BE435260A - - Google Patents

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BE435260A
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Description


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  " Perfectionnements aux corps siliceux   "   
La présente invention a trait à la fabrication de corps siliceux artificiels et se rapporte particulièrement à la fabrication de corps susceptibles d'être utilisés comme suc-   cédanés   des produits céramiques ordinaires. 



   L'invention vise un procédé d'utilisation des mélanges mis au rebut et jusqu'ici à peu près sans valeur, de silice et de verre finement divisés que l'on obtient au cours des opérations de doucissage auxquelles on a recours pour le finissage des feuilles de verre ou glaces que l'on emploie comme vitres pour les automobiles, les fenêtres des immeu- bles et analogues. 



   L'invention permet aussi d'obtenir un corps similaire aux produits céramiques ordinaires mais caractérisé par un degré exceptionnellement élevé de résistance aux détériora- tions chimiques et physiques et.possédant une résistance mécanique inaccoutumée. 



   Ces objets de l'invention ainsi que d'autres objets 

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 seront mis en évidence au cours de la description et des revendications qui vont être données. 



   Pour le finissage des meilleures qualités de feuilles de verre ou de glaces on a coutume de soumettre les feuilles ou glaces à une opération de doucissage afin de réduire ou d'éliminer les irrégularités existant à leur surface. L'opé- ration de doucissage s'effectue habituellement en fixant les plaques de verre ou glaces, au moyen de mastic, sur des chariots ou tables mobiles que l'on fait ensuite passer sous des disques ou meules en fonte animés d'un mouvement de rotation. De l'eau et une boue formée par du sable en suspension sont envoyées simultanément à la surface du ver- re et cette boue, sous la pression des meules, enlève   gra-   duellement les irrégularités par abrasion.

   Cette abrasion comporte l'enlèvement de minuscules copeaux ou rubans de verre et s'accompagne aussi de l'usure par frottement et du concassage des particules de sable lesquelles se subdivisent de manière à atteindre une finesse de plus en plus grande. 



  De temps en temps, on soumet le mélange à une opération de classification au cours de laquelle les particules les plus grosses sont séparées et renvoyées pour être à nouveau uti- lisées dans le cycle d'opérations. On fait avancer la   matiè-   re plus fine pour l'utiliser aux étapes ultérieures où s'ef-   fectuent les coupes les plus fines du polissage ; les   particules sont trop fines pour ces étapes ultérieures on les rejette, En fin de compte, tout le sable est ainsi ré- duit à un tel état de subdivision qu'il ne peut plus être employé pour le doucissage du verre. La masse est habituel- lement constituée par un mélange extrêmement intime de verre et de sable contenant environ   12   à 20 pour cent de verre et de faible quantités, par exemple 2 ou 3 pour cent defer. 



  Le fer peut se présenter sous la forme d'oxydes comme cela se produit naturellement dans beaucoup de sables, ou il peut consister en de minuscules fragments de fer à l'état métal- 

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 lique arrachés des meules en fonte. On y trouve aussi une petite quantité de plâtre provenant des tables de   doucissa-   ge, des matières organiques et d'autres matières résiduai- res. La grosseur des particules des corps solides existant dans le mélange est telle que la presque totalité des dites particules passe par un tamis de 300 ou 325 mailles. 



   Jusqu'ici, le mélange impur de particules siliceuses ainsi obtenu a été considéré comme sans valeur et on l'a accumulé en tas ou déversé dans des rivières. En tout état de cause, il constitue un sérieux ennui pour la fabrique de verre puisqu'on en produit annuellement des centaines de milliers de tonnes. 



   La présente invention a permis de constater que les résidus provenant du douoissage et du polissage du verre, après avoir été chauffés dans des conditions appropriées, s'agglomèrent sous forme de corps-pouvant être utilisés comme succédanés des produits céramiques ordinaires ou à d'autres fins. 



   L'invention est décrite ci-après, à titre d'exemple seulement, en référence aux dessins joints dans lesquels: la fig. 1 est une vue en coupe transversale d'une for- me d'appareil pouvant être utilisée pour le façonnage, le pressage et le frittage des résidus de sable sous forme de plaques sans emploi d'une compression mécanique d'un degré important; 
La   fig. 2   est une vue en coupe transversale d'un appa- reil utilisé pour chauffer et comprimer le sable résiduaire, de manière à former une bande continue; 
La fig: 3 est une vue en coupe transversale d'une pres- se de forme convenable que l'on peut utiliser pour le fa- çonnage de la matière résiduaire chauffée, en vue de la transformer en plaques;

   
La fig. 4 représente schématiquement une forme   d'exécu-   tion d'un appareil utilisable pour comprimer le sable rési- duaire sous forme de plaques;   @   

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La fig. 5 est une vue en plan d'un moule utilisable pour façonner un objet ayant la forme d'une dalle dans le procédé présentement décrit. 



   La fig. 6 est une vue en élévation du moule représenté à la figure 5; 
La fig. 7 est une vue en plan d'une autre forme d'exé- cution de l'invention; 
La fig. 8 est une vue en coupe transversale prise sensiblement suivant la ligne VIII-VIII de la figure 7 ; et 
La fig. 9 est une vue fragmentaire en coupe transver- sale prise suivant la ligne IX-IX de la figure 7. 



   Dans les dessins, les nombres semblables indiquent des éléments semblables. 



