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MEMOIRE DESCRIPTIF DEPOSE A L'APPUI DE IA DEMANDE
D'UN BREVET D'INVENTION Perfectionnements aux armes à feu automatiques.
Cette invention se rapporte à des perfectionnements aux armes à feu automatiques et son objet est en premier lieu de réaliser un mécanisme simple et de b on fonction. nement grâce auquel la décharge est soit automatique, c'est-à-dire le tir continu, aussi longtemps que le chargeur' reste rempli de cartouches et que la gâchette est maintenue pressée, soit semi-automatique en exigeant alors l'action.. nement de la gâchette à chaque décharge jusqu'à ce que les cartouches contenues dans le chargeur soient épuisées.
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Un autre but de cette invention est de réaliser un verrou coulissant longitudinalement, et de rotation limitée, agissant en combinaison avec un percuteur, un extracteur, et un piston, pour transporter chaque cartouche du chargeur à la chambre du oanon, fermer celle-ci, produire la décharge, et finalement expulser la douille vide.
Un autre but de l'invention est, en utilisant une partie des gaz produits à chaque décharge, dtobtenir que le verrou, en s'ouvrant dans son mouvement de recul et de retour avec les pièces qui raccompagnent, n'exige pas de grands efforts susceptibles de créer des vibrations ou trépidations dans l'arme ; ceci en vue de donner plus de stabilité et, partant, la plus grande précision possible dans le tir.
Un autre but de cette invention vise à mettre en oeuvre de nouveaux moyens pour assurer le chargeur dans le fût du mécanisme de l'arme, de telle sorte qu'il ne puisse se déloger de lui-même, mais qu'il puisse être déplacé facilement et avec rapidité par des mouvements de la main,
Un autre but encore de l'invention est de réaliser le moyen de retenir temporairement le verrou avec ses pièces accessoires en position "prête", une fois que les cartouches du chargeur sont épuisées, en attendant qu'il soit remplacé par un nouveau chargeur plein, pour continuer le tir.
Un autre objet encore de l'invention est de réaliser de nouveaux moyens pour fixer le canon au fût du mécanisme, de façon qu'il n'y ait point de mouvements relatifs entre
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être démonté rapidement, pour être remplacé par un autre et permettre de continuer le tir après une interruption de quelques secondes seulement,
Avec ces considérations et d'autres dont il faut tenir compte, l'invention comprend certains nouveaux détails de construction, combinaison et agencement de parties et mécanismes simples de fonctionnement sûr et de fabrication économique, qui seront décrits en détail dans ce qui suit.
Afin de mieux comprendre et interpréter l'invention, elle va maintenant être décrite en regard des dessins annexés dans lesquels :
Fig, 1 est une vue en couhe longitudinale qui montre une arme à feu automatique en position "prête" et avec le cran de sûreté construit conformément à l'invention.
Fig. 2 est une vue partielle des organes assurant le canon sur le fût du mécanisme de l'arme, de manière à rendre ce canon facilement démontable, comme il a été dit.
Fig. 3 est une vue perspective du fût.
Fig. 4 est une autre vue perspective du chargeur.
Fig. 5 est une vue en coupe qui montre la liaison entre le chargeur et le mécanisme de fût.
Fig. 6 est une autre vue en coupe longitudinale de l'arme, pareille à la Fig. 1, mais cette fois en position de "décharge", et au moment où l'on va utiliser une partie des gaz produits par la combustion de la poudre pour revenir à la position "prête".
Fig, 7 qui est une coupe horizontale, représente le mécanisme qui retient temporairement le verrou en position "prête", quand les cartouches contenues dans le chargeur
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sont épuisées.
Fig. 8 est une vue en coupe horizontale dans laquelle on peut observer la. position de certaines pièces intérieures de l'arme au moment de l'expulsion d'une douille vide.
Fig, 9 est une vue en coupe transversale prise suivant la ligne 6-6 Fig. 1.
Fig. 10 est une coupe horizontale, comme la précédente et montre le verrou, le percuteur et le ressort reoouvreur, en position de "décharge", montrant en plus les organes reliant le canon et le mécanisme de fût.
Fig. 11 est une vue en coupe transversale prise suivant la ligne 12-12 Fig. 1.
