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AMPOULE A CANULE.
(Inventeur : F.E.M. Haafkens).
L'invention concerne une ampoule à canule, notamment une ampoule sous forme de seringue injectrice. destinée à être vidée en une seule fois. La fabrication d'une telle ampoule est facile et son contenu peut être renouvelé, si besoin est.
Dans la fabrication d'une ampoule portant déjà une aiguille d'injection et pouvant, de ce fait, être utilisée directement comme seringue Injectrice, on constate l'inconvénient qu'il est difficile de rendre la fermeture tout à fait étanche. On a pu éliminer cette difficulté en fabriquant l'ampoule sous forme d'un récipient de liquide déformable, comportant un bec rigide, dans lequel est fixée rigidement une aiguille d'injection de façon à ne pas être en communication avec le récipient de liquide; on peut mettre cette aiguille d'injection en communication avec le récipient en l'engageant par pression à travers la couche de matière qui constitue la séparation entre le récipient de liquide et le canal contenant l'aiguille. On peut appliquer une coiffe protectrice sur le bec et l'aiguille pour protéger ces parties contre l'atmosphère.
L'invention concerne une ampoule à canule du type susindiqué. dans laquelle le récipient de liquide déformable et le bec rigide, ensemble, sont faits d'une seule pièce de matière thermoplastique, cette ampoule étant caractérisée en ce que le récipient de liquide va en s'aplatissant dans la direction du bec.
La matière thermoplastique doit être choisie de façon qu'elle soit inerte par rapport au liquide contenu dans l'ampoule.
Une matière thermoplastique convenable est par exemple le polyéthylène.
Une telle ampoule en une seule pièce peut être fabriquée fa- cilement, par exemple,par moulage par injection.
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Si la canule est une aiguille d'injection, qui se laisse appliquer et enlever facilement une telle ampoule présente, entre autres, l' avantage que, si pour des injections d'exercice elle est remplie, par exemple, d'une solution de sel physiologique. le récipient de liquide peut être remplacé, après usage, facilement et rapidement par un autre, sans que l' on doive rejeter l'aiguille avec le récipient de liquide vide.
On peut également donner à la canule la forme d'un tube capillaire, constitué par une matière artificielle, par exemple le nylon. Une telle ampoule peut servir à instiller les yeux, et présente l'avantage qu' il y a peu de danger de blesser l'oeil.
En outre il se forme de plus petites gouttes qu'avec une canule de verre, de sorte qu'il n'y a pas d-excès de liquide dans l'oeil, une économie du liquide à instiller, souvent coûteux, étant obtenue en même temps. Enfin, l'utilisation d'un tube capillaire, constitué par une matière artificielle, permet de désigner l'espèce du liquide utilisé par la couleur du tube.
Comme un dosage exact de la quantité de liquide est important, surtout quand on utilise l'ampoule comme seringue injectrice le contenu de* la seringue étant destiné alors à une seule injection, il importe que l' ampoule soit tout à fait vidée, quand on la presse. Suivant l'invention on donne au récipient de liquide une forme telle que sa section transversale va en s'aplatissant dans la direction du bec. Quand on utilise l' ampoule, les deux faces plates du récipient de liquide formées par aplatissement seront pressées, sur toute leur longueur, l'une contre l'autre par le pouce et le doigt, de sorte que le liquide peut être éliminé entièrement sans aucune peine.
Suivant un mode de réalisation de ce principe on peut favoriser le vidage complet de l'ampoule en raidissant l'une de ces deux faces plus que l'autre.
Dans l'ampoule selon l'invention le joint de fermeture sera situé symétriquement par rapport aux faces aplaties.