   La matière résiduaire employée pour la préparation du nouveau produit peut être prise directement aux tables de doucissage et séchée avant d'être utilisée; on peut aussi employer la matière qui a été accumulée en tas. La matière peut être utilisée sans traitement préliminaire; toutefois, en vue d'obtenir un produit de couleur blanche, il y a in- térêt à éliminer le fer qui y est contenu. La majeure par- tie du fer à l'état métallique s'enlève facilement en trai- tant par un séparateur magnétique le sable en suspension dans l'eau ou après qu'il a été séché. Mais, afin d'élimi- ner les comp,osés non magnétiques du fer,la matière devra être traitée chimiquement,par exemple par de l'acide sulfu- rique dilué ( 5 ou 10 pour cent). 



   Ce sable, ainsi qu'il a été indiqué antérieurement, contient environ 12 à 20 pour cent de verre très finement divisé, ce qui est suffisant, dans des conditions appro- priées, pour agglomérer entre elles les particules de sili- ce et pour obtenir un corps résistant et durable. Toutefois, si l'on désire réduire la porosité du produit final, on peut incorporer des quantités additionnelles de verre pilé ou même de scories de hauts-fourneaux. Un procédé convenable pour effectuer cette addition consiste à agiter le verre 

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 ou les soories avec la boue ou le sable en suspension lors- que l'on reçoit ceux-ci des tables de doucissage. La quan- tité de matière ajoutée peut en pratique varier d'environ zéro à environ cent pour cent de la masse totale. 



   On peut employer divers procédés pour transformer le sable résiduaire en corps compacts. Un de ces procédés con- siste à mélanger d'abord la matière,dont on a préalablement éliminé l'eau, avec un liant temporaire approprié tel que du goudron, de l'asphalte ou des résidus de la distillation du pétrole, analogues au coke. Ces liants ont un caractère simplement temporaire et maintiennent la matière résiduaire en masse avant et pendant les premières étapes de l'opéra- tion de chauffage. En fin de compte, elles sont complètement évaporées ou brûlées de manière à laisser un corps constitué essentiellement par de très fines particules de silice agglo- mérées les unes aux autres par les particules de verre frittê qui y sont contenues. 



   La proportion de liant peut varier considérablement. 



  On considère que des proportions de 1 à 10 pour cent envi- ron sont satisfaisantes. Un procédé convenant pour l'incor- poration du liant consiste à le dissoudre dans un dissol- vant approprié tel que la benzine ou l'essence qui   pênétre-   ra dans les interstices existants entre les particules constituant la matière résiduaire. Après que celle-ci a été suffisamment imprégnée on peut évaporer le dissolvant et le récupérer par distillation. Les particules de matières rése- duaires sont ainsi munies de revêtements uniformes de liant qui, en leurs points de contact, agglomèrent la masse de ma- nière à former un tout qui peut être façonné et manipulé avant l'opération de traitement thermique. 



   Des corps de forme appropriée faits avec la matière agglomérée, par exemple des plaques,peuvent être déposés sur des tablettes ou autres supports disposés dans un four et ils peuvent être chauffés à une température appropriée. Ils peuvent aussi être placés dans des enveloppes ou moules faits 

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 en une matière résistant à l'action de la chaleur, par exemple en acier chromé, puis traités thermiquement. Le chauffage doit être effectué à une température supérieure au point de frittage du verre, c'est-à-dire à une tempéra- ture comprise entre   870 C.   à 980 C.

   A ces températures,le liant organique est complètement éliminé par la chaleur et les particules de verre sont frittées ou fondues et donnent un corps quelque peu poreux, constitué par des particules de silice agglomérées les unes aux autres par des particu- les de   verre;ou   revêtements de verre. Les corps peuvent être soumis  '-- l'opération   de recuit par refroidissement graduel à partir d'une température d'environ   870 C.   



   Les corps obtenus peuvent être utilisés comme isolants de la chaleur et du son dans les immeubles. La structure poreuse peut être imprégnée de substances de catalyse tel que l'oxyde de vanadium et analogues et employée comme catalyseur dans les réactions chimiques telles que l'oxyda- tion par catalyse du naphtalène en vue de former de l'anhy- dride phtalique ou l'oxydation de l'anhydride sulfureux en vue de   forme%de   l'anhydride sulfurique. On peut aussi envi- sager l'emploi de ces corps pour le nettoyage des briques, à titre d'abrasif et pour d'autres fins. 



   Si on le désire, on peut remplacer les liants organi- ques par des liants inorganiques tel que le silicate de so- dium. Le mieux est d'incorporer ce dernier sous forme d'une solution aqueuse qui peut être séchée par application de chaleur ou de toute autre manière appropriée,en vue de pro- duire une masse constituée par des particules de silice et de verre agglomérées les unes aux autres par le silicate de sodium solide. Cette masse est soumise au chauffage com- me décrit plus haut. Au cours de l'opération de chauffage, le silicate de sodium agit comme fondant et contribue maté- riellement à l'agglomération les unes aux autres des par- ticules de matière finement divisée.

   On se rend compte 

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 qu'il est possible d'utiliser la chaux en quantités appro- priées, soit seule, soit avec le silicate de sodium; elle tend, dans les conditions de l'opération, à se combiner avec le silicate de sodium (si ce dernier est présent) de manière à former une quantité additionnelle de verre, ce qui contribue à l'action d'agglomération. 



   Si on le préfère, on peut se dispenser d'employer des liants préliminaires ou temporaires et on peut appliquer le chauffage directement à la matière résiduaire à l'état de division et sans agglomération. Toutefois, dans ce der- nier cas, il est généralement utile, quoique pas toujours nécessaire, d'employer un récipient de forme et de dimen- sions appropriées pour la matière. Ce récipient devra être fait en une matière résistant à l'action de la chaleur,par exemple en acier chromé ou en matière.céramique .

