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MACHINE PERFECTIONNEE SEMI-AHTOMATIQUE A FILETER.
La présente invention a pour objet des perfectionnements aux ma- chines à fileter dans lesquelles on utilise un outil deeprofil pour usiner une pièce tournant autour d'un axe fixe tandis que l'outil est solidaire d'un porte-outil animé automatiquement de mouvements longitudinaux, parallèlement à l'axe de rotation de la pièce et de mouvements transversaux dans une direc- tion perpendiculaire.
Les machines de ce type déjà connues dont la cadence de produc- tion est élevée exigent une grande dépense d'énergie physique de la part de l'opérateur par suite de la répétition fréquente des manoeuvres il. ded@ des- serrage du mandrin, du serrage du mandrin et d'embrayage qui ont lieu à cha- que changement de pièce à usinero C'est pourquoi on a déjà cherché à réduire cette fatigue grâce à un dispositif de serrage hydraulique, du mandrin.
Con- formément à l'invention, on cherche à diminuer encore de façon notable cette fatigue excessive en faisant intervenir une pression fluide pour contrôlera la fois l'embrayage, le débrayage, le serrage et le desserrage de la pièce par un mandrin ou par tout autre dispositif tout en conservant toute sécûrité de manoeuvre,:
Conformément à l'invention on augmente la précision de l'usinage grâce à l'utilisation d'une pression fluide constante pour rappeler les cha- riots, animés respectivement de déplacements longitudinaux et transversaux, contre les organes qui assurent ces déplacements, au lieu d'utiliser des res- sorts de rappel dont les réactions sur lesdits chariots sont fonction de la déformation de ces ressorts.
On peut utiliser dans ce but le dispositif dé- crit dans la demande déposée en France le 29 mars 1951 sous le N 607.275 pour: "Dispositif de rappel hydraulique pour mécanisme de translations de chariots de machines outils et analogues". Enfin l'invention a aussi pour objet, dans une machine à fileter semi-automatique du type ci-dessus, com- portant des moyens pour faire varier le nombre de passes, la profondeur des
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passes successives et pour réaliser des filetages à filets multiples, le grou- pement de tous les dispositifs de réglage et de contrôle dans un bloc ou ta- blier faisant partie du traînard et placé à l'avant de la machine du côté et à portée directe de l'ouvrier,
de manière à permettre à ce dernier de contrô- ler le fonctionnement de la machine en cours de travail sans avoir à se dépla- cer et par conséquent sans perte de temps.
L'invention a pour objet le produit industriel nouveau que consti- tue une machine à fileter semi-automatique du type précité comportant isolé- ment ou en combinaison: un dispositif hydraulique pour la commande de l'embra- yage et du débrayage et pour la commande du serrage et du desserrage de la broche ; un bloc situé à l'avant de la machine et fixé sur le traînard porte- chariots, ce bloc groupant tous les dispositifs de réglage pour le nombre de passes, la profondeur des passes successives, le nombre de filets pour chaque pas de filetages, ainsi que des moyens pour commander l'arrêt automatique ou à volonté de la machine, un dispositif de rappel hydraulique des chariots con- tre les organes de commande qui assurent leur déplacement;
enfin un disposi- tif à genouillère assurant un recul rapide du chariot transversal porte-outil pour dégager l'outil en fin de passe et pour le ramener ensuite en position de travail, dispositif tel que celui décrit dans la demande déposée en France le 29 mars 1951 sous le N 607.276 pour : "Dispositif de recul rapide et de retour en position précise de travail pour chariot porte-outil de machines automatiques ou semi-automatiques".
L'expression "hydraulique" doit s'entendre dans son sens le plus général et l'invention concerne également l'utilisation d'une source de tout fluide sous pression convenant pour assurer la commande des dispositifs hy- drauliques précités.
