BE524565A - - Google Patents

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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D37/00Circular looms

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  SOCIETE D'APPLICATIONS GENERALES D'ELECTRICITE ET DE MECANIQUE,   (S.A.G.E.M.)   résidant à PARIS. 



  DISPOSITIF DE COMMANDE DES LAMES POUR METIERS A TISSER ET PLUS   PARTICU-     LIEREMENT   POUR METIERS A TISSER CIRCULAIRES. 



   La présente invention concerne un dispositif de commande des la- mes sur métier à tisser circulaire. 



   Dans les dispositifs connus jusqu'à ce jour, la commande des lames est obtenue,soit à partir d'organes analogues à ceux des métiers droits : arbres à cames, ce qui conduit à des métiers circulaires d'encom- brement et de poids importants et d'une grande complexité, soit à partir de grandes cames concentriques au métier, ces cames ayant des courses supérieu- res ou égales à celles des lames ou tout au moins très légèrement inférieu- res dans les cas les plus favorables ce qui conduit à des cames de dimensions importantes, difficiles à usiner qui limitent, étant donné les pentes élevées de leur profil ou de leurs rainures, la vitesse de rotation des métiers ou la course des lames et en conséquence, la capacité des navettes facteur es- sentiel du rendement. 



   De plus, dans tous les dispositifs le nombre de lames se trouve limité ainsi que les possibilités de changement d'armure. Un changement d' armure quelconque demande en effet le remplacement des cames du métier ce qui nécessite un démontage partiel toujours très long. 



   La présente invention a pour objet un dispositif qui remédie à chacun de ces inconvénients. 



   Dans ce qui suit, nous décrirons plus spécialement le dispositif pour un métier circulaire à foule horizontale dans lequel la commande des fils de chaîne d'une même nappe est effectuée par une succession de lames 

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 ou cadres de lisses reliés ou non les uns aux autres et disposés sur une circonférence. Ceci n'est bien entendu pas limitatif car les principes dé- crits peuvent être appliqués à tout autre type de métier circulaire ou même au métier droit sans s'écarter de l'objet de l'invention. 



   Selon une première caractéristique de l'invention, les lames ou cadres de lisses dont le déplacement s'effectue dans le plan vertical sont commandées à partir d'une   01 plusieurs   cames concentriques au métier, placées dans un plan horizontale 
Cette disposition permet de faire intervenir un renvoi entre la lame à commander et le cadre,renvoi qui multiplie la valeur de la cour- se de façon à obtenir, à partir d'une came à pentes faibles et de dimensions raisonnables, une course aussi grande qu'il est nécessaire. 



   Selon une seconde caractéristique de l'invention, pour les ar- mures simples (uni ou sergé de 3), chaque came commande, au moyen de liai- sons appropriées, les lames placées sur une même circonférence et qui cor- respondent à une même nappe de fils de chaîne. 



   Selon une troisième caractéristique de l'invention les organes de commandes d'un même groupe de lames ou cadres de lisses sont réunis dans un boîtier. 



   Selon une quatrième caractéristique de l'invention, la commande ci-dessus permet la réalisation d'une mécanique d'armure simple lève, d'exé- cution facile et simple caractérisée en ce que le mouvement de chaque lame ou cadre de lisses peut être désolidarisé à volonté de celui de la came au moyen d'un dispositif électromagnétique. L'ensemble de ces dispositifs te- nu sous la dépendance d'un distributeur électro-mécanique permet de changer instantanément l'armure par simple changement du distributeur. En outre la mise sous tension simultanée de tous les dispositifs électromagnétiques per- met d'obtenir le nivellement de toutes les lames à leur position basse. 



   La fig. 1 est une coupe dans l'axe du métier montrant les orga- nes de commande d'une lame. 



   La fig. 2 représente le guidage d'une biellette vue de dessus. 



   La fig. 3 représente une des cames de commande d'un métier à 4 navettes tissant l'uni, vue de dessus. 



   La fig. 4 est une vue en perspective de la liaison entre l'é- querre et le guide d'une lame 
La fig. 5 est une vue en coupe de la commande d'un groupe de 2 lames. 



