BE509536A - - Google Patents

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BE509536A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C21METALLURGY OF IRON
    • C21CPROCESSING OF PIG-IRON, e.g. REFINING, MANUFACTURE OF WROUGHT-IRON OR STEEL; TREATMENT IN MOLTEN STATE OF FERROUS ALLOYS
    • C21C1/00Refining of pig-iron; Cast iron
    • C21C1/10Making spheroidal graphite cast-iron

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Metallurgy (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Refinement Of Pig-Iron, Manufacture Of Cast Iron, And Steel Manufacture Other Than In Revolving Furnaces (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  PRODUCTION DE LA FONTE GRISE. 



   La présente invention concerne la production de la fonte hyper- eutectique, dans laquelle le graphite est présent sous la forme de nodules. 



   On a décrit dans la littérature technique et des brevets trois procédés de production de fontes grises dans lesquelles le graphite est sous la forme de nodules, sans qu'il soit nécessaire de procéder à un traitement thermique ultérieur. Dans l'un de ces procédés on ajoute à la masse fondue du cérium, dans un autre du magnésium et dans le troisième du calcium. Dans tous ces procédés, la production du graphite sous forme nodulaire$ distincte de la forme normale lamellaire, s'accompagne d'améliorations des propriétés mécaniques qui présentent une grande importance dans l'industrie. Ces trois procédés sont analogues du point de vue technique, mais la production de graphite nodulaire au moyen de magnésium offre des avantages pratiques.

   Par exemple, le magnésium peut donner du graphite nodulaire dans les fers soit hypo-eutectiques soit hyper-eutectiques, tandis que le cérium ne peut donner du graphite nodulaire que dans les fers hyper-eutectiques et dans ceux où la déficience en carbone est compensée par 10 % ou plus de nickel et (ou) de cuivre. Le cérium se dissout facilement dans la fonte à l'état fondu, et si le magnésium est convenablement allié à un excès de nickel, de cuivre, de fer ou de silicium, ou à une combinaison de ces élémentsen présence ou en absence d'autres éléments tels que le carbone, il se dissout aussi faci-   lement.   Le calcium ne se dissout pas facilement dans la fonte.

   Dans les trois cas, la teneur en soufre du fer traité doit être faible et dans de nombreux cas on doit obtenir cette faible teneur en soufre en ayant recours au pouvoir de désulfuration des éléments ajoutés. Le magnésium a un pouvoir désulfurant supérieur à celui du cérium et il convient mieux à cet effet que le calcium. 



   Tous ces faits sont bien connus des spécialistes de production des fontes nodulaires à l'état venu de fonte et l'on a entrepris de nombreu- ses recherches afin de perfectionner la technique de la production des fontes nodulaires au moyen du   magnésium.   On a décrit en détail les conditions dans 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 lesquelles le magnésium donne des structures de graphite nodulaire. Le fer traité doit être susceptible de se solidifier à l'état de fonte grise; a- près traitement, la teneur en soufre du fer doit être inférieure à 0,015   %   et celle du magnésium doit être supérieure à 0,04 % et de préférence à 0,06%; après que le magnésium s'est dissous dans la masse fondue, le métal liquide doit être traité par addition d'un agent de graphitation ou d'inoculation tel que le ferro-silicium. 



   On a fait remarquer que certains éléments présents dans le fer peuvent avoir un effet nuisible sur le procédé au magnésium, et en fait ils peuvent empêcher d'obtenir le résultat désiré. Le brevet britannique n  630.070 du 22 Mars 1947 a fait ressortir à ce sujet la nocivité de la pré- sence de l'étain, du plomb, de l'antimoine, du bismuth, de l'arsenic, du sélénium et du tellure. La demanderesse a également constaté que le titane a une action nuisible analogue. En outre, le cuivre a également   été' mention-   né comme pouvant constituer un élément nuisible lorsque sa teneur dépasse 1 % environ, bien que, ainsi qu'il a été indiqué dans la littérature tech- nique, on puisse utiliser des alliages de magnésium et de-cuivre en vue d'a- jouter du magnésium à la fonte.