Lorsqu'on fabrique, par le procédé de moulage par injection, des ampoules pour des aiguilles d'injection très fines, il peut arriver que le noyau mince, qui doit former le canal dans le bec rigide, prenne une position oblique sous l'effet de la pression exercée par la matière plastique. L'aiguille qu'on applique ensuite prendra également une position oblique sur l'ampoule. On peut remédier à cet inconvénient en n' introduisant pas l'aiguille directement dans le canal, mais en la fixant dans un porte-aiguille tubulaire en matière artificielle, par exemple le nylon. Le porte-aiguille s'engage par serrage dans le canal. Ainsi on conserve l'avantage du montage et du démontage rapides de l'aiguille; pour la fabrication du canal on peut utiliser alors un noyau plus épais et donc plus solide.
Pour obturer la communication entre le récipient de liquide et la canule, on peut utiliser, un tampon en matière appropriée. On peut également souder une bande de matière thermoplastique dans le réservoir de liquide à l'endroit où débouche le canal dans lequel est fixée la canule. Il est aussi possible d'obturer cette communication par une membrane prévue entre le récipient et le canal, cette membrane faisant partie du récipient de liquide. Si l'ampoule doit être utilisée, cette membrane peut être percée de façon très simple au moyen d'un poinçon disposé dans la canule.,
Pour éviter que la membrane soit perforée dès l'introduction de la canule dans le canal, on peut rétrécir ce canal au voisinage de la membrane, de sorte que la canule heurte un épaulement, quand on l'introduit dans le canal.
Dans les cas susindiqués on remplit l'ampoule par l'extrémité postérieure ouverte, après quoi l'on soude l'ouverture à la façon connue.
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Quand on utilise un porte-aiguille.il est avantageux de cons- truire la cloison d'une autre façon. On peut procéder d'une des manières suivantes:
1) le canal dans le porte-aiguille ne se poursuit pas jusqu'au fond, de sorte que, sur son côté postérieur, ce canal est obturé par une membrane;
2) la cloison est constituée par une coiffe mince. disposée sur le côté inférieur du porte-aiguille et rengageant dans le canal du bec;
3) sur le côté inférieur du porte-aiguille est disposée une pellicule, obturant le canal du porte-aiguille.
Il est avantageux de rétrécir, également dans ces cas, la par- tie postérieure du canal du bac de l'ampoule, de sorte que le porte-aiguil- le, quand on l'introduit dans le canal du bec, heurte une butée.
Dans les constructions susindiquées le canal du bec de l'ampoule est ouvert, de sorte que l'ampoule peut être remplie par le canal du bec. Dans ce cas on forme donc le joint de fermeture postérieur de l' ampoule, avant d'introduire le porte-aiguille avec l'aiguille d'injection dans le canal du bec.
L'invention sera décrite dans ce qui suit en référence aux dessins annexés.
Sur ces dessins : la Fig. 1 est une vue de face d'une ampoule faisant office de seringue injectrice; la Fig. 2 est une vue de côté de l'ampoule suivant la Fig.
1;
La Fig. 3 est une coupe longitudinale du bec rigide sans aiguille, suivant une coupe par III-III dans la Fig. 1;
La Fig. 4 est une coupe longitudinale d'une partie d'une ampoule,faisant office d'instillateur des yeux.
Dans les différentes figures les-mêmes références indiquent les mêmes parties.
L'ampoule représentée sur le dessin est constituée par un récipient de liquide aplatissable en matière thermoplastique, par exemple en polyéthylène. Le récipient 1 comporte un bec rigide 2 percé d'un canal 3. Dans le canal 3 s'engage par serrage une aiguille d'injection métallique 4. Le canal 3 est séparé de la chambre de liquide par une mince couche de matière constituant la membrane 5.
Pour que la membrane 5 ne puisse être perforée lors de l'introduction de l'aiguille 4 dans le canal 3. celui-ci comprend une partie rétrécie 6 entre la membrane 5 et la partie enfermant l'aiguille 4. La partie rétrécie constitue un épaulement 7 contre lequel s'arrête l'aiguille 4.
Comme il résulte du dessin, l'ampoule a une section transversale qui va en s'aplatissant dans la direction du bec; près du bec elle a une largeur-du même ordre de grandeur que celle de la partie postérieure de l'ampoule, mais seulement une faible épaisseur. Sur le dessin. 8 et 9 désignent les aplatissements des deux faces opposées de l'ampoule.