   La fig. 6 est une vue en perspective d'un boitier renfermant les organes de commande de 2 lames. 



   La fig. 7 est une vue de dessus du métier montrant le montage des boitiers. 



   La fig. 8 une demi-coupe par l'axe d'un métier ainsi constitué. 



   La fig. 9 est une vue en coupe de la commande d'une lame dans le cas d'un mécanisme d'armure. 



   La fig. 10 est une vue de dessous des organes du mécanisme d' armure dans le cas de la commande de 4 lames. 

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   La fig. 11 est une vue de dessus de la came de commande du mé- canisme d'armure pour 1 métier à 4 navettes. 



   La came 1 de préférence en tôle, afin d'en limiter l'inertie (fig. 1), et dont le profil 2 pourra être rapporté de manière à le réaliser en une matière très résistante, est tracée selon le nombre de navettes du métier et l'armure à obtenir. Elle est solidaire de la couronne 3 qui com- mande la rotation des navettes. Cette couronne peut être centrée par des galets 4, et reposer sur d'autres galets 5, solidaires du bâti 6, judicieuse- ment répartis sur la circonférence, ou par tout autre moyen. 



   Chaque lame 7 porte à sa partie inférieure un guide, de section cylindrique par exemple, et guidé dans deux douilles 9. Une équerre 10 dont l'un des bras est convenablement articulé sur le guide 8, pivote autour d' un axe 11, le second bras regoit une biellette 12 articulée sur lui et por- tant à son extrémité le galet 13. Celui-ci est maintenu au contact de la came 1 grâce à l'action d'un ressort 14 qui peut être monté sur l'une des branches de l'équerre, par exemple. La fig. 1 indique un montage possible de ce ressort sur un guide 15 articulé sur l'équerre à une extrémité, et glissant dans un alésage fixe 16 à l'autre extrémité. 



   La biellette 12 est guidée dans le plan horizontal au moyen de deux galets 17 entre lesquels elle glisse, fig. 2 Ces galets dont l'axe 18 est vertical sont montés aussi près que possible du galet de came 13. 



   La liaison entre le guide 8 et l'équerre 10 est réalisée au moyen d'un dé solidaire du guide, et terminé par un axe 19. Celui-ci porte un galet 20 qui se déplace dans une glissière en forme de U 21 qui termine l'équerre 10. Une lumière 22 permet à l'axe 19 de traverser l'équerre et de porter à son extrémité une plaque 23 qui maintient l'équerre et le galet au contact du dé, assurant ainsi un maintien rigide en rotation du guide de la lame. Ce dispositif simple permet en même temps la commande du mouve- ment rectiligne de la lame à partir du mouvement circulaire de l'équerre sans usure des différents organes. 



   Une particularité du dispositif réside en ce que le profil de la came et celui du galet 13 sont constitués par des arcs de cercles iden- tiques en vue de permettre les oscillations de la biellette 12 tout en la maintenant. 



   La came 1 vue de dessus se présente sous la forme de la figure 3 pour un métier tissant une armure "uni" avec   4   navettes. 



   Les parties a correspondent aux positions hautes des lames. 



   Les parties b correspondent aux positions basses des lames. 



   Les parties c correspondent au mouvement de permutation des   la-   mes. 



   Lors de sa rotation la came produit une translation du galet 13, assurant ainsi le mouvement des lames, celles-ci sont disposées les unes à la suite des autres sur une circonférence, et commandées individuel- lement par un dispositif analogue au précédent, mais à partir de la même came   1.   De cette manière, le mouvement de chacune d'elle est synchronisé avec celui de l'avancement des navettes. 



   Dans le cas d'un métier tissant de l'uni la commande de toutes les lames est obtenue à l'aide de deux cames 1 et 24. La came 24 est placée par exemple sous la came 1 (fig. 5). Les lames sont placées sur deux rangs et pour des facilités de réalisation les équerres pourront être montées par 

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 paires côte à côté sur le même axe 11. 



