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Dispositif de commande pour duplicateurs à stencil permettant de maintenir le haut de la pile des feuilles de papier à un niveau
Dans les duplicateurs à stencil et autres machines similaires on utilise déjà des artifices qui ont pour objet de compenser automatiquement l'abaissement du niveau supérieur de la pile de papier dû à l'enlèvement des feuilles déjà imprimées afin d' éviter que ce niveau soit inférieur à celui qui convient pour la bonne marche de la machine et de permettre un entrainement et une mise en marge exacte de la feuille à imprimer .
Dans les constructions connues jusqu'à ce jour on dis- tingue nettement trois formes d'exécution : 1.) Un organe spécial s'appuyant sur la pile de papier influen- ce par l'entremise de leviers tiges combinées et cames un dispositif de commande mû par la presse et qui fait monter à son tour le plateau sur lequel sont placées les feuilles de papier .Comme organe tatonneur ou antenne on utilise un le- vier oscillant mobile reposant constamment sur la pile de pa- pier et dont l'extrémité porte un galet ou forme une ouvette ou encore un clapet adapté à la butée antérieure de la pile de papier et qui ,après chaque enlèvement d'une feuille, se
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replace sur la pile de papier pour en mesurer à nouveau la hauteur et agir à ce moment - en cas de nécessité - sur un dispositif de commande actionné par la presse ,
lequel olapet est alors de nouveau relevé par l'intermédiaire de leviers et de cames afin de permettre le libre enlèvement de la feuille suivante .
Ces deux aménagements ont l'inconvénient de contrarier le pas- sage irréprochable des feuilles à imprimer en raison de la pré- sence de l'antenne eG d'exiger un mécanisme compliqué , compre- nant une multitude d'organes et par conséquent oouteux , pour arriver à un fonctionnement satisfaisant .
2.) Le margeur se déplaçant en avant et en arrière afin d'amener les feuilles et faisant simultanément fonction d'antenne n'in- fluenoe cependant pas un dispositif de commande actionné par la machine mais fournit lui-même la force nécessaire pour pro- quire le mouvement ascentionnel du plateau supportant les feuil- les en utilisant pour cela son mouvement aller et retour par l'entremise d'un mécanisme démultiplicateur (engrenage hélicoï- dal ,tige filetée ,roue à rochet etc..) .
L'inconvénient principal de cette construction réside dans le fait que l'effort appréciable qui doit être fourni par le dis- positif d'avancement pour le levage du plateau porte-papier produit un effet défavorable sur les galets ou blocs en caout- chouc avançant les feuilles ,soit par ce que ces galets ou oes -blocs s'appuient inutilement avec force sur la pile de papier sur lequel ils produisent des.ratures et une poussière fine, soit par ce qu'ils soulèvent et déplacent plus ou moins les feuilles de la pile ,provoquant ainsi des inexactitudes dans le travail du margeur .Tout le système de la timonerie du margeur subit d'autre part de gros efforts de sorte que ce dernier se dérègle rapidement et cesse d'assurer un avancement précis des feuilles .
3.) Le margeur affecte ( comme mentionné en 2 ) le caractère d'une
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sur l'embrayage d'un accouplement ou autrement et de faire a- lors remonter le plateau à feuilles . Un mode de levage emprun- tant ce principe consiste à influencer un levier à deux bras par un doigt relié au margeur et dépendant de la heuteur de la pile de papier .Sur ce levier on aménage des butées opposées au point de rotation .
Des que la hauteur de la pile de papier diminue le bec susmentionné rencontre la butée aménagée sur le bras inférieur du levier à deux bras , le fait osciller de tel- le façon qu'il commande à son tour un embrayage par l'intermé- diaire d'un système de tiges . on établit ainsi la liaison en- tre une partie rotative de la machine et un dispositif de com- mande qui provoque le levage du plateau porte-papier.
Ce mouvement de levage du plateau dure jusqu'au moment où le bec et l'organe d'avancement sont montés suffisamment pour que le bec rencontre la butée aménagée à l'extrémité supérieure du levier à deux bras ,faisant ainsi basculer le levier en sens inverse et débrayant de nouveau par ce fait l'accouplement . Dans l'une des variantes de ce type ,on peut remarquer que le levage s'effectue brusquement et sans aucune souplesse de sorte qu'en embrayant l'acoouplement , le plateau monte assez violemment avant que le débrayage ne s'effectue %. la hauteur du niveau de la pile de papier n'est donc maintenue constante qu'approximativement . L'inconvénient du système réside en plus dans le mécanisme compliqué et coûteux.
Avec le dispositif décrit en 3.) et connu en partie, la présente invention a cela de commun d'utiliser un margeur agissant comme tatoneur et embrayant ou débrayant un mécanisme de commande actionné par un élément rotatif de la maohine , mais elle en diffère par le fait que : I. le doigt placé sur le margeur dégage ,dès que la hauteur de la pile de papier diminue un artifice d'arrêt très sensible permettant ainsi à un mécanisme d'encliquetage simple et ingénieux de s'engager dans les dents d'une roue à rochet ce qui provoque le levage du plateau supportant la pile de papier.
II, le mécanisme d'enoliquetage ne comporte qu'une came et un levier
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de commande .
III. le levier de oommande est mû directement par l'axe de la manivel'- le à. main .
IV. une fois que le plateau a été levé de la hauteur correspondant au réglage , parfois une fraction de millimètre, un excentrique fait automatiquement débrayer le levier d'enoliquetage de la roue dentée ,après quoi le dispositif de blocage reprend sa position , empêchant ainsi un nouveau levage involontaire .