   On ne connaît pas le mécanisme exact selon lequel ces éléments empêchent le magnésium de remplir convenablement la fonc- tion désirée. En outre, les spécialistes de la production de la fonte nodu- laire au moyen du magnésium ont appris par expérience que certaines matières premières donnent satisfaction dans le procédé, tandis que d'autres apparem- ment analogues ou présentant une analyse chimique analogue, ne donnent pas satisfaction pour des raisons non déterminées. Par matière première, on en- tend ici la charge fondue, c'est-à-dire la fonte en gueuses, l'acier et les déchets d'acier, les déchets de fonte et les fontes affinées, qui sont mé- langés en fonderie pour obtenir la fonte.

   Par matières premières non satis- faisantes, on entend celles qui, lorsqu'elles sont incorporées dans le mé- lange fondu, ne donnent pas une fonte dans laquelle la totalité du graphite est à l'état nodulaire, malgré que l'on ait observé soigneusement les con- ditions prescrites en ce qui concerne la teneur du mélange fondu en carbone, silicium, manganèse, phosphore et soufre, l'addition du magnésium, l'utili- sation d'inoculants de graphitation et une opération correcte de fonte. Une partie ou la totalité du carbone graphitique se présente alors sous la for- me de paillettes ou de lamelles malgré un traitement et une analyse convena- bles et malgré que la pièce moulée solidifiée présente une teneur en magné- sium satisfaisante.

   La présence de graphite à l'état de paillettes, même en petite quantité, dans un fer présentant par ailleurs une structure nodu- laire, exerce un effet nuisible sur les propriétés mécaniques et la matière peut être non ductile, tandis que le but poursuivi consiste à obtenir une matière ductile et résistant aux chocs. 



   On a notamment constaté la médiocre aptitude des matières pre- mières considérées comme non satisfaisantes en vue de leur traitement par le magnésium, particulièrement dans le cas des fontes de composition hyper- eutectique, c'est-à-dire de celles dont la teneur en carbone est supérieure à : 4,3 - 1/3 (% Si + P). Etant donné que les fontes nodulaires présentent une forte   tendance à   être défectueuses, du fait d'un rétrécissement élevé à la solidification, à moins de prendre des précautions très minutieuses bien connues des spécialistes, et compte tenu que cette tendance est d'au- tant moins accusée que la teneur en carbone est plus élevée, le fondeur dé- sire utiliser pratiquement des fontes à teneur élevée en carbone, autrement dit hyper-eutectiques. 



   Il résulte de ces difficultés que des matières premières telles que la fonte en gueuses, les déchets de fonte; l'acier ou les déchets d'a- cier, ou le fer affiné, lesquelles conviendraient par ailleurs, doivent ê- tre écartées par le fondeur et, à moins qu'il ne dispose d'autres matières premières convenables, peut-être difficiles à se procurer, il est empêché de produire de la fonte nodulaire au moyen du magnésium. En outre, le fait que des matières indésirables peuvent être incorporées par mégarde dans la charge à fondre introduit un risque imprévisible dans un procédé complexe de fabrication. 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 



   La demanderesse a découvert   une   variante au procédé   au. magné-   sium, grâce à laquelle on peut utiliser de nombreuses matières premières par ailleurs non convenables, en vue   dobtenir   des fontes nodulaires de composition hyper-eutectique, présentant des propriétés régulières et re- produisables. Cette variante permet en outre de produire une scorie sulfu- reuse moins volumineuse, plus facile à manipuler dans la fonderie, en même temps qu'elle permet d'utiliser des alliages à base du cuivre d'apport du magnésium meilleur marché. 