On va décrire maintenant, à titre d'illustration des possibilités de mise en oeuvre de l'invention,sans aucun caractère limitatif de la por- tée de celle-ci, un mode de réalisation pris comme exemple et représenté sur le dessin schématique annexé sur lequel: la fig. 1 est une vue de dessus de l'ensemble d'une machine à fileter avec arrachements et coupes horizontales, partielles donnant le sché- ma du dispositif de rappel hydraulique des chariots; la fig. 2 est une vue de face de la machine de la fige 1 et plus particulièrement d'une coupe verticale parallèle de l'avant du traînard con- stituant un bloc ou tablier dans lequel sont groupés tous les organes de ré- glage et de contrôle du mouvement des chariots;
la fig. 3 est une vue analogue à la fig. 2 avec arrachement par- tiel et enlèvement du couvercle qui protège le dispositif hydraulique pour la commande de l'embrayage, du serrage et du desserrage du mandrin, et du couvercle protégeant le mécanisme d'avancement avec débrayage automatique en fin de travail et débrayage commandé en cas d'incident en cours de tra- vail ; la fig. 4 est une vue schématique de l'ensemble du dispositif hydraulique pour la commande de l'embrayage, du serrage et du desserrage du mandrin; la fig. 5 est une vue schématique en perspective du dispositif hydraulique de la fig. 4 et de sa liaison avec la came de débrayage automa- tique et le poussoir de commande de débrayage en cours de travail;
la fige 6 est une coupe du même dispositif hydraulique suivant VI-VI de la figa 3, c'est-à-dire par un plan vertical perpendiculaire à l'a- xe de la broche et passant par l'axe d'un cylindre d'inversion du serrage du mandrin; la fig. 7 est une vue de détail à plus grande échelle de deux des organes d'un dispositif de verrouillage d'un levier de commande de l'em- brayage hydraulique; la fig. 8 est une coupe agrandie suivant VIII-VIII de la fige 6 ;
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la fig. 9 est une coupe horizontale partielle suivant IX-IX des fig. 2, 11 et 12 à plus grande échelle passant par l'axe de l'arbre cannelé de commande du mécanisme d'avancement des chariots;
la fig. 10 est une vue en plan et coupe partielle à échelle agrandie d'une partie de la machine des fige 1, 2 et 3 après avoir enlevé le couvercle du boîtier dans lequel sont groupés les dispositifs de réglage et de contrôle en cours de travail; la fig. 11 est une vue en coupe verticale correspondant à XI-XI de la fig. 10 ; la fig. 12 est une vue en coupe verticale correspondant à XII- XII de la fig. 10 ; la fig. 13 est une vue en coupe partielle suivant XIII-XIII de la fig. 10.
La machine à fileter semi-automatique représentée au dessin (fig. 1 à 3) et décrite ci-après a la forme générale d'un tour et comprend un bâti B, une poupée fixe avec broche munie d'un mandrin ou autre disposi- tif de fixation de pièce M pouvant être entraîné par tout mécanisme conve- nable, une poupée mobile à contre-pointe R dont la position est réglable, enfin un traînard T que l'on peut fixer de manière connue dans une posi- tion déterminée pour l'usinage d'une série de pièces identiques.
On désigne (fig. 1) par 1 un chariot disposé pour pouvoir cou- lisser sur le traînard parallèlement à l'axe des pièces à fileter et par 2 un chariot transversal disposé pour pouvoir-coulisser sur le chariot 1 dans une direction perpendiculaire à l'axe de rotation de la broche de la machine, le chariot transversal 2 est disposé pour recevoir un chariot supérieur porte-outil non représenté.
3 désigne (fig. 2 et 3) un arbre cannelé supporté par des paliers sur le bâti B et qui peut être entraîné par l'intermédiaire d'un train d'en- grenages en synchronisme avec la broche M ; cet arbre 3 traverse la partie avant ou tablier 5 du traînard T ; il transmet son mouvement au mécanisme d'en- traînement des chariots 1 et 2, mécanisme groupé dans ce tablier 5.