Fig. 12 montre la partie en coupe du mécanisme de décharge, constitué par le déchargeur avec son ressort, le levier de décharge avec son ressort, et le cran de sûreté en position de tir "semi-automatique".
Fig. 13 est une vue perspective du levier qui retient le verrou temporairement, quand les cartouches du chargeur sont épuisées.
Fig. 14 est une vue perspective du verrou.
Fig. 15 est une vue perspective de l'extracteur.
Fig. 16 est une vue perspective à plus grande échelle du percuteur.
Dans ces figures, 1 désigne un canon pour l'arme à feu automatique avec sa chambre 2 ; ce canon est fixé par son extrémité au mécanisme de fût 3 duquel il peut-être démonté.
Ce fût présente une chambre cylindrique longitudinale 4, où le verrou se déplace en 5 et dans lequel glisse l'aiguille de percussion 6, qui a un mouvement coulissant limité par
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peuvent être utilisées indistinctement pour faire éclater la oapsule de la cartouche à travers le conduit 7 du verrou.
L'extrémité du canon qui entre dans le fût auquel il est assujetti, et dont il peut être démonté, présente une entaille 8, pour recevoir un coin 9, à travers la fenêtre
8 ouverte dans le fût, la même extrémité du canon présentant deux pièces tronconiques qui s'ajustent parfaitement à d'autres de forme correspondante du fût. Le canon présente en plus un téton ou saillie qui lui sert de guide pour l'in- troduotion dans le fût.
Le coin est relié à la manière d'un gond avec un mou- vement coulissant à un levier 10, par l'entremise d'un pivot ou essieu qui traverse les deux pièces de façon que le coin reste au centre, celui-ci ayant sa perforation allongée pour faciliter le mouvement coulissant afin que le colletant armé puisse pénétrer assez loin dans son logement, poussé par l'essieu, compensant ainsi l'usure, l'aplatissement ou la déformation qui pourrait être occasionnée par l'usage.
Le levier présente à l'extrémité en contact avec le coin une faoe excentrique formant came 11 et un épaulement 12 qui s'appuie dans une saillie à dent 13, fixée dans le fût du mécanisme, quand le levier est en position normale assu- jettissant le coin,
Le fût est découpé d'une petite fenêtre 14, dans son coté droit, avec une entaille intérieure 15 où s'engage une dent 16, qui fait saillie sur la pièce 17, montée avec un mouvement coulissant limité, dans l'extrémité du levier 10, opposé à celui qui est en contact avec le coin.
Quand la dent 16 est engagée dans l'entaille 15, elle retient le levier empêchant son mouvement de pivotement,
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et dans ce cas, le ressort 18, qui est armé dans une rainure tout le long du levier, exerce une pression constante par son extrémité sur la tête du coin 9, tandis que par l'autre extrémité il force la pièce 17 à retenir sa dent engagée dans l'entaille 15, de telle sorte que quand cette pièce 17 est tirée en arrière pour libérer la dent, l'extrémité du ressort s'infléohit vers le dehors, et comme il présente un plan incliné en oontaot avec ladite pièce 17, en la lâchant il lui fait reprendre sa position antérieure en avant.
Aussitôt que la dent 16 se détache de l'entaille dans laquelle elle est accrochée, elle libère le levier pour qu'il puisse faire un mouvement circulaire jusqu'à rester dans la position où on peut l'observer en Fig. 2, dans laquelle l'excentrique ou came 11, appuyée et glissant sur le plan du fût par l'intermédiaire de son boulon ou axe 10 relâche le coin, quand le mouvement circulaire du levier est continué avec la main, de telle sorte que le levier reste libre de sortir de l'entaille 8 du canon, et en partie de la fenêtre 8 du fût, en restant seulement retenue par une vis qui empêche sa séparation complète,, mais en sortant suffisamment pour que le oanon puisse être démonté sans difficulté,
Dans la partie supérieure du fût est pratiqué un orifice ou logement 19 de forme appropriée pour recevoir le chargeur qui alimente l'arme en munitions, ce logement étant en communication avec la chambre 4 où le verrou 5 agit. Un chargeur démontable 20 reste en position dans ledit logement avec son embouchure 31 garnie de deux lè-
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chambre 2 du canon, Il est entendu que ledit chargeur est alimenté en cartouches en telle sorte que le ressort 23 les pousse vers l'embouchure, avec la plaque intermédiaire 22 qui agit comme piston, cette plaque ayant une partie en saillie à son extrémité 23', logée dans le chargeur pourvu qu'il y ait des cartouches dans celui-ci ;
mais, quand la dernière cartouche est tirée, la saillie 23 dépasse de la fenêtre 24 découpée à cet effet sur la face arrière et près de la bouche du chargeur.
