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Perfectionnements aux procèdes et aux dispositifs pour la fabrication de membres artificiels.
L'invention a pour objet des procédés et dispositifs pour la fabrication de membres artificiels et son prinoipal objet consiste dans un prooédé perfectionne de fabrication de membres artificiels de forme tubulaire,
L'invention a également pour objet la ponction ou fabrication d'un membre artificiel dont l'élément principal est un tube de métal mince, de préférence de l'aluminium, qui est travaillé,pendant le processus de formation du membre, de manière à impartir au métal le degré de rigidité nécessaire pour lui permettre de résister aux efforts auxquels il est soumis pourrson utilisation normale et gui autrement auraient pour effet de le/ cabosser et de le détour de toute autre manière.
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L'invention a pour objet un procédé de formation de membres artificiels qui consiste à fomer un élément métal- lique tubulaire avec des zones coaxiales de différents dia- mètres à différentes régions de sa longueur, en proportion relative aux diamètres de membres désirés, puis à courber cet élément transversalement à son axe pour excentrer dans une certaine mesure ces zônes suivant la forme de membres désirée, enfin à étendre cet élément courbé cpnformément à la. forme de membres désirée.
Cet élément peut être courte ou plié, vers l'extérieur ou vers l'intérieur, vers ltavant ou vers l'arrière, par rapport à la ligne médiane du corps de l'individu portant le membre de manière à s'adapter à son autre membreopposé naturel et est d'autre part amplifié à la forme excentrée du membre désirée cette forme. étant définie par un moule entourant le dit élément; cette expansion peut être effectuée convenablement en soumettant l'élément courbe à la pression interne d'un fluide sous pression suscepti- ble de refouler la matière dans les courbures irrégulières du moule.
On a constaté qu'une pression de 140 à 150 kgs par centimètre carré convient pour le but proposé. une telle feuille métallique conformée en membre est naturellement sonore et son emploi est toujours par r suite accompagné d'un son métallique provoqué par la vi- bration de sa paroi @ à moins que des dispositifs spéciaux ne soient prévus pour éviter l'émission de ces vibrations sonores par les parois.
Un autre objet de l'in- vention consiste dona à prévoir un tel membre tubulaire métal, lique muni d'une couche artificielle de matière,, qui est non seulement incapable de transmettre aucune vibration sonore provenant de la paroi métallique du membre, mais qui en outre comprime cette paroi de manière à supprimer ces vibrations
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et à la rendre pratiquement ins onore. Une telle couche est constituée de préférence d'un composé cellulosique artifi- ciel dilaté autour du métal formant le membre puis rétrécie sur lui de manière à continuellement comprimer cette coquille métallique. Cette couche artificielle est de préférence cons- tituée d'une matière colorée dans la masse pour imiter un membre naturel.
Dans l'exemple de réalisation de l'invention qui va être décrit, la coquille métallique et son enveloppe sont formées de deux tubes sans joint adhérents l'un à l'autre.
L'invention sera mieux comprise en se référant au dessin annexé qui représente à titre d'exemple un mode de réalisation de l'invention et dans lequel:
La fig.l est une élévation latérale d'un tube cylindrique à partir duquel on se propose de former le membre artificiel.
La fig.2 est une élévation latérale d'un élément tubu- laire comprenant des zones coaxiales de différents diamètres réparties lans sa longueur et formé à partir du tube cylin- drique de la fig.len le comprimant pendant qu'il tourne.
La fig.3 est une élévation frontale de ce même élément après qu'il a ét courbé transversalement par rapport à son axe de manière à rendre les ditez zones relativement excentriques conformément à la forme de membre désirée.
La fig.4 est une élévation frontale du tube eintré de la fig.S après qu'il a été dilaté à la forme de membre désirée.
La fig.$ est une élévation latérale du tube représenté fig.4.
La fig.6 est une coupe transversale de la coquille métallique représentée fig. 4 et ensuivant la'ligne VI-VI)
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montrant un moule entourant la coquille tubulaire laquelle subit une expansion sous l'effet d'un fluide interne sous pression.
La fig.? est une coupe de cette coquille analogue à la fig.6 et pourvue d'une enveloppe artificielle sans joint.
On voit sur ce dessin que le tube métallique 1 est tout d'abord cylindrique et de préférence du diamètre le plus large nécessité par l'élément 2 représenté fig.2.