Un arbre 4 cannelé, également supporté par des paliers sur le bâti B traverse le tablier 5 ; arbre 4 peut coopérer à l'une de ses ex- trémités avec un dispositif de commande d'embrayage de la transmission de mouvement à la broche M, dispositif de commande agissant en opposition avec un dispositif de rappel élastique dans la position de débrayage; à son autre extrémité l'arbre 4 peut coopérer avec un dispositif de blocage de l'embra- yage assurant la position d'embrayage.
Le tablier 5 comporte à sa partie supérieure un boîtier 6 avec un couvercle 7 donnant accès lorsqu'il est ouvert à -bous les organes qui permettent le réglage et la surveillance des fonctions de la machine: nombre de passes, profondeur des passes successives, nombres de filets par pas.
Cette organisation qui groupe les fonctions à proximité du conducteur de la machine est une caractéristique importante de l'invention. Comme on le verra, le tablier comporte également un dispositif de débrayage automatique, un dis- positif de débrayage commandé par l'opérateur, un dispositif de réglage de la passe finale lorsqu'on termine le filetage de la première d'une série de piè- ces, un dispositif de dégagement rapide de l'outil en fin de passe et de re- tour en position précise de travail.
Une autre caractéristique importante de la machine à fileter con- forme à l'invention est constituée par un dispositif à pression fluide pour commander l'embrayage de la machine. Le fluide,utilisé, généralement de l'hui- le, est fourni par une source S (voir figo 1) de tout type convenable qui peut être logée à la partie inférieure dans le bâti B.
Ce fluide sous pres- sion peut aussi de préférence être utilisé pour actionner un dispositif de rappel hydraulique d'une part entre le traînard T et le chariot 1 longitudi- nal, d'autre part entre le chariot 2 transversal et le chariot 1, ce disposi- tif de rappel est constitué essentiellement par un cylindre C et un piston P
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solidaires l'un de l'autre respectivement de l'un des deux éléments animés au cours du travail d'un déplacement relatif, le fluide sous pression étant amené dans une chambre étanche fermée entre le piston et le cylindre. Un tel dispositif est décrit dans la demande de brevet français pour "Dispositif de rappel hydraulique pour mécanisme de translation de chariots de machines- outils et analogues" déposée le 29 mars 1951 sous le N 607.275 par les de- mandeurs.
Dans un mode préféré de réalisation de la machine, le dispositif d'embrayage comporte un levier 8 (voir fig. 4 et 5) porté par un axe 9 mon- té pivotant dans le bâti de la machine du côté de la prise de mouvement.
L'axe 9 porte deux cames 10 et 11 qui peuvent d'ailleurs être réunies en un seul bloc et qui sont calées sur cet axe 9. La came 10 est en contact avec un galet 12 solidaire de la queue d'un piston-valve 13 qui commande l'embra- yage. La came 11 est en contact avec un galet 14 solidaire d'un piston-valve 15 qui commande le serrage ou le desserrage du mandrin.
Une came 16 est soli- daire d'un axe 17 pouvant pivoter dans le bâti, la came 16 est en contact avec un galet 18 solidaire d'un piston-valve 19 que l'on peut déplacer à l'ai- de d'un levier 32 calé sur l'arbre 17, ce qui permet d'inverser l'amenée du fluide sous pression au mécanisme de tout type convenable qui commande le ser- rage du mandrin ou son desserrage, l'inversion de la circulation du fluide permettant de serrer une pièce par l'extérieur ou par l'intérieur. 20 dési- gne une chambre cylindrique avec piston dont la tige 21 prend appui contre une tige 22 qui commande l'embrayage de la machine; un ressort de rappel 142 tend à soulever le piston et sa tige 21.
