invention, la coupe étant faite sui- vant la ligne 1-1 de la Fig. 2;
Figs. 2 et 3 sont des vues en coupe 'horizontale suivant la ligne brisée 2-2 de la Fig. 1 montrant la saillie correspondant à la grande vites- se dans la position active sur la Fig. 2 et la saillie correspondant à la petite vitesse dans la position active sur la Fig. 3;
Fig. 4 est une vue schématique en coupe verticale, partiellement en élévation d'un treuil pourvu du type préféré de mécanisme d'encliquetage suivant l'invention, et
Figs. 5 à 8 sont toutes des vues en coupe horizontale approxima- tivement suivant la ligne brisée 5-5 de la Fig. 4.
Dans la forme de construction des Figs. 1 à 3, le treuil 11 est fixé à un bout d'arbre 12 qui est venu d'une pièce avec la roue à rochet 13 ou est fixé de toute autre façon à celle-ci ou à la partie équivalente d'un encliquetage. Le treuil est tourillonné, par exemple comme c'est indiqué en 15,dans un palier-flasque 17 de la roue à rochet, ce flasque coopérant avec un socle fixe 18-qui présente d'un côté une fente 19 pour recevoir le levier de commande 20 et limiter le mouvement angulaire de ce dernier.
Sur les Figs. 1 à 3, le levier de commande 20 est représenté comme ayant un point d'appui coulissant sur un axe de pivotement 22 porté par le socle 18 et Rengageant dans une fente radiale 23 du bras. Deux organes saillants 26,27 espacés l'un de l'autre dans le sens de la longueur du bras et placés de part et d'autre de la roue à rochet (dont l'axe est parallèle à l'axe de pivotement 22 bien que celui-ci, soit disposé excentri- qu.ement), sont-destinés l'un ou l'autre à coopérer avec les dents 28 de la roue à rochet, suivant la position axiale du levier de commande. Evidemment, en pratique, ces organes saillants peuvent affecter la forme de cliquets.
29 est un cliquet de retenue à ressort porté par le flasque 17.
Les pièces occupant les positions représentées sur la Fig. 2, le mouvement angulaire transmis à la roue à rochet lorsque le levier de com - mande est amené de l'une des extrémités de sa course angulaire à l'autre ex- trémité (on la représenté sur les Figs. 2 et 3 comme passant diamétralement en travers de la roue à rochet, c'est-à-dire dans une position intermédiaire de sa course) sera plus grand que celui du levier. Toutefois? dans la posi- tion indiquée sur la Fig. 3 le mouvement angulaire à donner à la roue à ro- chet sera plus petit que celui communiqué au levier.
Dans la forme de construction représentée sur les Figs. 4 à 8, le treuil 31 est tourillonné sur un bout d'arbre 32 qui, dans ce cas, est venu d'une pièce avec un flasque 33 fixé au socle fixe 34 par des vis 35.
L'extrémité inférieure du treuil est fixée à une bague 37 avec laquelle coopèrent une série de galets 38 d'un accouplement à roue libre pourvu d'une pièce d'entraînement ci-après appelée rochet 39 ayant la forme d'un disque- came central tourillonné sur un bossage 40. Sur ce dernier est fixée aane autre bague-came 42 coopérant avec la bague 37 par l'intermédiaire d'une autre série de galets de roue libre 43. Le rochet 39 est pourvu d'un trou (non représenté) pour recevoir une broche d'entraînement 44 fixée à une pièce en forme de. plaque 45, susceptible de tourner, qui est représentée comme pouvant se déplacer angulairement autour de l'axe du treuil, la broche 44 voyageant dans une fente arquée' 46 ménagée dans le flasque 33.
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On n'a représenté que l'extrémité active du levier de commande
48 sur les Figs. 4- à 8, mais on comprendra que le levier peut être prolongé aussi loin qu'on le désire pour être manoeuvré. L'extrémité active du levier est engagée de manière à pouvoir coulisser dans une fente diamétrale d'un tourillon 50 qui peut à son tour tourner dans un logement 51 du socle fixe prévu à cette fin, l'axe du tourillon étant parallèle à l'axe du treuil, mais décalé par rapport à celui-ci. La plaque 45 possède dans sa périphérie deux encoches qui,9 lorsque le levier de commande se trouire dans les positions des
Figs. 5 et 7, peuvent recevoir sélectivement les saillies ou les broches adjacentes 53, 54 qui sont fixées au levier dans l'axe de ce dernier.
Ainsi, si la broche 54 correspondant à la grande vitesse est en- gagée dans la plaque 45, comme c'est représenté sur la Fig. 7, on peut faire tourner la plaque pour l'amener dans la position représentée sur la Fig. 8 par un mouvement angulaire déterminé du levier, limité par une fente (sembla- ble à la fente 19 des Figs. 2 et 3) ménagée dans la paroi adjacente du socle, tandis que la broche 44 se déplace dans la fente arquée 46, en faisant ainsi tourner le treuil à grande vitesse par l'intermédiaire du rochet 39, c'est-à- dire par l'intermédiaire de la roue libre à galets comportant les galets 38.
Lors de la course de retour du levier de commande la roue libre comprenant les galets 43 empêche le mouvement de rotation du treuil.
Toutefois,lorsque la charge devient excessive, on fait glisser le levier de commande vers l'intérieur (Fig. 5) pour amener la broche 53 cor- respondant à la petite vitesse.à s'enclencher avec la plaque 45 et on peut alors amener le levier de commande dans la position représentée sur la Fig.
6. Une comparaison entre les Figs;6 et 8 en ce qui concerne le déplacement de la broche 44 dans la fente arquée 46 montre le rapport de transmission obtenu, c'est-à-dire le rapport des distances des broches 53, 54 à l'axe de pivotement du tourillon 50 lorsque ces broches se trouvent dans la position active.
Le talon 56 de la plaque 45 est destiné à empêcher la broche correspondante 54 de dépasser l'extrémité de la plaque.
On comprendra que le rochet 39 de la roue libre à galets peut, si on le préfère être constituée par une roue à rochet coopérant avec un cliquet. D'une manière semblable, la roue libre de retenue à galets (37, 42 et 43) pourrait être remplacée par un cliquet coopérant avec une roue à rochet.
Dans l'exemple particulier considéré, le rochet 39 et la pièce rotative 45 sont coaxiaux, mais cela n'est pas indispensable. Dans ce der- nier cas, le levier de commande n'est pas obligé de passer traversalement à l'axe du rochet lorsqu'il se déplace entre ses positions de fin de cour- se, mais il pourrait évidemment passer traversalement à l'axe de la pièce 'tournante 45. L'avantage d'avoir une pièce tournante qui ne soit pas con- centrique au rochet est de procurer un moyen de modifier le rapport entre le levier et le rochet.
REVENDICATIONS.