   La variante selon l'invention consiste à ajouter une petite quantité de cérium avant, en même temps, ou après l'addition du magnésium, ou avec le magnésium sous forme d'un alliage, par exemple d'un alliage de nickel-magnésium-cérium ou d'un alliage de cuivre-magnésium-cérium. En ce qui concerne le but principal que se propose l'invention, à savoir de ren- dre possible la production de structures nodulaires par l'addition de ma- gnésium à des matières premières non satisfaisantes ou à des fers contenant du cuivre, l'addition du cérium produit les mêmes résultats efficaces lors- qu'on l'ajoute avant, en même temps, ou après le magnésium. En pratique, toutefois, on a constaté qu'il était préférable d'ajouter le cérium sous la forme d'un alliage de nickel, de magnésium et de cérium, ou d'un alliage de cuivre, de magnésium et de cérium.

   Lorsqu'on ajoute ainsi simultanément le magnésium et le cérium, la scorie sulfureuse qui apparaît à la surface du métal, du fait de l'action de désulfuration de l'addition, est moins vo- lumineuse et plus facile à enlever de la surface du métal. En outre, la te- neur finale en soufre de la pièce moulée ne doit pas nécessairement être abaissée à une valeur très faible de 0,015 % environ qui est nécessaire ' lorsque le magnésium est utilisé seul, mais elle peut par exemple atteindre   0,04 %   ou même plus, tout en permettant d'obtenir par le procédé selon l'in- vention des structures nodulaires. 



   On ne connaît pas le mécanisme grâce auquel le cérium compense l'impropriété des matières premières ou l'influence du cuivre, mais on con- state qu'il est réel et efficace. On ne connaît pas la nature précise et les quantités des éléments nuisibles présents dans un grand nombre de ma- tières premières impropres., mais on a pu traiter de façon satisfaisante selon l'invention des fers contenant jusqu'à   0,2 %   de titane et (ou) jus- qu'à 7 % de cuivre, au moyen de magnésium et de cérium, et obtenir ainsi la totalité ou à peu près du graphite à l'état de nodules et par suite des produits présentant de bonnes propriétés mécaniques. 



   La quantité de   cérium   ajoutée peut être faible et tout à fait insuffisante par elle-même pour donner des structures entièrement nodulai- res ou les propriétés mécaniques remarquables qui sont réellement obtenues. 



  En général, une teneur finale en cérium de 0,01 à   0,02 %   est satisfaisante et à recommander, bien qu'elle puisse avoir toute valeur comprise entre   09001   et   0,02 %   ou plus, selon les matières premières. Les effets du cérium et du magnésium ne sont pas simplement additifs. Par exemple, quand l'élé- ment gênant est le cuivre en quantités supérieures à 2%, on peut ajouter jusqu'à 0,1% ou même 0,2% de magnésium sans obtenir davantage qu'un très petit nombre de nodules de graphite dans la microstructure, tandis qu'en ajoutant 0,05 % de magnésium avec 0,02% de cérium, on obtient une bonne structure nodulaire et des pièces moulées présentant un degré élevé de pro- priétés mécaniques. 



   Pour ajouter le cérium avant ou après le magnésium, on peut u- tiliser un mischmetall de cérium ou un alliage de cérium ou de mischmétall avec le fer, le nickel, le cuivre ou autres éléments. Pour ajouter le cérium sous la forme d'un alliage avec le magnésium, des alliages de nickel et de ' magnésium et des alliages de cuivre et de magnésium alliés au cérium ou au mischmétall conviennent tout à fait bien. On peut également utiliser des alliages de ferro-silicium et de magnésium avec du cérium ou un   mischmetall   de cérium. Les alliages à base de nickel et de fer peuvent également conte- nir du carbone. On peut utiliser en fait toute combinaison des éléments nic- kel, fers cuivre, silicium et carbone avec du magnésium et du cérium ou un 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 mischmetall de cérium.

