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CHALUMEAU A COMBUSTIBLE LIQUIDE
La présente invention concerne les chalumeaux du genre dans lequel on brûle un mélange d'un combustible et d'oxygène avec production de températures élevées. D'une manière plus spécifique, l'invention intéresse un chalumeau dans lequel on utilise un combustible liquide tel que l'essence, le liquide étant vaporisé dans le chalumeau, et un mélange dtessenoe vaporisée et d'oxygène étant produit et
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brûlé dans le bec habituel.
Le chalumeau selon l*invention est/disposé pour le découpage, et une forme de réttlisation de l'invention prévue pour cet emploi va être représentée et décrite bien qu'il soit bien entendu que le principe de l'invention peut être utilisé de la même façon pour le soudage et les autres opérations de chauffage.
Bien que l'on ait auparavant essayé de réaliser des chalumeaux utilisant comme combustible un liquide vaporisé, ces chalumeaux n'ont pas, en pratique, donné satisfaction. Leur insuccès peut tenir à différentes causes:, mais la raison principale réside indubitablement dans le fait que la vaporisation du liquide et le mélange des vapeurs avec l'oxygène ne se fait pas convenablement .
En outre, on s'est efforcé, dans une certaine mesure, de chauffer préalablement dans ces chalumeaux l'oxygène avant son mé-
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lange avec les vapeurs mais on nta pas obtenu ce résu3.t<Lt qui est de première importance pour le succès des opérations.
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Le chalumeau suivant 1 tïnvent;
1on a'été établi pour éliminer les inconvénients présentés par les chalumeaux du même type construits antérieurement {dans ce chalumeau! ,le '
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combustible liquide est soumis . une. temp4rature élevée de vaporisation et est dirigé dans la zone où règne la chaleur de vaporisation dans des conditions telles que la vaporisation est pratiquement complète si bien qu'il ne pénètre pas de combustible, sous forme liquide, dans la chambre où se fait le mélange de ce combustible avec l'oxygène. L'oxygène
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est de même amené dans la chambre de mélange de telle ma- nière qu'il prend une quantité importante de chaleur dans
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la zone de vaporisation de sorte que, loraquil'se mélange ' il '1:
aux vapeurs, il se produit un mélange combustible.ahaute .'" ,,:1:, J j. >:ft. Jt ,,>'i température qui est amené de suite au bec dn-chalumeau pour
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être brûlé. Le mélange des vapeurs et de 1pxygène se fait dans une chambre de-détente ménagée'dans la tête dans laquelle
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se produisent des tourbillons si bien que l'on obtient un mélange parfait du gaz et des vapeurs.
Dautres avantages et particularités de l'invention ressortiront de la description qui va en être faite avec référence au dessin annexé qui représente schématiquement et à titre d'exemple une forme de réalisation de l'invention.
Sur ce dessins
La fig.l est une coupe longitudinale dtun chalu- meau-coupeur suivant l'invention.
La fig.2 est une vue en élévation latérale représentant le chalumeau avec parties en arrachement.
Les fig. 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10, sont des vues en coupe suivant les lignes 3-3, 4-4, 5-5, 6-6, 7-7,8-8, 9-9 et 10-10 de la fig.l .
La fig.ll est une vue en coupe d'une vanne de commande suivant la ligne II-II de la fig.8 .
La fig.12 est une vue analogue à la fig.3 et représente une variante.
La fig.13 est une vue analogue représentant une seconde variante.
Les fig.14, 15 et 16 sont des vues en coupe, à plus grande échelle, du bec réchauffeur.
On constatera sur ce dessin que le chalumeau est constitué par une poignée 20 comportant, à son extrémité arrière, un bloc 21, et à son extrémité avant un second bloc 22 , une enveloppe métallique 23 étant disposée entre ces blocs. On a pratiqué dans le bloc 21 des passages 24 et 25 dont les parois intérieures, à l'extrémité extérieure de ce bloc 21, sont filetées.
