<Desc/Clms Page number 1>
Procédé de rabrication des éléments entrant dans la construction des bâtiments, et machines pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Le coût global d'une construction est déterminé, dans une proportion appréciable, par les frais de transport jusqu'au chantier de construction des pierres utilisées dans la construction, généralement préparées d'une manière industrielle, et des autres éléments entrant dans la contruction, notamment lorsque le terrain où se fait la construction n'est pas encore suffisamment desservi par des chemins carrossables ou lorsque ce terrain est situé dans une région montagneuse.
Il est vrai qu'on a déjà adopté la méthode qui consiste à reporter directement sur le chantier la confection des pierres entrant dans la construction, mais on ne disposait
<Desc/Clms Page number 2>
jusqu'ici pour cela que de machines qui n'étaient en mesure de produire qu'un type unique d'élément de construction, à savoir une pierre destinée à la constitution des murs. Ces machines commandées par moteur sont également d'un poids très élevé et d'une construction compliquée, de sorte que leur installation n'est économique que lorsqu'on exécute simultanément toute une série d'édifices.
Dans ces conditions, l'objet de la présente invention consiste en un procédé de fabrication des pierres nécessaires à une construction, qui permet l'édification de bâtiments dans des conditions économiques très favorables par le fait que l'on fabrique les pierres et autres éléments de construction en béton, nécessaires à la construction envisagée, comme par exemple les pierres de maçonnerie, les éléments de hourdis, les pierres de couverture, les éléments de poutres, les pierres moulées de forme spéciale pour les égouts et autres parties de l'installation, directement sur le chantier, par l'utilisation éventuelle d'une sablière située à proximité, et par la mise en oeuvre d'une machine de moulage d'un transport facile, pouvant être manoeuvrée avec avantage à la main, éventuellement par une seule personne.
L'invention est relative d'autre part à la machi- ne même de¯moulage des éléments de construction, qui convient à la mise en oeuvre du procédé.
La description qui va suivre, en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs,va bien faire ressortir comment l'invention peut être mise en pratique.
La figure 1 représente'en une vue de côté une première forme de réalisation de la machine à mouler les pierres et autres éléments de construction.
La figure 2 est une vue arrière avec coupe partielle correspondant à la figure 1.
La figure 3 est une vue partielle, semblable à la figure 1 de la machine dans sa position lors du moulage d'un parpaing.
<Desc/Clms Page number 3>
La figure 4 est une vue avant correspondant à la figure 3, mais dans laquelle les éléments de'la machine qui ne sont pas nécessaires à la compréhension de l'invention ont été sup- primés pour rendre le dessin'plus clair:
La figure 5 est une vue en plan correspondant à la fi- gure 4. La figure 6 représente en une vue en plan le châssis de moulage adapté à la fabrication d'une tuile, ainsi que l'ins- trument correspondant servant à enlever par râclage l'exCéent de matière.
Les figures 7 à 15 représentent des exemples de neuf pierres ou autres éléments de construction vus en perspective ou en coupe, les figures 11a' 13a,et 14a étant relatives aux noyaux servant à la réalisation des conduits ménagés dans les éléments de construction représentés dans les figures 11, 13 et 14.
La figure 16 représente la partie supérieure de la ma- chine en une coupe,longitudinale, dans le cas où elle sert à la fabrication de pierres de hourdis.
Les figures 17,et 18 représentent enfin en une vue de coté et en une vue arrière respectivement, ainsi que partiel- lement en coupe, une seconde forme de réalisation de la ma- chine.
La machine de moulage des éléments de construction représetée dans les figures 1 à 6 comporte un bâti 1 formé d'une construction légère en fer, qui porte un châssis de moulage 2 de faible hauteur qui donne la forme générale et qui est brièvement désigné ci-après sous le nom de moule, ce moule étant relié de façon rigide au bâti précité ledit bâti portant sur un bras 3 le tourillon amovible 4 du levier 5 semblable à un châssis ou à un plateau. La paroi' latérale du moule 2 qui se trouve du côté d'où on assure la conduite de la machine et la paroi Ivraie de ce moule qui est à l'oppose
<Desc/Clms Page number 4>
de la première sont traversées chacune, au milieu de la longueur du coté, par un canal vertical qui sert au guiage des branches d'une piece 6 en forme de U qui peut exécuter un mouvement de translatif vertical.