Sur la fig. 4 on a représenté en grisé les canalisations parcou- rues par le fluide sous pression et par un double trait les canalisations en communication avec un réservoir de fluide non comprimé dans lequel puise la source S pour mettre ce fluide sous pression. On a désigné par 23 la canali- sation d'amenée de fluide sous pression à partir de la source S ; 24 est la canalisation de retour du fluide utilisé.
Chacun des pistons-valves 13 et 15 est sollicité vers sa came correspondante par un ressort 25 comme le piston 19 (voir fig. 6). Lorsqu'on fait pivoter le levier 8 pour le mettre dans la position "ouverture du man- drin", le galet 14 vient s'appuyer dans un évidement 26 et le levier 8 se trouve immobilisé; le fluide sous pression passe par la canalisation 28 au lieu de passer par la canalisation 27 et inversement cette dernière canali- sation est mise en communication avec la réserve de fluide non comprimé.
On referme le mandrin en plaçant le levier 8 dans la position neutre verticale ; pour embrayer il suffit de continuer à pousser le levier 8 dans la position marquée "embrayage"; lorsqu'on lâche le levier 8 il reprend de lui-même la position neutre verticale et se trouve immobilisé dans cette position par suite de l'engagement du galet 12 dans un évidement 29 de la came 10; lors du retour du levier 8 en.position verticale, la canalisation 30 cesse de communiquer avec la canalisation 23 par suite de la levée du piston 13, et les canalisations 30 et 24 sont mises en communication. La tige 22 solli- citée par un ressort 31 vers le haut dans la position de débrayage (voir fig. 5) est maintenue dans la position correspondant à l'embrayage de la ma- chine par un dispositif de verrouillage porté par le tablier 5.
Ce dispositif de verrouillage de l'embrayage comprend un sec- teur conique denté 33 en prise avec un pignon conique 34 porté par un axe 35 qui porte aussi un autre pignon conique 36 ; un pignon 37 monté sur un axe 38 vertical est en prise avec le pignon 36. A son extrémité supérieure l'axe 38 porte une butée 39 qui prend appui contre un épaulement correspon- dant d'un levier 40 pouvant pivoter autour d'un axe 41 (voir fige 5 et 6) sous l'action d'un doigt 42 porté par le tambour 43 qui règle le nombre de passes à effectuer pour un filetage donné. Un ressort 44 de traction sol- licite une tige 45 solidaire du levier 40 pour maintenir ce levier en butée contre la butée 39 de l'arbre 38.
Lorsque la dernière passe de travail est - terminée, le doigt 42 entraîné par le mécanisme d'avance du chariot 2 trans- versal vient faire pivoter le levier 40 en dégageant la butée 39, laissant ainsi toute liberté de tourner à l'arbre 38 et par suite à l'arbre 4 et à
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un levier 46 solidaire de cet arbre 4 et articulé à son extrémité libre avec la tige 22 de commande de l'embrayage l'ensemble de ces mouvements étant fa- cilité par la détente du ressort 31.
Comme il peut être nécessaire de débrayer la machine en cas d'incident de fonctionnement, le boîtier 5 du tablier 5 supporte un bouton- poussoir 47 sollicité par un ressort 48 vers l'extérieur et forment l'extré- mité d'une tige 49 sur laquelle est fixé un petit axe transversal 50 suscep- tible de pousser la tige 45 lorsqu'on pousse le bouton 47; cette manoeuvre fait basculer la tige 45 et son levier 40 en dégageant la butée 39,ce qui libère l'embrayage comme il a été dit précédemment.
Un dispositif de sécurité verrouille l'axe 9 du levier 8 lorsque la machine travaille. Ce dispositif (voir fig. 5 à 8) comporte un levier 51 calé sur l'arbre 4 formant à son extrémité libre une fourche 52 dont les branches sont engagées dans des évidements correspondants d'une pièce cylin- drique 53 montée pour coulisser dans un boîtier du bâti B ; pièce 53 pré- sente un méplat 54 dans lequel est pratiquée une rainure 55 ; un autre organe 56 cylindrique est aussi monté coulissant dans le bâti B perpendiculairement à l'axe de la pièce 53; l'organe 56 présente un méplat 57 avec une nervure 58 disposée pour pénétrer dans la rainure 55.