   Afin d'é- viter l'adhérence de la matière au récipient pendant l'opé- ration de chauffage, le récipient pourra être revêtu au préalable d'une matière   résistant à   l'action de la chaleur telle que de la silice, de la magnésie, du gypse, ou du graphite désagrégé, ou bien il peut être tout simplement la- vé avec de la chaux en suspension.dans l'eau (hydrate de   calcium.   



   On peut accroître la densitédu produit final en sou- mettant la matière, avant l'opération de chauffage, à une compression mécanique, par exemple dans une presse hydrau- lique, ou en la soumettant à une vibration mécanique de manière à secouer et à tasser'les particules. 



   La fige 1 représente une forme d'exécution d'un appa- reil dans lequel la matière résiduaire, placée dans des ré-   cipients   appropriés, est soumise simultanément à des vibra- tions et à l'action de la chaleur en vue de réaliser le frittage des particules de verre. De préférence, cet appa- reil comporte une enveloppe extérieure 10 en matière non conductrice, ladite enveloppe étant établie de manière à 

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 éviter des pertes de chaleur excessives. 



   Une enveloppe 11 en acier chromé ou autre matière re- lativement résistante à l'action de la chaleur,est placée à l'intérieur de la chambre 10 et peut être supportée par un appareil électrique   12   à vibrations du type à plateforme, tel qu'on l'utilise commodément pour tasser et comprimer les matières contenues dans des récipients ou tambours. Des appareils vibrateurs de construction appropriée sont vendus sous la marque " Syntron" par la "Syntron Company" de Homer City, Pennsylvania. Une tablette ou une série de tablettes 12a, de préférence construites en forme de grilles sont dis- posées transversalement au récipient et constituent des supports pour un ou pour une série de moules 13 dans les- quels on dispose le sable résiduaire servant à former les corps qui font l'objet de la présente invention. 



   Afin d'assurer le frittage des particules de verre contenues dans le sable résiduaire, des dispositifs appro- priés de chauffage sont prévus à l'intérieur du récipient.Ils peuvent se présenter sous toute forme appropriée et être constitués par des éléments de résistance électrique ou, comme indiqué au dessin, par une série de brûleurs à gaz 14, disposés à proximité des récipients utilisés pour contenir la matière résiduaire. Les brûleurs peuvent être supportés indépendamment de l'enveloppe 11, par exemple, par les pa- rois extrêmes de la chambre 10, afin de laisser la masse libre de vibrer. 



   Une tablette ou cloison 16 peut aussi être supportée, à l'intérieur du récipient, de préférence par les parois extrêmes de la chambre 10, de manière à protéger la partie inférieure du récipient, laquelle est fixée à l'appareil électrique 12 à vibrations, de l'excès de chaleur émanant des brûleurs 14. L'appareil vibrateur peut en outre être protégé de la chaleur rayonnée par l'enveloppe 11 grâce à une cloison transversale 17 disposée dans la chambre 10 

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 tout près de la partie inférieure de l'enveloppe.

   L'appa- reil vibrateur se prolonge à travers une ouverture 18 pra- tiquée dans ia tablette ou cloison de telle manière que les éléments qui présentent le plus de sensibilité à l'action de la chaleur,par exemple les bobines électriques,   soientro-   tégês de la chaleur rayonnée de haut en bas dans la cham- bre 10. La température peut encore être réduite au voisina- ge du vibrateur grâce à des ouvertures 19 pratiquées dans la partie inférieure de la chambre 10 et permettant d'éta- blir une circulation d'air dans   l'espace   compris au-dessous de la cloison 17. 



   Pour le fonctionnement de cette forme d'exécution de l'invention, on introduit, dans les moules 13 en forme d'au-' ge, des quantités appropriées de sable résiduaire, soit à l'état brut soit après traitement destiné à l'élimination du fer. On introduit ensuite les moules dans l'enveloppe 11 et on les chauffe graduellement, au moyen des brûleurs 14, jusqu'à une température déterminant le frittage du verre contenu dans le sable. Une température de 8700 C à   925  C   est habituellement suffisante pour obtenir ce résul- tat. Pendant que le chauffage s'effectue, l'enveloppe 11 est soumise à de fortes vibrations par suite da fonctionnement du vibrateur 12, de manière à provoquer le tassement du con- tenu des moules.

   Finalement,les particules de silice qui existent dans le sable résiduaire se rassemblent et, en même temps s'agglomèrent en une masse cohérente qui peut être ex- traite de l'enveloppe 11 et soumise à l'opération du recuit dans une carcaise appropriée (non représentée). 



   Dans la forme d'exécution de l'invention que représen- te la fig. 2 , le sable résiduaire purifié ou non est préa- lablement chauffé, par exemple dans un four   rotatif,jusqu'à   la température de frittage du verre contenu dans le sable; on le fait ensuite passer entre deux rouleaux afin de le comprimer sous forme d'un corps   oohérant   que l'on peut sou- mettre au recuit et déoouper ensuite en plaques ou dalles 

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 de dimensions et de forme appropriées. Dans cette forme d'exécution de l'invention, on peut envoyer dans le four le sable résiduaire à l'état humide ; le sable est ainsi séché et porté à une température appropriée .

   Mais il peut aussi être préalablement séché et envoyé dans une trémie 25 de modèle courant qui, à son extrémité inférieure , décharge le sable dans une auge 26 d'alimentation du type "Syntron" mise électriquement en vibration et placée sur une plate- forme 27. La matière est ensuite envoyée de l'auge 26 dans une goulotte   28   qui, à travers une plaque fixe 29, l'en- voie dans l'extrémité supérieure d'un four rotatif 30. Le four est supporté à la manière habituelle par des galets 31 et'mis en rotation par l'intermédiaire d'un anneau denté 32 qui engrène avec un pignon commandé (non représenté). 