Cet élément en forme de U peul êre déplacé au moyen d'une pédale 7 qui transmet son mouvement au moyen d'une bielle 8 a une douille de guidage 9 reliée à la pièce 6 en forme de U. La douille de guidage 9 est traversée par l'extrémité supérieure d'une tige verticale 10 mobile elle même dans le sens vertical et dont l'extrémité inférieure repose dans une douille de guidage Il disposée sur le bâti l. Cette tige 10 sert à volonté aussi bien à la transmission d'un mouvement de secousse destiné à assurer la compression du béton, qu'à l'expulsion de la pièce terminée de moulage et de compression, ainsi que cela sera décrit en détail plus loin.
L'extrémité supérieure de cha- cun des deux bras de la pièce 6 est agencée de manièreà servir de support aux tourillons 12 d'un moule 13 pouvant avec avantage être basculé autour d'un axe passant par son centre de gravité, brièvement désigné ci-après sous le nom de coffre ou châssis basculant, le logement des tourillons 12 dans les extrémités des branches de la pièce 6 étant agencés de façon à permettre une sé- paration aisée de ces tourillons d'avec les branches de la pièce
6Ce coffre basculant 13, éventuellement muni d'un fond amovi- ble, s'abaisse lors de l'introduction du béton et de son moulage et damage, et il repose sur des contreventements transversaux inférieurs 14 du moule 2.
Sur le bord supérieur du coffre bas- culant 13 sont disposés deux verrous élastiques 15 qui permettent de fixer d'une façon aisément amovible une planche 16 posée sur ledit coffre. Au moyen d'un goujon élastique 17 qui est disposé dans lun des bras de la pièce 6 et qui s'engage élastiquement dans une cavité correspondante du coffre basculant 13, on ob- t ient un verrouillage automatique de ce coffre dans sa position de basculement, c'est à dire dans une position de retournement de 1800 par rapport à la position normale lors de l'extraction
<Desc/Clms Page number 5>
de la pièce moulée terminée.
La course de levage de la pièce 6 et par conséquent du coffre basculant 13, de même que les positions initiale et finale de ces éléments sont réglables par réglage de la longueur active du bras de levier de la pédale 7 et de'la position du point d'attaque de la bielle 8 sur la douille de guidage 9 au moyen des boutonnières 18 et 19 respectivement prévues sur la pédale 7 et la douille de guidage 9, ces boutonnières permettant defaire varier la position des axes d'articulation de la pièce correspondante du renvoi.
Un tel réglage se révèle nécessaire lorsque le coffre basculant 13 utilisé doit être remplaxà par un autre d'une hauteur différente. Un' goujon élastique de verrouillage 20 disposé sur le moule 2 pénètre dans une cavité ménagée dans l'une des branches de la pièce 6, pour la fixer automatiquement dans sa position supérieure d' extrémité. La barre 10 qui repose dans sa position inférieure d'extrémité sur la douille de guidage 11au moyen d'une bague 21 réglable et fixée par serrage peut être rendue solidaire au moyen d'un organe de serrage, par exemple d'une vis de serrage 22, avec la douille de guidage 9 et par conséquent avec la pièce'6 de support à branches, de manière à l'ac- compagner dans son mouvement.
Pour le moulage des éléments entrant dans la construction qui, en raison de leur faible hauteur et de l'absence d'un profil particulier sur leurs faces latérales, peuvent être fabriquées dans le seul moule fixe 2, on dispose tout d'abord dans ce moule, après avoir retiré au préalable le coffre basculant 13, une tôle ou planche formant le fond, éventuellement profilée d'une manière convenable, à la suite de quoi on verse le béton dans le moule, pour lui donner ensuite sa forme et le damer au moyen d'un outil
28 (figure6) $servant à enlever par raclage l'excédent de béton, ainsi, qu'au moyen du levier de frappe 5' et éventuellement au moyen de secousses.