Cet élément 2 est convenablement formé à partir du tube cylindrique 1 en introduisant dans celui-ci un mandrin 3 qui est d'une forme correspondante à celle que l'on désire donner à l'élément 2 et en comprimant ce tube 1 sur le mandrin 3 pendant qu'ils tournent ensemble sur une broche;, on obtient finalement un élément 2 ayant différente dia- mètres prévus dans sa longueur et correspondant aux diffé- rents diamètres du membre que l'on désire finalement obtenir.
L'élément 2 représenté fig.2 est symétrique par rap- port à son axe 5 mais ceci n'est nullement le cas d'un membre naturel qui est toujours dissymétrique. Tous les membres naturels comportent, dans leur longueur, des zones de différents diamètres excentrées les unes par rapport aux autres. L'élément 2 doit donc être cintré en accord avec la forme excentrée que l'on désire donner finalement aux membres artificiels formés à partir de lui. Ce cintrage peut se faire sans pliage du métal, l'élément étant bourré de sable.
La fig.3 montre l'élément 2 déformé par rapport à sa forme initiale ou axiale de la fig.2 par cintrage dans une seule direction; on conçoit cependant qu'il peut être cintré transversalement par rapport à son axe dans plusieurs directions; il peut par exemple être cintré latéralement si le
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membre à former doit être courbe ou cagneux ou bien con- tourné vers l'avant, vers l'arrière ou en spirale en accord avec le membre symétrique naturel:
Par exemple, l'élément tubulaire 2 représenté fig.
3 peut être ensuite étendu à la configuration excentrique de la/@quille de membre artificiel 7 ( représentée fige 4 et 5 ) en forçant le métal de ces parois vers l'extérieur en différents points de sa longueur: Cette expansion peut être convenablement effectuée en soumettant l'élément 2 à la pression interne d'un fluide, de préférence de l'eau, à une pression d'environ 140 à 150 kgs par cm2, la forme de la coquille 7 étant déterminée par un moule entourant cet élement: Comme on le voit fig: 6, un tel moule peut être d'une forme tubulaire et divisé en deux parties opposées 9 et 10 montées respectivement dans le châssis en deux pièces 11 etl2, sa configuration interne correspondant à celle de la coquille métallique 7 représentée figs. 4 et 5.
Pour effectuer cette expansion, les extrémités opposées de la proche 2 sont respectivement connectées avec une arrivée de fluide 14 débouchant aux deux extrémités du moule et par laquelle pénètre le fluide sous pression à l'intérieur de l'- élément 2 en forçant et distendant ce dernier jusqu'à ce qu'il s'adapte à la configuration excentrique irrégulière de l'inté- rieur du moule laquelle, comme indiqué plus haut, correspond à celle de la coquille métallique 7 représentée figs: 4 et et 5,/formant une jambe:
On comprend toutefois que la méthode qui vient d'être décrite peut être employée pour la formation d'une cuis- se d'un bras ou d'un avant bras:
Dans tous les cas, il est préférable de prévoir le membre artificielmétallique formé comme ci-dessus et sen- siblement en forme de tuben avec une couche 15 constituée
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d'une matière cellulosique artificielle ou d'une matière plastique à base de nitro-oellulose, d'acétate de oallulose ou analogue.
Comme indiqué fig; 7 la couche 15 peut aussi être formée d'une sorte de tube réalisé en partant tout d'abord d'un tube cylindrique de matière cellulosique arti- ficielle colorée, par exemple de la pyroxyline, qui est na- turellement dure, en la ramolissant ce qui peut se faire soit en la chauffant dans l'eau ou par l'application d'un solvant tel qu'une solution aqueuse d'acétate de callulose ou une solution aqueuse contenant des parties égales d'acé- tone et d'alcool éthylique :
On l'étend ensuite sur la coquil- le métallique formant le membre, par exemple la esquille 7, et l'on permet à cette couche 15 de se contracter en se dur- cissant ce qui resserre ainsi le tube métallique constituant le membre'artificiel et supprime sa tendance naturelle à vibrer et àémettre des vibrations sonores;
Finalement, on notera que l'invention n'est pas limitée aux détails de construction précis non plus qu'aux dispositions et procédés qui viennent d'être décrits et que différentes modifications peuvent être apportées sans s'écar- ter du principe de l'invention.
REVENDICATIONS
EMI6.1
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