Une saillie 25 est disposée dans la plaque 22, avec une inclinaison appropriée pour qu'au moment de glisser sur le boulon d'arrêt 26, précisément quand la plaque 22 se trouve à la hauteur de la fenêtre 24, un déplacement en arrière de la même plaque soit provoqué, forçant la saillie 23 à sortir jusqu'en dehors du ohargeur par ladite fenêtre 24.
Ce chargeur est pourvu d'une protubérance 27 du coté opposé de la fenêtre 24 qui se place dans un creux ou rainure 28 creusé dans le logement 19 du fût où le ohargeur s'introduit. Le chargeur présente une protubérance plus grande 29, un peu en haut de la fenêtre 24, exactement en face de la protubérance 27, et quand le ohargeur est à sa place les deux protubérances restent dans leurs rainures respectives, la protubérance 29 en contact avec la pointe d'un boulon cylindrique 30 qui est logé dans une ouverture du fat, à côté d'un ressort propulseur du boulon, qui fait glisser le chargeur un peu en avant, aut ant que le permet l'espace libre du logement où il se trouve, en vue de faire place pour que sa protubérance 27 s'introduise dans la rainure correspondante,
pendant que la protubérance prin-
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oipale 29 est seulement 'sortie à moitié de sa rainure dans le fût de mécanisme et par conséquent, le chargeur reste parfaitement en place avec ses deux protubérances opposées dans leurs rainures respectives du fût, comme il a été dit.
Pour enlever le ohargeur de son logement il suffit de le faire glisser en arrière avec la main, de façon que le boulon 30 ayant son ressort comprimé libère la protubérance 27 de sa rainure, en abaissant à fond la protubérance 29 qui se dégage en provoquant un mouvement circulaire en arrière du chargeur.
Le but de la saillie 23 de la plaque 22 est d'immobiliser le levier basculant 31, pour que celui-ci retienne temporairement ouvert le verrou quand les cartouches du chargeur sont épuisées. Quand ce chargeur est remplacé par un autre plein, et étant donné que l'arme est restée "prête", elle peut continuer le tir.
Le levier 31 est fixé au fût par un pivot ou axe 32 dans sa partie médiane, ce qui permet un mouvement basou- lant. Ce pivot ou axe est constitué par le boulon 30' logé dans le même creux du fût que le boulon 30 dont on a déjà parlé, et le même ressort du boulon 30 agit sur le boulon 30'. Ils poussent tous les deux en sens contraire,.
Le même levier 31 porte près d'une extrémité, la dent 33 qui coïncide exactement avec une entaille ou inoision 34 faite dans le verrou, tement dans ltautre extrémité la queue arquée 38, où une face 86 que porte le même verrou à son extrémité postérieure, agit par glissement. La queue courbée en arc 35 du levier est poussée vers le dehors par la face 36 du verrou quand celle..ci arrive à sa posi-
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l'entaille 34 ; mais comme le levier pivote et que les sur faces en contact avec la dent et l'entaille ont une inoli. naison appropriée, elles s'emboîtent et se relâchent sans interruption à chaque décharge.
Pendant que la dernière cartouche du ohargeur arrive à la chambre du canon le chargeur étant vide, la saillie 28 dépasse et s'interpose derrière le levier 81 juste au moment où sa dent est em- boitée dans l'entaille du verrou, en empêchant son mouvement de pivotement ; le verrou reste par conséquent à l'arrêt et avec lui tout le mécanisme de recul,
Quand le ohargeur est enlevé, la saillie 23 sort, le levier 81 pivote en libérant le verrou qui avance un peu par l'action du ressort récupérateur, jusqu'à ce que le piston 44 s'accroche à la dent 83 du levier de décharge 70, l'arme dans ces conditions étant prête à continuer à tirer dès qu'on introduit un nouveau chargeur.