   Le dispositif offre la possibilité de fixer la longueur des bran- ches des équerres et la course des différentes cames, de manière à obtenir la hauteur de foule que l'on désire, et en particulier une levée progres- sive des différentes lames 
Dans le cas où l'on désire obtenir un raccord de chaîne supé- rieur à deux, il suffit de multiplier le nombre de cames en les plaçant les unes au dessus des autres. 



   On pourra varier les détails d'exécution de la commande de cha- que lame, par exemple, en remplaçant la came plate, sur laquelle le galet 13 est appuyé par le ressort 14, par une came à rainure dans laquelle le galet est maintenu, ce qui conduit à supprimer le ressort 14, sans s'écar- ter de l'objet de l'invention. 



   Le dispositif offre l'avantage, pour chaque groupe de lames, de pouvoir réunir leurs organes de commande dans un boitier Fig. 6. Le boitier 26 porte, d'une part les alésages 9 qui reçoivent les guides des lames 7 et 25, d'autre part l'axe 11 sur lequel sont montées les équerres   10,   lesquelles portent les différents organes de transmission du mouvement ainsi que les alésages 16 qui reçoivent les guides des ressorts   14.   



   Chaque groupe de lames avec ses organes de commande forme donc un ensemble mécanique simple, robuste et facilement interchangeable. 



   La commande de toutes les lames d'un métier est alors consti- tuée par une suite de boitiers 26 placés selon une circonférence Fig. 7. 



  Ce mode de construction permet de réduire sensiblement l'encombrement du métier et son poids par rapport aux dispositifs existants. 



   La réduction d'encombrement est surtout importante en hauteur ce qui permet de placer le métier directement sur le plancher d'un étage ou sur les poutres qui le supportent fig. 8. Les boitiers 26 sont placés sur le bâti 27 qui repose par les pieds 28 sur les poutres 29 ou directe- ment sur le plancher. La toile 30 peut être appelée vers le bas grâce à un simple orifice pratiqué dans le plancher. On évite ainsi la construc- tion d'une plateforme particulièrement compliquée ou (dans le cas de l'uti- lisation d'un bâtiment à étage existant) les frais importants demandés par le percement d'ouvertures très larges dans lesquelles le métier doit être supporté, en contrebas du niveau du plancher sur une charpente destinée uniquement à cet effet. 



   Il est à noter également qu'à l'aide de boitiers, construits se- lon la représentation de la fig. 6 ou analogues à ceux-ci, on peut commander les lames d'un métier de laize quelconque. Il suffit de placer ces boitiers sur un bâti de diamètre approprié en multipliant leur nombre proportionnel- lement à ce diamètre. 



   A partir du mode de commande des lames qui vient d'être décrit il est facile de réaliser une mécanique d'armure simple lève qui comporte des caractéristiques originales (fig.   10)'.   



   L'équerre 10 n'est plus articulée sur la biellette comme précé- demment,mais comporte une portée 31 sur laquelle celle-ci est appliquée grâ- ce à un poussoir de forme correspondante 32. La biellette 33 est guidée dans le plan horizontal par un double jeu de galets 17. Elle reçoit son mou- vement d'une came 34 placée dans une position identique à celle de la came 1, et comportant un profil analogue de telle manière que la dite biellette soit maintenue dans le plan vertical par ce profil d'une part, et la portée 31 d'autre part. Cette disposition a pour avantage de limiter les frotte- 

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 ments à un tourillonnement sur les portées. 



   L'extrémité de l'équerre comporte d'autre part, un talon 35 susceptible d'être maintenu par un crochet 36 lequel pivote autour d'un axe fixe 37, et peut être sollicité par un électro-aimant 38. La retombée du crochet, sous l'action de son propre poids, est limité à l'aide d'un talon 39 par exemple. 



   Le fonctionnement du dispositif est le suivant : 
Lorsque l'électro 38 n'est pas alimenté, l'équerre 10 suit le mouvement que lui communique la came 34 et le transmet à la lame. 



   Lorsque l'électro 38 est alimenté, le crochet 36 se lève. 



  Dans sa course de droite à gauche, le talon 35 efface le crochet 36 grâce aux profils appropriés 40, en combattant la force électromagnétique. La came 34 est conçue de telle manière qu'elle entraîne le talon 35 légère- ment au-delà du crochet 36, de sorte que celui-ci se relève après son pas- sage. Lors de sa course de retour le talon 35 se trouve donc verrouillé à la position 35' et la lame maintenue en position basse. 