Comparativement à l'aménagement connu décrit sous 1) , la présente invention présente d'une part l'avantage considérable de supprimer toute antenne spéciale , faisant ainsi disparâi-tre les inconvénients qui en dérivent et d'autre part celui d'utiliser un dispositif d'encliquetage proprement dit particulièrement plus simple et beaucoup moins coûteux .
Comparativement aux variantes décrites sous 2) on supprime en appliquant les données de l'invention les inconvénients que produisent les galets ou blocs en caoutchouc sur le papier et on obtient ainsi une simplification considérable de la construction.
Les avantages de la présente invention comparativement à la machine mentionnée sous 3) , connue en principe , consiste en un tatonnement bien plus sensible de l'antenne tel que l'enlèvement de quelques feuilles provoque déjà la mise en fonction du dispositif d'encliquetage ; d'autre part le levage du plateau réglé à quelques millimètres ou à une fraction de millimètre cesse avec la même pré- cision de sorte que le niveau supérieur de la pile de papier est maintenue pratiquement constant. Un autre avantage réside dans le fait que la nouvelle machine construite suivant l'invention ,fonctionne d'une manière bien plus sûre tout en restant moins coûteuse.
En raison de cette simplification et de l'abaissement du prix ,il est possible de munir également les duplicateurs à un seul tambour ou, en un mot , les appareils peu coûteux de ce genre , d'un plateau de levage commandé automatiquement , ce qui était impossible jusqu'à ce jour en raison de la construction complexe et coûteuse de ces aocee-
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Le dessin montre à titre d'exemple une forme d'exécution du dispositifnouveau dans une vue en élévation de côté .
Sur le bouton 2, mû par la manivelle à¯main 1 , est fixé un excentrique 3 qui s'engage dans une coulisse 4 du levier de commande 5 dont l'extrémité opposée en forme de fourche s'engage sur l' arbre '% . Sur cet arbre , tournant librement entre les deux joues latérales 7, 8 du bâti sont fixées les roues dentées 9, 10 engrenant avec les crémaillères 11, 12 auxquelles est suspendu le plateau porte-papier 13 ainsi que la roue dentée à roohet 14 .Sur l'axe 6 est également glissé librement le manchon tubulaire 15 sur lequel sont fixés le levier de commande 16 ainsi que la butée de blocage 17.
En faisant tourner la manivelle 1, on fait également tourner l'excentrique 3 dans le sens horaire , de sorte que le levier 5 exécute un mouvement pendulaire autour de l'arbre 6 .
Sous l'influence de son propre poids ou sous celle d'un ressort 18 le levier 5 avance vers l'arbre 6 Il cette tendance est cependant contrariée par le tenon 19 fixé sur le levier 5 dès qu'il rencontre la pièce de blocage 17 .
Lorsque le niveau supérieur de la pile des feuilles de papier est suffisamment élevé le doigt 20 de l'antenne passe librement devant la butée 27 du levier d'enoliquetage 16 .Après enlèvement de quelques feuilles le doigt 20 rencontre l'organe 27 , faisant ainsi osciller la pièce 17 par l'entremise du tube 15 dans la direction de la flêche 22 , jusqu'à ce que le doigt 19 se trouve entièrement libéré de toute entrave . Le ressort 18 fait alors avancer le levier 5 jusqu'à ce que la dent en acier 23 vienne s'engager dans les creux 'de la roue dentée 14 .
Sous l'action de l'excentrique 3 le levier 5 continue ses mouvements alternatifs d'oscillation en prenant l'arbre 6 comme point d'appui . A chaque mouvement de montée du levier 5 la dent 23 entraine la roue dentée 14 :tans le sens de la flèche 22 et , entraînées dans le même sens par l'arbre 6 qui est commun ,les roues dentées 9 et 10 agissent sur les crémailliéres 11-12 qui provoquent la montée du plateau porte-papier 13 qu'elles supportent .
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Le cliquet 24 engagé dans la denture de la roue 14 s'oppose à tout mouvement de descente des crémaillières pendant la course descendante du levier 5 et lorsque ,le niveau supérieur de la pile de papier étant assez haut ,ce dernier reste pendant quelques tours de manivelle inopérant .
D'autre part ,afin de provoquer le déplacement normal vers l'arrière du levier 5 pendant sa période d'action sur la roue dentée 14 par la dent 23 et pour le ramener en arrière dans le but de laisser la pièce 17 reprendre la position de blocage devant le doigt 19 et supprimer ainsi tout risque d'un relevage intempestif du chariot porte-papier , l'arbre 2 porte une came 25 dont l'extrémité vient à chaque tour agir sur la butée 26 de l'arbre 5 pour le repousser vert la droite du dessin en agissant à l'enoontre de l'action du ressort 18 .Un ressort non représenté fait revenir le tube 15 et les pièces 16,
17 et 27 dans la position indiquée au dessin et le cycle de commande du chariot porte-papier recommence dès que le doigt 20 rencon- tre à nouveau la pièce 27 par suite de l'utilisation d'un certain nombre de feuilles .
Afin d'empêcher pendant les opérations de travail suivantes un second levage non voulu du plateau 13 une came 25 fixée sur l'excentrique 3 vient appuyer sur la butée 26 refoulant ainsi le levier 5 contre le ressort 18 . Un ressort non représenté au dessin fait rems nir le tube 15 dans le sens opposé à la flèche 22 et le levier d'enoliquetage 16 ainsi que la pièce 27 reprennent la position représente au dessin . La dent 23 reste aussi longtemps dégagée de la roue dentée 14 jusqu'à ce qu'en raison de l'enlèvement de quelques feuilles , le niveau de la pile ait de nouveau baissé faisant ainsi de nouveau rencontrer le doigt 20 et la pièce 27 ce qui fait tourner le manchon tubulaire 15 et déplacer la pièce 17 .
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