Comme on le comprendra, cet agencement a pour but d'empêcher que l'arme puisse être déchargée par l'opérateur, une fois que les cartouches ont été utilisées, tout en restant prête pour continuer le tir dans plus de perte de temps que le temps nécessaire pour changer le ohargeur.
Le fût est pourvu d'une fenêtre latérale 37 pour l'expulsion des douilles. Cette fenêtre communique avec la chambre 4 du verrou et fait faoe à l'orifice de communica- tion que possède avec la même chambre le logement du chargeur. Tout le long des parois de cette chambre 4 ont été pratiquées des rainures 88, par lesquelles ont libre cours les saillies 39 du verrou dans leurs mouvements de la position "prête" à la position "feu" et vice versa.
Les rainures ou logements 40 forment des angles droits
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avec les canaux 38 et communiquent avec eux pour permettre une rotation limitée au verrou, de façon que ses protubé- rances 39 entrent dans ces logements et puissent s'appuyer sur ses parois pour résister à la pression au moment de la décharge.
Le verrou 5 présente deux fenêtres égales 41, ouvertes dans ses cotés et diamétralement opposées, avec des rampes hélicoïdales 45 et 46, et deux parties parallèles A et B dans la largeur. Le percuteur 6 (Fig, 16) est traversé d'une ouverture 42 qui coïncide avec les fenêtres précitées du verrou quand les deux pièces sont armées, laissant ainsi libre passage au bras 43, qui est assujetti au piston 44, ce qui complète le mécanisme de fermeture avec ce piston, comme décrit plus en détail ci-après,
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Quand le verrou est en arrière, en position "prête", ses protubérances 89 se trouvent alignées dans les canaux 38 ;
au moment de la décharge le piston 44 est lancé en avant par l'action de son ressort récupérateur 72, entrainant avec lui verrou et percuteur par l'entremise de son bras 43, qui traverse de part en part ces deux pièces comme il a été expliqué. Le bras 48 s'appuie sur les rampes hélicoïdales 45 du verrou, le poussant avec tendance à lui imprimer un mouvement giratoire, mais sans succès parce que les protubérances 89, ancrées dans les canaux 38, l'en empêchent, Jusqu'au moment du choc du verrou contre le plan du canon, les saillies étant en face du logement 40, le verrou tourne, forcé en cela par l'aation du bras 48 qui repose sur les rampes hélicoïdales, jusqu'à ce que les saillies restent dans les logements,
où elles trouvent appui pour
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Avec ce dispositif/de fermeture il ne peut être question d'une percussion anticipée qui pourrait être nuisible, la dernière avance du piston avec le percuteur ayant lieu après le tour du verrou qui le laisse parfaitement assujetti, Instantanément le piston est repoussé en arrière par l'aotion des gaz ; son bras 48 glisse par les fenêtres du verrou, déplaçant d'abord le percuteur de la capsule, le verrou restant immobile jusque ce que le bras 48 hèurte les rampes hélicoïdales 46 ; le verrou alors tourne en sens contraire, et les saillies 39 restent de nouveau en ligne avec les canaux 38, tout l'ensemble reculant c'est-à-dire le piston, le percuteur et le verrou jusqu'à atteindre la position "prête".
Comme il a été dit, la cartouche placée plus bas dans le chargeur, monte à la hauteur de la chambre du canon, rentrant partiellement dans la chambre 4 où le verrou glisse, de telle sorte qu'en abandonnant sa position "prête" et dans sa course vers le canon, le verrou imprime à la cartou- che une égale pnopulsion, au commencement de laquelle la pointe du projectile glisse sur les plans inolinés 47 et 48 formés dans les parois du canon, en leur servant de guide, jusqu'à introduction dans la chambre du canon.
L'extrémité de devant du verrou présente un creux ou ouvette de forme circulaire 49, dans lequel s'adapte et repose le culot de la cartouche. En même temps que le verrou heurte le plan du canon, la cuiller de l'extracteur 50 qui est monté sur le verrou dépasse le rebord annulaire de la douille et s'emboîte dans sa rainure 51 en l'emprisonnant pour réaliser l'extraction peu après.
