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" MAOHINE D'ESSAIS DYNMZQUES If
L'invention a pour objet une machine dtessais dynamiques destinée à soumettre un élément de construction à des sollicitations dynamiques capables de le faire vibrer d'une façon semblable à celle de la pratique, Cette machine a pour but de faire vivre à la pièce soumise à l'essai, et cela en un temps relativement court, les vicissitudes qu'elle supporterait pendant le cours de tout son service actif. pour atteindre ce but, il faut que la machine, objet de l'invention, soit construite de telle façon qu'elle puisse solliciter les différentes parties de la pièce à essayer, par des efforts offrant, en intensités et en fréquences, une certaine relation avec les conditions de service.
Il existe déjà des machines de ce genre pouvant soumettre les pièces à des essais dynamiques, mais seulement dans un même plan ou dans des plans parallèles, Avec la machine objet de l'invention, la pièce peut être sollicitée dynamiquement.clans des plans de directions quelconques.
Ce résultat est obtenu par l'emploi dans la machine selon l'invention d'un appareil ci-après dénommé "pulsateur" faisant également partie de l'invention et pouvant exister en nombre et en disposition variables dans la machine.
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Suivant l'invention, le pulsateur qui transmet à l'organe essayé des sollicitations répétées et réglables peut le faire selon des intensités réglables par réglage du degré de compression qu'un ressort interposé dans la liaison avec une pièce à mouvement alternatif reçoit à chaque alternance. Le ressort comprimé, d'une part, par une pièce motrice, réagit, d'autre part, sur une pièce réceptrice, apte à se déplacer et reliée à l'organe essayé, un déplacement de cette pièce réceptrice indiquant que l'organe essayé cède sous la sollicitation qui lui est imprimée.
Cette pièce réceptrice peut, selon l'invention, être reliée soit séparément à l'organe essayé et à un dispositif de tarage, soit simultanément à cet organe et à ce dispositif.
Dans le cas d'emploi de plusieurs pulsateurs, l'invention se rapporte au fait de régler relativement l'un à l'autre leur fréquence et leur déphasage de pulsation., par exemple.par intervention de variateurs de vitesse et de décalage angulaire d'excentriques.
L'invention est exposée d'une façon plus détaillée avec référence aux dessins ci-annexés qui indiquent diverses dispositions originales auxquelles elle se rapporte également.
Ceux-ci représentent schématiquement, à titre d'exemple non limitatif, un pulsateur selon l'invention et un mode d'application de ce dernier.
Dans ces dessins
Fig. 1 est une vue en élévation avec coupe partielle.
Fig. 2 est une vue en plan,
Fig. 3 montre une application à l'essai d'un châssis de bogie et indique un pulsateur agissant sur une traverse intermédiaire de ce châssis.
La transmission à l'organe essayé des sollicitations produites par le pulsateur s'effectue à partir de l'extrémité A de la bielle B2, dont l'autre extrémité A2 peut être embrayée avec la pièce réceptrice 1 pouvant glisser sur une glissière G. Cet embrayage se réalise au moyen d'un crochet 4 porté par la dite pièce et calé au moyen d'un collier 4a.
Dans la pièce réceptrice 1 sont logés en opposition deux ressorts doubles 3, chaque ressort double étant composé d'un élément à grande raideur et d'un élément plus
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souple. Entre ces ressorts est intercalée la pièce motrice 2a constituée par un plateau monté sur la tige 2 attaquée par la bielle B3 commandée par la coulisse 8 pivotée en 8a, reliée par une bielle 9 à un excentrique 7 monté sur l'arbre moteur 6.
L'amplitude du mouvement alternatif de la pièce motrice 2a est réglable en déplaçant le long de la coulisse 8 le coulisseau C assurant la liaison entre elle et la dite bielle 9. Cette amplitude détermine le degré de compression des ressorts 3 à chaque alternance et, par conséquent, l'intensité avec laquelle ce ressort réagit sur la pièce réceptrice 1, lorsqu'elle reste immobile sur la glissière G. '
Cette immobilité est obtenue 'notamment lorsque, l'embrayage 4 étant fermé, la bielle B2 transmet à l'organe essayé, non représenté à la fig. 1, une sollicitation à laquelle il résiste.
Cette sollicitation peut être connue par tarage réalisé au moyen du dispositif de tarage faisant intervenir aux extrémités d'un balancier 11 des poids variables tels que Q.
Chacun de ces poids, qui repose pour une moitié de la course du balancier sur un support Tl., comporte une tringle Q1 pourvue d'une extrémité filetée Q2 recevant un écrou d'ajustement Q3 déterminant à partir de quelle position du balancier 11 celui-ci peut soulever le poids considéré.