La nature des moyens précités qu'on utilise pour mouler et damer'le béton, et l'ordre dans lequel on les utilise, et la manière dont on les combine dépendent de la forme
<Desc/Clms Page number 6>
particulière et du profil de la surface de 1' élément de construction qu'il s'agit de fabriquer.,
Lorsqu'il s'agit d'obtenir un profilage continu de la surface libre, dans le moule 2, de l'élément de construction, au moyen de l'instrument 23 de raclage, on peut obtenir un arrêt parfaitede ce profilage du coté de la face en bout au moyen de tôles d'extrémité 24 correspondantes (figures 6), complétant le profil de l'instrument 23 de raclage, par conséquent ptofilées exactement après la section désirée et qu'on dispose sur les faces en bout du moule 2,
Lorsque la conformation de la surface supérieure de l'élément de construction doit s'effectuer en totalité ou en partie au moyen du levier 5 de frappe, ce qu'il y a lieu d'envisager avant tout lorsque cette surface ne doit pas être profilée d'une façon continue, on peut assurer cette conformation également au moyen d'éléments de moulage de forme correspondante, aisément amovibles, dudit moule. Pour la combinaison du raclage et de la frappe, en particulier dans les profilages non continus, c'est à dire se terminant dans les limites de la surface, comme dans le cas par exemple de la tuile de la figure 7, on prévoit la fixation à la demande d'un levier supplémentaire de frappe monté sur le levier de frappe 5 et pouvanttourner par rapport à ce dernier.
A l'aide de pièces.profilées appropriées prévues sur ce levier supplémentaire de frappe on commence par mouler, par frappe, l'extrémité du profil, pour pouvoir, en partant de cette extrémité, exécuter et terminer le profil même, par raclage 4 Pour obtenir des profils superfieiles différents, on peut rendre amovibles les leviers de frappe mêmes,au lieu des pièces de moulage profilées prévues sur le levier de frappe 5. Quelques formes des éléments de construction destinées à être confectionnées de la manière décrite comme par exemple une tuile à profil non continu (fig.
7), une tuile à profil continu (fig.9) et une dalle de toiture (fig.10) sont représentées sur les dessins annexés.
<Desc/Clms Page number 7>
Pour la confection de l'élément de hourdis selon la figure 8, il est avantageux de remplacer le levier de frappe 5 par le le- vier de frappe 5a représenté dans la figure'16: Ce dernier est muni d'un moule 51 en forme de tronc de pyramide, qui comporte, sur l'un des côtés de sabase qui est perpendiculaire à l'axe de pivotement 4, ou encore l'un de ses côtés de la base qui est pa- rallèle à cet axe de pivotement, mais qui est alors éloigné de cet axe,, un prolongement 52 en forme de réglette, adapté au profil de la feuillure qu'il 6.' agit d'obtenir sur l'élément de hourdis: On peut utiliser comme tôle de moulage 53' pour l'élément de hourdis ( figure 8 ) les tôles de moulage des tuiles habituelles à feuil- lures longitudinales et talons, dont on en place une dans chaque moule 2.
Pour la formation de l'élément de hourdis, on dispose alors et tout d'abord, sur la tôle de moulage 53 profilée, et plus spécialement le long de son bord situé vis à vis des rentes cements 54 des feuillures latérales de cette tôle, la quantité de matériau de construction 55, par exemple de béton, qu'il faut pour la formation de 'la feuillure latérale, dirigée vers le haut, sur l'élément de hourdis: Par une frappe unique ou, répétée à l'ai- de du châssis de moulage 51 disposé sur le levier 50, exécutée à l'aide de sa poignée 56, on comprime ce matériau 55 fortement à : l'aide du prolongement 52 en forme de réglette qui agit sur lui et on lui donne la forme de la feuillure latérale.
Quand cette 51 opération est terminée, on laisse le moule dans sa position de fonctionnement, et on le remplit avec le matériau 57 encore né- cessaire dans une mesure ;telle qu'au-dessus de son orifice de remplissage se trouve une réserve suffisante de matériau pour l'opération suivante de compression eu de damage.
A l'aide d'une tôle de raclage, d'un levier supplémentaire en forme de plaque, articulé sur le levier de frappe 50, ou d'un élément analogue, on réalise le damage nécessaire du matériau 57 en même temps qu'on enlève l'excédent de matériau du moule de remplissage et de compression 51
<Desc/Clms Page number 8>
Pour des éléments de construction, de plus grande hauteur, on prévoit des châssis complémentaires 24 (figures 3 à 5) qu'on pose sur le moule 2 et qui s'assemblent de façon amovible, par exemple à l'aide de verrous 25, avec ce moule. Le moule 2 et le châssis complémentaire 34 forment alors ensemble un moule de hauteur plus grande.
Pour obtenir;, sur les faces latérales de l'élément correspondant de construction, des cavités du éléments de profilage, sans gêner de cefait l'extraction de la pierre ter-minée ou de l'élément de construction terminé; les deux parois des grands côtés au moins du châssis complémentaire 24 sont exécutées de façon à être amovibles par exemple, et d'une manière avantageuse, par pivotement de chacun autour d'un axe vertical 26. La fixation, dans leur position, de ces parois latérales pivotantes, lors du moulage et du damage;, s'obtient à l'aide des mêmes verrous 25 qui maintiennent l'ensemble du châssis complémentaire 24 par rapport au moule 26.