   Les compositions suivantes donnent deux exemples   d'al-   liages convenables : 
 EMI4.1 
 
<tb> Alliage <SEP> N  <SEP> 1 <SEP> Magnésium <SEP> 15 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Cérium <SEP> 4 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Lanthane <SEP> Lanthane <SEP> et <SEP> autres <SEP> terres <SEP> rares <SEP> 4 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Carbone <SEP> 1,5%
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Nickel <SEP> 75,

  5 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Alliage <SEP> N  <SEP> 2 <SEP> Magnésium <SEP> 15 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Cérium <SEP> 4 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Lanthane <SEP> et <SEP> autres <SEP> terres <SEP> rares <SEP> 4 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Cuivre <SEP> 77 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
 Les alliages peuvent contenir entre 3 et 50 % de magnésium et entre 0,5 et 20 % de cérium, mais on peut adopter toute proportion convenable des deux éléments. 



   Lorsqu'on désire obtenir de façon régulière une fonte nodulai- re hyper-eutectique, il convient pratiquement selon l'invention d'ajouter le magnésium et le cérium sous la forme d'un alliage convenable avec le nickel ou le cuivre, de façon à ce que le fer présente une teneur de   0,04   à   0,08 %   en magnésium et une teneur de 0,01 à 0,03 % en cérium, puis d'i- noculer la masse fondue, immédiatement avant la coulée, par une addition de 0,2 à 0,6 % de silicium sous la forme de   ferro-silicium   contenant 60 à 85 % de silicium. 



   Dans cette description de l'invention, on a adopté le mot de "nodule" dans son acception minéralogique d'une petite masse arrondie. 



  Les nodules de graphite peuvent exister dans la fonte sous deux formes : l'une qui est habituellement sphéroïdale et présente une structure radia- le dite sphérulitique, l'autre étant moins parfaitement sphéroïdale ou sphérulitique et pouvant consister en masses de graphite sans structure interne définie. Ceci a peu d'importance du point de vue des propriétés du produit, et pourvu que le graphite soit nodulaire, les propriétés méca- niques des pièces moulées sont uniformément excellentes, que les nodules soient sphérulitiques ou non. Les structures de graphite obtenues peuvent consister en un petit nombre de sphérulites parfaits, le reste du graphite consistant en un mélange de sphérulites imparfaitement formés et de nodules de nature non sphérulitique, ou bien elles peuvent être entièrement sphéru- litiques, selon la nature des matières premières. 



   Le procédé de l'invention est applicable aux fontes   byper-eu-   tectiques et aux fontes en gueuses présentant une large gamme de composi- tions, à condition que le fer se solidifie à l'état de fonte grise. La teneur en silicium peut avoir une valeur quelconque jusqu'à   7%,   celle du phosphore jusqu'à 1,5%, celle du manganèse jusqu'à 4 %, celle du chrome jusqu'à 4 %, celle du nickel jusqu'à 50 %, celle du molybdène jusqu'à 2 % et celle du cuivre jusqu'à 8 %. Ces éléments peuvent être tolérés soit . seuls soit en toute combinaison pourvu que le fer se solidifie à l'état de fonte grise. 



   La teneur en soufre du fer à traiter peut avoir une valeur quelconque jusqu'à 0,3 %, mais en pratique et ainsi que le savent bien les spécialistes, cette teneur doit être aussi faible que possible. 



   Après le traitement par le magnésium et le cérium, il ne doit pas y avoir moins de 0,005 % de magnésium et pas moins de   0,001 %   de cé- rium dans la pièce moulée solidifiée, mais la somme de ces deux éléments ne doit pas être inférieure à 0,04 %, et de préférence la teneur en magné- sium doit être comprise entre 0,04 et   0,08 %   et celle du cérium entre 0,01 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 et 0,03 %. Toutefois? la teneur finale en magnésium peut avoir toute valeur jusqu'à 0,25% et celle du cérium jusque 0,2 %. 



   On peut arriver à obtenir une faible teneur en soufre avant de procéder à l'addition du magnésium et du cérium grâce à l'une dés techniques connues de désulfuration telle que l'utilisation de carbonate de sodium ou de carbure de calcium. 