Un raccord 26. vissé dans l'extrémité filetée du passage 24, peut être raccordé à une canalisation allant . une source convenable d'oxygène, tandis que l'on a vissé dans l'extrémité du passage 25 une vanne 27 commandant l'arrivée d'un combustible liquide, tel que
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l'essence, provenant d'un récipient approprié maintenu sous pression. Un filtre 28 est monté dans l'orifice à l'extrémité du passage 25 et est maintenu en place par la vanne 27 .
Un.tube 29 allant du bloc 21 au bloc 22 communique avec le passage 24. Un passage transversal 30, pratiqué dans le bloc 21 et communiquant avec le passage 24, va à un tube 31. L'écoulement par le passage transversal est commandé par une vanne à pointeau 32 dont la tige est vissée dans un manchon 33 monté dans le bloc 21. La garniture 33' entourant la tige de la vanne et maintenue en place par un écrou approprié, rend cette vanne hermétique ..
Le tube 31, assujetti au bloc 21, traverse une ouverture appropriée pratiquée dans le bloc 22, et porte à son extrémité supérieure, un manchon 34 maintenu en place par soudure ou autrement et pourvu d'un joint hermétique.
Un tube 35 pénètre dans ce manchon et traverse un presse- étoupe 3,6 vissé dans le manchon, la garniture 37 maintenue par l'écrou 36 formant autour du tube un joint hermétique.
Le tube 35 porte un collier 38 vissé dans un bloc 39,le tout disposé de façon telle que, en tournant le collier 38, on puisse faire déplacer en bout le tuyau 35, le presse- étoupe 34-36-37 permettant ce déplacement tout en empêchant les fuites de'gaz. L'oxygène s'écoulant .par le pas-. sage 24, pénètre dans le tube 31 par le passage latéral 30 commandé par la vanne à pointeau 32, et s'écoule par ce tube 31 dans le tube 35. L'oxygène s'écoulant par le passage 24 pénètre également dans le tube 29 allant au bloc 22.
Ce bloc 22 est pourvu d'un passage .transversal 40 communiquant avec le tube. 29 et allant à, une chambre 41 ménagée dans le bloc dans lequel est montée une soupape 42. Cette soupape est appuyée contre un siège, ménagé à
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une extrémité de la chambre, par un ressort 43 maintenu en plaee par un écrou 44, la soupape étant pourvue d'une tige 45 traversant un passage 46 pratiqué dans le bloc 22 et sortant à travers la paroi du bloc, un écrou 47 et une garniture 48 empêchant les fuites de gaz autour delà tige.
Le passage 46 communique, par l'intermédiaire d'un passage transversal 49, avec un tube 50. La soupape 45 est manoeu- vrépar un levier 51 actionné au doigt et articulé sur un axe 52 monté dans une partie du bloc 22; en appuyant sur ce levier, la soupape quitte son siège et permet l'écoule- ment de se faire du tube 29 au tube 50. Le tube 50 traver- sant le bloc 39 et un bloc analogue 53 , va à la tête de brûleur 54 où l'extrémité du tube 50 communique avec un passage 55 pratiqué dans cette tête.
Le combustible liquide s'écoulant par la vanne 27 traverse le passage 25 et pénètre dans le tube 56 ren- fermé dans un tube 56' de plus grand diamètre servant de ' renfort au tube plus petit. Ce tube 56' porte, à chaque extrémité, une plaque de fermeture et le tube 56 est soudé en place entre ces plaques dans lesquelles on a pratiqué des trous correspondants aux orifices de ce tube 56. Les tubes partent du bloc 21, traversent les blocs 22 et 39 pour arriver au bloc 53 où le tube 56 communiqueavec le passage 57. Un tube 58, monté dans le bloc 53, va de ce bloc à la tête de brûleur 54 où l'extrémité du tube est montée sur un bossage 59.