Sur le côté intérieur de ces parois pivotantes du châssis, on peut fixer de façon amovible;, par exemple au moyen de vis ou de boulons:, les éléments 27 de conformation correspondant à la forme particulière qu'on désire donner, par exemple desrèglettes profilées,, des noyaux cylindriques, prismatiques ou coniques, servant à la réalisation de creux ou cavités localisés. De même,lorsque les éléments correspondants 27 de conformation sont fixés de façon non amovible sur les parois latérales pivotantes ou lorsque, du moins, ces éléments doivent être fixés à demeure sur lesdites parois latérales, ces dernières peuvent être exécutées elles-mêmes de façon amovible, ce qu'on obtient facilement en rendant amovible ou démontable la liaison par tourillon qui fournit le moyen de pivoter.
Lorsque l'élément de construction à fabriquer doit comporter des angles rentrants c ( figures 7 à
10)., des rainures pour feuillure 17 disposées dans le sens de la hauteur ou des éléments analogues, on peut obtenir ce résultat au moyen de réglettes qu'on place dans le moule ou le châssis com- plémentaire, ou à la fois dans ce moule et ce châssis ou qu'on
<Desc/Clms Page number 9>
fait glisser dans ces derniers par introduction dans des élément$ appropriés de guidage, avant de verser le matériau de construction dans le moule et le châssis complémentaire.
Pour pouvoir fabriquer également des éléments de construction ou pierres compottant des conduits a qui, à partir de l'une de leurs faces latérales, les traversent en totalité ou en partie, comme les figures 11 et 12 en représentent des exemples pour une pierre destinée à constituer un élément d'une poutre, ou un parpaing,. et la figure 13 pour une pierre creuse comportant des conduits qui ne la traversent pas entièrement, l'une an moins des parois latérales du moule 2 et éventuellement aussi du châssis complémentaire 24 est munie d'une ou;plusieurs ouvertures 28 qui permettent d'introduire dans le moule avant son remplissage ou pendant son remplissage un noyau 30 d'une forme correspondant µ celle du conduit a désiré, ou bien, dans le cas de plusieurs canaux les noyaux 30 réunis au moyen d'un étrier de jonction 29 de manière former une espèce de grille.
Le noyau ou la grille pour laquelle un exemple est représenté dans la figure 11a, est retiré lorsque le moulage et le damage ou la compression sont terminés. Il est avantageux de supporter les noyaux 30 également ninés. 11 est dans la paroi latérale opposée du châssis ou du moule, ce qui se fait, dans le cas de noyaux 30a pour pierres à conduits qui ne les traversent pas entièrement (figure 13), à l'aide de tenons de faibles diamètre 31 (figure 13a) qui constituent un prolongede faibles ment de ces noyaux 30a et qui sont recueillis par des ouvertures correspondantes ménagées dans la paroi latérale qui est à l'opposé du côté par lequel on introduit les noyaux.
A le aide de noyaux qu'on introduit à travers les ouvertures de Jeune des parois latérales du moule ou du châssis, on peut réaliser de la même façon que les canaux, des rainures-profilées @ de façon quelconques. On peut donner à cet effet aux noyaux (figure 14a) une section d'uen forme qui correspond au profil complet des rainures, par exemple dans le cas d'une pierre ser- @
<Desc/Clms Page number 10>
vant de dalle de recouvrement et de protection pour les câbles (figure lA), auquel cas les noyaux doivent être guidés.en restant au contactde la paroi du moule tournée vers la surface à rainu- rer de la pierre, ou de la tôle du fond ou de la surface libre, le long de l'ouverture es rainures à obtenir.
Si la section des noyaux ne constitue qu'une partie de la section transversale des rayures, comme c'est,le cas par exemple de la rainure d de la pierre pour poutres, représentée dans la figure 11, il faut remplir le reste de la section de la rainure au moyen d'éléments profilés 27 en forme de réglettes, disposés contre la paroi correspondante du moule ou contre la tôle du fond, ou bien, lorsque les rainures doivent être disposées à la surface libre, le reste de la section de la rainure doit être creusé au moyen d'un instrument de raclage. Dans ces cas , il faut guider les noyaux qu'on introduit suivant leurs longueurs, avant ou pendant le moulage, de façon qu'ils soient au contact des réglettes complétant leur section ou la zone d'action de l'instrument de raclage.