   On peut fondre le métal à traiter dans l'un des appareils uti- lisés ordinairement à cet effet, comme un   cubilot.,   un four rotatif9 un four à l'arc   électriqueg   un four à induction à grande fréquence ou un pot de fusion. 



   On peut ajouter l'inoculant de graphitation au métal fondu en tant que constituant séparé ou bien le silicium nécessaire à cet effet peut être combiné avec le magnésium et (ou) le cérium sous la forme d'un alliage, par exemple du   nickel-silicium-magnésium-cérium;   de fer-silicium- magnésium-cérium, ou de   cuivre-silicium-magnésium-cérium.   



   La structure métallique du fer peut être l'une quelconque de celles qu'on peut obtenir en utilisant des éléments d'alliage et (ou) un   traitement thermique ; parexemple, elle peut être perlitique, ferritique,   un mélange de perlite et de ferrites martensitique ou austénitique. On peut faire subir aux pièces moulées obtenues selon l'invention tout trai- tement thermique (recuit, normalisation, trempe, traitement en vue de sup- primer les tensions internes) afin d'obtenir des propriétés mécaniques spéciales. 



   L'invention est illustrée mais non limitée par les exemples sui- vants. 



  Exemple 1 
Deux charges de   2297   Kg. de gueuses de fonte hyper-eutectique que l'on avait trouvé donner des résultats non satisfaisants par traitement au moyen du magnésium seul ont été fondues séparément dans un pot de fusion chauffé à l'huile. Avant la fusion, la composition de cette fonte était la suivante. 
 EMI5.1 
 
<tb> 



  .Carbone <SEP> total <SEP> 4,06 <SEP> %
<tb> 
<tb> Silicium <SEP> 1,99 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> Manganèse <SEP> 0,83 <SEP> %
<tb> 
<tb> Soufre <SEP> 0,030'%
<tb> 
<tb> Phosphore <SEP> 0,052 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> Nickel <SEP> moins <SEP> de <SEP> 0,02 <SEP> %
<tb> 
<tb> Chrome <SEP> 0,002 <SEP> %
<tb> 
<tb> Titane <SEP> 0,10'%
<tb> 
 Dans les deux cas on a traité le métal fondu lorsque sa température a at- teint 1.430 C. Dans le premier lots on a traité le métal au moyen de 191 g. d'un alliage de nickel et de   magnésium   21 g. de mischmetall de cérium et 71 g. de ferro-silicium à 80 %. Dans le second lot, on a traité le métal fondu au moyen de 191 g. du même alliage de nickel et de magnésium et de 71 g. de ferro-silicium à 80 % seulement. L'alliage de nickel et de magné- sium contenait 12,2 % de magnésium.

   Le tableau ci-dessous donne les ana- lyses et les propriétés mécaniques d'éprouvettes moulées à partir de ces deux lots. 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 
 EMI6.1 
 
<tb> 



  @
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> N : <SEP> C.:: <SEP> Si <SEP> : <SEP> Mn <SEP> : <SEP> S <SEP> P <SEP> Ni <SEP> Mg <SEP> Ce <SEP> :Résistance <SEP> finale <SEP> Dureté <SEP> 
<tb> total <SEP> % <SEP> % <SEP> % <SEP> % <SEP> % <SEP> % <SEP> % <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> :Brinell
<tb> 
 
 EMI6.2 
 fÉ : : : : : : : : (Kg/cm2¯) ¯: 1 :3,$b :z,31:0,69:0,011:0,050:0929 :0,050 0,014: 6.479 256 2 3,79 2,29 0,70 0,012 0,048 0,75 :0,055 : 4.433 242 
Le graphite de l'échantillon ? 1 était entièrement sous forme nodulaire, tandis que celui de l'échantillon ? 2 était principalement sous la forme de paillettes avec quelques nodules. 



  Exemple 2. 



