BE428890A - - Google Patents

Description

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  B R E V E T D'INVENTION "Perfectionnements aux électrolyseurs à diaphragmes verticaux Jacques Philippe LEMAIRE 
La durée des anodes en charbon employées dans les appareils électrolyseurs du type à diaphragmes verticaux est (compte non tenu naturellement de la qualité intrinsèque des charbons) fonction du plus ou moins grand degré de perfection du parallélisme entre anodes et cathodes. 



   En effet, si ce parallélisme n'est pas parfait, des afflux de courant s'établissent dans les charbons aux endroits où ils sont plus rapprochés des cathodes. Ces surcharges loca- les occasionnent naturellement leur désagrégation et leur usure prématurée. 



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Cet inconvénient est évité par les dispositions qui font l'objet de la présente invention. 



   La caractéristique principale de ladite invention consiste en ce que l'anode en charbon est formée par un cy- lindre circulaire, ou prismatique, qui est perforé suivant son axe, d'un trou borgne suffisamment grand pour recevoir une tige de support en matière inattaquable par la solution en électrolyse et par les produits de cette dernière. Cette tige      
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 de- support, s;?'-: ::'m."1oolliQé6:> dans le iena transtea1 à sa par- tie inférieure et l'anode est   enfilée   sur elle et repose par le fond de. s-on trou sur la partie supérieure   .de   ladite-tige. 



    Les   dimensions transversales du trou et de la tige. sont telles que le jeu entre elles Dans-ces.conditions l'anode est   uoutenue   et centrée.. Le dispositif d'immobilisation de la partie inférieure de la tige de support est placé de telle façon dans la cellule que les deux portions de l'anode qui font face aux cathodes soient équidistantes de celle-ci. 



   Le courant est amené à l'anode, de préférence par un crayon de charbon solidaire, par vissage par exemple, de la partie supérieure de l'anode. L'extrémité inférieure de ce crayon peut former le fond du trou de l'anode. 



   Grâce à cette disposition de l'anode, il est facile de rendre étanche le passage du crayon d'amenée de courant à travers le plafond de la chambre à gaz, cette étanchéité étant ici obtenue par une simple coulée de mastic de joint. 



   Le dessin ci-joint représente à titre d'exemple une manière de réaliser l'invention. 



   Dans ce dessin :
Fig. 1 est une coupe transversale d'une cellule élec- trolytique conforme à l'invention ; 

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 fig. 2 est une élévation perspective, avec arrachements partiels d'un fragment d'une telle cellule. 



   Sous la forme d'exécution représentée au dessin, la cellule comporte, à la manière habituelle, un cadre 1, sur les deux faces duquel sont appliqués et maintenus, par un dispositif approprié connu, les éléments de cathode 2. 



  On voit en 3 (fig. 1) les diaphragmes usuels.   Dana....la.   semelle 
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 -itréyev.ze.d;a..dica-..1-¯.,r méas.¯.es--a.ré.tl7..es 4, équidis- 'tan'tes des deux é l é'\11en---:d-e--c-a-th()de 2, 3. Dans..--ces- alvéoles, ..s.on.t.-fX.\S-ÉI-e-::J-V'ej"t.ica.l.emal'J:"b-.g--ugas-.-de.¯,V'e'l"1"6'-5. Sur chacune de taisre 7, munie à cet e.ff'et--dtu ¯tx;z...l. 8, de.. diamè-t'"!'e--1é.g.è.re.man.t--S"tt'p-érieur à celui de la tige 5. Le fonÇl..âu.¯trcx'8-.-est fermé--par un crayon en charbon 9, situé dans. la partie supérieure de 
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 11 auode--- élémen ts-J re -7. 0'est par 11 extrémité inférieure de ce crayon 9 que l'anode est ainsi suspendue sur l'extrémité supérieure de la tige 5. Le crayon 9 traverse le plafond 10 de la chambre à gaz formée par la partie supérieure dédoublée du cadre 1.

   Le   joint   entre le crayon 9 etle plafond   10 est@   obtenu en coulant sur le plafond 10, qui est placé un peu en contrebas de la partie supérieure du cadre 1, un coulis de mastic goudronneux tel que ceux utilisés habituellement pour réaliser les joints dans les cellules électrolytiques. 



   Par ce qui a été exposé ci-dessus, on se rend compte que la position des anodes élémentaires, par rapport aux éléments de cathodes, est assurée de façon correcte en ce qui concerne le parallélisme entre anode et cathode, car les anodes élémentaires ne .peuvent subir de glissement latéral, elles reposent par leur poids sur un support rigide, en un point qui n'est susceptible ni d'usure ni de détérioration et qui est situé au-dessus de leur centre de gravité. Ces anodes élé - 

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 mentaires conserveront toujours dans   1 !électrolyseur,   tant qu'il restera quelque épaisseur de charbon autour de la baquette 5 ou tige de support, leur position verticale rigide et leur alignement parfait dans le plan médian des cathodes. 



  Leurs écartements par rapport à ces derniers seront donc toujours identiques et réguliers. Il est d'autre part facile, par une rotation des anodes autour de leur axe, de modifier leur orientation pour présenter en face des cathodes de nouvelles portions d'anodes élémentaires, lorsque ces anodes ont subi une usure suffisante pour amener une augmentation indésirable de la tension entre anode et cathode. 



   Enfin, la perforation axiale des anodes élémentaires permet une imprégnation plus régulière de celles-ci, la pénétration du liquide d'imprégnation (huile de lin par exemple) se faisant à la fois par l'intérieur et par l'extérieur. De plus, l'air emprisnnné dans les pores des charbons pouvant plus facilement s'échapper lors de l'imprégnation, il est moins à craindre que des parties des charbons ne soient pas imprégnées.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS 1.- Electrolyseur à diaphragmes verticaux, caractérisé par ce fait que les anodes élémentaires sont disposées sous forme de cylindres ou de prismes perforés axialement d'un trou borgne, ces anodes étant enfilées et reposant par le fond de leur trou--borgne sur une tige de support verticale de diamètre légèrement inférieur à celui de la perforation 'de l'anode et dont le pied est immobilisé dans le fond de la cellule ; 2.- Electrolyseur à diaphragmes verticaux tel que revendiqué en 1., caractérisé par ce fait que le fond de la perforation axiale de l'anode est fermé par un crayon en charbon, solidaire de l'anode dont il constitue l'amenée de courant, et traverse le plafond de la chambre à gaz à travers un joint.

   3.- Electrolyseur à diaphragmes verticaux tel que revendiqué en 1., caractérisé par ce fait que le pied des tiges de support des anodes élémentaires est immobilisé au moyen d'alvéoles ménagées dans la semelle du cadre de la cel- lule .

   R E SU M E Electrolyseur à diaphragmes verticaux, caractérisé par ce fait que les anodes élémentaires sont disposées sous forme de cylindres ou de prismes perforés axialement d'un trou borgne, ces anodes étant enfilées et reposant par le fond de leur trou borgne sur une tige de support verticale de diamètre légèrement inférieur à celui de la perforation de l'anode et dont le pied est immobilisé dans le fond de la cellule.