Pour la farication de pierres ou éléments de construction pour le moulage desquels on ne peut en aucune manière utiliser le moule en raison de ses dimensions ou parceque ses pa- rois latérales ne sont pas mobiles, on sépare le châssis complémentaire 24 qui convient, au moyen d'une tôle de fond ou d'une planche 32 entièrement du moule 2 (figures 3 à 5), c'est- à-dire qu'on l'utilise comme moule indépendant ou coffresupplémentaire indépendant, ou bien on place sur le moule 3 un châssis supplémentaire destiné d'emblée au rôle considéré.
Pour le moulage simultané de plusieurs pierres ou éléments de construction, on peut décomposer ou diviser le moule 2, ou bien le châssis complémentaire 24 utilisé à cet effet;, ou le châssis supplémentaire, par l'introduction de cloisons intermédiaires, en deux ou davantage de compartiments.
Par une combinaison appropriée avec différents éléments de moulage profilés, on peut utiliser un seul et même châssis
<Desc/Clms Page number 11>
complémentaire 24 ou châssis additionnel, ainsi. que, le cas échéant, un seul et même moule, pour la fabrication de pierres ou éléments de constructions .différents.
C'est ainsi par exemple que les conduits a et la rainure b- du sommet du parpaing représenté dans la figure 12 d'une part et de l'élément de poutre représenté dans la figure 11, d'autre part, peuvent être réalisés à l'aide de la même grille de noyaux 29, 30 et de la même règlette rapportée 27 pour la rainure b du sommet, étant donné que les deux éléments de construction ne différent pas l'un de l'autre en ce qui concerne ces parties de leur section:
D'une manière analogue, on peut utiliser, pour des pierres ou éléménets de construction de même format ou au moins de mêmes dimensions superficielles, les mânes châssis complémentaires 24 ou châssis additionnels, auquel cas il faut tenir compte de la différence de forme des pierres ou éléments de construction à l'aide de tôles de fond ou de pièces de moulage profilées différentes à introduire dans ces moules ou châssis: De même, à l'aide d'une seule et même tôle de fond, on peut égalent obtenir des pierres ou éléments de construction de hauteurs diférentes, en disposant la tôle de fond ou la planche 32 à une hauteur différente dans le moule ou châssis.
Il est avantageux d'effectuer cela en faisant servir la tige 10 du dispositif d'extrac- tion de support pour la tôle de fond également lors du moulage et de façon qu'elle soit réglable,-comme cela a été dit ci-dessus, en ce qui concerne sa position initiale, qui détermine alors également celle de la tôle Il fond.
Dans tous les cas ci-dessus décrits, on obtient l'extraction de la,pierre de construction ou de l'élément de construction terminé à l'aide du dispositif d'extraction ou d'expulsion 7, 8, 10 qui permet de soulever la tôle du:.fond avec la pierre ou l'élément de construction qui se trouve sur cette tôle, d'une quantité supérieure à la hauteur du moule 2 et du châssis complémentaire 24 utilisé à cet effet, pour pouvoir retirer ensuite la tôle et la pierre ou l'élément de construction par le côté. A cet effet,
<Desc/Clms Page number 12>
on bloque la tige 10 dans sa douille de guidage 9 montée sur la pièce 6 en forme de fourche, de sorte qu'elle exécute simultanément le mouvement de translation vertical de la pièce 6 provoqué par la pédale 7 et transmis par la bielle 3,
La tige 10 pousse alors vers le haut la tôle de fond 32 qui se trouve au-dessus de son extrémité, et provoque ainsi l'expulsion. Pour obtenir que la tôle de fond soit supportée de façon stable, on peut munir la tige 10 à son extrémité supérieure d'un plateau d'appui ou la laisser se terminer par deux ou trois tiges verticales.
Une seconde fonction de la tige 10 à laquelle on peut faire appel à volonté consiste dans la transmission d'un mouvement de secousse pour le damage du matériau. L'obtention de ce mouvement de secousse peut se faire par les soins du conducteur de la machine, par exemple,comme cela est représenté dans les figures 1 et 2, au moyen d'une pédale 33 qui transmet son mouvement au moyen de la bielle 34 à un vilebrequin 35 dont le mouvement de rotation transformé par démultiplication au moyen de la transmission 36 est communiqué à un arbre 37 qui agit à son tour à l'aide d'un excentrique ou d'une came 38, éventuellement par l'intermédiaire d'organes intermédiaires élastiques sur l'extrémité inférieure de la tige 10.