   On a fondu dans un pot de fusion chauffé à l'huile 64 Kg. de fonte ayant la composition suivante. 
 EMI6.3 
 
<tb> 



  Carbonet <SEP> total <SEP> 3,99 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> Silicium <SEP> 1,47 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> Manganèse <SEP> 0,71 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> Soufre <SEP> 0,119%
<tb> 
<tb> Phosphore <SEP> 0,049 <SEP> %
<tb> 
<tb> Cuivre <SEP> 2,00 <SEP> %
<tb> 
 
On a prélevé deux lots de 27,25 Kg. et, après avoir traité le métal fondu dans la poche de coulée, on a moulé deux éprouvettes à partir de chacun de ces lots. On a traité le   lot N    1 au moyen de 567 g. d'un al- liage de nickel et de magnésium à 12% de magnésium et de 170 g. de ferro- silicium à 80 % de silicium. Le lot N 2 a été traité au moyen de 680 g. d'un alliage de nickel-magnésium-cérium contenant   10,1 %   de magnésium et 3,33 % de cérium, puis on l'a inoculé au moyen de 170 g. de ferro-silicium à 80% de silicium. 



   Voici les résultats comparés des analyses chimiques et des pro- priétés mécaniques de ces deux éprouvettes : 
 EMI6.4 
 
<tb> Eprouvette
<tb> 
<tb> 
<tb> N 1 <SEP> N 2
<tb> 
<tb> 
<tb> Carbone <SEP> total <SEP> (%) <SEP> 3,78 <SEP> 3,80
<tb> 
<tb> 
<tb> Silicium <SEP> 1,99 <SEP> 1,96
<tb> 
<tb> 
<tb> Manganèse <SEP> 0,68 <SEP> 0,69
<tb> 
<tb> 
<tb> Soufre <SEP> 0,012 <SEP> 0,036
<tb> 
<tb> 
<tb> Phosphore <SEP> 0,048 <SEP> 0,050
<tb> 
<tb> 
<tb> Cuivre <SEP> 1,98 <SEP> 1,96
<tb> 
<tb> 
<tb> Nickel <SEP> 1,95 <SEP> 2,09
<tb> 
<tb> 
<tb> Magnésium <SEP> 0,051 <SEP> 0,053
<tb> 
<tb> 
<tb> Cérium <SEP> néant <SEP> 0,019
<tb> 
<tb> 
<tb> Résistance <SEP> finale <SEP> à <SEP> la <SEP> traction
<tb> 
<tb> (Kg/cm2) <SEP> 1,891 <SEP> 6,

  835
<tb> 
<tb> 
<tb> Dureté <SEP> Brinell <SEP> 222 <SEP> 290
<tb> 
 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 
Le graphite de l'éprouvette N 1 était entièrement à 1.'état de   paillettes.,,   tandis que la totalité du graphite de   l'éprouvétte N    2'était sous la forme de nodules. On voit que la teneur finale   en..soufre   du métal traité au. cérium et au magnésium (éprouvette N  Z) est sensiblement plus élevée que celle du métal traité au seul magnésium (éprouvette N  1). 



  Exemple 3 
On a fondu dans un. pot de fusion chauffé à l'huile une fonte en gueuses hyper-eutectique de composition suivante:. 
 EMI7.1 
 
<tb> 



  Carbone <SEP> total <SEP> 4,00 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Silicium <SEP> 2,43
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Manganèse <SEP> 0,78
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Soufre <SEP> 0,025
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Phosphore <SEP> 0,050
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Nickel <SEP> 0,02
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Chrome <SEP> 09002
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Cuivre- <SEP> non <SEP> détecté
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Molybdène, <SEP> non <SEP> détecté
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Titane <SEP> 0,11
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Vanadium <SEP> 0,01
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> .aluminium <SEP> non <SEP> détecté;.
<tb> 
 



  On avait constaté que cette fonte ne convenait pas au traitement par le magnésium.seul, attendu qu'il se formait des mélanges de graphite en pail- lettes et de graphite nodulaire au lieu de graphite à l'état nodulaire seu-   lement.-   
On. a. prélevé six lots de 27,25 Kg et traité comme suit dans cha- que cas- le.métal fondu dans le- pot de coulée :