Un tube intérieur 60 est monté à l'intérieur du tube 58, et sa surface porte une rainure hélicoïdale 61 communiquant à sa partie inférieure avec le passage 57 du bloc 53 de telle façon que le combustible liquide s'écoulant par le tube 56 traverse le passage 57 et arrive dans le passage hélicoïdal constitué par la rainure 61 et la paroi intérieure du tube 58. La rainure hélicoïdale 61 est taillée dans la paroi du tube intérieur
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60 de façon à réserver des espaces importants 62 entre les spires voisines, ces espaces appuyant sur la paroi inté- rieuredu tube 58.
A l'extrémité supérieure du tube intérieur
60, la rainure hélicoïdale débouche dans un conduit cir- conférentiel 63, et des ouvertures 64 percées à travers le fond du conduit débouchent dans l'intérieur du tube 60
Le tube à oxygène 35 est prolongé dans le tube intérieur 60 et s'ajuste grossièrement dans la paroi intérieure de ce tube, bien qu'il puisse coulisser longitudinalement sous l'action du collier de réglage 38. L'extrémité libre du tube à oxygène est diminuée en cône, comme représenté en 65, pour former un orifice de petites dimensions et cette extrémité conique pénètre dans une chambre 66 ménagée dans le bossage 59.
La paroi d'extrémité de cette chambre 66 est conformée de façon que lextrémité du tube à oxygène puisse venir appuyer contre elle, et l'extrémité de ce tube et son siège dans la chambre, forment ensemble des moyens de réglage de l'arrivée du combustible à la tête de brûleur, du fait que ce combustible est obligé de traverser la chambre 66 entre l'extrémité conique du tube et la paroi de cette chambre pour arriver à la tête de brûleur par le passage 67. L'oxygène sortant de l'extrémité en forme d'ajutage du tube 35 s'écoule également dans le passage 67 pour arriver à la tête de brûleur, la forme des organes étant prévue de façon que l'écoulement de l'oxygène dans le passage 67 entraîne avec lui le combusti- ble pénétrant dans la chambre par les ouvertures 64 du tube intérieur 60.
La tête de brûleur 54 est pourvue d'une chambre de détente 68 dans laquelle débouche le passage 67, et un tube 69 est vissé dans la paroi arrière de la chambre de détente, le passage ménagé dans le milieu du tube communi-
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quant avec le passage 55 servant pour l'oxygène utilisé au cours du découpage, Le tube 69 sort à travers un bossage fileté 70 à une extrémité de la tête de brûleur et sur ce bossage est monté un bec 71 ,l'extrémité du tube 69 étant pourvue de canaux, comme représenté en 72 (fig.5).
Ces canaux coopèrent avec la surface intérieure du bec 71 pour former un certain nombre d'orifices de sortie du mélange combustible. Le tube 69 est pourvu d'un carré 73 disposé à l'extérieur de la chambre du brûleur, ce carré permettant au moyen d'un outil de visser et de dévisser le tube dans la cavité de la tête de brûleur lorsque le bec 71 est enlevé. Le tube 69 est disposé dans la tête directement en avant du passage 67 et forme , avec la paroi intérieure de la tête de brûleur, une chambre annulaire de mélange 68
Un passage 74 conduit de la chambre de mélange 68 à un bossage 75 dans lequel est vissé un petit bec 76 recevant du mélange combustible provenant de la chambre de mélange 68. Ce bec est placé de telle façon qua la flamme qui en sort vient frapper la paroi extérieure du tube 58.
Lorsque le chalumeau est en fonctionnement , l'oxy- gène s'écoule par le passage 24 et de là, par le passage transversal 30 et la vanne à pointeau 32 va au tube 31, passant de ce tube au tube 35. Un combustible liquide, tel que l'essence, est admis par la vanne 27 et s'écoule par le tube 56, et de là par le passage hélicoïdal formé par la rainure hélicoïdale 61 et la paroi interne du tube 58.