Dans l'aiguille 4 est introduit un poinçon 10, destiné à percer la membrane 5 avant l'usage de l'ampoule.
Une coiffe protectrice 11 en matière thermoplastique, par exemple en polystyrène, constitue une fermeture hermétique. Un disque d'arrêt 12 protège l'aiguille 4 contre les poussées.
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Dans ce cas on remplit l'ampoule de la façon suivante :
Le liquide est introduit par l'extrémitéouverte du récipient 1. On remplit le récipient d'un excès du liquide d'injection après quoi on soude l'ouverture par action de la chaleur et par pression. L'excès de liquide est expulsé de l'ampoule. Il faut veiller à ce que le joint de fermeture 13 soit disposé parallèlement aux aplatissements 8 et 9 du récipient de liquide 1.
Dans le mode de réalisation représenté sur le dessin, l'aiguille 4 est introduite directement. par serrage, dans le canal 3. L'aiguille peut être également fixée dans un porte-aiguille tubulaire, cet ensemble étant engagé par serrage dans le canal, qui dans ce cas ci peut être relativement large.
On stérilise l'aiguille avec le poinçon, la coiffe protectrice et le disque d'arrêt, avant d'appliquer ces parties sur l'ampoule.
Selon le mode de réalisation représenté sur la Fig. 4, la canule 15 a une forme telle que l'ampoule puisse être utilisée comme ins- tillateur pour les yeux. La canule engagée par serrage dans le canal 3, peut être fabriquée en nylon, par exemple suivant le procédé de moulage par injection, autour d'un noyau mince de sorte que la canule est percée d'un canal étroit 14. Comme lors du moulage ce noyau mince peut être supporté de part et d'autre, il y a peu de danger que le canal 14 prenne une position oblique sous l'effet de la pression exercée par la matière thermoplastique.
Il est également possible de fabriquer l'instillateur 4 par extrusion.
Si l'on fait l'instillateur en matière artificielle, il est possible de désigner l'espèce du liquide utilisé par une couleur déterminée de la matière de l'instillateur.
L'ampoule exécutée comme instillateur pour les yeux peut être fermée de la même façon que l'ampoule suivant les figs. 1-3. Il est également possible d'obturer l'ouverture à remplissage par un tampon qui peut être soudé éventuellement sur l'ampoule. L'usager a alors l'occasion de remplir lui-même l'ampoule vide, s'il le veut.
Comme il est représenté sur la Fig. 4, la coiffe protectrice 11 obture également l'extrémité libre de la canule 15 empêchant, de ce fait, l'écoulement du liquide après la perforation de la membrane 5.
Lors de l'expédition d'une ampoule avec une telle coiffe protectrice, on emballe le poinçon séparément.
Si le contenu de l'ampoule ne se conserve qu'une certaine durée, on peut le renouveler suivant les modes de réalisation représentés sur le dessin en découpant le joint de fermeture 13 et en remplissant à nouveau le récipient 1. Pour que le premier et le deuxième remplissage aient le même volume, sans que de l'air soit emprisonné dans le premier remplissage, le récipient 1 doit être aplati quelque peu au cours du premier remplissage jusqu'au moment où le joint de fermeture 13 est ménagé. Lors du deuxième remplissage, le récipient 1 se gonflera un peu plus, de sorte qu'on peut y introduire une même quantité de liquide, malgré le fait que l'ampoule s' est raccourcie un peu par découpage du joint de fermeture primitif 13.
REVENDICATIONS.
1.- Ampoule en une seule pièce de matière thermoplastique, munie d'une canule, notamment une aiguille d'injection, et constituée par un récipient de liquide déformable, muni d'un bec rigide, dans lequel est fixée la canaule qui n'est pas en communication ouverte avec le récipient de liquide, caractérisée en ce que la section transversale du réservoir de liquide va en s'aplatissant dans la direction du bec.