   Lot N 1   :. ni   magnésium ni cérium, 170 g. de ferro-silicium à   80%   Lot N 2: 80 g. de mischmetall de cérium + 170 g. de ferro-silicium à 80% Lot N 3 : 120.   g..   de mieschmetall de aérium + 170 g. de- ferro-silicium à 80% Lot N 4: 227 g.. d'un alliage de nickel-magnésium + 170 g. de ferro-silicium à- 80% Lot N 5 : 340 g. d'un alliage de nickel-magnésium + 170 g.- de ferro-silicium à. 80% Lot N 6 : 227 g. d'un alliage de nickel-magnésium   + 25   g. de mischmetall de cérium + 170 g. de ferro-silicium à 80%. 



   L'alliage de nickel-magnésium utilisé contenait 12,2 % de magné- sium... 



   On.a moulé une éprouvette à partir de chacun de ces six lots. 



  Le tableau ci-dessous donne- les résultats des. analyses chimiques et les pro- priétés mécaniques de ces échantillons. 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 
 EMI8.1 
 
<tb> 



  N  <SEP> : <SEP> Traitement <SEP> C <SEP> Si <SEP> Mn <SEP> : <SEP> S <SEP> P <SEP> : <SEP> Ni <SEP> : <SEP> Mg <SEP> Ce <SEP> :Résistan-:Dureté
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> :total: <SEP> % <SEP> : <SEP> $ <SEP> : <SEP> $ <SEP> : <SEP> % <SEP> : <SEP> $ <SEP> : <SEP> % <SEP> % <SEP> :ce <SEP> à <SEP> la <SEP> :Brinell
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> : <SEP> : <SEP> % <SEP> :traction <SEP> : <SEP> 
<tb> 
 
 EMI8.2 
 : : : : : : : : : : ¯(Kg/cm2) :¯ ¯ 1 :Inoculation : 1 371:2984:Oy7O:OeO3l:O9O5: - 1.364 176 s eult... : . : .. : .. 



  2 :Mischmetall : 3,75 2,86 0,67 0,018 0,05 - - :0,050: 3.968 210 3 :Mischmetall :3,6$ 2, 84 : 0 , 70 : 0 , ols : 0 y 05 : - : - : :O,063: 3.983 215 4 :Alliage Ni- 3,77 :z,:o,6:0,010:0,05:1,15:0,056: - . 4.898 262 Mg 5 Alliage Ni- :3,69 :z,90:o,66:0,009:0,05:1,46:0,090: - . 5.161 260 Mg 6 :Alliage Ni- :3,73 2,94 0,69 0,009 0,05 0,81 0,064 0,023 6.293 243 
 EMI8.3 
 
<tb> Mg <SEP> puis <SEP> 
<tb> :mischmetall <SEP> : <SEP> : <SEP> : <SEP> : <SEP> : <SEP> : <SEP> : <SEP> : <SEP> : <SEP> :
<tb> 
 L'échantillon N  1 avait tout son graphite en lamelles. Les échantillons Nos 2 et 3 contenaient quelques nodules avec du graphite presque entièrement en lamelles. Les échantillons Nos 4 et 5 contenaient du graphite nodulaire et en paillettes. Seul, l'échantillon N 6 avait la totalité de son graphite sous la forme nodulaire désirée.

   La résistance à la traction de l'échantil- lon N 6 est supérieure à celle des échantillons Nos 4 et 5 traités au   ma-   gnésium seul et à celle des échantillons Nos 2 et 3 traités au   mischmetall   de cérium. 



  Exemple 4 
On a fondu dans un pot de fusion chauffé à l'huile 123   Kg.   de fonte présentant la composition suivante : 
 EMI8.4 
 
<tb> Carbone <SEP> total <SEP> 4,07 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> Silicium <SEP> 1,79 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> Manganèse <SEP> 0951 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> Soufre <SEP> 0,120 <SEP> %
<tb> 
<tb> Phosphore <SEP> 0,047 <SEP> %
<tb> 
 
On a prélevé quatre lots de 27925 Kg. que l'on a traité comme suit. 