Du fait du passage hélicoïdal, le courant de combustible liquide se trouve gêné dans une certaine mesure et, comme le combustible fait un grand nombre de tours dans ce passage hélicoïdal, il est ramené un grand nombre de fois
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devant la flamme sortant du bec 76. Cette flamme étant pro- duite par la combustion de vapeur d'essence et dtoxygène est, en conséquence, à une température élevée, et le passage répété du liquide dans la partie la plus chaude de la zone de vaporisation fait que tout le liquide se trouve vaporisé.
Les vapeurs continuent par le passage hélicoïdal pour arriver au conduit circonférentiel 63 et de là, 'par les ouver- tures 64, dans la chambre 66 du bossage 59. L'oxygène arri- vant par le tube 35 sort par 1'extrémité'en ajûtage 65, traverse la chambre 66 et pénètre dans le passage 67 où il, se produit un mélange d'oxygène et de vapeurs d'essence.
Ce mélange pénètre alors dans la chambre annulaire 68 de la tête de brûleur où se fait la détente d'où il résulte un mélange intime des vapeurs et de l'oxygène.
Ce mélange s'écoule de la tête de brûleur et pénètre dans le bec en sortant par les canaux 72 pour être brûlé de la façon ordinaire. L'oxygène servant au décou- page traverse le tube 29 et de là passe dans le tube 50 son réglage se faisant par le vanne 42. L'oxygène pénètre dans.le passage 55 ménagé dans la tête et s'écoule par le tube 69 pour sortir par l'ouverture 77 du bec.
Qn constatera que, dans ce chalumeau, la vapori- sation complète du combustible liquide est assurée par suite de l'utilisation du passage hélicoïdal qui fait que tout le liquide est exposé un certain nombre de fois à la partie la plus chaude de la flamme de vaporisation pendant qu'il s'écoule vers la tête de brûleur. L'utilisation d'un pas- sage de ce genre empêche que le liquide ne s'écoule directe- ment au-delà de la flamme de vaporisation, principalement lorsque l'on fait fonctionner le chalumeau dans une position telle que la tête de brûleur se trouve plus bas que .la poi- gnée.
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Dans un grand nombre de chalumeaux utilisés jusqu'ici, et dont la disposition est bien connue, le liqui- de est amené à la tête de brûleur par un passage annulaire droit, qui est ménagé entre un tube extérieur et un tube intérieur par lequel arrive l'oxygène. On place fréquemment de l'amiante, ou une substance analogue, dans ce passage.
La présence de l'amiante est fortement criticable pour la raison que l'amiante se tasse rapidement et, en outre, il est probable qu'il se produit de la carbonisation dans les pores. D'autre part, comme la flamme de chauffage ou de vaporisation ne frappe qu'un seul côté du tube, seule la partie du liquide s'écoulant le long de la surface où la flamme vient frapper, se trouve fortement chauffée. Le liquide qui s'écoule le long d'une partie du passage ne se trouvant pas en contact avec la flamme de chauffage, n'est pas chauffé au même degré de température, et il en résulte que le liquide peut ne pas être complètement vaporisé au moment où il pénètre dans la tête de brûleur.
Dans le chalumeau suivant l'invention, le tube intérieur 60 est en contact direct avec la paroi intérieure du tube extérieur 58, et la chaleur fournie par la flamme de chauffage est prise par le tube intérieur et retourne, par le métal, au tube 35 s'ajustant grossièrement à l'intérieur du tube 58, La chàleur est ainsi conduite, depuis la flamme jusqu'à l'oxygène, et suivant un circuit métallique, et la température de l'oxygène s'écoulant par le tube 35 est portée à un degré élevé. On n'est pas parvenu, dans les chalumeaux bien connus utilisés jusqu'ici, à réchauffer convenablement l'oxygène du fait qu'il n'existe pas de circuit métallique que peut suivre la chaleur produite par la flamme de chauffage pour parvenir à l'oxygène.