Sur l'axe 9 est claveté un disque 59 présentant un cran 60 dans lequel peut venir s'engager un doigt 61 main- tenu dans un évidement cylindrique de la pièce 56 et poussé par un ressort 62 ; lorsque le levier 8 est ramené en position neutre verticale après serrage du mandrin et embrayage, il est maintenu dans cette position par le fait que le doigt 61 est engagé dans l'encoche 60.
Le déverrouillage de l'axe 9 sera obtenu soit lors du débrayage automatique à la fin de l'usinage d'une pièce., soit par l'intervention de l'ouvrier appuyant sur le poussoir 47. L'ensemble des pistons-valves et.- du- mécanisme de commande hydraulique se trouve dans un boîtier protégé par un couvercle 63 (fig. 3 et 6),
Le mécanisme de transmission de mouvement aux chariots 1 et 2 est disposé dans le tablier 5 du traînard; il est entraîné par l'arbre canne- lé 3 de prise de mouvement, arbre passant dans des orifices convenables du traînard qui présente des portées pour un pignon 64 muni de cannelures per- mettant à ce dernier de coulisser sur l'arbre 3.
Le pignon 64 engrène avec une roue 65 dentée portée par un arbre 66 à camesp cet arbre 66 étant soutenu dans des portées soutenues dans le bâti B et largement dimensionnées. La roue 65 présente un alésage conique monté sur une portée 67 conique de l'arbre 66 avec une clavette 68; ce montage est une caractéristique avantageuse de l'in- vention car il assure la concentricité parfaite de l'arbre 66 et de la roue 65, évitant ainsi un risque de faux-rond nuisible à la précision d'usinage.
L'arbre 66 porte à une extrémité une came 69 en forme de cloche, ou came des pas interchangeable et adaptée au pas du filetage à exécuter; sur l'arbre 66 est également montée à l'extrémité opposée une came double 70 présentant deux chemins latéraux 71 et 72 ; butée à billes 73 reçoit la poussée latérale principale exercée sur le chemin de came 69 par un galet 74 solidaire du chariot 1 (voir fig. Il) dont il assure le déplacement; le chariot 1 étant constamment poussé par la pression fluide qui s'exerce entre son piston P et le cylindre C du traînard (voir fig. 1).
La transmission du mouvement transversal à donner au chariot 2 et par conséquent au porte-outil se fait par la suite des organes suivants: came 70, galet 76 prenant appui sur le chemin 71, levier 77 articulé sur un axe 78 et portant le galet 76 ; 79 articulée en 80 par un axe avec le levier 77, axe sur lequel est accroché un ressort de traction 81 attaché d'autre part en un point fixe du tablier ; levier82 articulé en 83 avec la tige 79 et en 84 avec une barrette 85, ce levier 82 pivotant autour d'un axe fixe 86; la barrette 85 guidée pour coulisser longitudinalement sur une platine entre des galets-guide 87; un cliquet 88 sollicité par un ressort 89 pour pivoter autour d'un axe 90 en venant prendre appui contre une roue dentée 91 susceptible de tourner autour de son axe vertical.
Le galet 76 dé- termine l'oscillation du levier 77 et par suite le mouvement alternatif de la barrette 85 et du cliquet 88 qui fait tourner dans un sens la-roue 91
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maintenue dans le sens opposé par un cliquet 92 sollicité par un ressort non représenté. L'axe de la roue 91 traverse le boîtier 6 et porte fixé à son extrémité inférieure un pignon 93 en prise avec un secteur denté droit 94 solidaire d'un axe 95 sur lequel est montée à la partie supérieure une came de passes 96 de tout type connu, interchangeable ou réglable, cette dernière comprenant de préférence deux corps excentrés à emboîtement conique (voir fig. 13) sur l'axe 95.