  Lot N 1 : 199 g. d'alliage nickel-magnésium-cérium + 170 g. de ferro-silicium à 80 % Lot N 2 :454 g. d'alliage   nickel-magnésium+cérium   + 170 go de ferro-silicium à 80 % 
 EMI8.5 
 Lot N 3 : 567 go d'alliage nicke1-magnésicérium + 170 g. de ferro-silicium à 80 % Lot   N 4 :   680 g. d'alliage nickel-magnésium-cérium + 170 g. de ferro-silicium à 80 % 
L'alliage de nickel-magnésium-cérium contenait   1091 %   de magné- sium et 3,3% de cérium. 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 



   On a moulé une éprouvette à partir de chacun de ces lots. Les analyses chimiques et les propriétés mécaniques sont données ci-dessous. 
 EMI9.1 
 
<tb> 



  C <SEP> : <SEP> Si <SEP> Mn <SEP> S <SEP> P <SEP> Ni <SEP> Mg <SEP> Ce <SEP> :Résistance <SEP> : <SEP> Dureté
<tb> 
 
 EMI9.2 
 Lot: total: %: %: % : % : %: %: %:à la trac- : Brinell ? % : : : tion (Kg/CM2-. 



  (10 1 3991 2,29 0,48:0,068:0,048 0,73 0,021:0,009 1.674 219 ...... CI . 0 CI ..... CI ... 



  2 399 :9z5:0947:09053:09obb:1936a09063s090z3: 6.448 271 ..... CI..... 



  3 399 2,27 0,49:0,045:0,046 1,49 0,087:0,038 6.324 280 4 : 3,88 2,29 0,48:0,042:0,047 1,91 0,123:0,050 60410 276 L'échantillon N 1 avait tout son graphite à l'état de paillettes, mais celui des échantillons 2, 3 et 4 était entièrement à l'état nodulaire. Les teneurs en soufre des échantillons 2, 3 et 4 sont toutes beaucoup plus é- levées qu'il ne peut être admis pour la production de structures nodulaires au moyen du seul magnésium.

Claims (1)

  1. RESUME.
    I - Procédé de production de la fonte grise hyper-eutectique par rapport à sa teneur en carbone et dans laquelle le-carbone libre est totalement ou en prédominance sous la forme de graphite nodulaire, ledit procédé étant caractérisé par les points suivants, séparément ou en com- binaisons : 1 - Il consiste à ajouter à la fois du magnésium et du cérium à un fer fondu hyper-eutectique qui, lorsqu'il est moulé donne une fonte grise, dans des proportions telles que ladite fonte contient 0,005 % au moins de magnésium et 0,001 % au moins de cérium, le total de ces deux mé- taux étant au moins de 0,04 %.
    2 - On ajoute le magnésium et le cérium sous la forme d'allia- ges contenant ces deux métaux, par exemple d'alliages de nickel-magnésium- cérium, de cuivre-magnésium-cérium, ou d'un alliage de ferro-silicium-ma- gnésium-cérium, ou sous la forme d'alliages séparés de magnésium et de cé- rium.
    3 - On ajoute un inoculant, par exemple du ferro-silicium après l'addition du cérium et du magnésium.
    4 - Le magnésium, le cérium et un inoculant à base de silicium sont ajoutés ensemble sous la forme d'un alliage contenant ces trois élé- ments, par exemple d'un alliage de magnésium, de cérium, de silicium et de nickel, fer ou cuivreo II - A titre de produit industriel nouveau, la fonte grise hy- per-eutectique dans laquelle le carbone libre est présent en totalité ou en prédominance sous la forme de graphite nodulaire, et qui contient du magnésium et du cérium selon une teneur totale de 0,04 % au moins, ladite fonte étant obtenue par le procédé ci-dessus ou de tout autre procédé lui conférant les mêmes caractéristiques.
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