Au contraire, dans les chalumeaux où le liquide s'écoule à travers un passage annulaire entourant le tube à oxygène, toute
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la chaleur transmise à l'oxygène doit être amenée par le liquide lui-même ou par ses vapeurs. La présente de l'amiante dans les passages annulaires des chalumeaux utilisés jusqu'ici , ne peut servir à transmettre la chaleur en raison de la faible conductibilité thermique de l'amiante.
En conséquence, l'oxygène n'est pas, dans ces chalumeaux, porté à une température élevée du fait qu'il est effectivement protégé de la flamme de chauffage soit par le combustible liquide, soit par l'amiante à travers lequel circule ce combustible.
Au lieu de faire passer le combustible liquide dans la zone de vaporisation en lui faisant suivre un passage hélicoïdal, on peut utiliser dtautrea dispositifs tels que, par exemple, celui représenté sur la fig.12. Dans la disposition représentée sur cette figure, .Il tube 58 entoure un tube 78 dans la paroi extérieure duquel est pratiqué un conduit 79 allant depuis le bloc 53 jusqu'auprès du conduit circonférentiel 63 à l'extrémité avant du tube 78.
Le passage 79 revient alors sur lui-même pour ramener le combustible vers l'arrière par le conduit 80 qui communique avec un autre conduit 81 conduisant le liquide vers l'avant à la rainuré circonférentiel.le 63 d'où il passe, par les orifices 64, dans la chambre 66. Le tube 78 est disposé de façon que les conduits 79, 80 et 81 traversent directement la zone où la flamme provenant du bec 76 frappe la surface extérieure du tube 58. Les parois des passages formés par la surface intérieure du tube 58 et les conduits ménagés dans le tube 78 forment une plaque chaude sur laquelle mle cobustible liquida s'écoule pour se vaporiser rapidement.
Dans la disposition représentée sur la fig.12, la chaleur est transmise, de la. flamme de chauffage, à l'oxygène par le tube 58, le tube .78 et le tube à oxygène 35, la transmission de -la .chaleur se faisant
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ainsi par un circuit métallique.
Au lieu d'un tube intérieur tels que ceux dési- gnés par 60 et 78,on peut utiliser un tube enroulé tel que celui représenté sur la fig.13. Ce tube enroulé est monté, à une extrémité, dans le bloc 53, et à l'autre extrémité, dans un brossage 82 de la tête de brûleur 54. Un passage 83 ménagé dans ce bossage conduit à un passage cir- oonférentiel 84 dans lequel sont ménagés des orifices 85 allant à une chambre 66 Les spires du tube 81 sont en contact étroit avec la paroi extérieure du tube 35 et également en contact avec la paroi intérieure(du tube 58 si bien que, dans cette disposition également, la chaleur de la flamme de chauffage est transmise, de la flamme à l'oxygène, par du, métal.
Le chalumeau est de préférence en laiton, l'assemblage des pièces étant fait par brasage, ou analogue. Le tube 56 par exemple est brasé, à une extrémité dans le bloc 21 et à l'autre extrémité ,dans le bloc 53. Le tube 50 est, de la même manière, brasé à une extrémité dans la tête de brûleur 54, et à l'autre extrémité, dans le bloc 22. Ce genre de construction est utilisé dans le chalumeau partout où il convient. On utilise également des presse-étoupe partout où il est nécessaire de le faire, par exemple, un presse-étoupe 86 est vissé dans un orifice approprié ménagé dans l'extrémité du tube intérieur 60 et serre une garniture 87 qui empêche les fuites en retour entre le tube 35 et le tube 66.