   La chaleur peut être fournie de diverses manières   à-   la matière introduite dans le four. Par exemple,la matière résiduaire finement divisée peut être mélangée à du charbon pulvérisé avant d'être introduite dans la trémie 25 et on peut envoyer de l'air sur la masse'placée dans le four afin d'activer la combustion du charbon. De même on peut insérer dans l'extrémité supérieure ou dans l'extrémité inférieure 34 du four, pour y fournir la chaleur, des brûleurs 33 à gaz, à huile, ou à charbon pulvérisé. 



   Les gaz de la combustion peuvent être évacués du four par un conduit 36 de modèle courant traversant la plaque   29.   



   La matière, chauffée à la température de frittage du verre qui y est contenu, passe, à une allure relativement uniforme, de l'extrémité inférieure du four sur une plaque 37 formant chicane et faite en une substance résistant à   l'action de la chaleur ; cetteplaque renvoie la matière en-   tre des rouleaux de compression 38 et 39 qui sont commandés par un dispositif approprié (non représenté). En passant entre ces rouleaux, la matière est comprimée et amenée à un état compact sous forme d'une bande cohérante qui est 

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 envoyée, par dessus une barre 41, jusque une série de rou- leaux d'entraînement 42. Ces rouleaux tournent à une vitesse appropriée et conduisent la bande à travers une ouverture 43 pratiquée dans la paroi avant d'une carcaise 44 de construction appropriée où s'effectue le recuit.

   Dans ce dernier appareil, la matière se refroidit graduellement de manière à réduire les efforts internes qui s'y produisent. 



   Dans la forme d'exécution de l'invention que représen- te la figure 3, le sable résiduaire est disposé à l'intérieur d'un moule approprié et il y est chauffé jusqu'à la tempé- rature de frittage du verre, après quoi   @1   est soumis à une compression exercée par une presse hydraulique, en vue de lui donner de la compacité et d'assurer un contact intime entre les particules de verre et de silice. Cet appareil peut être constitué par une chambre de chauffage 50 en acier ou en fer de construction assez solide pour qu'elle puisse jouer le rôle d'assise pour une presse hydraulique. A l'in- térieur de la chambre, sont disposés des éléments de chauf- fage tels que des résistances électriques ou, comme l'indi- que le dessin, une série de brûleurs 51 à gaz ou à huile. 



   En vue d'obtenir des plaques, des dalles ou autres corps, le sable résiduaire est introduit dans ,un moule 52 en acier chromé ou autre matière solide et résistant à l'action de la chaleur, le dit moule se logeant dans une ouverture 53 de la chambre 50 de telle manière que le-fond du moule soit placé au voisinage des brûleurs   '51.   Lé moule est également mu- ni d'un rebord 54 autour de sa périphérie supérieure, rebord qui s'applique sur la   partie   supérieure 56 de la chambre de chauffage.

   Le moule est muni également d'un plateau 57 qui prend appui sur.le fond du moule; des'ouvertures 58 et 59 pratiquées respectivement dans le fond du moule et dans le fond 60 de la chambre 50 permettent l'insertion permanente ou temporaire d'une tige 62 qui permet de soulever le pla- teau de manière à enlever les plaques ou dalles 63 du moule 

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 après qu'elles ont été formées. On voit que la tige peut être fixée au plateau ou qu'elle peut être employée, si on le désire, comme un élément distinct pouvant être inseré ou enlevé à volonté. 



   La pression est appliquée à la matière contenue dans le moule au moyen d'un dispositif comportant un plateau de compression 64 relié, par un accouplement 66 à coussinet sphérique, à un plongeur 67. L'extrémité supérieure de ce dernier se prolonge dans un cylindre 68 et est munie d'un piston 69 actionné par un fluide sous pression en vue de l'application de la pression à la matière contenue dans le moule. 



   Pour le fonctionnement de cette forme d'exécution de l'invention, on peut introduire le sable résiduaire à l'état pulvérulent dans le moule 52 ou, si on le préfère, on peut donner préalablement à ce sable la forme de tablettes ou de plaques en le mélangeant, par exemple, avec un liant appro- prié tel que des mélasses, du goudron, du silicate de sodium ou analogues. Le sable résiduaire peut aussi être préalable- ment chauffé, avant d'être introduit dans le moule, jusqu'à toute température désirée, par exemple jusqu'à   560 C.   Avant d'appliquer la pression à la masse contenue dans le moule, cette masse doit être portée à la température de frittage (870 C. ou   925 C.)   du verre contenu dans le sable. 



   On voit que, pour le fonctionnement de cette forme d'exé- cution de l'invention, le moule 52 peut être maintenu cons- tamment placé dans la presse; chaque plaque, après avoir été formée, peut être enlevée, après que l'on a soulevé le pla- teau 64, en actionnant le plateau 57 de bas en haut de ma- nière à soulever la plaque. Il est également possible d'uti- liser une série de moules que l'on emplit consécutivement et que l'on place dans la presse où ils sont chauffés à la température voulue, le plateau de compression 64 étant en- suite actionné de manière à comprimer la masse pour lui don- 

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 ner la cohésion voulue. Les moules sont ensuite retirés individuellement de la presse et les plaques nouvellement formées sont extraites.

   Bien entendu, il est nécessaire de soumettre les plaques à l'opération de recuit en vue d'y réduire les tensions internes. Cette opération peut être effectuée soit avant soit après l'extraction des plaques obtenues dans les moules. 