   Pendant ce temps, la biellette 33, maintenue au contact de la came 34, par le ressort 41, est guidée dans un plan vertical par la glis- sière 42 et suit le mouvement de celle-ci.' La lame est maintenue à sa position basse aussi longtemps que l'électro sera alimenté. 



   Lorsque l'alimentation de l'électro 38 cesse, le talon 35 est maintenu au contact du crochet 36 par la pression du ressort 14, et de ce fait, la lame n'est pas libérée immédiatement. C'est seulement lorsque la biellette entre au contact de la portée 31, et l'entraîne légèrement au-de- là de la position de verrouillage, comme il a été vu plus haut, que le cro- chet 36   retombe.   Lors de la course de retour l'équerre 10 reste au contact de la biellette qui commande à nouveau le mouvement de la lame 
Le dispositif objet de l'invention permet donc, par simple ou- verture et fermeture d'un circuit électrique, de commander ou d'arrêter le mouvement d'une lame. 



   De plus, il a été vu plus haut que la commande ou l'arrêt du mouvement de la lame sont effectivement provoqués par la came elle-même quel que soit l'instant auquel l'électro a été alimenté. Il s'en suit que la came étant convenablement placée par rapport aux navettes la levée ou l'abaissement des lames aura toujours lieu entre le passage de deux de celles-ci. 



   Le dispositif offre donc l'avantage de ne pas exiger une pré- cision rigoureuse pour la commande du circuit de l'électro-aimant, tout en assurant un réglage facile et un fonctionnement dïr. 



   Dans les mécaniques d'armure ou ratières utilisées sur les mé- tiers droits ces résultats sont obtenus soit par l'élasticité de crochets soit par des cliquets combinés avec des ressorts, mais le réglage de tels organes est toujours délicat et leur fonctionnement laisse souvent à dési- rer. D'autre part, la commande mécanique de ces organes, très facile sur un métier droit où ceux-ci se trouvent alignés, conduirait à une complica- tion inacceptable dans le cas d'un métier circulaire où les dits organes se trouveraient répartis sur une circonférence. Le dispositif, selon 1' invention, permet de construire un mécanisme d'armure d'un fonctionnement parfait adaptable aux métiers circulaires sans aucune complication onéreuse 
A titre d'exemple de réalisation, la figure 10 représente la commande d'un groupe de 4 lames.

   Chaque lame reçoit le mouvement par son 

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 guide 8-1 et une équerre 10-1. Les différentes équerres indépendantes sont placées côte à côte sur un axe 11. A chaque équerre correspond un crochet 36-1. Les différents crochets sont de même placés côte à côte sur un axe 37, pour des facilités d'exécution, et chacun d'eux est commandé par un élec- tro-aimant indépendant 38-1. 



   Chaque équerre reçoit par sa portée 31-1, le mouvement du pous- soir 32 unique pour toutes les lames du groupe. Celui-ci est commandé ainsi qu'il a été vu précédemment par la came 34 par l'intermédiaire de la biel- lette 13 guidée dans les galets 18, et la glissière 42. 



   Etant donné qu'entre chaque passage de navettes certaines la- mes doivent monter, d'autres descendre, le poussoir 32 doit faire un aller et retour, ce qui dans le cas d'un métier à 4 navettes donne à la came le développement indiqué figure 11. 



   Les lames qui doivent être baissées lors du passage d'une navet- te pour constituer l'armure, sont verrouillées en position basse par mise   soie  -tension de l'électro-aimant 38-1 correspondant. Cette mise sous ten- sion a lieu avant la permutation qui précède le passage de la dite navette. 



   Les différents éléments commandant -un groupe de lames peuvent être réunis dans un boitier tel que 26. L'ensemble de la commande des la- mes du métier est alors réalisé par une suite de boitiers placés sur une circonférence ainsi qu'il a été vu précédemment. 