Parmi les particularités importantes du chalumeau suivant l'invention, il y a lieu de remarquer les différents dispositifs de commande. On constatera que le courant d'oxygène allant à la flamme de découpage est commandé par la vanne 42, et l'arrivée de l'oxygène utilisé à la combustion est commandée,par une vanne à pointeau 32, cette vanne à
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pointeau permettant de régler avec précision l'arrivée de l'oxygène pour les besoins du chauffage. L*arrivée du combustible brûlé dans ce chalumeau est réglée ,tant sous forme de liquide que sous forme de vapeur. Le combustible sous forme de liquide, traverse la vanne 27 avant de pénétrer dans le chalumeau, et on peut régler cette vanne afin d'obtenir un premier réglage .
Le réglage promis de l'arrivée du combustible est obtenu au moyen de la vanne formée par l'extrémité conique du tube à oxygène 35 et son siège ménagé dans la chambre 66. Cette vanne règle le combustible sous forme de vapeur et, en déplagant le tube 35 en bout au moyen du collier de commande 38,on obtient un réglage précis. Le tube à oxygène 35'se déplace au moyen d'un dispositif de réglage disposé à l'extérieur du passage des vapeurs de combustible, et ces vapeurs qui pénètrent dans la chambre 66 s'écoulent dans le passage 67 autour de l'extérieur de l'extrémité en ajutage du tube 35 sans autre, obstacle que celui formé par les parties constituant la vanne.
Il est emportant qu'il n'y ait pas de montage à vis sur le tube à oxygène près de la tête . de brûleur pour la raison que, à ce pointa les pièces sont. soumises à une température élevée et on a constaté par la pratique que, lorsqu'il existe à cet endroit un montage vissé, comme dans certains chalumeaux utilisés précédemment , les filets se brûlent et le fonctionnement du chalumeau se trouve grandement gêné.
On constatera que,, dans le chalumeau suivant l'invention, on évite l'écoulement rapide du combustible dans la zone de vaporisation, ce qui peut provoquer l'arrivée de combustible non vaporisé dans le brûleur, et que tout le liquide arrive en dessous de la flamme de vaporisation dans des conditions telles que l'on obtient'une vaporisation parfaite. Dans les chalumeaux où le liquide traverse
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de l'amiante placé dans la zone de vaporisation) on a pour résultats non seulement une vaporisation imparfaite, mais encore une obstruction variable à l'écoulement du combustible causée par les différents états de l'amiante, provoquant des variations de pression du mélange combustible.
Du fait qu'il n'arrive au bec réchauffeur ou de vaporisation qutune partie du mélange combustiblee des variations de pression peuvent provoquer l'extinction de la flamme du bec et, chaque fois que le fait se produit, on doit suspendre l'opération et rallumer la flamme de chauffage. Dans le chalumeau suivant l'invention ,on a éliminé les variations de pression dans le brûleur si bien que la flamme de chauffage continue à brûler de façon pratiquement indéfinie sauf dans le cas d'extinction par courants d'air, ou analogues.
Dans le but dtéviter cet inconvénient, on monte un allumeur formé par un cordon d'amiante 88 ou analogue, dans une pince appropriée 89, sur le tube 58 près du brûleur , la pince se trouvant en dehors de la zone de la température de vaporisation. Ce 'cordon est disposé sous le bec de façon qu'il soit maintenu à une température élevée par la flamme de chauffage si bien que, si cette flamme vient à s'éteindre, le cordon la fait ommédiatement se rallumer.
Etant donné que le bon fonctionnement du chalumeau dépend de la vaporisation convenable du combustible liquide et que la flamme de chauffage doit brûler de façon continue à un degré convenable pendant tout le temps où le chalumeau est utilisé, il est très important que l'on établisse le bec de réchauffage 76 de façon que la flamme ait la grandeur voulue et soit protégée du vent. Dans le chalumeau suivant l'invention, on a établi le bec de façon à remplir ces conditions. Ce bec peut être de formes variées et les fig.