   Si on le désire, les/moules, avant ou après introduc- tion de la matière résiduaire, peuvent être chauffées à la température de traitement ou à une température supérieure; en raison de la construction massive du moule et du plateau extracteur, il peut s'y accumuler une quantité de chaleur suffisante pour que la compression de la matière résiduaire soit effectuée dans la presse sans application de chaleur additionnelle émanant des brûleurs 51. 



   Dans la forme d'exécution de l'invention que représen- te la figure 4, le sable résiduaire est envoyé d'une maniè- re continue dans une série de moules plasés sur un support approprié et ces moules traversent ensuite un foyer ou four dans lequel ils sont chauffés à la température de frit- tage du verre contenu dans le sable. Les moules passent en- suite sous une presse hydraulique où la matière est forte- ment comprimée mécaniquement. Dans cette forme d'exécution de l'invention, le sable résiduaire est introduit dans la trémie 70 et tombe du fond de la dite trémie dans un dispo- sitif d'alimentation 71 en forme d'auge mis électriquement en vibrations par le dispositif 72. Le dispositif d'alimen- tation est similaire à celui qui a été décrit à propos de la figure 2 et il est supporté par une   plateforme   appropriée 76. 



   Le sable résiduaire provenant du dispositif d'alimen- tation traverse une goulotte 77 et se dépose d'une manière continue, à une vitesse relativement uniforme, dans une sé- rie de moules 78 placés sur un transporteur 79 du type à 

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 chaîne. Bien entendu, ce transporteur se déplace sur des rouleaux d'entraînement 81 appropriés. Le transporteur peut se terminer à proximité de l'extrémité avant d'un four de chauffage 82 ou, comme indiqué dans la forme d'exécution qui est représentée au dessin, il peut se prolonger à travers des ouvertures 83 et 84 pratiquées dans les parois du four, et fonctionner de façon à permettre le chauffage direct dans le four des moules contenant la matière résiduaire. La cha- leur est produite dans le four au moyen d'une série de brû- leurs 86 disposés à proximité des raoules.

   Le trajet infé- rieur 87 du transporteur est protégé de la chaleur engendrée par les brûleurs grâce à une cloison horizontale appropriée 88 disposée dans la partie inférieure du four. 



   Le transporteur se termine proximité d'une presse hydraulique 89 oomportant une partie 91 qui en constitue la base et une partie fixe portant des plateaux de compression 93 placés en regard des moules. Un plateau mobile 94 glisse le long de tiges de guidage 96 qui relient la base 91 et la partie supérieure 92, le dit plateau étant actionné de bas en haut par   unpiston   97 mû hydrauliquement. 



   Les moules contenant le sable résiduaire chauffé à température convenable par passage dans le four 82 peuvent être retirés à la main ou mécaniquement du transporteur et déposés sur le plateau mobile 94 de la presse que l'on ac- tionne ensuite de façon à comprimer la matière. La compres- sion n'exige pas plus d'une ou deux secondes et, après qu'elle est effectuée, on peut faire passer les moules con- tenant les plaques qui viennent d'être formées et qui sont encore chaudes, sur un transporteur 98 qui est entraîné par des rouleaux commandés 99 et se prolonge dans une carcaise 100. 



   Une forme de moule pouvant être utilisé pour la mise en pratique de l'invention est représentée aux figures 5 et 6. Le moule comporte un font 101 dont le bord est muni d'une rainure 102 permettant à un épaulement 103 disposé autour du 

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 bord inférieur d'un organe 104 en forme de grille de venir s'y encastrer. L'organe 104 est divisé en une série de compartiments 106 de forme appropriée et en nombre convena- ble par des cloisons 107. Pour employer ces moules, on place d'abord la grille 104 sur la base tandis que   oelle-ei   est placée sur le transporteur 79. La charge de sable'est ensui- te envoyée dans les moules par le mécanisme de remplissage constitué par le dispositif d'alimentation 71; on fait en- suite passer les moules à travers le four ou foyer 82.

   Dès que le sable a été comprimé dans le moule ou après l'opéra- tion de recuit, les plaques peuvent être aisément retirées grâce au soulèvement des grilles; celles-ci ayant été sépa- rées des fonds, on peut appliquer une force mécanique au dessous des plaques pour les extraire des grilles. 



   Une autre forme d'exécution d'un appareil permettant la formation continue de plaques à partir du sable résiduai- re est représentée aux figures 7, 8 et 9. Dans cette forme d'exécution de l'appareil, une base 110 est munie d'un moyeu creux 111 dirigé vers le haut et formant palier pour un arbre vertical 112. A son extrémité supérieure, cet ar- bre est   olaveté   à un croisillon Ils disposé horizontalement et portant un anneau 114 destiné à supporter les moules,le dit anneau étant disposé de manière à pouvoir glisser sur un support 115 dispose sur la base 110. Une dispositif permet- tant de faire tourner l'anneau par intermittences sera dé- crit plus loin. 



   Plusieurs moules 116, quatre par exemple, sont dispo- sés à intervalle convenable, sur la surface supérieure de l'anneau ; ils peuvent être faits en acier chromé ou autre alliage résistant à la chaleur. Comme l'indique la figure 8, ces moules sont munis de plaques 117 formant double fond et permettant l'extraction des plaques après que celles-ci ont été formées dans les moules. Les plateaux 117 peuvent être poussés de bas en haut par des tiges 118 qui y sont fixées rigidement et qui se prolongent vers le bas à travers 

 <Desc/Clms Page number 16> 

 des ouvertures ménagées dans le fond du moule et dans l'an- neau 114. 