L'extracteur 50 est logé dans un canal 51, creusé
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tout le long du verrou, -Une extrémité de ce canal se prolonge jusqu'à sortir de la cuvette 49, tandis que dans son autre extrémité est pratiqué un taraudage 52 fait dans une des protubérances 39 avec laquelle ellest en ligne droite ;le ressort 58 se loge dans ce taraudage, L'extracteur 50 (Fig. 15) comprend une pièce allongée en forme de cuiller 54, appropriée pour s'adapter dans la rainure annulaire de la douille, tandis qu'à l'extrémité opposée il se termine par une petite pièce cylindrique 55, pourvue tout autour d'une collerette 56, où s'appuie le ressort 58 qui fait travailler l'extracteur, ce ressort reposant dans le fond du taraudage dans lequel il est logé
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et le recouvrant"presqu'entièrement.
Aux votés du corpp de l'extracteur, et perpendiculairement à lui se meuvent les ailettes 57 qui sont logées transversalement en 58 dans le verrou, dans une position perpendiculaire au canal 51. Les ailettes 57 présentent des plans inclinés 59 qui coïncident avec ceux de même forme 60 qui sont prévues transversale- ment en 58, ces parties étant toujours en contact par l'action du ressort 53.
A l'intérieur du verrou et toujours transversalement, les pans 61 opposés aux découpures 60 dont il a été ques tion, sont aussi inclinés et permettent ainsi à l'extracteur de glisser dans ce sens, en comprimant le ressort pour que la cuiller dépasse le rebord de la douille et se loge dans sa rainure en l'enfermant par l'action du ressort et des plans inclinés sur lesquels glissent les ailettes de liez. tracteur, Quand la cuiller a saisi la douille de la cartou- che selon le mouvement décrit, elle ne peut la lâcher ;
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douille de la chambre, et'un peu avant d'arriver à la fin de son parcours, le culot de la douille vient heurter l'extrémité de l'éjecteur 62 du coté opposé à celui de l'extracteur, se retourne et est expulsé au dehors àtravers la fenêtre de sortie 87, découpée pour ce but dans le fût, comme on peut le voir en figure 8.
L'éjecteur 62 en òrme de bras de balancier pivote dans le même axe que le levier de retenue 31, et la même face du verrou qui agit sur la queue 35 du levier pousse vers le dehors l'extrémité de l'électeur afin que l'autre extrémité puisse pénétrer dans la rainure 64 du verrou, jusqu'à être en communication avec le siège 49, où repose la douille, en la rejetant en dehors comme il a été expuiqué.
Le piston 44 travaille dans une chambre longitudinale 65, ouverte sur le devant du fût et il est parallèle à la chambre 4 du verrou avec laquelle il est en communication sur toute sa longueur.
Vers la moitié du canon se trouve une "prise de gaz" qui consiste en une petite ouverture 68, par ou s'échappe une quantité de gaz provenant de la décharge, ce qui se produit une fois que le projectile dépasse l'ouverture 68 ; les gaz parcourent les conduits 68 et 67 dans le petit tube 66, pour entrer dans la chambre 69 du piston 44, en le repoussant vivement en arrière.
Le piston actionne le verrou et le percuteur par son bras 48, jusqu'à ce que l'ensemble de ces pièces arrive à la position "prête", où elles sont retenues par la dent ou butée 83 du levier de décharge 70, qui s'engage dans l'entaille 71 du piston. Dans ce mouvement, le piston comprime le ressort récupérateur 72, dans lequel est logée
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une barre guide 73 sur laquelle il est monté fixement à une extrémité et amoviblement à l'autre extrémité 76.
Le piston possède sur son côté arrière une cavité 75, assez profonde pour loger le ressort récupérateur 72 avec son guide et sa tête démontable 76, appuyée dans le fond de la cavité, Ce guide passe au travers d'un anneau d'arrêt 74 et de la paroi du fût en dépassant au dehors. Il est animé du même mouvement coulissant que le piston et cède quand il est poussé par lui ; en revenant il pousse en avant le même piston sous l'impulsion du ressort récupéra'* teur ; il fournit en outre la force nécessaire pour mainte- nir le ressort armé, en rendant très commode l'opération de démontage et de remontage.