14, 15 et 16 en représentent trois. Comme on le voit, ce bec comporte un emmanchement 90 pourvu de filets 91 permettant
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de monter le bec dans l'ouverture pratiquée dans le bossage 75, et d'un épaulement 92 avec côtés plats permettant, au moyen d'un outil, de mettre le bec en prise' pour l'intro- duire ou le sortir.
Dans le bec représenté sur la fig.14, l'emmanchement est foré afin de ménager un passage 93 sur la longueur de cet emmanchement . Ce passage aboutit près dé 1+extrémité arrière où se trouve une ouverture 94 de petit diamètre. Le passage 93 se prolonge jusqu'à un point placé au-delà de l'épaulement 92 et,à l'intérieur de l'extrémité 95 du bec, le passage augmente de diamètre, comme représenté en 96.
La partie 96 se prolonge dans une partie de l'extrémité 95 et aboutit à une autre partie 97 de diamètre encore plus grand. Grâce à cette disposition, le mélange combustible* arrivant par le passage 74 pénètre dans le bec par l'orifice 94 de petit diamètre à travers lequel le gaz passe à une pression considérable. Le gaz se détend dans le passage 93 à l'extrémité duquel s'allume la flamme.
Les gaz enflammés se détendent alors dans les parties 96 et 97 et la longueur de ces parties est établie de façon que, en fonctionnement normal, le cône de la flamme ne fasse pas saillie au-delà de l'extrémité du bec, tandis que les gaz enflammée de l'enveloppe remplissent les parties de l'extrémité creuse du bec qui ne sont pas remplies par le cône, l'enveloppe faisant saillie au-delà de l'extrémité du bec afin de frap- per contre la surface du tube 58.
La fig.15 représente une légère variante dans laquelle l'emmanchement 90 est pourvu d'un passage 98 sur toute sa longueur , ce passage communiquant avec l'extrémité ouverte 99 du bec par un passage 100 de petit diamètre.
Cette extrémité ouverte 99 a son diamètre agrandi en. trois étages désignés par 101, 102 et 103 respectivement. Par suite
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de cette disposition, le cône de la flamme semble commen- cer au point où l'étage 101 se raccorde à l'étage 102, le cône se trouvant enfermé complètement à l'intérieur de la chambre à l'extrémité du bec, de façon à être protégé par les parois du bec.
Sur la fig.169 l'emmanchement 90 est pourvu à son extrémité arrière d'un orifice 94 de petit diamètre et, partant de cet orifice, commence un passage 104 de diamètre légèrement plus grand. Ce passage débouche dans une chambre 105 dont la surface transversale augmente progressivement au fur et à mesure que l'on approche de l'extrémité du bec.
Cette disposition est tout à fait analogue à celle représentée sur la fig.15 sauf que le diamètre de la chambre augmente progressivement au lieu d'augmenter par étages.
Dans tous les becs représentés, le gaz s'écoulant de la tête de brûleur traverse un orifice de petit diamètre au-delà duquel le gaz peut se détendre . Dans chaque bec, le cône de la flamme de chauffage est protégé dans une grande mesure, ce cône faisant saillie légèrement seulement en dehors de l'extrémité du bec, ou ne faisant pas saillie du tout, tandis que l'enveloppe entourant le cône remplit l'espace à l'extrémité du bec. On a constaté que, dans la pratique, ce genre de bec est d'un rendement élevé et donne d'excellents résultats, du fait que le bec ne peut être que très difficilement éteint.
Par suite de l'utilisation du circuit métallique pour transmettrela chaleur de la zone de chauffage directe- ment à l'oxygène s'écoulant par le tube 35, les deux constituants du mélange combustible arrivant dans la tête de brûleur, pénètrent dans la chambre de détente de cette tête à une température élevée procurant les meilleures conditions de combustion à l'extrémité du bec 71 du brûleur.
Le tube 56 a son diamètre intérieur relativement
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