   Le sable résiduaire peut être envoyé dans les moules par un dispositif d'alimentation approprié, par exemple un four rotatif 119 dont l'extrémité   inféBieure   est disposée de tel- le manière que le déchargement se fasse dans les moules. Afin d'éviter que le sable résiduaire se répande lorsque l'on fait tourner les moules d'une position à la suivante, un godet 121, visible sur la figure 9, est disposé au-dessous de l'extrémité inférieure du four et est fixé sur des ar- bres 122 ayant des paliers dans des tiges de suspension 123 qui, à leurs extrémités supérieures, sont supportées par une poutre, une plateforme ou autre pièce 124. 



   L'un des arbres 122 est également muni, à son extrémi- té intérieure, d'un bras 126 se prolongeant vers l'arrière et vers le bas; è son extrémité inférieure, le bras 126 porte un galet   127.   Ce galet est établi de manière à venir en contact avec des cames 128 faisant saillie vers le haut et disposées le long du bord interne de l'anneau 114. Comme on le voit sur la figure 7, une came est prévue pour chaque moule et ces cames sont espacées de telle sorte que, lors- que les moules sont placés directement au-dessous de l'ou- verture du four 119, le bras 126 se relève de manière à faire basculer le godet 121 et à décharger dans le goule le sable résiduaire accumulé dans le dit godet et de manière aussi 2 permettre à la matière résiduaire venant du four de tomber directement dans le moule.

   Après que le moule, par suite de sa rotation, a dépassé la position de remplissage, le bras est libéré de la came et le godet revient occuper la position indiquée en pointillés sur la figure 9,; pour recueillir la matière qui tombe de l'extrémité de décharge- ment du four. 



   En vue de maintenir la température de la matière conte- naa dans le moule ou d'accroître cette température lorsqu'on ne désire pas chauffer la dite matière dans le four jus- 

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 qu'à la température de traitement, un ou plusieurs segments de l'anneau 114 sont enclos dans des fours 129 du type à tunnel, qui peuvent être chauffés par tous dispositifscon- venables (non représentés). Ces fours se terminent au voisi- nage d'une presse hydraulique 131 occupant un emplacement à peu près diamétralement opposé à celui du four 119. La presse peut être de modèle courant ; elle comporte une base 132 avec une assise 133 qui peut constituer une partie de la base annulaire 115 et former un appui rigide pour l'an- neau 114.

   Un montant 154 de la base supporte, sur sa face avant, un cylindre 136 dans lequel on peut introduire,par des conduits 137, un fluide sous pression, Un piston 138 animé d'un mouvement de va et vient à l'intérieur du cylin- dre porte à son extrémité inférieure un plateau 139 dis- posé au-dessus des moules 116 et comprimant la matière   conte-.   nue dans ces moules. 



   L'appareil destiné à faire tourner par intermittences l'anneau 114 et à amener les moules 116 en position corres- pondant verticalement avec le plongeur , est constitué par un disque orienteur 141 claveté ou fixé rigidement de toute autre manière à l'arbre 112. Des bras 142 sont tourillonnés sur des parties 143 formant moyeux du disque et sont munis de supports ou saillies 144, indiqués à la figure 7, for- mant paliers pour un axe ou arbre 146. Cet arbre porte un cliquet ou toc 147 pouvant s'engager des encoches 148 prati- quées dans les bords du disque. Un mouvement d'oscillation est transmis aux bras 142 par une bielle 149, qui comme in- diqué en 151, est articulée à l'extrémité de la tige 152 du piston 153 animé d'un mouvement de va et vient dans le cylindre 154.

   Ce dernier est monté sur un support 156 placé sur la base 110 et est muni aussi, à ses extrémités opposées, de conduits 157 communiquant avec une source de fluide   sous   pression (non représentée). L'amenée des moules en position correspondant verticalement à celle du plongeur 139 de la presse s'effectue grâce à un dispositif comportant des enco- 

 <Desc/Clms Page number 18> 

 ches 158 convenablement espacées à la périphérie du disque 141. Lorsque les moules sont convenablement   plaoéssous   le plongeur, ces encoches sont occupées par l'extrémité anté- rieure d'une tige 159 fixée à un piston 161.

   Ce piston est animé d'un mouvement de va et vient dans un cylindre 162 placé sur un support 163; à ses extrémités le cylindre 162 est muni de conduits 164 le faisant communiquer avec une source de fluide sous pression. 



   Pour faire fonctionner cette forme d'exécution de l'in- vention, on envoie le sable résiduaire, soit à l'état humi- de, soit à l'état sec, dans le cylindre ou four 119, dans lequel on le chauffe à une température appropriée. En suppo- sant que l'anneau 114 soit dans la position indiquée par la figure 7, la matière séchée et chauffée se décharge, à la partie inférieure du four, dans le moule 116 disposé sous l'ouverture du cylindre. Au cours de cette opération de remplissage, l'anneau est maintenu immobile par suite de l'engagement de la tige 159 dans   l'encoche   appropriée 158 du disque 141. Lorsque le moule a été convenablement décrit, on envoie du fluide sous pression dans le cylindre 162 afin d'effectuer le retrait de la tige placée dans l'encoche.

   On envoie ensuite du fluide à l'extrémité arrière du cylindre 154, pour actionner la tige 152 et faire tourner ainsi le bras 142 d'un angle de 90 degrés, ce qui amène le moule sui- vant au-dessous de l'extrémité inférieure du four. On voit que, pendant ce mouvement de rotation, la matière qui tombe de l'extrémité inférieure du four est recueillie et retenue dans le godet 121. Lorsque le premier mouvement est achevé, le moule plein arrive au repos à l'intérieur du tunnel chauf- fant. 



   La répétition de l'opération précédente amène le moule qui a été empli en premier lieu, par le tunnel 129 jusqu'à ce qu'il se trouve au-dessous du plongeur 139. Ce dernier est alors actionné par admission de fluide dans le cylindre 136, en vue de comprimer dans le moule la matière pulvérulente 

 <Desc/Clms Page number 19> 

 et sans cohésion. 



