INSTALLATION POUR OBTENIR UN ROULEMENT SANS TANGAGE DES VEHICULES SUR RAILS
MUNIS D'AU MOINS QUATRE ESSIEUX.
Il est connu de prendre les. mesures ci-après pour obtenir un roulement sans tangage jusqu'à la vitesse permise d'un wagon de chemin de fer à deux essieux ou des bogies de wagon et pour éviter les oscillations de résonance indésirables qui se produisent lorsque les oscillations engendrées
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caisson du wagon: le caisson du wagon est suspendu à un long pendule (chaînon), il existe des jeux transversaux importants entre le boîtier du palier de l'essieu et le support-essieu, le support.,.essieu regoit une suspension transversale flexible et le rapport entre le niveau de l'essieu et la longueur du caisson du wagon est calculé de manière que le rapport entre le moment d'inertie de la masse du caisson du wagon et le moment de retour depuis la suspension et du support-essieu soit équivalent à une fréquence naturelle
du tangage du caisson du wagon de 1 Hz et moïnso
Lorsqu'il s'agit de wagons à bogies avec ou sans pont basculant, ces conditions d'oscillations sont donc obtenues du fait que le caisson de wagon ou le châssis à bogies est suspendu à des chaînons dont la longueur d'oscillation est relativement grande. Dans ce cas il faut tenir compte du fait qu'il existe un jeu transversal aussi grand que possible entre le pont basculant et la butée fixe du châssis à bogies, la butée présentant toutefois une suspension latérale flexible, ou entre le boîtier du palier de l'essieu et le support-essieu à suspension latérale flexible. Ici également, l'écartement du tourillon doit être approprié à la longueur du wagon.
Abstraction faite des mesures citées plus haut pour obtenir
le roulement sans tangage du véhicule, on s'est efforcé de guider, pour les wagons de chemin de fer à quatre ou à plus d'essieux, objet unique de l'invention, les trains de roues dans le châssis à bogies de manière qu'ils ne présentent qu'un faible jeu, ou point de jeu, dans le sens longitudinal L
(voir dessin), dans le but d'empêcher tout roulement ondoyant sur le rail. Les faibles jeux sont obtenus à grands frais, par exemple, en usinant les gui-dages dans les châssis à bogies avec des tolérances minima au moyen de machines à fraiser. L'usure dans les guidages exige le remplacement fréquent des pièces de guidage. Pour cette raison, on supprime maintenant aux trains de roues la mobilité dans le sens longitudinal.
Dans les deux cas, l'élimination obtenue de cette façon du roulement ondoyant des trains de roues produit par les écarts de leur circulation, provoque une usure supplémentaire des bandages de roues et des rails.
Lorsqu'il s'agit de bogies de véhicules sur rails dont le roulement dépassant le point critique se situe largement au-dessus de la résonance, il s'agit suivant l'invention et en opposition à ce qui est connu, de donner aux trains de roues un maximum de liberté de mouvement dans le sens longitudinal. Suivant l'invention, cette liberté de mouvement est obtenue du fait qu'en liaison avec la longue suspension à ressort connue F (voir dessin) , les jeux latéraux a présentent une importance telle que les trains de roues R sont à même de s'adapter librement aux différents écarts de circulation, donc sans que les guidages du palier de l'essieu puissent s'appliquer contre le châssis à bogies.
De ce fait, sur un rail droit, la fréquence d'excitation élevée nécessaire des trains de roues est obtenue sans difficulté pour le roulement dépassant le point critique des véhicules à quatre ou à plus d'essieux. L'usure supplémentaire des bandages de roues, des rails et des guidages du boîtier du palier d'essieu produite lors du guidage longitudinal fixe des trains de roues dans le qhâssis à bogies, est également évitée. Même lors du passage dans les virages, et ce tout particulièrement, le roulement associé à un frottement plus faible des bogies munis "d'essieux à direction libre" influence avantageusement l'usure des bandages de roues et des rails, de manière que l'utilisation d'essieux à direction libre dans
les bogies des véhicules sur rails à quatre ou à plus d'essieux, apporte également une économie des frais d'entretien pour les véhicules et pour- la superstructure, outre l'amélioration des conditions de roulement.
Les jeux de mouvement ressortent clairement du dessin schématique d'un bogie à deux essieux (vue en élévation et en plan) d'un véhicule sur rails à quatre essieux.
Le domaine de l'invention comprend, en outre, l'équipement si "essieux à direction libre", non seulement des bogies à deux essieux, mais également de ceux à plusieurs essieux.
REVENDICATIONS.
1.- Installation pour obtenir un roulement sans tangage des véhicules sur rails munis d'au moins quatre essieux, caractérisée en ce que
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gues suspensions à ressort pour obtenir un roulement dépassant le point critique du véhicule, situé largement au-dessus de la résonance, les dits essieux à direction libre présentent donc non seulement des jeux transversaux d'une importance maximum, mais également de grands jeux longitudinaux entre les boîtiers du palier de l'essieu et les châssis à bogies et qui permettent une adaptation libre à l'écart de circulation de chacun des différents trains de roues.