En outre, il constitue un ralentisseur de la cadence du tir puisque quend le piston heurte avec violence l'anneau d'arrêt 74, le guide du 'ressort, par invertie, suit sa course un peu plus en arrière, en perdant momentanément contact avec le piston et comprimant encore davantage le ressort jusqu'à ce que ce dernier l'oblige à réagir en revenant reposer de nouveau dans le fond de la cavité du piston, pour continuer à le pousser en avant,
Le levier de décharge 70 est animé d'un mouvement basculant et d'un mouvement longitudinal guidés par l'ori- fice allongé où il a son axe de pivotement 77. Ce levier porte dans une extrémité un talon 78, qui repose sur l'épaule 94 de la gâchette 80 et à l'autre extrémité deux saillies en sens contraires 82 et 83.
La saillie 83 s'en- gage dans l'entaille du piston, tandis que la saillie 82 monte sur un cran de sûreté-84 lequel présente des plans
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ments basculant et longitudinal dont il a été question, soit qu'une certaine course lui soit imprimée par l'ailette 88 qui fait saillie d'un c8té pour être actionnée à la main, soit qu'il reste stationnaire dans la position que l'on désire par l'action du ressort plat 87, dont l'extrémité repose sur les faces du cran de sûreté en empêchant aussi que celui-ci se détache.
Par sa position oblique le ressort 89 pousse le levier 70 à la fois en haut pour qu'il s'engage dans l'entaille du piston, et en même temps en arrière, pour un but qui sera expliqué plus loin,
Un pontet 91 est assujetti au mécanisme de fût ; il présente une saillie 92 formant poignée et un point d'appui 98 pour le ressort 87 qui est relié à la tête 79 du déohar- geur à pivotement. Le déchargeur est accessible vers le bas du pontet par son petit manche habituel, Il porte en 79 un pivot et un épaulement 94 qui porte sur le talon 78 du levier de décharge.
Dans les trois positions distinctes dans lesquelles le cran de sûreté peut être mis, on obtient :
Premièrement position de "sûreté" quand la partie cylindrique de cette pièce (comme on peut observer en Fig. 1) va se placer en dessous du levier de décharge 70 en l'empêchant de décrocher le piston.
Deuxièmement : position de "semi-automatique" (voir Fig. 12) position où il est nécessaire de faire fonctionner la détente à chaque décharge, en profitant du mouvement longitudinal du levier, par le trou allongé où il a son axe en forçant le talon 78 à s'appuyer par derrière l'épaule 94 du déchargeur, quand celui-ci n'a pas encore lâché
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prise à la fin de la décharge, ce talon montant sur l'épaule 94 aussitôt que la détente est libérée par l'avance du piston qui est poussé par le ressort, ceci jusqu'à ce qu'il reste retenu par la dent du levier de décharge 70, prêt pour une autre décharge semblable.
Troisièmement : position "automatique" c'est-à-dire cran de sûreté tourné d'un quart de tour comme dans la position antérieure (voir Fig. 6);dans cette position le levier 70 ne peut faire son mouvement longitudinal paroe que sa dent inférieure repose sur la partie cylindrique du cran de sûreté, et par conséquent le levier 70 n'a que son.
mouvement basculant, le talon 78 étant ainsi toujours monté sur l'épaule 94 de la détente, et par conséquent, en tirant cette détente et pendant tout le temps qu'elle reste pressée, la dent 83 descend laissant libre le piston pour faire feu continu jusqu'à ce que les cartouches soient épuisées dans le chargeur, ou bien que la détente soit lâchée, 'Une entaille 75 a été pratiquée dans la surface extérieure et autour du piston pour permettre une évacuation des corps étrangers qui pourraient gêner le fonctionnement de Parme, tels que terre, poussière, bavures de laiton des douilles,etc,
Le même piston dont il est question, est pourvu d'un manche 95 pour être manipulé à la main, ou pour faire fonctionner le mécanisme de fermeture en vue de s'assurer de son bon fonctionnement.