   Lorsque l'opération de compression est terminée, le plongeur se retire et l'anneau tourne jusqu'à la quatrième position. A ce moment, la tige 118 est actionnée de bas en haut, soit mécaniquement, soit manuellement en vue de déga- ger du moule la plaque nouvellement formée et encore forte- ment chauffée, Cette dernière est alors soumise à toutes opérations désirées de finissage.

   Par exemple, elle peut être revêtue, alors qu'elle est encore relativement chaude, d'une glaçure appropriée puis envoyée dans un four à recui- re ou elle se refroidit graduellement   à'des   températures auxquelles elle peut être manipulée   aisément .\   
Bien qu'il soit possible d'obtenir des produits utiles en chauffant le sable résiduaire à la température de frit- tage du verre qui y est contenu sans application de pression mécanique d'un degré élevé ou sans soumettre la masse à des vibrations mécaniques destinées à tasser les particules, on constate que pour obtenir des produits présentant le maximum de densité, de dureté et de résistance, il est bon de recourir à une compression considérable.

   Par exemple, dans le cas où la matière est soumise à une opération de compression, on constate qu'il est désirable d'appliquer une pression de 70 kilogs par cm2. Des produits particu- lièrement satisfaisants ont été obtenus en appliquant une pression d'environ 350 kilogrammes par cm2. Bien entendu, la limite supérieure de compression est dictée uniquement par des raisons d'économie de fonctionnement et par les limitations mécaniques de l'appareil employé. Ces pressions n'ont besoin d'être appliquées que pendant un bref interval-   le de temps, par exemple une seconde ou deux ; peuvent   même être appliquées comme des impacts semblables à des coups de marteau que l'on renouvelle plusieurs fois si on le désire. 



   On constate que la température à laquelle doit s'effec- 

 <Desc/Clms Page number 20> 

 tuer la compression est une température assez critique et dont la valeur optimum se trouve approximativement dans les limites de   870 C.   à 925 C. On se rendra compte de l'im- portance de l'effet de la température sur le   produit,en   examinant le tableau ci-dessous : 
 EMI20.1 
 
<tb> Temp. <SEP> de <SEP> :Nb. <SEP> d'échant:Porosité:Module <SEP> :Densité
<tb> 
<tb> 
<tb> chauffage: <SEP> essayés <SEP> :de <SEP> rupt.:apparente <SEP> . <SEP> REMARQUES
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<tb> 
<tb> préalable: <SEP> :Kgs/cm2 <SEP> :
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<tb> 870 C <SEP> 3 <SEP> 35,9 <SEP> % <SEP> 92,93 <SEP> :

   <SEP> 1.599 <SEP> :Porosité <SEP> et <SEP> résis-
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<tb> 
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<tb> tance <SEP> variables
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<tb> 899 C <SEP> 3 <SEP> # <SEP> 30,7 <SEP> % <SEP> :194,66 <SEP> : <SEP> 1,806 <SEP> 'Prçpriétés <SEP> très
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<tb> :uniformes.
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<tb> 
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  926 C <SEP> 4 <SEP> : <SEP> 33,0 <SEP> % <SEP> :151,21 <SEP> : <SEP> 1,722 <SEP> :Bonne <SEP> uniformité
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<tb> 982 C <SEP> 3 <SEP> : <SEP> 37,9 <SEP> % <SEP> 73,81 <SEP> 1,520 <SEP> propriétés <SEP> va-
<tb> 
<tb> 
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<tb> :riables.
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  1038 C <SEP> 2 <SEP> : <SEP> 35,3 <SEP> % <SEP> : <SEP> 71,56 <SEP> 1,537 <SEP> :Propriétés <SEP> va-
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<tb> : <SEP> : <SEP> : <SEP> : <SEP> riables
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<tb> 1093 C <SEP> 3 <SEP> : <SEP> 34,4 <SEP> % <SEP> : <SEP> 75,92 <SEP> : <SEP> 1,556 <SEP> :Propriétés <SEP> va-
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<tb> : <SEP> riables.
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  Carreau <SEP> I <SEP> : <SEP> 33,9 <SEP> % <SEP> @ <SEP> 85,2 <SEP> 1,747
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<tb> mural <SEP> à
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<tb> glaçure <SEP> ' <SEP> 
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Pour des températures d'environ 870 C, ou supérieures à 925 C., la densité et la résistance du produit s'abais- sent rapidement. Il convient de noter qu'un produit préparé dans les conditions de fonctionnement optimum possède une densité de 1,806 et un module de rupture de 194,66 Kgs/cm2. 



  Un carreau mural ordinaire, que la présente matière est tout indiquée pour remplacer, possède une densité de   1,747   et un module de rupture de 85,2 kgs/cm2 . 



   Il a déjà été indiqué que la présente matière est très résistance aux actions chimiques parce qu'elle est composée de silice pure avec seulement une quantité minime de verre y contenu. En conséquence, elle n'est pas sensible- ment affectée par l'action de l'humidité. Les corps préparés par le procédé peuvent être émaillés à peu près de la même manière que les corps en porcelaine ordinaire . Un procédé 

 <Desc/Clms Page number 21> 

 oonvenant pour cette opération consiste à plonger les corps, après qu'ils ont été recuits, dans une barbotine de glaçure ou à pulvériser sur ces corps une matière de glaçure. En- suite les corps sont remis au feu à une température appro- priée, par exemple 593 C ou 649 C, et soumis ensuite à un nouveau recuit.