   La mise sous tension des différents électro-aimants peut alors être réalisée à l'aide d'un distributeur électro-mécanique rotatif tel que les plages conductrices du rotor soient disposées de façon ad hoc pour ob- tenir l'armure désirée. Le dit rotor tourne en synchronisme avec les navet- tes afin d'obtenir toujours la mise sous tension des électro-aimants au mo- ment voulu. Le changement d'armure peut être obtenu instantanément par ram- placement du rotor du distributeur. 



   De plus, il faut noter qu'en modifiant l'ordre de branchement des électros propres à un groupe de lames, et en répétant cette modifica- tion à une partie des boitiers 26, il est possible d'obtenir certains ef- fets dans le tissu, effets auxquels peuvent participer également les tein- tes et le rentrage. 



   Dans le mécanisme d'armure tel que décrit précédemment, on peut en outre obtenir, sans ajouter aucun organe supplémentaire, le nivellement des lames. En effet, si l'on met sous tension tous les électro-aimants simultanément, les différentes lames seront verrouillées à leur position basse. Mais le verrouillage se produit en synchronisme avec le mouvement des navettes et entre le passage de deux navettes consécutives, ainsi qu' il a été vu plus haut. De cette manière le nivellement des lames peut se faire pendant la marche du métier sans aucun dommage, ni pour les organes mécaniques, ni pour les fils de chaîne. Le nivellement des lames pourra être commandé à volonté, sous la dépendance d'un organe mécanique, du dis- tributeur électro-mécanique, ou de l'ouvrier.

   Entre autres utilisations, il pourra être tenu sous la dépendance du casse-trame, ainsi que le moteur du métier,en vue de libérer les navettes et d'arrêter le métier pour procé- der aux réparations de la trame* 
Ce nivellement pourra également être obtenu sur le dispositif àcommande directe représenté par les figures 1 à 6 en adjoignant à chaque équerre un crochet tel que 36 et un électro-aimant tel que 38. 



   Ainsi qu'il a été vu pour la commande directe des lames dans le cas d'une armure simple, on pourra varier les détails d'exécution du mécanisme d'armure, par exemple en remplaçant la came 34 par une came à rai- 

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 nure dans laquelle le galet 13 serait maintenu, ce qui conduit à suppri- mer le ressort 41, sans s'écarter de l'invention. 



   Il est bien entendu que les formes d'exécution décrites et re- présentées dans ce qui précède ne sont données qu'à titre d'exemple. On pourra, sans s'écarter de l'invention, faire varier tous les détails de réalisation. En particulier on pourra remplacer la came à profil exté- rieur par une came à rainure, ou reporter le dispositif électromagnétique de commande des lames en un point quelconque de la transmission de mouvement soit par exemple sur les lames elles-mêmes. 



   D'autre part, l'application d'un mode de commande des lames con- struit suivant tout ou partie des caractéristiques de   linvention   n'est pas limitée à, un métier circulaire à foule horizontale. 



   Il est facile de concevoir à partir des principes de l'inven- tion des dispositifs de commande des lames appliqués aux métiers circulai- res d'un autre type, métiers à foule verticale par exemple, ou même métiers droits. Seules les formes et les dispositions des organes se trouvent alors différentes de la réalisation décrite dans ce qui précède. Dans le cas d' un métier circulaire à foule verticale on   peu   être amené par exemple à rem- placer l'équerre 10 par un levier approprié, soit même à la supprimer. 



   De même, la forme et la disposition des cames et des organes de transmission devront obligatoirement être adaptés à la disposition par- ticulière au métier droit.

Claims (1)