La tige 10 qui est alors librement mobile, et qui n'est donc pas serrée, dans le mode d'utilisation considérée dans la douille de guidage 9 de la pièce 6 en forme due exécute des mouvements verticaux de secousse qu'elle transmet par son extrémité supérieure, sous la forme d'un mouvement de secousse, à la tôle de fond, et par conséquent au matériau situé au-dessus de cette tôle.
Pour les pierres ou éléments dé construction d.'une hauteur plus grande et en particulier ceux dont la surface qui, lors du moulage, est tournée vers le bas, comporte des cavités., comme par exemple dans le cas de la pierre creuse représentée dans la figure 15, il est avantageux d'extraire cette pierre non pas par expulsion, mais par renversement du moule, suivi
<Desc/Clms Page number 13>
de son soulèvement. A cet effet, on prévoit le coffre basculant 13 précité, monté de façon pivotante dans la pièce 6 en forme de U. Lors du moulage,il repose sur les contreventemènts transversaux 14 du moule 2.
Sur le fond du coffre basculant 13 sont fixés, de préférence de façon amovible, les noyaux 39, servant à la réalisation des cavités prévues dans la pierre: Après le moulage et le damage, à l'aide du dispositif à secousse ci-dessus décrit, on ferme le coffre basculant par mise en place sur ce dernier d'une planche 16 dont un nombre suffisant est adjoint à la machine, et on fixe cette planche au moyen du verrou 15. Er&ui - te, on soulève la pièce 6 portant le coffre basculant 13, en actionnant la pédale 7 et on fait basculer le coffre 13 de 180 , tandis que le verrou élastique 17 bloque le coffre 13 dans la position de basculement. A ce moment, on fait de nouveau descendre la pièce 6 et le coffre 13, jusqu'à ce que la planche 16 qui avance sur les côtés par rapport au coffre basculant repose sur le moule 2.
Après suppression du verrouillage de la planche avec le coffre basculant, assuré par le dispositif de verrouillage 15,o on soulève à nouveau le coffre basculant 13, et on retire vers le côté la planche 16 qui était restée sur le moule 2, avec la pierre ou l'élément de construction qui se trouve sur cette planche, à la suite de quoi l'opération suivante de.moulage peut commencer.
Dans les figures 16 et L7 est représentée la seconde forme d'exécution de la machine mouler les pierres et éléments de construction, laquelle est une machine où la compression ou le damage de matériau s'obtient ou est favorisé non pas au moyen de secousses, mais par vibrage. L'agencement général et le mode de fonctionnement sont semblables à ceux de la première forme d'exécution ci-dessus décrite de la machine. La tige 10 sert, dans cette seconde forme de réalisation, simplement à l'expulsion et est bloquée d'une façon permanente dans la douille de guidage 9 de la pièce 6 en forme de U. sauf les cas où on opère
<Desc/Clms Page number 14>
à l'aide du coffre basculant 13, au-quel cas il ne faut pas qu'elle soit soulevée avec la pièce 6 en forme de U, étant donné qu'elle constituerait un obstacle au basculement du coffre 13.
Pour provoquer le mouvement de vibrage qui se transmet sonne d'habitude, par différence avec le mouvement de secousses, à l'ensemble de la machine, on utilise un arbre 41 tournant ra- pidement;, muni de poids excentrés 40, qu'on fait tourner par exemple à l'aide d'une manivelle 42 commandée à la main et au moyen dune double démultiplication obtenue par l'intermédiaire de roues dentées 43 et d'une transmission par courroie 44. Il est avantageux que, dans cette machine, les pieds du bâti 1 reposent élastiquement dans des socles 46 avec interposition de ressorts 45 travaillant à la compression, afin d'éviter un déplacement indésirable de l'ensemble de la machine pendant la manoeuvre du vibrage.
Si on dispose, sur le chantier, de courant électrique, la commande des dispositifs à secousses ou de vibrage peut également se faire au moyen d'unmoteur de même qu'on peut assurer le vibrage, par suppression du dispositif décrit qui est adjoint à la machine, à l'aide d'un des appareils vibrateurs ou vibreurs habituels dont on fixe la pièce du sommet au bâti 1 de la machine.