   Une formule appropriée de glaçure pour le revêtement des corps est donnée ci-dessous : 
Email pour dalles comprimées.- 
Silice 32 
Salpêtre 6 
Carbonate de sodium 7,5 
Borax 9,5 
Minium 39,5 
Oxyde colorant 5,5 (Fe2O3)ou analogues 
On se rend compte que des oxydes de cobalt, de fer, de nickel ainsi que d'autres matières colorantes en solutions ou à l'état solide peuvent être mélangées au sable résiduai- re avant que celui-ci soit mis sous la forme de corps cohé-   rnts,   De même, le sable résiduaire ou les corps qui ont été formés à partir de ce sable peuvent, pendant qu'ils sont chauds, être colorés moyennant leur exposition à des vapeurs de métaux volatils ou de composés métalliques volatils tels que le chlorure ferrique,   l'oxyde 'ou   des oomposés de cobalt, de nickel, de chrome, d'or, d'argent ou analogues. 



   On peut aussi obtenir des produits présentant des mo- difications en traitant les corps, après leur compression, avec de la paraffine fondue, de l'huile de lin, du soufre fondu, de la résine ou des résines fondues telles que la gomme laque, afin de les munir d'un revêtement superficiel ou de les imprégner. On peut ainsi obtenir des corps insen- sibles à l'action de l'humidité. 



   On peut aussi déposer des produits chimiques à l'in- térieur des corps. Par exemple, les corps peuvent être satu- rés de composés solubles de métaux tels que le calcium,l'a- luminium ou le fer et traités ensuite par des agents   préci--   pitants de manière à bloquer les pores des corps. A titre de substances solubles contenant à cet effet, on peut citer 

 <Desc/Clms Page number 22> 

 l'hydrate de calcium, le chlorure de calcium, le sulfate ferreux, le sulfate d'aluminium et analogues. Après dessic- cation et exposition à l'air, ces produits laissent des dé- pôts d'oxydes insolubles dans les interstices des corps. 



  On pourrait aussi exposer les corps à l'action d'agents précipitants tels que l'anhydride carbonique, l'ammoniaque ou analogues. 



   Pour favoriser l'absorption des agents d'imprégnation, les corps peuvent être exposés à des solutions ou bains des agents de traitement sous une forte pression mécanique. Les gaz occlus dans les corps peuvent être extraits par l'ac- tion du vide. L'imprégnation peut être effectuée en compri- mant le fluide vers l'intérieur du corps par application de pressions différentielles en comprimant d'un côté ou en faisant le vide d'un côté. 



   Les corps peuvent avoir la forme de plaques, de dis- ques, d'anneaux, de blocs ou de briques et avoir toutes dimensions désirées. Sous ces formes, ils peuvent être uti- lisés pour l'isolement et pour la construction des immeu- bles, comme revêtements, comme absorbants ou comme appa-   reils   de distillation, comme supports de catalyseurs ou comme dispositifs de filtrage dans les industries chimi- ques. Leur résistance aux actions chimiques, leur insensi- bilité à l'action de l'humidité les rendent particulièrement satisfaisants pour tous ces usages. D'autre part, ils   ad   hèrent efficacement au mortier et auhciment, ce qui est mmportant pour la fabrication d'éléments de construction. 



  Par moulage de la matière obtenue grâce aux appareils et aux procédés antérieurement décrits, il est possible de réa- liser des corps de forme irrégulière ou des corps creux, tels que des plats, des récipients, des pipes, etc... bien que l'on se soit limité à décrire les formes d'exé- cution adoptées de préférence, pour l'invention, il est bien évident, pour les gens du métier, que de nombreuses modifications peuvent être apportées aux formes d'exécution 

 <Desc/Clms Page number 23> 

 décrites sans que l'on s'écarte, de ce fait, de l'esprit et de la portée de l'invention. 



   REVENDICATIONS. 



   ------------------ 
1. Un procédé de préparation d'un corps siliceux arti- ficiel consistant à chauffer un mélange intime de silice et de verre finement divisé à une température supérieure à la température de frittage du verre puis à refroidir et recuire le produit.

Claims (1)

  1. 2. Un procédé conforme à la revendication 1 consistant à appliquer une compression mécanique pendant l'opération de chauffage.
    '3. Un procédé conforme à la revendication 1 pour la préparation de corps artificiels.relativement denses et ré- sistants, à partir du sable résiduaire provenant du doucis- sage et du polissage du verre, ce sable résiduaire étant constitué essentiellement en majeure partie-de silice fine- ment divisée et en faible partie de verre finement divisé, le dit procédé consistant à enfermer le sable dans un réci- pient approprié, à le soumettre à l'action d'une pression élevée, par exemple à une pression égale ou supérieure à 70 kgs par cm2 et à une température légèrement supérieure à la température de frittage du verre contenu dans le sable de manière à effectuer une agglutination énergique entre les particules de verre et de silice puis à refroidir et recuire le corps cohérent résultant..
    4. Un procédé conforme aux revendications 1, 2 ou 3, caractérisé par le fait que le sable est chauffé à une tem- pérature comprise entre 870 C. et 980 C.
    5. Un procédé conforme à la revendication 1 pour la préparation de corps siliceux résistants et denses à partir du sable résiduaire provenant du douoissage et du polissage du verre, sable qui est constitué par un mélange extrêmement intime comportant en majeure partie, de la silice très fine ment divisée et environ 20 % de verre très finement divisé, <Desc/Clms Page number 24> procédé consistant à chauffer le sable dans un récipient approprié à une température d'environ 870 C à 980 C tandis que l'on comprime fortement la masse, puis à recuire et refroidir le produit résultant de manière à obtenir un corps résistant, dense et cohérent.
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