A son tour la came 96 en tournant détermine la position d'un sabot 97 articulé sur une tige coulissante 98 portant une crémaillère 99 en prise avec un pignon 100; le pignon 100 engrène d'autre part avec une crémaillère 101 taillée dans un manchon 102 disposé pour coulisser dans un logement du traînard T. Une tige 103 est engagée dans le manchon 102 ; sa position étant réglable par coulissement comme on le verra ultérieurement.
Un poussoir 104 articulé à l'extrémité de la tige 103 est en contact avec une butée 105 plane articulée autour d'un axe vertical et à inclinaison réglable par deux tiges V munies d'un filetage non représenté, la butée 105 et les tiges V étant soli- daires du chariot 2 transversal ; cedernier est constamment poussé contre le poussoir 104 par la pression hydraulique agissant entre la tête d'un piston P solidaire duchariot 1 longitudinal et un cylindre C disposé dans le chariot 2.
Le mécanisme précité comporte en outre un ressort de rappel 106 pour ramener la came 96 dans sa position de départ lorsque l'usinage d'une pièce est terminé, un axe 107 solidaire de la barre 85 et permettant de mon- trer une roue 108 dentée, roue actionnée par un cliquet 109 articulé dans le boîtier 6 ;
une came 110 peut être montée sur l'axe 107 pour être entraînée par la roue 108, pour le cas des filets multiples, cette came 110 présentant des parties rentrantes 111 et des parties circulaires 112 de façon à dégager le cliquet d'entraînement 88 lorsque sa queue 113 s'appuie sur une partie circulaire, c'est-à-dire lors d'une passe pour l'exécution de plusieurs fi- lets semblables, 114 désigne un cliquet de retenue de la roue 108, cliquet monté coulissant sur la barre 85 et poussé par un ressort 115. 116 est une butée réglable permettant de limiter la course de barre 85. Un bouton 117 porte une came-poussoir 118 en contact avec un galet 119 porté par le cli- quet 88; en manoeuvrant le bouton 117 disposé sur le traînard pour pouvoir tourner, on peut faire basculer le cliquet 88 pour le dégager de la roue 91.
Sur les fig. 10 et 11, on a désigné par 120 une butée pivotante tenue par un ressort 121 et un arrêt 122; cette butée 120 a pour fonction de retenir le secteur 94 lorsqu'il est ramené en position de départ par le ressort 106.
Le barillet 43 détermine le nombre de passes effectuer en réglant la position de ce barillet par rapport à la roue 91, ce qui règle la position du doigt 42 par rapport au bec du levier 40; pour cela le barillet 43 et la roue 91 présentent des orifices correspondants, le barillet 43 porte une ou des chevilles susceptibles d'être engagées dans ces orifices simultanément ou bien d'être dégagées en soulevant le barillet 43. Lorsque le débrayage se produit par l'action du doigt 42 venant presser le bec du levier 40, la butée 39 étant dégagée, la tige 38 pivote et un doigt 141 vient frapper la queue du cliquet 92 qui se dégage en même temps que le cli- quet 88 de la roue 91; le ressort 106 se détend et ramène la came 96 et le tambour 43 dans la position initiale de travail.
Le mécanisme décrit assure l'avancement de l'outil dans sa po- sition de travail ; convient également de dégager l'outil à la fin de chaque passe, puis de le ramener dans sa nouvelle position de travail, posi- tion déterminée par la rotation synchronisée de la broche, de l'arbre 67 à cames et du mécanisme d'avance transversale décrit. On utilise dans ce but un dispositif à genouillère permettant d'obtenir un déplacement alternatif synchronisé de la tige 103 coulissant dans le manchon 102. Un tel, dispositif est décrit dans la demande de brevet français pour "Dispositif de rcul ra- pide et de retour en position précise de travail pour chariot porte-outil de machines automatiques ou semi-automatiques déposées le 29 mars 1951 sous le N 607.276 par les demandeurs.