  1. RESUME 1 ) Un dispositif de commande des lames pour métier à tisser circulaire à foule horizontale,caractérisé par une ou plusieurs cames ho- rizontales concentriques au métier commandant chacune des lames ou cadres de lisses qui sont placées verticalement, au moyen d'une biellette horizon- tale et d'une équerre de renvoi du mouvement.
    Un mode de réalisation d'un dispositif suivant ce principe comportant les caractéristiques particulières suivantes : Le profil de la came et celui des galets de came sont arron- dis et s'adaptent l'un dans l'autre afin de permettre le débattement de la biellette, et de réaliser le maintien de celle-ci, sous l'action d'un res- sort qui en permanence appuie le galet sur la came.
    La liaison entre la lame et l'équerre est réalisée au moyen d' un galet qui roule dans un profil approprié de celle-ci. Cet ensemble as- sure également le blocage de la lame en rotation.
    2 ) Un dispositif conforme au principe décrit au paragraphe 1 dans lequel la commande des lames placées sur une même circonférence est réalisée par une seule came de façon à ce qu'il y ait autant de cames super- posées que de lignes concentriques de lames.
    3 ) Un dispositif de commande des lames éventuellement conforme à l'un ou plusieurs des paragraphes précédents, caractérisé par ce que cha- que groupe de lames et leurs organes de commande sont réunis dans un boi- tier. Tout métier dont les lames sont commandées par des bottiers con- struits suivant ce principe le nombre des boitiers étant variable suivant la laize à obtenir, doit être considéré comme faisant partie de l'inven- tion.
    4 ) Une mécanique d'armure simple lève, éventuellement confor- me à l'un ou plusieurs des paragraphes précédents, pour laquelle la comman- <Desc/Clms Page number 8> de de chaque lame est caractérisés par ce que la biellette qui reçoit le mouvement de la came est appuyée grâce à l'action d'un ressort contre l'é- querre de renvoi du mouvement, laquelle peut être verrouillée en position basse de la lame au moyen d'un crochet sollicité dans un sens par son propre poids, et dans le sens opposé par un électro-aimant. L'ouverture ou la fer- meture du circuit de celui-ci suffit à commander ou arrêter le mouvement de la lame.
    La course de la came étant telle qu'elle entraîne les équer- res au delà de la position de verrouillage, afin de permettre le bascule- ment du crochet. Les opérations de verrouillage ou déverrouillage sont donc actionnées par la came. De cette façon elles se produisent toujours entre le passage de deux navettes, et n'exigent pas de précision dans la commande du circuit de l'électro-aimant.
    Cette biellette est unique et commande tout le groupe de lames le mouvement de chacune des lames étant transmis par une équerre dont le mouvement est lui-même contrôlé par un crochet commandé par un électro-ai- mant indépendant, conformément aux paragraphes précédents.
    Les différentes formes de réalisation pourront comporter, seules ou en combinaison, les caractéristiques particulières suivantes : - L'appui de l'équerre sur la biellette se fait au moyen d'une portée cylindrique pour réduire le frottement dû au débattement de chacun de ces deux organes.
    - Les organes de la mécanique d'armure commandant un groupe de lames peuvent être réunis dans un boitier.
    La mise sous tension des électro-aimants, pour l'ensemble du métier, peut être réalisée par un distributeur électro-mécanique rotatif tournant en synchronisme avec les navettes,et dont les plages conductrices du rotor sont construites en fonction de l'armure désirée. Ce distributeur peut être construit de façon à être adapté par déplacement ou changement des plages conductrices à la production des diverses armures. On peut éga- lement, pour obtenir un changement d'armure plus rapide, rendre facilement démontable ce distributeur pour pouvoir le remplacer par un autre préparé à l'avance.
    L'invention couvre également des applications particulières de ce mécanisme d'armure simple lève : - Le nivellement de toutes les lames peut être obtenu par sim- ple fermeture du circuit des électro-aimants pendant la marche du métier.
    Il peut avoir lieu à volonté ou être placé sous la dépendance d'un organe tel que le casse-chaîne ou le casse-trame afin de procéder aux opérations textiles diverses ainsi que réparation de casses, réenfilage, rechargement des navettes.
    - Le nivellement des lames peut être également obtenu avec une commande directe des lames, établie suivant les caractéristiques décrites aux paragraphes 1, 2 et 3 en lui adjoignant le dispositif d'électro-aimant aux caractéristiques ci-dessus.
    - La fabrication de tissus à effets d'armure obtenus en bran- chant au distributeur, suivant des ordres différents, les électros de cha- que mécanisme d'armure contenu dans un boitier. L'invention couvre à titre de produit les tissus spéciaux ainsi obtenus qui comportent des bandes <Desc/Clms Page number 9> d'armures différentes dans le sens de la chaîne.
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