Le balancier 11 est calé sur un arbre 10 sur lequel est calé un bras 12 relié à une bielle B1 dont l'extrémité D peut ou non être embrayée avec la pièce réceptrice 1, à l'aide d'un crochet 5 qui peut être calé au moyen d'un collier 5a,
Pour régler le pulsateur en vue d'obtenir, dans la bielle B2 qui sera reliée à l'organe essayé, une sollicitation maximum déterminée, il suffit, ayant ouvert l'embrayage 4, de placer dans le dispositif de tarage un poids % approprié à cette sollicitation, compte tenu des divers bras de levier intervenant et de régler la position du coulisseau C sur la coulisse 8 de manière que la sollicitation transmise par la bielle B1, après fermeture de l'embrayage 5, fasse que le poids Q commence à se soulever sous l'effet des pulsations qui se produisent lorsque l'arbre moteur 6 est mis en marche.
Dans le dispositif représenté,*où les ressorts 3 et le balancier 11 sont symétriques, le réglage s'obtiendra pour des sollicitations égales ou opposées au moyen de deux poids Q égaux.
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Dans le cas de la fig, 1, le plateau 2a est représenté à fin de course vers la gauche ainsi qu'il apparaît d'après la position de l'excentrique 7, et le poids Q est soulevé d'une hauteur X X, le ressort 3 de gauche étant comprimé en fonction de la valeur de ce poids Q. pour transmettre des sollicitations corresponcantes à la pièce essayée, l'embrayage 5 sera ouvert (fig. 3) et l'embrayage 4 fermé. on voit a la fig. 3 que l'extrémité Al de la bielle agit à l'une des extrémités d'un levier 13 pivoté en 13a et dont l'autre extrémité est reliée par une bielle 14 à un bloc 14a soumettant les traverses intermédiaires I d'un chassis de bogie à un effort alterné s'exerçant dans les deux sens.
S'il s'agissait de transmettre une sollicitation d'essai uniquement dans un sens, le déplacement de la pièce réceptrice 1 du pulsateur pourrait Atre enrayé dans le sens opposé par un verrou tel que 15a ou 15b (fig. 1).
S'il s'agit de transmettre dans l'un des sens une sollicitation moindre que dans l'autre, l'embrayage 5 pourrait rester fermé, les poias Q ayant servi au tarage pour la sollicitation la plus grande étant enlevés, et l'un d'eux remplacé par un poids correspondant à la diminution que doit subir la sollicitation maximum pour équivaloir la sollicitation moindre.
L'obtention de sollicitations différentes dans les deux sens s'obtiendra au prix d'un léger déplacement de la pièce réceptrice 1 permettant le soulèvement et l'abandon du poids Q correspondant à la diminution désirée, déplacement qui pourra être ajusté au mieux, notamment en agissant sur l'écrou d'ajustement Q3 correspondant à ce poids.
Une transmission d'efforts dans un seul sens peut être assurée par le remplacement du ressort opposé, de grande raideur, par un élément très souple assurant seulement les contacts pendant la course de la pièce motrice 2a.
Si l'on constate que l'organe essayé cède sous la sollicitation qui lui est imprimée, ce qui apparaît dans le fait que la pièce réceptrice se déplace sur la glissière G, l'équilibre peut être rétabli après fermeture de l'embrayage 5 par placement de poids appropriés en lieu et place des poids Q.
Cornue il a été dit ci-dessus, l'invention se rapporte non seulement à un pulsateur tel que décrit, mais
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également à une machine d'essais dynamiques comprenant plusieurs pulsateurs, de manière à soumettre simultanément aux sollicitations requises les diverses parties d'un organe à essayer.
Les efforts ainsi obtenus par ces sollicitations peuvent être dirigées dans toutes les directions, par exemple, par emploi de leviers de renvoi appropriés et être d'intensité et de fréquences différentes.
Les déphasages de ces efforts peuvent aisément être obtenus par calage angulaire approprié des excentriques tels que 7 commandant les pulsateurs. Les fréquences peuvent être différentes en calant ces excentriques sur des arbres animés de vitesses différentes.
Dans ce but, selon l'invention, on prévoit de réaliser l'arbre 6 en plusieurs tronçons reliés entre eux par trains d'engrenages, éventuellement avec interposition de bottes de vitesse permettant de régler leurs vitesses relatives.
REVENDICATIONS
1. Machine d'essais dynamiques comprenant un pulsateur apte à transmettre à l'organe essayé des sollicitations répétées et réglables, caractérisée en ce que le réglage de l'intensité des sollicitations est obtenu par réglage du degré de compression qu'un ressort interposé dans la liaison avec une pièce à mouvement alternatif reçoit à chaque alternance.