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La tige 103 (voir fig12) est articulée par un axe 123 avec un levier 124 formant avec un deuxième levier 125 une genouillère dont l'axe 126 est rendu solidaire par toute organisation convenable d'une tige 127.
Le levier 125 est articulé à son autre extrémité autour d'un axe 137 avec un ensemble 128 susceptible de coulisser dans le manchon 102 dans une posi- tion réglable par une pièce 129 filetée vissée dans le manchon 102 présen- tant un filetage correspondant; 130 est un écrou de blocage et 131 un tam- bour fixé sur le manchon 102 et permettant de repérer la position d'une graduation correspondante sur la périphérie de la pièce 129. Le réglage de la position de l'ensemble 128 permet de régler avec une grande précision la position de l'outil pour la passe définitive de la première d'une série de pièces à fileter.
La tige 127 (voir fige 11 et 12) est articulée par un dispositif souple, par exemple une articulation à rotule 132 avec un levier 133 monté pivotant dans le tablier 5 autour d'un axe 134 et portant un galet rotatif 135 coopérant avec le chemin de came 72 de la came 70. Un ressort 136 rap- pelle constamment le galet 135 contre son chemin de roulement 72 dont le profil est étudié pour assurer en fin depasse la descente de la tige 127 et par suite le pliage de la genouillère 124-125 et le recul de la tige 103 dont la position détermine celle du chariot porte-outil; le retour de l'ou- til en position précise de travail s'effectue lorsque la tige 127 se relève pour amener les axes 123-126 et 137 de la genouillère en alignement droit.
Un talon 138 prévu sur l'un des organes de la genouillère permet de conser- ver cet alignement quelle que soit la position de réglage de l'ensemble 128, grâce à l'articulation élastique 132 ; talon 138 vient buter contre une surface dure 139 réservée dans le manchon 102.
Une came 140 montée pour tourner par rapport au tablier 5 autour d'un axe excentré, peut être manoeuvrée à l'aide d'un bouton moleté pour li- miter le mouvement du levier 133 et par suite le recul de la tige 127 et de l'outil dans le cas où on exécute des filetages intérieurs.
Il est bien entendu que l'on peut,-apporter au mode de réalisation représenté et décrit divers changements, perfectionnements ou additions, ou remplacer certains dispositifs par des dispositifs équivalents sans s'écar- ter pour cela de l'esprit général de la présente invention.
REVENDICATIONS.
1 ) Machine à fileter semi-automatique du type utilisant un outil de profil et comportant une broche rotative fixe avec mandrin, une poupée avec contrepointe de position réglable, un traînard de position réglable por- tant un chariot longitudinal supportant lui-même un chariot transversal porte- outil et un mécanisme d'entraînement pour donner au porte-outil les déplace- ments automatiques longitudinaux et transversaux nécessaires pour le filetage précis d'une pièce en plusieurs passes, caractérisée par ce fait qu'un dispo- sitif hydraulique à pression fluide commande respectivement l'embrayage et le débrayage de la machine et le serrage et le desserrage de la pièce à file- ter sur son mandrin.
2 ) Machine à fileter semi-automatique telle que revendiquée en 1 ) caractérisée par ce fait qu'un premier dispositif hydraulique à pression fluide commande l'embrayage et le débrayage à la machine et qu'un deuxième dispositif hydraulique à pression fluide commande le serrage et le desserra- ge de la pièce à fileter sur son mandrin, un levier de manoeuvre solidaire d'un axe rotatif portant des cames qui coopèrent avec un piston-valve d'ac- tionnement du second dispositif hydraulique et avec un piston-valve d'ac- tionnement du premier dispositif hydraulique.
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